Madrid, Ediciones Atlas, 1972, 18 vol. in-12, nombreuses gravures et cartes (certaines dépliantes), brochés, bon état. Texte en espagnol. Jolie réimpression en fac-similé de l'édition de Madrid (Viuda de Ibarra, 1788-1794)
Complet. — Antonio Ponz Piquer (1725-1792) était un historien, peintre et voyageur espagnol, pionnier de la construction du discours sur l'histoire de l'art. En 1773, il est élu à l'Académie d'histoire. Personnage essentiel de la politique culturelle des Bourbons, Antonio Ponz s'est employé à collecter des œuvres et des reliques de la bibliothèque de l'Escorial, à compléter sa galerie de portraits et à copier certains tableaux de maîtres italiens. A la demande de Campomanes, il effectue un célèbre voyage à travers l'Espagne afin d'inspecter les biens artistiques en Andalousie qui avaient appartenu à la Compagnie de Jésus, récemment expulsée par Charles III (1767). Après cela, Antonio Ponz publie son “Viaje de España, o Cartas en que se da noticia de las cosas más apreciables y dignas de saberse”, en 17 volumes sous forme épistolaire qui commencent à être imprimés en 1772 dans l'atelier de Joaquín Ibarra, bien que l'auteur, par précaution, ait publié les deux premiers sous un nom d'emprunt. Son neveu José Ponz a ajouté et complété un dix-huitième volume qui était resté inachevé et qui a été imprimé à titre posthume en 1794, sur Cadix, Malaga et d'autres villes d'Andalousie. Cette œuvre offrait non seulement un inventaire des monuments et un rapport documentaire sur la conservation du patrimoine artistique épigraphique, pictural, sculptural et architectural et d'autres œuvres d'art qu'il a vues au cours de son travail, mais aussi une description de ceux-ci d'un point de vue fortement influencé par les Lumières et le néoclassicisme et une vision beaucoup plus large qui couvre les multiples aspects de la réalité sociale du pays à cette époque. Jusqu'à 13 éditions de certains volumes ont été publiées. Il ressort clairement de son œuvre qu'il n'aimait pas la situation des campagnes, car elles étaient dépeuplées et peu ou mal exploitées. Il est horrifié par les excès du baroque tardif. Pour récompenser son travail, Charles III lui accordera les revenus ecclésiastiques de la Prestamera de Cuerva, archevêché de Tolède, et le soutiendra pour l'obtention du poste de secrétaire de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando (1776). — Tome I : Toledo et Aranjuez ([10]-404 pp) ; II : El Escorial (vi-294 pp) ; III : Cuenca (xiv-262 pp) ; IV : Valencia (xiv-301 pp) ; V et VI : Madrid y sitios reales (xxi-348 et xl-234 pp) ; VII et VIII : Extremadura (xxvii-258 et xx-249 pp) ; IX : Sevilla (xlvi-302 pp) ; X, XI et XII : Castilla et Leon (xxx-283, xl-303 et xiv-368 pp) ; XIII et XV : Aragon (lxxxvi-200 et xxx-254 pp) ; XIV : Cataluña (xvi-240 pp) ; XVI, XVII et XVIII : Andalucía (xviii-320, xv-379 et lxiv-289 pp).
Madrid, Aguilor major, 1988-1989. 18 tomes en 5 vol. rel. cartonnage d'éd. sous jaq. ill., 494-789-650-645-964, qq ill. en n. et bl. in-texte. Étiquette ex-libris.
Très bonne condition. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)