in 4° à l’italienne, demi-percaline mauve, ex-libris moderne. couverture et 18 ff. montés sur onglet :
texte et dessin en regard. Couverture et (18)ff. montés sur onglet: texte et dessin en regard.Un irrésistible exemple de « nonsense » par Winnaretta de Polignac et sa nièce Daisy Decazes, plus connue sous le nom de son deuxième mari Reginald Fellowes.Dans la préface, les deux complices (qui se présentent comme « the nice (?) neices [sic] », insistent sur le caractère absurde de leur présent de Noël dans lequel « there is no sense in any line », mais elles concluent qu’il y a tout de même une morale dans cette affaire à savoir que: « it’s better not to think at all than not to think enough! » Suivent 16 scènes qui illustrent les méprises de leurs personnages et leurs conséquences.Chaque historiette débute par la relation d’une vision: « he thought he saw… » vite corrigée en: «he looked again and found it was… »En 1908, Daisy Fellowes vivait avec sa tante Winnaretta de Polignac (née Singer) qui l’avait élevée après le décès de la sœur de cette dernière, Isabelle en 1896. Les deux femmes étaient très complices, ainsi que le montre ce petit manuscrit plein de charme, de vivacité, de drôlerie et de… talent. Winnaretta avait étudié la peinture en France auprès de Félix Barrias (Prix de Rome); Daisy, adulte, publiera plusieurs ouvrages (le plus connu étant en 1931 Les Dimanches de la comtesse de Narbonne) et donnera de nombreux articles au Harper’s Bazaar.