The University of North Carolina Press. 1980. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. XIX + 234 pages. Légères traces de mouillures sur tout l'ouvrage, sans conséquences sur la lecture. Livre en anglais. Jaquette déchirée.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Durham et Londres, Duke University Press, 1990, in-8°, xx-216 pp, 6 gravures, notes bibliographiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
"Voici une bonne synthèse concernant les journaux pendant la Révolution, par l'un des spécialistes américains de l'histoire de la presse. L'auteur montre d'abord le rôle essentiel qu'a joué la presse en plaçant sur la scène publique le débat politique. Rappelant que 140 nouveaux périodiques voient le jour à Paris pendant la seule année 1789, il souligne qu'en l'absence de partis politiques au sens moderne du terme, la presse a servi de relais indispensable et vital entre la nation et ses représentants. Car les journaux révolutionnaires sont politiques avant tout, et représentent, sauf pendant la période de la Terreur, un large éventail d'opinions : aucune assemblée n'osa remettre en cause le principe de la liberté de la presse, un des grands acquis de 1789, même si des lois tentèrent à diverses reprises de la limiter. Dans un intéressant chapitre consacré aux journalistes, aux éditeurs et aux lecteurs, l'auteur montre également que la période révolutionnaire se caractérise par une médiatisation du politique, conférant brutalement la célébrité à d'obscurs journalistes, multipliant les ateliers d'imprimerie et faisant tout à coup gagner beaucoup d'argent à ceux qui se mêlent d'écrire ou d'imprimer. Avec un chiffre approximatif de 300.000 exemplaires vendus quotidiennement à Paris pendant les années les plus fécondes, la Révolution française a inauguré une ère nouvelle où la presse, porte-parole de l'opinion publique, devenait un élément indispensable de la vie démocratique." (L. Andries, Dix-huitième Siècle, 1991)