Les Belles Lettres, 1967, 2 vol. in-8°, lxxxviii-155 (dont 154 doubles) et 200 (dont 185 doubles) pp, deuxième tirage, préface de Charles Diehl, texte grec avec traduction française en regard, index, brochés, bon état (Coll. Byzantine)
Né en 1018 dans une Constantinople en pleine décadence, Michel Psellos est l'un des plus illustres Byzantins dont l'histoire politique et littéraire ait conservé le souvenir. Avocat, puis juge, il ne tarde pas à accèder aux honneurs en obtenant le tire de "consul des philosophes". C'est donc depuis les plus hautes sphères de la société qu'il choisit de relater "un siècle de Byzance". Psellos, tel Thucydide, est autant historien que témoin puisqu'il a assisté à une large partie des évènements qu'il relate. L'ouvrage se divise en deux parties : la première couvre le règne de Basile II Bulgaroctone ( le bien-nommé "tueur de Bulgares") jusqu'à celui d'Isaac Comnène et englobe deux récits bien distincts. Il s'agit tout d'abord d'une narration fondée sur les principes de l'historiographie, dont tout le début relate des évènements que Psellos était trop jeune pour voir. Avec le règne de Michel V débute le récit, passionnant des "choses vues" par Psellos. La deuxième partie relate brièvement le règne de Constantin X Doucas et de Michel VII. Oeuvre de commande, elle tranche avec la première, mais fournit un bon exemple d'histoire officielle. Historien, chroniqueur, témoin ou historiographe, Psellos explore tous les possibles de la chronographie. Vaniteux, précieux, superbe et plein de fiel, comparant la cour de Byzance à un "Olympe où manquaient les déesses", Psellos, qui n'est pas sans évoquer Saint-Simon, est autant un politicien retors et subtil qu'un fin psychologue. Le lecteur se délectera des frasques de Zoé, qui avec ses trois maris successifs a gouverné pendant 25 ans le pays, des portraits de l'odieux Michel V ou du valeureux Isaac Comnène. Toutes ses qualités font de la Chronographie l'un des ouvrages historiques les plus brillants et les plus amusants de la littérature byzantine.
Paris, Guillaume Chaudière, 1576. In-8 de (24)-52 ff. (sign. à8, è8, i8, B-G8, H4 - il n'y a pas de cahier A), préface et table, veau brun granité, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition française de la plus grande rareté établie et publiée en 1576 par Pierre Moreau sur le texte grec du polygraphe byzantin Michel Psellos (XIe siècle) tandis que la version princeps avec sa traduction latine ne parut que trente-neuf ans plus tard, en 1615 sous le titre Ω (De Operatione Daemonum). Bien que le colophon soit daté du 18 janvier 1573, le privilège porte la date du 27 novembre 1576. Traité de démonologie en forme de dialogue platonicien dans lequel le philosophe identifie chaque "diable" à un élément : le feu, l'air, la terre, les eaux, les souterrains, les ténèbres. « C'est peut-être dans ce système que les cabalistes ont imaginé les salamandres, qu'ils placent dans les régions du feu, les sylphes, qui remplissent l'air, les ondins ou nymphes, qui vivent dans l'eau et les gnomes qui sont logés dans l'intérieur de la terre » (Collin de Plancy, Dictionnaire infernal ). Outre une des premières nomenclatures en la matière, cette pièce constitue aussi pour l'histoire ecclésiastique un des documents les plus précieux sur l'hérésie des Euchites : Pierre Moreau, savant helléniste tourangeau sur lequel on a peu de renseignements, entreprit son travail à la demande du chanoine Jean de Saint-André, de la cathédrale de Paris (Préface du livre de Michel Psellus dédié à Jean de S. André) afin de fournir à ses coreligionnaires un argument contre les Protestants, alors accusés de maléfices identiques à ceux des Euchites. « Toujours est-il qu'entre toutes les traductions d'ouvrages grecs dont la Renaissance nous a légué le précieux héritage, celle du traité de Psellos par Pierre Moreau se recommande d'une manière toute particulière à l'attention (…) d'une remarquable fidélité aux idées et au style d'un des types les plus parfaits de ces écrivains communément appelés atticistes » (Emile Renauld).Provenance : Vicomte A. de Montmarin avec son cachet doublé de son ex-libris accompagné d'une lettre de remerciement datée 1931 pour le prêt de l'exemplaire ; ex-libris de Maurice de Smet de Naeyer (1862-1941) sur le second contreplat. Pâle mouillure marginale.Caillet (III, 9011) et Guaita (875) : « Très rare » ; Yve-Plessis, 837 ; Émile Renauld. Une traduction française du Ω de Michel Psellos. Revue des Études Grecques, tome 33, fascicule 151, Janvier-mars 1920. pp. 56-95.
Paris, Les Belles Lettres, coll. « Collection byzantine » 1929 In-8 20 x 13,5 cm. Broché, couverture rouge, auteur & titre en noir sur le dos et le premier plat de couverture, LXXXVI-156-185 pp., notes, sommaires. Exemplaire imprimé sur papier pur alfa des Papeteries Prioux. Couverture ternie, dos cassé.
Bon état d’occasion
<p>Collection «byzantine«. Edition bilingue grec-français.</p> Paris, 2006 Belles Lettres 162 p., broché. 12,7 x 19,2
Neuf
<p>Collection «byzantine«. Edition bilingue grec-français.</p> Paris, 2006 Belles Lettres 192 p., broché. 12,7 x 19,2
Neuf
P., Belles Lettres (Collection "Byzantine"), 1926-1928, 2 volumes in 8° brochés ; cachets de bibliothèque ; couvertures fanées.
Texte et traduction. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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