S.l.n.n. (Auxerre, Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne), s.d. (1851), in-8°, 113 pp, paginé pp. 9 à 70, puis 209 à 281, liste des chartes d'affranchissement, pièces justificatives, broché, couv. factice, état correct
Extrait des Bulletins de la Société historique de l'Yonne, année 1851. Cette étude a obtenu une mention honorable de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, au concours pour les antiquités nationales, en 1850. — "M. Quantin, archiviste du département de l'Yonne, commence par indiquer (chap. I) les coutumes régissant les divers pays qui forment aujourd'hui le département de l'Yonne, et entre en matière, à proprement parler, par la description de l'état social des serfs depuis la fin du douzième siècle (chap. II). Après avoir parlé, dans le IIIe chapitre, des affranchissements individuels des serfs, il passe à l'affranchissement des communautés d'habitants (ch. IV). Les détails donnés à ce sujet sont fort nombreux, ainsi qu'on peut s'en convaincre en parcourant les 22 subdivisions de ce chapitre ; nous en citerons quelques-unes : définition de la mainmorte, son étendue, bourdelage; droit de suite, droit de remanentia ou remaisance, formariage ; caractères des chartes d'affranchissement, oetrois, traités, transactions; affranchissement par le roi, le clergé, la noblesse ; influence des ordonnances de Louis le Hutin (1315) et de Henri II (1553) qui prescrivent l'affranchissement; l'affranchissement motivé par des raisons religieuses ; l'affranchissement a-t-il lieu gratuitement ou à titre onéreux ? L'affranchissement est personnel ; ceux qui ne veulent pas payer la cense ne jouissent pas de la liberté ; conditions moyennant lesquelles les nouveaux affranchis exercent leur liberté, etc. Les détails sont nombreux. (...) Enfin, dans le dernier chapitre, M. Quantin passe en revue les villes du département de l'Yonne pourvues au moyen âge d'administrations municipales,, et termine son ouvrage par une liste de plus de cent chartes d'affranchissement. Dans cette table se trouvent indiqués, dans cinq colonnes différentes, le nom de la localité à laquelle la charte est accordée, la date de la charte, le seigneur dont elle émane et le dépôt où elle est conservée, soit en original, soit en copie. Il n'est pas besoin de dire combien un inventaire analogue, fait pour nos 86 départements, serait utile, et de quel secours il serait pour l'histoire générale du tiers état en France. A la fin du volume, M. Quantin a publié une quinzaine de pièces justificatives ; on y remarque la charte d'affranchissement des habitants de Joigny en 1300, et plusieurs actes relatifs à la donation, au partage des serfs et à la condition de cette classe d'individus." (Léon de Bastard d'Estang, Bibliothèque de l'École des chartes, 1853)
Auxerre, Imprimerie de Gustave Perriquet, 1870, in-8 br., IX-384 p., 1ère édition, Extrait de l'Annuaire de l'Yonne pour les années 1869 et 1870, un plan dépl. de la ville ancienne et moderne, sous couverture plastifiée, dos un peu passé sinon bel exemplaire, bon état.
Grâce à son érudition, Maximilien Quantin entraîne le lecteur dans une visite de la ville où il précise pour chaque rue ou chaque monument, les faits historiques qui lui sont liés. Sa description de la cathédrale Saint-Étienne, notamment, permet à la fois d’apprécier l’architecture et les ornements de l’édifice, mais aussi de reconstituer son histoire à partir des hommes ou des événements qui l’ont modelée. Parmi toutes ces considérations historiques, il insère des anecdotes, toujours pittoresques, parfois drôles, touchantes ou encore macabres, qui redonnent vie aux lieux où elles se sont déroulées. Certaines sont liées à des personnages qui ont vécu à Auxerre, comme les émouvantes retrouvailles du maréchal Davout avec son ancien maître de collège. Elles mettent aussi en scène des écrivains, comme Rétif de la Bretonne, alors jeune apprenti typographe, qui parlait régulièrement philosophie avec un cordelier, « étrange moine, sorte de démon tentateur » qui exerça une influence très particulière sur son écriture. Jean-Jacques Rousseau trouva refuge quelques jours à Auxerre, jouant aux échecs au café Milon contre des adversaires qui ne connurent son identité qu’après son départ. D’autres lieux ont été le témoin d’événements dramatiques. Maintenant remplacé par un gracieux bassin, le pilori a vécu de sinistres moments. Les condamnés y étaient exposés « circulairement et méthodiquement aux regards de la foule », parfois roués ou brûlés voire exécutés. Maximilien Quantin raconte que l’approvisionnement en eau fut un souci pour les habitants et que les fontaines étaient devenues un indicateur... Voir le sommaire sur photos jointes.
Avallon, Editions de Civry, 1979, in-8 br., 303 p., reproduction de l'édition de 1869, illustrations photos, gravures, dessins, pliure au coin droit de la couverture, bon état.
Grâce à son érudition, Maximilien Quantin entraîne le lecteur dans une visite de la ville où il précise pour chaque rue ou chaque monument, les faits historiques qui lui sont liés. Sa description de la cathédrale Saint-Étienne, notamment, permet à la fois d’apprécier l’architecture et les ornements de l’édifice, mais aussi de reconstituer son histoire à partir des hommes ou des événements qui l’ont modelée. Parmi toutes ces considérations historiques, il insère des anecdotes, toujours pittoresques, parfois drôles, touchantes ou encore macabres, qui redonnent vie aux lieux où elles se sont déroulées. Certaines sont liées à des personnages qui ont vécu à Auxerre, comme les émouvantes retrouvailles du maréchal Davout avec son ancien maître de collège. Elles mettent aussi en scène des écrivains, comme Rétif de la Bretonne, alors jeune apprenti typographe, qui parlait régulièrement philosophie avec un cordelier, « étrange moine, sorte de démon tentateur » qui exerça une influence très particulière sur son écriture. Jean-Jacques Rousseau trouva refuge quelques jours à Auxerre, jouant aux échecs au café Milon contre des adversaires qui ne connurent son identité qu’après son départ. D’autres lieux ont été le témoin d’événements dramatiques. Maintenant remplacé par un gracieux bassin, le pilori a vécu de sinistres moments. Les condamnés y étaient exposés « circulairement et méthodiquement aux regards de la foule », parfois roués ou brûlés voire exécutés. Maximilien Quantin raconte que l’approvisionnement en eau fut un souci pour les habitants et que les fontaines étaient devenues un indicateur...Cette édition comporte une table de concordance des noms de rues anciens et actuels. Voir le sommaire sur photos jointes.
1991 Paris, Res Universis, 1991 (Réimpression de l'édition de 1868), in 4°, cartonnage illustré de l'éditeur, 291 pages ; illustrations hors-texte.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Res Universis, 1991, in-4 rel. cart. (21 x 29,5), III-290 p., coll. "Monographies des villes et villages de France", réimpression de l'ouvrage paru en 1868, préface de M. Rocher, présentation de Christophe Chantreau en 4ème de couverture, planches ill. en bistre, très bon état (on joint : V.A. Malte-Brun "L'Yonne", Editions du Bastion 1987, in-4 br., 79 p., réédition de l'ouvrage de 1882)
A l'occasion du centenaire de la mort de Maximilien Quantin, cette réédition du plus complet des ouvrages de l'éminent chercheur donne de précieux renseignements sur le passé de chaque commune du département.
Saint Julien Editions De Sancey 1981 petit In-8 Broché Très bon
Plaquette agrafé, réedition d'un texte publié la première fois dans l'annuaire historique de l'Yonne en 1882 ; 79pp ; Très intéressant pour l'histoire locale, concerne les ordres des Templiers et Hospitaliers ; Les éditions de Sancey, implantés dans la région troyenne vers 1980 s'étaient spécialisées dans les réeditions d'ouvrages locaux comme celui-ci à moyen tirage
Auxerre, Impr. de Perriquet, Demi-bradel. Pièce de titre. , En deux parutions dans l' Annuaire de L'Yonne . Pagination de la page 179 à 279 pour la première et de la page 1 à 151 pour la seconde, réunies en 1 volume. In fine Plan d'Auxerre ancien et moderne. Bel exemplaire.
Paris auxerre Au siège de la Société, Durand et Pédone-Lauriel 1873 in-8 demi-chagrin 1 fort Volume, reliure d'époque demi-chagrin vert foncé in-octavo (binding half shagreen in-8 ) (27,3 x 17,6 cm), dos à nerfs (spine without raised band), décoré or et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre et auteur frappés or (gilt title) avec un filet à froid, filet à froid en place des nerfs avec un double filet à froid de part et d'autre des nerfs et en tête et en pied, plats décorés à froid, mors ornés d'un filet à froid, papier marbré vert noir et crème aux plats, toutes tranches lisses jaspées bleu, rouge, rose et crème, orné de 20 gravures de Sceaux et contre-sceaux in-texte en noir + 1 fac-similé hors-texte en noir d'une Charte Chirographe de Robert Abolanz, (XCII + 1 p. d'observations de l'editeur + 1 p. blanche + 491 + 1 p. liste des Sceaux + une p. de table + 1 p. d'Errata) Pages, 1873 Auxerre : Au siège de la Société, Paris Durand et Pédone-Lauriel Editeurs,
EDITION ORIGINALE...........superbes gravures Sigillographiques........................Bel Exemplaire.......RARE ....en trés bon état (very good condition). trés bon état