Les Cahiers de la Résistance n° 2, s.d. (1949), in-8°, 64 pp, 10 photos, broché, bon état. Rare
"La Résistance ouvre ses dossiers." — I. 1936-1940 : Naissance d'une trahison ; II. 1940-1944 : Inter-France au coeur de la trahison ; III. La presse de province : instrument et complice d'Inter-France ; IV. Crimes sans châtiment. — "L'agence Inter-France, qui devait connaître de fort beaux jours sous l'occupation, avait été fondée en 1937 dans la « grande peur » du Front populaire, pour fournir à des quotidiens et des journaux de province, quotidiens et hebdomadaires, des bulletins et une documentation rédactionnelle technique et professionnelle ; par la suite, sans doute au moment de Munich, elle ficha même les personnalités du « parti de la guerre », en utilisant les renseignements que pouvaient lui apporter des feuilles comme Je suis partout, Gringoire et Candide. Créée par le critique musical de l'Action française, Dominique Sordet, qui était apparenté à des familles d'industriels de la région de Marseille, Inter France reçut, pour la « bonne cause », l'appui de milieux d'affaires provinciaux : trois de ses bailleurs de fonds, Georges Brabant, du Crédit du Nord, le manufacturier Georges René Laederich et Thiriez, président de la Chambre de Commerce du Nord, devaient se retrouver au Conseil national de Vichy. A sa manière, cette agence contribua à exciter l'antiparlementarisme et l'antirépublicanisme chez les lecteurs des journaux de province qui se ravitaillaient en informations auprès d'elle. Au moment où s'ouvrit le procès de cette agence, en juin 1949, les journaux accordèrent peu d'intérêt aux antécédents d'Inter-France." (Claude Lévy, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1974)
Les Cahiers de la Résistance n° 3, s.d. (1950), in-8°, 32 pp, un fac-similé, broché, bon état. Rare
"La Résistance ouvre ses dossiers." — Dénonciation du président de la Presse acquittée, René Collard, gérant de “Réalisme”, “Ecrits de Paris”, “Paroles Françaises” et ancien actionnaire fondateur d'Inter-France.