A PARIS. CHEZ GUILLAUME DESPREZ, IMPRIMEUR & LIBRAIRE ORDINAIRE DU ROY ET CHEZ JEAN DESESSARTZ. 1726. IN-12 (10 X 16,5 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE 384 ET (12) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU HAVANE, DOS A CINQ NERFS ORNES DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. PROSPER DEFENDIT TOUTE SA VIE LES ECRITS DE SAINT AUGUSTIN CONTRE SES DETRACTEURS. LES INGRATS SONT EN FAIT LES PELAGIENS. LE POEME CONTRE LES INGRATS EST UN EXPOSE DE LA DOCTINE AUGUSTINIENNE DE LA GRACE. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
[Ex Officina Heronis Alopecij] - PROSPER D'AQUITAINE, Saint
Reference : 60157
(1540)
1 vol. petit in-8 reliure XIXe demi-basane marron, toutes tranches marbrées, Ex Officina Heronis Alopecij, Coloniae, 1540, 8 ff., 856 pp. et 11 ff. n. ch.
Surnommé "le plus grand disciple de Saint Augustin" par Antoine Arnauld, Prosper d'Aquitaine (vers 390-463) joua un rôle important dans les controverses pélagiennes (notamment avec Cassien). Ses épigrammes eurent un grand succès et servirent largement dans la formation des clercs à la doctrine augustinienne. Bon exemplaire (dos lég. frotté, petite piq. de vers à un mors, très bon état par ailleurs).
Paris Guillaume Desprez et Guillaume Cavellier 1752, in-12,XXIV-359 pages-(1). Basane époque, dos orné, tranches rouges; usure des coiffes, coins et des plats, mors fendus, bon état intérieur. nom manuscrit sur la page de titre.(LXVII).
Nouvelle édition en laquelle on a ajouté l'exellente lettre du même saint à Ruffin; avec un abrégé de toute sa doctrine touchant la Grace & le libre Arbitre; tiré deses autres ouvrages: le tout en latin & en françois. Traduction en vers français du « Poème » de Prosper par Lemaistre de Sacy. Le poème contre les ingrats est un exposé de la doctrine augustinienne de la grâce. A la suite du poème en latin et en français, un commentaire sur les pélagiens, la lettre de Prosper à Ruffin et la doctrine de la grâce selon Saint Prosper.
Douai, Jean Bogard, 1577. In-8 de (6)-368-(28) ff., peau de truie estampée à froid, encadrement orné de filets et d'une roulette à décor végétal, au centre du premier plat plaque frappée en noir, avec, frappées au-dessus les initiales IBG et en-dessous la date 1591, lacets, dos à nerfs, tranches noires (reliure de l'époque).
Édition imprimée à Douai par Jean Bogard, l'un des premiers typographes de la ville et fondateur d'une dynastie célèbre d'imprimeurs douaisiens. Lettres ornées, culs-de-lampe gravées sur bois ; marque au titre gravée sur bois avec la devise de l'imprimeur-libraire : Cor rectum inquirit scientiam.« On lit après le titre une épitre dédicatoire adressée à Jean Sarrazin, alors prieur de St-Vaast d'Arras et depuis archevêque de Cambrai » (Duthilloeul).Jean Bogard (Joannes Bogardus) imprima et publia dès 1556 (1562?) dans sa ville natale Louvain puis partagea ses activités entre cette ville et Douai où il installa une librairie et un atelier de typographie et, peut-être, de reliure. A partir de 1594 son fils Joannes le jeune, établi à Douai, se substitua à son père dans les relations commerciales que Bogardus entretenait avec l’officine plantinienne. Jean Bogart publia à Louvain puis Douai soixante-dix ouvrages au moins en latin, français, néerlandais, anglais, notamment des relations d’actualités, et des réfutations de la religion réformée. Il meurt à Louvain en 1616, léguant l'atelier à son fils Jean II Bogard.La reliure est datée de la fin du XVIe siècle, ornée d'une rare et jolie plaque figurant Samson terrassant le lion. Cette plaque, imprimée en noir, porte en pied cette légende : De dome dente ex. La reliure est datée 1591 et les initiales IBG frappées sur le premier plat sont certainement celles du premier propriétaire du volume. Note manuscrite de l'époque au premier contreplat, nombreux soulignés à l'encre verte, quelques annotations marginales. Ex-libris armorié de Lucien d'Ursin d'Anvers.Quelques légères rousseurs, auréole à l'angle inférieur du titre. Restauration angulaire au feuillet S4 sans perte de texte.Duthilloeul, Bibliographie douaisienne, n°37.
1655 . Paris, Veuve Martin Durand, 1655. In-12, maroquin rouge à la Du Seuil, dos orné de fleurons et petits fers, tranches dorées (Reliure de l’époque).Troisième édition de la traduction par Le Maistre de Sacy du célèbre poème de saint Prosper, sorte d’abrégé de la pensée desaint Augustin, dont il fut l’élève.Le Carmen de ingratis, composé vers 430, contient deux préfaces, une en vers élégiaques et l’autre mineur, suivies de millevers hexamètre.Cette traduction, dont la première édition vit le jour en 1646, donne une version en vers et l’autre en prose du poème, suivie de la lettre à Rufin de saint-Prosper, et un abrégé de toute sa doctrine touchant la grâce et le libre arbitre, tirée de sesautres ouvrages. Le tout avec le texte latin en regard.Saint Prosper d’Aquitaine (403-vers 463), théologien, chroniqueur, poète et docteur de l’Eglise, fut un proche d’Hilaire deSyracuse, l’ami de saint Augustin ; tous deux correspondront avec l’évêque d’Hippone qui leur adressera des traités afin deles orienter dans les controverses avec les pélagiens.JOLIE RELIURE EN MAROQUIN DE L’ÉPOQUE.