A Londres, , 1750-1751. 2 parties en 1 vol. in-12 de (6)-252 pp. et (2)-VI-232 pp.PUISIEUX (Madeleine d'Arsant de). Conseils à une Amie. Par Madame de P***. Sans lieu, 1750. In-12 de XIX-(1)-194 pp.Ensemble 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos à nerfs orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, pièces de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
1 - Nouvelle édition. Si les Conseils à une amie ont été partiellement écrits par Denis Diderot, Mme de Puisieux se défend, dans le discours préliminaire de la deuxième partie, des mêmes appréciations « étonnée seulement de rencontrer la méchanceté et l'envie ». La liaison qu'elle entretint avec Diderot, qui dura cinq ans (J'ai appris que cinq ans d'habitude ne dévoilent pas le fond du coeur quand les gens ont intérêt à le déguiser), prit fin en 1750. Déçue par cette rupture, Madeleine de Puisieux décida en 1751 de donner une suite aux Caractères, dans laquelle elle parle ouvertement de Diderot à plusieurs reprises : « L'élévation de l'esprit est la marque de la grandeur d'âme. Il faut aux personnes qui ont le génie élevé de l'excellent. Elles ne peuvent se résoudre à descendre au-dessous d'elles, elles s'élèvent même au-dessus de leur sphère ; l'étendue de leurs idées n'a point de bornes. Tout est beau, riche, grand, noble dans leur imagination ; en admirant la nature, ils la dédaignent ; les hommes vils sont pour elles les insectes les plus bas. La moindre action qui blesse l'honneur, les révolte ; ces esprits supérieurs honorent jusqu'à leurs foiblesses ; car ils en ont aussi ; mais où vais-je prendre ce portrait ? en est-il de semblable ? oüi, j'en connois un, qui en approchera, quand tout entier à la Philosophie il aura sacrifié son ambition à son repos & à ses amis ».2 - Deuxième édition. « Mme de Puisieux se mit à écrire, sans nul doute encouragée par Diderot. C'était un auteur ambitieux, rempli de vanité et de prétention intellectuelle, comme le montrent ses diverses préfaces et introductions, qu'irritait fort l'idée qu'elle ait cherché auprès de Diderot quelque aide littéraire » (Wilson, p. 55). Mme de Puisieux écrit dans le Discours préliminaire cet avertissement : « La plupart des femmes n'étant faites que pour boire, manger, dormir, mettre des enfans au monde, jouer, tromper leurs amans, leurs maris, leurs directeurs, & médire de leurs semblables ; ces maximes leurs sont inutiles ».Bel exemplaire. Des bibliothèques Mandar-Morin et Louis Jouvet.
A Londres, s.é., 1751. 2 parties reliées en 1 fort vol. au format in-12 (157 x 93 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol., 252 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 f. n.fol., viii - 269 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé et marbré havane, triple filet doré encadrant les plats, dos lisse orné de doubles caissons d'encadrement dorés, filets gras dorés, larges fleurons dorés, semis de cercles dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.
Ensemble complet de ses deux parties ici reliées en un volume. Ouvrage ''qui fait le plus d'honneur à Madame de Puisieux''. (in Quérard). ''Il fut probablement rédigé en collaboration avec Diderot''. (in Cioranescu). ''Si les Conseils à une amie ont été partiellement écrits par Diderot, Madame de Puisieux se défend, dans le discours préliminaire de la deuxième partie, de trouver la main du célèbre philosophe, malgré la liaison qu'elle entretint avec lui, pendant cinq ans et qui prit fin en 1750. Touchée par cette rupture, Madame de Puisieux décida en 1751 de donner une suite aux Caractères, dans laquelle elle parle ouvertement de Diderot à plusieurs reprises.'' ''La critique s’accorde aujourd’hui sur l’importance des écrits de Mme de Puisieux notamment pour ses prises de position en matière d’éducation féminine et celles relatives aux rapports de sexes. Ses essais lui avaient valu au moment de leur sortie une gloire certaine. Les histoires littéraires en revanche ne la citent pas ou alors seulement comme maîtresse de Diderot à qui elles attribuent la paternité de ses ouvrages. Mme de Puisieux se défend contre cette insinuation dans le Discours qui ouvre la seconde partie de ses Caractères (1750-1751) ; elle y montre plus généralement les difficultés que rencontrèrent les femmes de lettres de son temps.'' (in Ecrits de femmes). Quérard VII, La France littéraire, p. 373 - Cioranecsu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 51618 (pour l'originale millésimée 1750). Petit défaut affectant un mors ; sans cependant nuire à la solidité de l'ensemble. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Quelques claires rousseurs ou petites tâches éparses dans le corps d'ouvrage (sans entrave pour la lecture). Nonobstant, bonne condition.
[Chez Durand, Pissot] - Anonyme ; [ LA FONT DE SAINT-YENNE, Etienne ; VOLTAIRE ] ; M. D. C. [ MARTIN DE CHASSIRON ] ; Madame de P*** [ PUISIEUX, Madeleine d'Arsant de ]
Reference : 54902
(1749)
1 vol. in-12 reliure pleine basane marron, L'ombre du Grand Colbert, le Louvre et la Ville de Paris. Dialogue. A La Haye, 1749, 165 pp. [ Avec : ] Réflexions sur la Comique-Larmoyant, par Mr M. D. C. Trésorier de France, & Conseiller au Présidial, de l'Académie de La Rochelle, adressées à MM. Arcère & Thylorier, de la même Académie, Chez Durand, Pissot, Paris, 1749, viij-77 pp. [ Avec : ] Conseils à une Amie, par Madame de P***, s.n., 1849, xix-194 pp.
Edition originale des trois ouvrages, tous parus en 1749. "L'ombre du Grand Colbert" est l'oeuvre d'Etienne La Font de Saint Yenne (1688-1771), l'un des fondateurs de la critique d'art en France, qui milite ici pour que les tableaux acquis par Louis XIV soient exposés au Louvre ; l'ouvrage se conclut par un poème de Voltaire sur le Louvre (Bengesco, 570). Les "Réflexions sur le Comique-Larmoyant" sont l'oeuvre de Martin de Chassiron, qui y critique le nouveau genre théâtral inventé par Nivelle de la Chaussée. Edition originale des "Conseils à une Amie" de Madame de Puisieux (1720-1798) qui fut l'amie de Diderot. Etat satisfaisant (reliure usagée avec petits mq. en coifes dos et mors, bon état intérieur). Prix en l'état
S.l., 1749. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, coiffes élimées, coins arrondis et usés, qq. estafilades sur les plats. Bon exemplaire. Ex-libris ms. au bas du titre. xix pp., (1) p., 194 pp. Rousseurs éparses.
Edition originale du premier ouvrage de Mme de Puisieux (1720-1798) qui fut l'amie de Diderot de 1745 à 1749. Cioranescu, 51615.
Phone number : 02 47 97 01 40
A Londres, , 1750. 1 vol. in-12 de (6)-252-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs, filet doré d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Coiffes et coins usés, un mors fendu.
Cologne et Paris. Charpentier. 1762. Edition originale. In-12 (86 x 146mm) dos basane brune à 5 nerfs, filets or, pièce de titre maroquin noir, plats de papier mouchetés rouges, tranches rougies, VII, 250 pages. Petits défauts mais assez bon exemplaire. Ouvrage peu courant.
Auteur de nombreux romans et traité de morale, elle fut la maîtresse de Diderot avec qui elle collabora.