, , 1863-1864. Ensemble 1 vol. in-4, demi-maroquin rouge (reliure de l'époque).
1. Manuscrit autographe signé sur papier bleu du livre Les Élections de 1863 publié chez Michel Lévy en 1863. Prévost-Paradol s'était présenté aux élections à Périgueux ; il fut battu en raison de ses opinions libérales. Fils illégitime de Léon Halévy et « d'une actrice, très tôt orphelin, Prévost-Paradol entre en 1849 à l'Ecole normale supérieure. Bien qu'il se soit imposé comme le meilleur élève de sa promotion, il quitte l'École, fait des travaux de librairie, rédige rapidement une thèse, puis est nommé à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence, récemment créée. Mais attiré par Paris et par le journalisme, il entre au Journal des débats en 1856. Son art de l'allusion, sa fausse candeur, sa perfidie maîtrisée en font ici encore «le premier de sa volée». Plus audacieux dans Le Courrier du dimanche, il est le porte-parole du libéralisme et l'un des plus dangereux ennemis de l'Empire: raison de plus pour que l'Académie française l'appelle à elle en 1865. En 1868, la parution de La France nouvelle, qui est la somme de sa pensée politique, est un événement. Il est deux fois candidat malheureux au Corps législatif en 1863 et en 1869. En 1870, Prévost-Paradol se rallie au régime qu'il avait combattu et il est nommé ministre plénipotentiaire à Washington. Il se suicide à peine arrivé à son poste, pour des raisons politiques (il redoute la guerre dont il juge le régime responsable) autant que personnelles (les attaques sans merci dont il a été l'objet lors de son ralliement ont achevé de miner sa confiance en lui-même). Prévost-Paradol a été plus qu'un journaliste de premier plan, plus que le «secrétaire des anciens partis» dont a parlé Sainte-Beuve. Si sa pensée sociale est courte, si les problèmes de l'éducation le retiennent peu, il a été obsédé par le «déclin» français. Il a envisagé, en cas de défaite, une extension de la puissance française en Afrique du Nord; il a tracé dans ses grandes lignes l'esquisse d'une constitution valable aussi bien pour une monarchie libérale que pour une république modérée, ce que devait être la Constitution de 1875 » (Pierre Guiral).2. Manuscrit autographe signé sur papier bleu d'un article non publié sur les pièces de théâtre Jean Baudry d'Auguste Vacquerie (1863), et sur Montjoye de Octave Feuilet (1864). Une note de Prévost-Paradol en tête du manuscrit précise : « Cet article n'a pas été publié. Buloz l'a trouvé trop indulgent pour Jean Baudry et trop sévère pour Montjoye ». Provenance : bibliothèque Ludovic Halévy (ex-libris et note autographe).
...Les Débats [Le Journal des Débats] dhier ont publié la note que vous mavez envoyée. Quant à mon confrère [...] il ne vient jamais au journal et depuis longtemps il ne nous envoie plus rien... informe Prévost-Paradol. Il lui propose décrire ou de faire écrire-par M. J Brisson [Jules Brisson, 1828-1902 ?] ...je les arrangerai, les signerai et les ferai insérer dans le journal. Vous avez bien raison [...] de compter sur moi comme je compte sur vous pour les grandes comme pour les petites choses... conclut-il.Éminent journaliste de son époque, Prévost-Paradol est lauteur du livre La France nouvelle (1865), référence majeure de lorléanisme.
Prévost-Paradol Lucien-Anatole Guiral Pierre
Reference : AFF6113
ISBN : 9782705003203
Garnier frères Broché D'occasion bon état 01/01/1981 294 pages
S.D. Prévost-Paradol remercie son ami pour sa lettre et précise ...J'ai reçu en effet, du Duc une lettre qui m'a fait grand plaisir et dont je vous prie de le remercier... Il souahiterait se rendre la semaine prochaine chez les Ergeton mais doute d'être libre. Il ajoute ...Je n'ai plus, mon cher ami, un seul exemplaire du Discours que vous avez eu la bonne grâce de me demander mais je vais incessamment publier un nouveau recueil où il sera contenu et ce sera pour moi un vrai plaisir que de vous l'offrir...
Paris, Michel Lévy frères, 1862-1867 4 vol. in-12, XII-311, X-323, XIX-385 et XXXV-336 pp., demi-chagrin cerise, dos à nerfs ornés de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Plusieurs charnières fragiles, toutes les têtes du dos très abîmées. Cachets.
Exemplaire complet des 4 séries en édition originale, que l'on ne trouve pas souvent jointes. Il s'agit d'un recueil d'articles politiques donnés par Prévost-Paradol (1829-1870) sur tous les sujets agitant alors l'Europe, et pour lesquels il se montre comme à son habitude très discernant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Etretat, s. d. [ca 1864 ] 1/2 page in-8.
"Je viens de recevoir la fin de La Boétie qui manquait au travail que je vous ai remis, et je m'empresse de vous l'envoyer."
Paris, Michel Lévy frères, 1865-1863. 3 vol. in-12 de XLVII-388 pp. ; IV-410 pp. ; III-414 pp., toile lie-de-vin, dos lisse, pièces de titre, couverture et dos conservés, non rogné (reliure moderne).
Tome I, 3e édition, première série (1865) ; tome II, 2e édition, deuxième série (1863) ; tome III, 2e édition, troisième série (1865). Recueil d'articles du journaliste et essayiste Prévost-Paradol parus dans le Journal des débats et la Revue des deux mondes - précédé d'une importante introduction qui contient sa théorie du gouvernement idéal. Des rousseurs mais bon exemplaire.
L.A.S., sd, 1pœ In-8 (14 lignes). Il écrit à l'éditeur Hachette pour lui demande de remettre à M. Assénat ( ?) les livres qu'il a publiés de lui. Ce monsieur écrit une biographie de Prévost-Paradol pour un livre sur les contemporains. Une note, signée H ? (pour Hachette) signale que ces livres ont été remis.
Michel Lévy, 1868, in-12, xvi-423 pp, mention de sixième édition, reliure demi-percaline brique, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état
Célèbre essai politique datant de 1868. Sous le second Empire, Prévost-Paradol fut nommé ambassadeur aux États-Unis avec pour mission de porter l'assurance de la paix en Europe. Il se suicida à l'annonce de la déclaration de guerre à la Prusse. — Qu'est-ce qu'une démocratie ? Comment une société devient démocratique, et pourquoi elle reste telle. Du despotisme démocratique. Des institutions et des principes de gouvernement qui conviennent à la démocratie française.
Paris, Michel Lévy Frères, 1868 - deuxième édition - Un vol. - in-8, XVI : 423 pp. - demi rel. cuir bleu - dos 4 nerfs ornée de filets - t.b.e.
Paradol a pressenti l’un des premiers la prégnance du péril prussien vis-à-vis de la France. Précurseur, il s’est inquiété dès avant 1870 de notre dénatalité nationale; elle allait placer “l’Hexagone” en porte-à-faux vis-à-vis de l’Allemagne.Très bel ex.
Paris, Hachette 1865 In-12 18 x 10,5 cm. Reliure demi-chagrin rouge, dos à nerfs, caissons ornés de cadres dorés, VII-303 pp.
Bon état d’occasion
Garnier frères 1981 294 pages 14x22x2cm. 1981. Broché. 294 pages.
Bon Etat de conservation intérieur propre
, Paris, Michel Lévy Frères 1868, in-8, demi-basane brune, tit. doré sur dos à 5 nerfs orné de fleurons dorés, rel. au chiffre «DD», (dos lég. frotté), bon état, XVI-424p.
Phone number : 01 43 29 46 77
, Paris, Michel Lévy Frères 1868, in-8, demi-rel. cartonnée, tit. doré sur pc. de maroquin grenat, dos lisse orné de filets dorés encadrants, (légères rousseurs sur certaines pages), bon état, XVI-424p.
Phone number : 01 43 29 46 77
Prevost-Paradol Lucien-Anatole ; Tulard jean (présentation)
Reference : 120809
(1979)
Slatkine, coll. « Ressources », n° 37 1979 Réimpression de l’édition de Paris, 1869. In-8 broché 21 cm sur 13. XVI-423 pages. Tranches poussiéreuses sinon bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1865. 2 vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., viii - iv - 517 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 f. bl., vii - 532 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de demi-basane glacée cerise, dos lisses ornés de doubles filets dorés, titre doré tomaison dorée, tranches mouchetées.
Edition en partie originale ; complète des deux volumes la constituant. ''Ce n'est pas tout que de reproduire les principaux événements de l'histoire sans en fausser les couleurs ; il faut les faire paraître dans un ordre logique, montrer comment ils s'enchaînent les uns ou autres, ou plutôt, comment ils s'engendrent, et comment le flot pousse le flot de ce large fleuve. Par là, l'histoire générale touche à la philosophie de l'histoire''. Angles et coupes élimés. Frottements affectant le papier marbré des plats. Quelques rousseurs dans le texte ; dont de très rares feuillets sont davantage pourvus. Du reste, belle condition.
4 octobre (?) 1869 1 page in-8.
"Permettez-moi de recommander à votre bienveillant accueil Monsieur Maurice Cristal, critique musical de la 'Revue Contemporaine' et du 'Correspondant' qui désire avoir l'honneur de vous entretenir."
5 OPUSCULES DIVERS reunis en un volume IN8 demi chagrin,dos trés orné ,bel exemplaire,rare reunion :De la liberté des cultes en France- Paris : Michel Lévy frères, 1858.47 pages ; 23 cm suivi de Quelques réflexions sur notre situation intérieure ; Paris : Michel Lévy fréres, 1864.16p.suivi de -Les élections de 1863. Paris, M. Lévy, 1863.47p.suivi de Deux lettres sur la réforme du Code pénal, adressée au Journal des débats par M. Prévost-Paradol.Paris : Michel-Lévy frères, 1862.30 p.suivi de DU GOUVERNEMENT PARLEMENTAIRE : le decret du 24 novembre.-Paris : Michel-Lévy frères, 1860.47 p.
Prévost-Paradol s'était présenté aux élections à Périgueux ; il fut battu en raison de ses opinions libérales. Fils illégitime de Léon Halévy et d'une actrice, très tôt orphelin, Prévost-Paradol entre en 1849 à l'Ecole normale supérieure. Bien qu'il se soit imposé comme le meilleur élève de sa promotion, il quitte l'École, fait des travaux de librairie, rédige rapidement une thèse, puis est nommé à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence, récemment créée. Mais, attiré par Paris et par le journalisme, il entre au Journal des débats en 1856. Son art de l'allusion, sa fausse candeur, sa perfidie maîtrisée en font ici encore «le premier de sa volée». Plus audacieux dans Le Courrier du dimanche, il est le porte-parole du libéralisme et l'un des plus dangereux ennemis de l'Empire: raison de plus pour que l'Académie française l'appelle à elle en 1865. En 1868, la parution de La France nouvelle, qui est la somme de sa pensée politique, est un événement. Il est deux fois candidat malheureux au Corps législatif en 1863 et en 1869. En 1870, Prévost-Paradol se rallie au régime qu'il avait combattu et il est nommé ministre plénipotentiaire à Washington. Il se suicide à peine arrivé à son poste, pour des raisons politiques (il redoute la guerre dont il juge le régime responsable) autant que personnelles (les attaques sans merci dont il a été l'objet lors de son ralliement ont achevé de miner sa confiance en lui-même). Prévost-Paradol a été plus qu'un journaliste de premier plan, plus que le «secrétaire des anciens partis» dont a parlé Sainte-Beuve.