1 volume in-8° broché, couverture illustrée, 535 p., très bon état d'occasion (un petit accroc en pied sans gravité).
Phone number : 06.31.29.75.65
Coll. "L'histoire et ses problèmes" - "Nouvelle Clio" n° 16, Paris, éd. Presses Universitaires de France, 1980, in-8, cartonnage souple, couv. photo coul. éditeur, 512 pp., quelques cartes en noir, bibliographie, index, table des figures, table des matières, L'histoire de la mutation féodale entre le Xe et le XIIe siècle en France. Très bon état
POLY Jean-Pierre & BOURNAZEL Eric (HIGGITT Caroline, transl.)
Reference : G72062
(1991)
New York / London, Holmes & Meier 1991 xvii + 404pp., 24cm., in the series "Europe past and present series", cloth, dustwrapper, G, G72062
Presses universitaires de France. 1991. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 535 pages. Légères pliures au dos.. . . . Classification Dewey : 940.1-Moyen-Age
Classification Dewey : 940.1-Moyen-Age
Paris, PUF, Presses Universitaires de France 1991, 215x150mm, 535pages, broché. Bel exemplaire.
Paris, Presses Universitaires de France 1991, 220x150mm, 535pages, broché. Bel exemplaire.
PUF, 1980, pt in-8°, 511 pp, 6 figures, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
Qu'est-ce que la féodalité ? Les historiens ont longtemps distingué les institutions féodales – qui s'étaient épanouies vers l'an mille pour décliner avec les progrès du pouvoir monarchique – et la société dite "féodale", alors même que fief et vassalité n'y apparaissaient pas comme prédominants – l'accent étant alors mis sur la dislocation du pouvoir central et la constitution de la seigneurie. Pourtant, la généralisation du lien féodo-vassalique et l'établissement de la seigneurie banale sont les éléments d'une même mutation où achève de disparaître en Europe occidentale, au seuil de l'an mille, un très ancien mode de production. Ni l'esclavagisme antique, ni son succédané, la corvée carolingienne, n'avaient réussi à soumettre les communautés paysannes libres. Il fallut pour cela l'hypertrophie d'une structure, elle aussi très ancienne, celle des "maisons" guerrières érigées en innombrables et agressives chefferies de canton. La vieille société campagnarde presque partout se disloqua, et la paysannerie dut mettre sa force productive au service d'une nouvelle aristocratie. Les cavaliers qui brisèrent les résistances populaires n'étaient pas tous de noble lignage. Nombre d'entre eux étaient issus de la "koulakisation" progressive de la société campagnarde. Les liens féodo-vassaliques assurèrent la cohésion de la nouvelle classe dominante en formant sa structure juridique. Après sa victoire, loin de "dégénérer", ils devinrent la justification de son gouvernement. Ni plus ni moins imaginaire que le "Capital" ou l' "État prolétarien", le Fief fut l'idée dominante de la société médiévale, fondant en droit une durable hiérarchie politique, allant même jusqu'à investir le geste de la prière chrétienne – mains jointes à genoux devant le Seigneur – ou les rapports amoureux - tant d'hommages désormais présentés aux dames, alors que leur rôle social allait se restreignant. Une pédagogie de la soumission, à l'origine d'un État construit non contre la féodalité, mais à partir d'elle. — "J.-P. Poly et E. Bournazel ont étudié la mutation féodale où ils ont englobé des observations sur les châteaux, sur la seigneurie banale et la chevalerie ; ils ont de ce fait étudié davantage le « féodalisme » que la féodalité, voire même les mentalités ; d'autre part, tous deux juristes, leur vision part du haut vers le bas de la pyramide sociale : on y trouvera beaucoup plus de traits sur les formes et les institutions, les pouvoirs et le droit que sur la vie quotidienne." (Robert Fossier, Revue Historique, 1984)
Collectif sous la Direction d'Eric Bournazel et Jean Pierre Poly
Reference : 3143
(1998)
Paris, PUF, 1998, in-8, 807pp, Reliure éditeur, jaquette illustrée, Très bel exemplaire, légère déchirure en jaquette 807pp