Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé d'une aigle impériale, en feuille.
Arrivé à Lyon le 11 mars 1815, Napoléon y demeura deux jours, promulguant 11 décrets. Notre placard en donne cinq parmi les plus symboliques : 1. Abolition de la cocarde blanche, de la décoration du Lys et des Ordres restaurés. - 2. "Abolition" de la noblesse [qui n'avait au demeurant pas été rétablie par le régime de la Charte]. - 3. Dispositions contre les émigrés rentrés. - 4. Annulation de toutes les promotions faites dans l'Ordre de la Légion d'Honneur par Louis XVIII. - 5. Dissolution de la Chambre des Pairs, ainsi que de la Chambre des députés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Marseille], s.d. (1815) placard grand in-folio (86 x 62 cm), texte sur 4 colonnes, sommé d'une aigle impériale, en deux feuilles collées par le milieu.
Placard destiné aux habitants du département des Bouches-du-Rhône et donnant le texte de l'acte constitutionnel rédigé par Benjamin Constant à la demande de Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe, et intégrant certaines dispositions de la Charte de 1814.Beau document. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nevers, Imprimerie de Lefebvre aîné, 1815 placard grand in-folio (80 x 45 cm), texte sur trois colonnes, sommé d'une aigle impériale, en feuille.
Placard destiné aux habitants du département de la Nièvre et donnant le texte de l'acte constitutionnel rédigé par Benjamin Constant à la demande de Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe, et intégrant certaines dispositions de la Charte de 1814. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[PLACARD - CENT-JOURS]. [DUPONT-DELPORTE (Henri-Jean-Pierre-Antoine)].
Reference : 226683
Lille, Imprimerie de L. Danel, s.d. (1815) placard in-folio (52 x 43 cm), texte sur deux colonnes surmonté de l'Aigle impérial. en feuille.
Du 23 juin 1815.Cette proclamation aux habitants du département du Nord a pour but de faire connaître l'abdication de l'Empereur et la formation d'un gouvernement provisoire : "Une grande destinée vient de s'accomplir. Le gouvernement a changé. L'Empereur abdique en faveur de son fils pour ôter tout prétexte à la guerre. Un gouvernement provisoire a été solennellement proclamé par les Chambres assemblées (...)."En regard, la dépêche télégraphique du ministre de la guerre (Davout) au général Frère, commandant la 16e Division militaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (52 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé des armes royales, en feuille.
A la suite du Conseil des ministres exceptionnel du 6 mars, Louis XVIII demanda la convocation des deux Chambres, tout en édictant de premières mesures d'urgence :"Napoléon Bonaparte est déclaré traître et rebelle pour s'être introduit à main armée dans le département du Var. Il est enjoint à tous les gouverneurs, commandans de la force armée, gardes nationales, autorités civiles et même aux simples citoyens de lui courir sus, de l'arrêter et de le traduire incontinent devant un Conseil de guerre qui, après avoir reconnu l'identité, provoquera contre lui l'application des peines prononcées par la loi". C'est effectivement ce qu'on a pu constater .. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, sommé des armes royales, en feuille.
Du 10 mars 1815.C'est l'affolement aux Tuileries, et tout est mobilisé pour contrer le retour de Napoléon : "L'ennemi de la France a pénétré dans l'intérieur. Tandis que l'armée va tenir la campagne, les Gardes nationales sédentaires doivent garder les places fortes, contenir les factieux dans l'intérieur, dissiper leur rassemblement, intercepter leur communication". On sait ce qu'il en fut. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (53 x 42 cm), texte sur deux colonnes, séparées par une frise fleurdelisée, sommé des armes royales, en feuille.
Du 11 mars 1815.À mesure que l'Aigle remonte vers Paris, la panique s'empare de plus en plus des Tuileries : après les Gardes nationales (proclamation du 10 mars), c'est au tour de l'armée de se voir exhortée, en des termes qui manifestent bien l'illusion du nouveau pouvoir sur son origine."Un général que vous auriez défendu jusqu'au dernier soupir, s'il ne vous avait pas délié par une abdication formelle, vous a rendus à votre Roi légitime (...). L'ennemi de la patrie n'est-il pas aussi le vôtre ? N'a t-il pas spéculé sur votre sang, trafiqué de vos fatigues et de vos blessures ? n'est-ce pas pour satisfaire son insatiable ambition qu'il vous conduisait à travers mille dangers à d'inutiles et meurtrières victoires ? Notre belle France ne lui suffisant plus, il épuiserait de nouveau la population entière pour aller aux extrémités du monde payer de votre sang de nouvelles conquêtes."Le texte se termine par une Ordonnance du Roi qui détermine les peines à infliger aux embaucheurs et aux provocateurs à la désertion. Ses cinq articles terrifièrent les intéressés, comme l'on sait. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Marlier, s.d. (1815) placard in-folio (40 x 32 cm), en feuille.
Message du nouveau ministre de la guerre au général Drouet d'Erlon, commandant la 16e Division militaire :"Général, S. M. l'Empereur a été proclamé à Nantes, Rennes, Brest et dans tous les départemens de l'ouest, ainsi qu'à Metz, avec le plus grand enthousiasme. Les cocardes nationales sont arborées partout aux cris de vive l'Empereur !" - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT