Paris, Rignoux, 1839, , grand in-8 de 59 et (1) pages, demi-toile verte de l'époque, Impression pour la faculté de Paris de cette thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris le 3 juillet 1839. L'auteur, originaire des Deux-Sévres, qui prend, sans s'en cacher, le parti pris de Grandier, souhaite relire les possessions décrites dans les narrations de l'époque à l'aune de la neurologie moderne et des affections psychiatriques connues en 1839. Ainsi il parvient à conclure, après avoir passé en revue l'opinion des médecins d'antan sur ces évènements du XVIIe et après avoir narré 10 observations, que "chez les religieuses de Londun, le trouble n'était pas unique ; loin de là, il était multiple. En thèse générale, nous disons qu'elles étaient atteintes de névroses et d'aliénation mentale". Leurs états mentaux mêlaient, pour Sauzé, hystérie, catalepsie, érotomanie, démonomanie, etc. Intéressante lecture neuro-psychiatrique d'un des procès pour sorcellerie les plus célèbres de la première moitié du XVIIe siècle. Cette courte étude est reliée au sein d'un recueil factice de 18 autres thèses soutenues entre 1836 et 1839, très majoritairement en 1839, à Paris. Couverture rigide
Bon grand in-8 de 59 et (1) pages