Belle lettre adressée à ses « chers et si parfaits amis », lettre dans laquelle il leur explique copieusement les raisons de son absence à la communion à laquelle il était invité « Me voici, de nouveau, au poste du devoir, après les douloureuses sollicitudes que vous savez et qui ne me quittent plus, vous le devinez bien ! Je suis suspendu au téléphone que j’ai eu la possibilité d’employer par la bonne grâce des médecins chefs de Biarritz et de Mont-de-Marsan, et, des nouvelles que j’attends aujourd’hui, dépend la décision à prendre pour jeudi ! Ne pouvant ni ne voulant sortir aujourd’hui afin de ne pas m’exposer à manquer les communications, je m’associerai de cœur et de pensées à la " Communion fraternelle de nos cœur et de nos âmes", comme l’a dit si éloquemment mon très éminent ami. .. – Quel merveilleux "prélude" il aurait composé pour cette patriotique et pieuse journée d’aujourd’hui ! Ce n’est plus un " article" : loin de là, mais un élan du cœur et de la pensée venant d’un Apôtre du bien, et par-dessus tout, d’un ami trop bon à qui sa tendre partialité a inspiré des accents qui seront, pour moi la dernière et la plus précieuse récompense. Il me reste à m’efforcer encore de les justifier… ». Il ajoute en post scriptum, « Je ne bouge pas de ma chambre, en face Ste Eugénie, si ce n’est que pour aller regarder mon piano dans la crypte (véritable catacombe) sonore comme une lyre ! Peut-être verrai-je quelqu’un d’entre vous, j’en serais si honoré !... ». Il ajoute un second post-scriptum sur l’enveloppe en indiquant « Et quel délicieux tableau que celui de la Messe souriante – et quel admirable définition du caractère de ce genre de concerts … Tout enfin traduit ce que je cherche, ce que je rêve, ce que je souhaite. La perfection est un mot et c’est vous qui l’avez réalisée !... ».