1846 (1st ed.) 444 p., disbound (no covers). Repaired tear in half-title and title-page. Some foxing in first few pages. Interesting and scarce early account of Prevost's voyage to Ireland, presented in a series of 20 letters. Needs to be bound
1870 6 p., 1 lithographed plate, roy. 4to, new marbled boards with red label on front cover. Published in: Nouvelles Archives du Muséum.
1870 6 p., 1 lithographed plate, roy. 4to, wrappers. Small marginal tear. Published in: Nouvelles Archives du Muséum.
Paris, Michel Lévy Frères, 1868 ; in-8, broché ; (2) ff. , XVI, 419, 4 pp.
Exemplaire en très bon état, très frais d’intérieur.
Phone number : 06 60 22 21 35
[Occitan] - Prévost Marcel - Dorgelès Roland - De Pesquidoux Cte
Reference : 1357
(1928)
1928 Auch A Sauriac Imprimer 1928 Un volume in°8 broché 112 pages, avec deux illustrations de A. Calbet. Ouvrage hors-commerce numéroté tité à 120 exemplaires nominatifs LR17
Très bon état Envoi en Mondial Relay pour la France Métropolitaine, l'Allemagne, l'Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et PortugalPour l'étranger, envoi en tarif "livres et brochures" pour les commandes inférieures à 50 , au dessus en colissimo international.
Paris, Nouvelle Société d'Edition, 1931 ; in-16, broché ; 123 (1 bl.), (4) pp., frontispice de Paul Colin et couverture crème rempliée, imprimée en rouge et noir.
EDITION ORIGINALE, un des 75 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma, tirés exceptionnellement. Exemlaire non coupé et non rogné, avec ses grands témoins, à l'état de neuf. Tome 5 de la collection "Nos grandes Ecoles".
Phone number : 06 60 22 21 35
n.d. (ca. 1885) Paris, Savy, s.d. : In-8 Cavalier, Cartonnage d'éditeurs. 2° édition revue et corrigée, 132, xii, [16] p., page de sous-titre coloriée, 79 planches gravées et coloriées avec soins sur 80 (manque la planche 18), suivi de la chasse et de la préparation des oiseaux, xii, 2 planches N&B dont une à double page, suivi de 16 pages du catalogue de l'éditeur daté de 1885, percaline verte de l'éditeur très légèrement défraichie, filets à froid, mouillure claire à peine perceptible dans la marge superieure du texte, et légèrement plus prononcé en fin de volume sur les derniers feuillets du texte, les planches sont très fraiches et sans mouillures. Bel état !
Publication annuelle de 171 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Au sommaire : Roman et journalisme : les Nouvelles du "Mercure Galant" (1672-1710) ; Prévost romancier et journaliste ; La vérité sur la guerre d'Irlande, selon La Gazette et selon Prévost ; La "Modernité de la Grecque de Prévost et la tradition grecque du genre romanesque ; Le vocabulaire du sentiment dans "Cleveland" (Livres I-V) ; La lecture publique des œuvres de l'abbé Prévost à Paris et en province dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Phone number : 04 74 33 45 19
Le plus précieux exemplaire cité par Brunet. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1731. 7 volumes petit in-12. « Sept vol. pet. in-12 de (2) ff., 218 pp et (1) f.bl., 173 pp. et (1) f.bl. ; (1) f. et 232 pp. ; (1) f., 221 pp. et (1) f.bl. ; (4) ff. dont 1 bl. et 288 pp. ; (2) ff. dont 1 bl. et 283 pp., (2) ff. dont 1 bl. et 344 pp. (Le relieur n’a pas conservé les ff. blancs). Le septième volume contient l’édition originale de Manon Lescaut. Les tomes I, III, V et VII sont ornés d’une vignette sur cuivre et les tomes II, IV et VI d’un fleuron sur bois. Seuls les trois derniers volumes possèdent un faux-titre, ici non conservé par le relieur. » (Tchemerzine). Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de Thibaron-Joly. 127 x 73 mm.
« Edition originale de l’Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux. » Manon Lescaut allait occuper une place déterminante dans l’histoire du roman français. « Roman aussi intéressant par ses péripéties qu’un roman d’aventures, aussi émouvant qu’une tragédie, aussi étudié dans ses caractères qu’un roman d’analyse, réaliste par la peinture exacte des mœurs contemporaines et par l’étude d’un problème moral qui, pendant plus d’un siècle, va dominer la littérature, celui de la lutte contre le plaisir et la passion. » Selon son habitude, Prévost utilise un genre très prisé au XVIIIe siècle: les mémoires fictifs. Ce mode de narration rétrospective permet à l'auteur de multiplier les aventures, qui s'articulent à chaque fois autour d'une histoire d'amour se terminant par la mort de la femme. L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, facile à détacher du reste des Mémoires puisqu'elle n'a pas été vécue par le narrateur, mais lui a été rapportée, connut tout de suite un succès tel qu'elle a occulté le reste de l'oeuvre de Prévost. « Tout le sens du roman, toute la fascination qu’il exerce, reposent sur cette position particulière de des Grieux : tentant d’entraîner Manon dans son exaltation amoureuse et obligé de subir les conséquences de ses infidélités et de sa recherche étourdie des plaisirs et de l’argent, ayant tout sacrifié à l’amour, vécu comme un absolu, et conduit par cet amour à se compromettre avec la prostitution, le vol, le meurtre, à tromper sa famille, à exploiter ses amis, comme Tiberge ou M. de T. A intituler le roman de Prévost Manon Lescaut, le lecteur oublie le travail de remémoration et d’idéalisation effectué par l’amant, et n’en retient que l’objet ; ce que des Grieux met au centre de sa vie et de son destin, mais reste le plus secret, le plus irréductiblement voilé. Le mystère de Manon tient à sa place dans le roman, puisqu’elle est vue à travers l’image que s’en fait et que veut bien en donner des Grieux, mais il tient aussi à l’impossibilité de concilier les attentes sentimentales de son amant avec ce qu’elle peut socialement et matériellement faire. Sur le personnage de Manon se noue le paradoxe du roman : son amant, pour la faire entrer dans son pathétique récit et conférer à leur amour une dimension tragique, doit invoquer tout ce qui dans son comportement et son caractère a suscité le malheur et qui révèle son indignité et exclut tout héroïsation : sa légèreté, ses escroquerie, sa ronde de courtisane, sa déportation. Manon n’est donc tragique qu’autant qu’elle ne l’est pas : par-delà le deuil, des Grieux s’enferme dans une contradiction sans issue, et c’est ce qui confère à son récit sa valeur dramatique. L’originalité de Prévost est d'avoir suggéré la force de la passion en lui opposant des détails concrets, et parfois grotesques : logement, carrosse loué, compte des dépenses, gains illicites, escroqueries, pistolet chargé, chambre forcée, culotte oubliée. Mais il n'utilise pas seulement les conditions matérielles comme obstacles du sentiment, il les fait entrer dans l'appréhension que des Grieux se fait de l'amour, dans sa tentative pour lui donner une signification, et pour recomposer une image de lui-même et de Manon qui justifie sa conduite et tienne lieu de ce qu'il a perdu : elles font partie de lui, et de ce qu'il cherche à en comprendre et à en dire. Ce processus d'intégration touche la trame quotidienne de l'existence, dotant d'une curieuse résonance affective les éléments les plus prosaïques (une bougie, une mèche de cheveux, une pièce d'or, une chambre d'auberge). Cela vaut également pour l'évocation circonstanciée de la fin du, règne de Louis XIV et du début de la Régence, la difficulté de des Grieux à construire un sens devenant celle de toute une société. Une contradiction de même ordre touche la manière dont des Grieux exalte l'amour et justifie idéologiquement son aventure. Il conteste les interdits que la religion, sa famille ou la société lui ont opposés, et il les rend en partie responsables de son malheur mais pour saisir son destin et légitimer sa passion, il est contraint d'emprunter à ces instances qui le condamnent leurs discours et leurs valeurs : à cause de son éducation, son milieu, ses inclinations, par la logique même de son entreprise, il n'a pas d'autre choix. Ce qu'il voit dressé contre l'amour et aussi ce dont il a besoin pour le dire, pour donner aux êtres et aux sentiments une qualité et un nom : sens aristocratique de l'honneur qu'il revendique, et que son père invoque contre lui sens religieux de la faute qui l'amène à distinguer l'intention de l'acte, ce que lui reproche son ami Tiberge, goût pour l'étude et la littérature. Prévost a constamment joué de ce qu'il y a de contradictoire dans le sentiment, les rapport amoureux, les valeurs morales, les comportements sociaux, mais dans Manon Lescaut il en a confié l'expression à celui qui en est l'acteur principal, tirant ainsi de cette tension irrésolue le principe d'une présence, passionnée et inquiète : la parole de des Grieux résonne encore de la vibration du désir face à ce qui se dérobe. » J.-P. S. Célèbre et très bel exemplaire, le plus précieux cité par Brunet (Sup., II, 293) : « Les 7 vol. de 1730-31 ont été vendus 60 fr. Tross en 18755 ; en mar. de Chambolle, 700 fr. Benzon ; en mar. de Hardy, 730 fr. voicin (1876) ; enfin en mar. de Thibaron-Joly, 1 200 fr. au cat. Morgand et Fatout. » Ce dernier étant le présent exemplaire, 1200 fr. or ! Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 fr. or. De la bibliothèque P. Brunet avec ex-libris.
PREVOST, l'Abbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'Abbé Prévost.
Reference : 109218
A Paris, chez André, Libraire, rue de la Harpe, N° 477, An X (1802), 2 volumes in-18 de 125x80 mm environ, Tome 1 : 1f.blanc, frontispice, xv-196 pages, 1f.blanc, - Tome 2 : 1f.blanc, faux-titre, frontispice, titre, 166 pages, 1f.blanc, reliures demi chagrin rouge et cartonnage marbré, dos à faux nerfs portant titres dorés, ornés de filets horizontaux dorés et rouges, tranches finement mouchetées, gardes marbrées. Manques de papier p. 185 (léger manque de texte et p. 12 et 13 (sans manque de texte) dans le tome 1, notes manuscrites sur la dernière page du tome 2, sinon bon état.
Labbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Paris, chez ROZET, Libraire, rue S. Severin au coin de la rue Zacharie, à la Rose d'Or, 1766, 1 volume vendu seul (tome LXVII), 1 f. blanc, un titre en rouge et noir, 444 pages, 1f. blanc, plein veau fauve tacheté, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièce de titre bordeaux et tomaison brune, orné de caissons à fleurons dorés, coupes dorées, gardes marbrées, tranches rouges. Avec 6 cartes et plans dépliants et 1 planche HT (Vue des Ruines de Saint-Thomé). Galerie et petits trous de ver sur un mors (2cm), et sur une bordure, coins dénudés, frottements et petites épidermures sur le cuir, quelques rousseurs rares, petites déchirures sur les cartes sans manque, intérieur bon état.
Labbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. De 1745 à 1759, labbé Prévost lance par souscription lHistoire Générale des Voyages, ou Nouvelle Collection de toutes les relations de Voyages par Mer et par Terre, qui ont été publiées jusquà présent dans les différentes langues de toutes les nations connues. Plus connu pour ses romans (Manon Lescaut, Cleveland...), labbé Prévost est donc aussi à lorigine de la première grande compilation de relations de voyages. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
5 OPUSCULES DIVERS reunis en un volume IN8 demi chagrin,dos trés orné ,bel exemplaire,rare reunion :De la liberté des cultes en France- Paris : Michel Lévy frères, 1858.47 pages ; 23 cm suivi de Quelques réflexions sur notre situation intérieure ; Paris : Michel Lévy fréres, 1864.16p.suivi de -Les élections de 1863. Paris, M. Lévy, 1863.47p.suivi de Deux lettres sur la réforme du Code pénal, adressée au Journal des débats par M. Prévost-Paradol.Paris : Michel-Lévy frères, 1862.30 p.suivi de DU GOUVERNEMENT PARLEMENTAIRE : le decret du 24 novembre.-Paris : Michel-Lévy frères, 1860.47 p.
Prévost-Paradol s'était présenté aux élections à Périgueux ; il fut battu en raison de ses opinions libérales. Fils illégitime de Léon Halévy et d'une actrice, très tôt orphelin, Prévost-Paradol entre en 1849 à l'Ecole normale supérieure. Bien qu'il se soit imposé comme le meilleur élève de sa promotion, il quitte l'École, fait des travaux de librairie, rédige rapidement une thèse, puis est nommé à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence, récemment créée. Mais, attiré par Paris et par le journalisme, il entre au Journal des débats en 1856. Son art de l'allusion, sa fausse candeur, sa perfidie maîtrisée en font ici encore «le premier de sa volée». Plus audacieux dans Le Courrier du dimanche, il est le porte-parole du libéralisme et l'un des plus dangereux ennemis de l'Empire: raison de plus pour que l'Académie française l'appelle à elle en 1865. En 1868, la parution de La France nouvelle, qui est la somme de sa pensée politique, est un événement. Il est deux fois candidat malheureux au Corps législatif en 1863 et en 1869. En 1870, Prévost-Paradol se rallie au régime qu'il avait combattu et il est nommé ministre plénipotentiaire à Washington. Il se suicide à peine arrivé à son poste, pour des raisons politiques (il redoute la guerre dont il juge le régime responsable) autant que personnelles (les attaques sans merci dont il a été l'objet lors de son ralliement ont achevé de miner sa confiance en lui-même). Prévost-Paradol a été plus qu'un journaliste de premier plan, plus que le «secrétaire des anciens partis» dont a parlé Sainte-Beuve.
2 parties reliées en un volume in-12, pleine basane de l'époque, dos à nerfs orné, (8), 232 p. et (4), 244 p. Amsterdam, Jean Catuffe, 1741.
"L'une des plus parfaites réussites de Prévost, démontre l'impossibilité pour le plus lucide des hommes de comprendre l'âme féminine et de se juger lui-même" (H. Coulet, 'Le Roman jusqu'à la Révolution'). "Sans doute, avec Manon Lescaut, luvre de Prévost qui reste la plus proche de nous. Ce bref roman relate, comme Manon, limpossible amour dun noble et dune fille dorigine douteuse ; et comme Manon, il fait naître dun récit torturé limage dune héroïne fascinante et insaisissable (). En jouant sur des ambiguïtés et les incertitudes de la mémoire, Prévost multiplie les moyens du récit romanesque et crée les labyrinthes du roman moderne" (J. Sgard, 'Histoire d'une Grecque moderne', PUG, 1989).(Harrisse, 'L'abbé Prévost...', p. 330).Accroc à la coiffe supérieure, dos frotté, légèrement débroché.Très bon état intérieur, très frais, non rogné.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Crapelet, 1848, gr. in-8°, (4)-124 pp, un grand plan dépliant en couleurs hors texte, reliure demi-maroquin carmin, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres et fleurons dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), cuir lég. taché, bon état. Ouvrage tiré à 400 ex. seulement, celui-ci pour la bibliothèque du comte de Laborde. Ex-libris Etienne Deville. Rare
"Sous ce titre, M. Auguste le Prévost vient de nous donner un livre instructif et facile à lire, écrit avec ce goût qui assaisonne si bien les œuvres d'érudition. Il s'occupe d'abord du nom même du Tilleul, du nombre des localités qui l'ont porté, de ses différentes formes, et de l'emploi du tilleul au moyen âge. – Le territoire du Tilleul était habité dès le temps des Romains ; deux très anciens chemins s'y croisent. – Le nom de Saint-Martin-le-Vieux est une forte présomption que ce fut là que s'éleva un des premiers oratoires chrétiens du Lieuvin. – Le Tilleul apparaît pour la première fois dans l'histoire au commencement du onzième siècle : il fut alors assigné en douaire à la duchesse Judith. Rentré dans le domaine ducal , il fut aumôné à l'église de Bocherville par Guillaume le Conquérant. – Des seigneurs de la cour de ce roi s'appelaient Fol-Enfant : l'un d'eux donna son nom au Tilleul-Fol-Enfant. – Le douzième siècle est signalé par une lutte entre les seigneurs laïques et les religieux de Bocherville. Au suivant, les seigneurs du Tilleul se distinguent parmi les bienfaiteurs de Saint-Taurin, du Bec et de la Noë. – Suit l'historique des propriétés possédées sur le territoire de Saint-Martin du Tilleul par les abbayes de Saint-Georges et de Lire. – M. le Prévost termine par une revue des familles qui ont occupé le fief du Tilleul. Dans cette revue brillent les Thibouville : l'un d'eux accompagne le Conquérant en Angleterre ; plusieurs autres s'associent aux révoltes de Geoffroi de Harcourt et du roi de Navarre. La touchante histoire de Marguerite de Thibouville s'encadre au milieu des scènes guerrières du règne de Charles V. A l'histoire des seigneurs, M. le Prévost a su mêler l'histoire des paysans. Avec un censier du treizième siècle, il nous met sous les yeux le nom des laboureurs, l'étendue de leurs tènements, et le détail de leurs redevances. Il rapporte les conditions auxquelles les hommes d'une vavassorerie tenaient leur terre, après s'être affranchis, par un rachat, d'un service pénible. Tels sont, en résumé, les points développés par M. le Prévost." (Léopold Delisle, Bibliothèque de l'École des chartes, 1849) — "Propriétaire de la terre du Tilleul, près de Bemay, Le Prévost recueillit tous les titres, tous les actes, tous les documents qui la concernaient. Il a écrit l'histoire de Saint-Martin-du-Tilleul, et cette monographie d'une simple commune rurale est un chef-d'œuvre. Un intérêt sérieux et charmant en accompagne la lecture. On a voulu l'imiter et personne n'a pu l'égaler." (A. Passy, préface à “Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l'histoire du département de l'Eure”, tome 1, 1862) — "Ouvrage assez rare." (Saffroy II, 29885)
, , 1863-1864. Ensemble 1 vol. in-4, demi-maroquin rouge (reliure de l'époque).
1. Manuscrit autographe signé sur papier bleu du livre Les Élections de 1863 publié chez Michel Lévy en 1863. Prévost-Paradol s'était présenté aux élections à Périgueux ; il fut battu en raison de ses opinions libérales. Fils illégitime de Léon Halévy et « d'une actrice, très tôt orphelin, Prévost-Paradol entre en 1849 à l'Ecole normale supérieure. Bien qu'il se soit imposé comme le meilleur élève de sa promotion, il quitte l'École, fait des travaux de librairie, rédige rapidement une thèse, puis est nommé à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence, récemment créée. Mais attiré par Paris et par le journalisme, il entre au Journal des débats en 1856. Son art de l'allusion, sa fausse candeur, sa perfidie maîtrisée en font ici encore «le premier de sa volée». Plus audacieux dans Le Courrier du dimanche, il est le porte-parole du libéralisme et l'un des plus dangereux ennemis de l'Empire: raison de plus pour que l'Académie française l'appelle à elle en 1865. En 1868, la parution de La France nouvelle, qui est la somme de sa pensée politique, est un événement. Il est deux fois candidat malheureux au Corps législatif en 1863 et en 1869. En 1870, Prévost-Paradol se rallie au régime qu'il avait combattu et il est nommé ministre plénipotentiaire à Washington. Il se suicide à peine arrivé à son poste, pour des raisons politiques (il redoute la guerre dont il juge le régime responsable) autant que personnelles (les attaques sans merci dont il a été l'objet lors de son ralliement ont achevé de miner sa confiance en lui-même). Prévost-Paradol a été plus qu'un journaliste de premier plan, plus que le «secrétaire des anciens partis» dont a parlé Sainte-Beuve. Si sa pensée sociale est courte, si les problèmes de l'éducation le retiennent peu, il a été obsédé par le «déclin» français. Il a envisagé, en cas de défaite, une extension de la puissance française en Afrique du Nord; il a tracé dans ses grandes lignes l'esquisse d'une constitution valable aussi bien pour une monarchie libérale que pour une république modérée, ce que devait être la Constitution de 1875 » (Pierre Guiral).2. Manuscrit autographe signé sur papier bleu d'un article non publié sur les pièces de théâtre Jean Baudry d'Auguste Vacquerie (1863), et sur Montjoye de Octave Feuilet (1864). Une note de Prévost-Paradol en tête du manuscrit précise : « Cet article n'a pas été publié. Buloz l'a trouvé trop indulgent pour Jean Baudry et trop sévère pour Montjoye ». Provenance : bibliothèque Ludovic Halévy (ex-libris et note autographe).
Publication annuelle de 153 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier "Prévost et le libertinage"
Phone number : 04 74 33 45 19
Publication annuelle de 119 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier "Vies de Prévost"
Phone number : 04 74 33 45 19
Publication annuelle de 85 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier : Sommaires et index thématique des romans de Prévost
Phone number : 04 74 33 45 19
Publication annuelle de 136 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier : Prévost et l'histoire
Phone number : 04 74 33 45 19
Publication annuelle de 129 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier : Prévost et Rousseau
Phone number : 04 74 33 45 19
Publication annuelle de 127 pages, format 140 x 210 mm, brochée, Université des Langues et Lettres de Grenoble, bon état
Concerne Antoine François Prévost d'Exiles (1697-1763), dit l'Abbé Prévost. Dossier : L'exil, Prévost et Diderot
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PREVOST, Abbé (Labbé Antoine François Prévost d'Exiles) - LELOIR, Maurice.
Reference : 105398
Librairie Artistique - H. Launette, Editeur, G. Boudet Succ., 1889, 1 volume in-8 de 255x170 mm environ, xxii-203 pages, 2ff. (table, achevé d'imprimer), Reliure signée : Thierry, demi maroquin à coins vert olive, dos à 5 nerfs, portant titres dorés, orné de caissons à fleurons, feuillages dorés, tranche de tête dorée, cuir souligné d'un filet doré. Couvertures conservées. Illustré de 225 vignettes et ornements et de 12 grands aquarelles hors texte exécutée par Maurice Leloir. Cuir insolé sur le dos, quelques rousseurs, sinon bon état.
Labbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français. Maurice Leloir, peintre, aquarelliste, illustrateur, dessinateur, graveur, écrivain et collectionneur français, spécialiste de l'histoire du costume (1853 1940). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Cologne 1763 in 12 (17x10,5) Les 4 tomes reliés en 2 volumes reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs ornés, caissons dorés, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches teintées rouge. Volume 1: VIII, 203 pages, et 228 pages. Volume 2: 206 et 24 pages. Antoine-François Prévost, dit Prévost d'Exiles. Rare. Bel exemplaire
Très bon Reliure
Amsterdam Chez Jean Catuffe 1741 in 16 (13,5x8) 1 volume demi basane fauve de l'époque, dos à nerfs soulignés de filets dorés, 2 faux-feuillets non chiffrés, 232 pages et 244 pages. Antoine-Francois Prevost, dit Prévost d'Exiles. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Reliure
Garnier, 1981, in-8°, 294 pp, longue présentation par Pierre Guiral (p. 7-55), liste des œuvres de Prévost-Paradol, biblio, broché, un portrait photo de Prévost-Paradol en médaillon au 1er plat, bon état (Coll. Les Classiques de la politique)
En juillet 1868 paraît “la France nouvelle”, un essai politique qui fait l'effet d'une bombe. Son auteur, Anatole Prévost-Paradol, journaliste et académicien d'à peine 39 ans, y pose d'emblée, sous le Second Empire finissant, une question simple, "celle de savoir si nous serons enfin une nation libre", et y répond par un appel à des réformes propres à instaurer une "démocratie française" telle qu'il la conçoit. Ce percutant manifeste du libéralisme trouve bien des échos dans le temps présent... Nommé ambassadeur aux États-Unis avec pour mission de porter l'assurance de la paix en Europe. Prévost-Paradol se suicida à l'annonce de la déclaration de guerre à la Prusse.