In-8, broché, couverture de papier moderne, 24 p., imprimé en petits caractères. Paris, Au dépôt des Ecrits populaires, 1841.
Procès politique intenté au "La France", à la suite de sa publication de fragments de lettres attribuées à Louis-Philippe. Interrogatoire du gérant du journal Montour défendu par Berryer. L'inculpé est acquitté au terme du procès.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8, broché, couverture moderne muette, 50 pp., mouill. aux premiers ff. Paris, Impr. Auguste Mie, 1832.
Edition originale. Procès politique contre le journal "La Tribune". Compte rendu des séances.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, ARMAND LE CHEVALIER, 1868; in-12, 225 pp., br. 2e editions.
2e editions.
HUA (Eustache-Antoine) homme politique et magistrat, né à Mantes (Seine-et Oise) en 1759, mort à Paris en 1830. Sous la Restauration il remplit les fonctions d'avocat général à la cour de Paris (18 septembre 1815) et à la cour de Cassation (11 novembre 1818); il prit part, en cette qualité, à un certain nombre de procès politiques, relatif notamment à l'affaire Lavalette. [Cette affaire retentissante, dans laquelle Antoine-Marie Chamans, comte de Lavalette, directeur général des Postes sous le Premier Empire et pendant les Cent-Jours, fut condamné à mort en 1815, pour conspiration contre l’État et usurpation de fonctions. Grâce à la complicité de son épouse le comte de Lavalette ayant revêtu les vêtements de sa femme et avec l'aide de sa fille, il parvient à tromper la surveillance des gardiens, réussissant une audacieuse évasion, son épouse étant restée dans la cellule, à sa place. Il fut gracié en 1822]. Inspecteur général à l'école de droit en 1819, conseiller à la cour de Cassation en 1822, il perdit toutes ces fonctions à la révolution de 1830.
Reference : 74C30
REVOLUTION DE 1830, SES CAUSES ET SES CONSÉQUENCES PROBABLES « Si cet ouvrage a de la suite, il y aura du bonheur », c’est par cet avertissement donné au lecteur, que le magistrat débute son ouvrage en ajoutant cette précision : « Commencé dans mes vacances de 1831, il a dû s’arrêter à la rentrée, pour être repris à la vacance de 1832, puis à celle de 1833 qui en a vu la fin… ». Long témoignage et réflexions sur les évènements de 1830, ouvrage écrit de mémoire, comme le précise son auteur « je n’ai consulté aucun écrit, je n’avais pas même de notes sous les yeux. Je me suis surtout tenu à l’écart de toute opinion étrangère, c’est la mienne que j’ai voulu donner. Je ne sais comment mes principes politiques seront jugés ; ce que je puisse dire, c’est qu’ils sont ceux de toute ma vie, et que dans toutes les phases révolutionnaires que nous avons parcourues, je ne me suis pas surpris un instant à, en changer…. ». C’est le récit de l’avant 1830, riche de détails, avec un aperçu de la révolution de 1789. De nombreuses questions sont posées sur cette révolution de 1830 « d’où vient-elle ? Qui l’a demandée ? Qui l’a faite ? Est-ce encore le bonheur qu’elle va nous donner comme facétie… ». Cinq chapitres pour étayer ses convictions. La Bibliothèque Nationale lui fit honneur, en lui consacrant quelques pages dans « Les plus belles pages manuscrites de l’Histoire de France ». (R. Laffont-1993).
LAFFEMAS (Isaac de), sieur de Humont, poète et auteur dramatique français, surnommé « le Bourreau du Cardinal ». Tallemant des Réaux, le gratifiait d’être « un grand bourreau ». Il était le fils du contrôleur général du commerce Barthélémy de Laffemas sous Henri IV. Il fut avocat au Parlement, maître des requêtes, et conseiller d’Etat en 1613. Richelieu le nomma lieutenant civil de la prévôté et de la vicomté de Paris. Juge dévoué à la politique du Cardinal contre la noblesse, il favorisa une justice expéditive lors de procès les plus infâmes contre les rebelles qui complotèrent sous la bannière de Gaston d’Orléans contre le Cardinal (1589-1657) Victor Hugo dans sa pièce de « Marion Delorme » a introduit Laffemas, à qui il a fait jouer un rôle odieux.
Reference : 79C20
Très rare pièce signée « de Laffemas » au sujet d’une constitution de rente de 725 livres, 7 sols, 6 deniers.