Messmer Pierre, Bastien Hervé, Collectif
Reference : R200128161
(2003)
ISBN : 2110755652
Journaux Officiels. 2003. In-Folio. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 1266 pages, texte en 3 colonnes - quelques rousseurs sur les tranches.. . . . Classification Dewey : 340-Droit
Préface de Pierre Messmer, introduction de Hervé Bastien. Classification Dewey : 340-Droit
Puren Martin-Saudax Beaumatin Garcia Pierre
Reference : R100073879
(1993)
ISBN : 2091754625
Nathan. 1993. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 223 pages + fichier de l'élève de 84 pages + fichier pédagogique de 303 pages - 3 photos disponibles - une étiquette collée sur le 1er plat du manuel élève - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 372.65-Livre scolaire : langues
Classification Dewey : 372.65-Livre scolaire : langues
L'Harmattan. 1992. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 351 pages - quelques cartes en noir et blanc hors texte - quelques planches d'illustrations en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 986-Colombie, Panama, Equateur
Collection Horizons Amériques Latines. Classification Dewey : 986-Colombie, Panama, Equateur
Marchand Pierre, Baker, Lefebvre, Dubois, Pierrat
Reference : R200128211
(1998)
ISBN : 2070507947
Gallimard Jeunesse. 1998. In-8. Broché. A relier, Coins frottés, Coiffe en tête abîmée, Intérieur frais. 447 pages, nombreuses photos et illustrations en couleur dans le texte - 1er plat partiellement désolidarisé, étiquettes sur le 2e plat.. . . . Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES
Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1133
(1990)
PAB à la B.N. / Petits livres majuscules, affiche réalisée par Pierre Alechinsky dans le cadre de l'exposition des livres de Pierre André Benoit à la Bibliothèque nationale, à Paris, du 23 janvier au 4 mars 1990. Dimensions : 60x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.
[REVUE] Antoine Adam, Jean Aicard, Marc Alyn, Jean Babelon, Yvette Barre-Barteaux, Camille Barthélémy, Jacques Baudou, Pierre Béarn, Camille Belliard, Louise Bellocq, Luc Bérimont, Charles Bertin, Jeannette Besançon-Flot, Paul Bialais, Jean Biès, Maurice Blin, Françoise Blond, Georges Bouillon, Maurice Bourg, Charles Braibant, Benoit Braun, Thomas Braun, André Breton, Suzanne Briet, Carlo Bronne, Roger Brucher, Charles Bruneau, Jean-Paul Brunet, Pierre Brunon, Roger Caminade, Albert Caquot, Jules Carrez, Carzou, Jean Cazenobe, Robert Cecconello, Elise Champagne, J. Charlet, Suzette Clément-Bodart, (Colette), Hubert Collin, Colonel Compagnon, Pierre Congar, Yves Congar, René Constant, Roger Cordier, Raymond Creuze, (Vera Cuningham), André Danjon, (Dante), Marcel Dardoise, Paul Dauchy, René Daumal, L.R. Dauven, Gabriel Delattre, Marie Delcourt, Bernard Delmas-Payer, Paul Denis, Victor Demanet, Patrick Demouy, Marcel Derwa, André Dhôtel, Marie-Thérèse Donnay, Gustave Doré, Michel Doury, Paul Dresse, Blaise Druart, Henri Druart, René Druart, Jean Ducasse, (Charles Duits), André Dulière, René Dumesnil, René Dürrbach, M. Failly, Lionello Fiumi, (Flaubert), Yves Florennes, Jean Follain, Paul Fort, Maud Frère, Raymond Gailly, André Galland, Yves Gandon, Jean-Pierre Gehin, Maurice Genevoix, Pierre Gentil, Gabriel Germain, Giacomelli, Yves Gibeau, R. Gillard, Michel Gillet, Willy Gilson, (Godefroy de Bouillon), Robert Goffin, E. Golfouse, Armand Got, Grandville, (Grévisse), Henri Guillemin, Guillevic, Paul Guth, François Héber-Suffrin, Jean Héber-Suffrin, Maurice Henry, (François de Herain), Jean Héraux, Dominique Hoizey, Robert Hossein, Houdon, Marie Howet, Lucien Hubert, Georges Jacquemin, Adrien Jans, Raymond Jubert, Hubert Juin, Anne-Marie Kegels, Frédéric Kiesel, Françoise Korganov, Maurice Kunel, Elisabeth de La Mauvinière, Henry de La Tour, Denise Laborde, Marcel Lallemand, Armand Lanoux, Georges Laurent, Jean L'Herbault, France Lambert, Armand Lanoux, Georges Laurent, Paul Leclers, Camille Lecrique, Suzette Lefèvre, Jean Leflon, Fernand Léger, Jeannine Lelièvre, Jules Leroux, Jean Levy, Jacques-Gérard Linze, J.K. Longuet, Gérard Macé, (André Malraux), Pierre Manil, Jean Marchal, Maugis, André Maurois, Jean Mazeraud, Mehul, P. Michel, (Albert Mockel), Arsène Muzerelle, (Agnès Nanquette), Général Nerot, Alphonse de Neuville, Etienne Noiret, Général Noiret, (Marcel Noppeney), Pierre Nothomb, Christine Orbey, Michel Pakenham, (Paul Palgen) (Georges Paulet), Jean Paulhan, Joséphin Péladan, Louis Pergaud, Patrick Perin, Régine Pernoud, Pierre Petitfils, Pierre-Luc Petitjean, André Pézard, Jean Piaubert, Gaston Picard, Michel Picard, Marie-Pierre Pinard, Maurice Piron, Charles Plisnier, Henri Pourrat, J.-M. Poussart, Michel Prince, Jean Renac, Paul Renaudin, Patrick Reumaux, Graham Reynolds, Pierre Richard, Arthur Rimbaud, René Robinet, Jeanne Roge, Jean Rogissart, Pierre Rogissart, Elyane Ronnet, Félicien Rops, Elisabeth Rouy, Noël Ruet, Christophe Ryelandt, Saint-Pol-Roux, Jacques Saunier, Michel-Paul Sécheret, Pierre Seghers, Jean Servais, Arsène Soreil, Michel Taillandier, Roger Taillardant, Stéphane Taute, André Theuriet, Marcel Thiry, Charles Thomas, Jacques Thomas, Eva Thomé, Gaston Titaux, Suzanne Tourte, Marc-Edo Tralbaut, Noël Tuot, Jacques Vadon, (Roger Vailland), Jean-Paul Vaillant, Philippe Vaillant, Edmond Vandercammen, Jacques Vaucherot, (Verlaine), Max Vilain, Y. Vineuil, René Violaines, Robert Vivier, Patrick Vloebergh, Jean-Claude Vuaroqueaux, Louise Weiss, Elie Willaime.
Reference : 5194
LA GRIVE, 1958-1972. 33 fascicules in-8, agrafés ou brochés.
Manquent les numéros 101-106, 108, 127, 130, 133-137, 139, 143, 146, 154. [5194]
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1131
(1990)
ALENCHISKY / peintures et livres, affiche originale pour son exposition au Musée-Bibliothèque Pierre André Benoit, à Rochebelle, Alès, du 29 juin au 30 septembre 1990. Dimensions : 59x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Les oeuvres présentées au cours de cette exposition ont été choisies entre 1967, date du premier livre de Pierre Alechinsky (1927-) réalisé par PAB — L'espace d'un doute sur un texte de Jean-Jacques Levêque, avec une eau-forte de l'artiste —, et 1990, année où PAB publie Alechinsky en habit noir avec 15 compositions de l'artiste. Un catalogue de cette exposition, désormais devenu rare, est également disponible sur notre boutique en ligne. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.
PALÉZIEUX (Gérard de.) - TAL COAT (Pierre) SARTO (Pietro) - DECOSTERD (Marianne) - LIERHAMMER (Ilse) - RODARI (Florian) - QUINCHE (Edmond) - BONNEFOY (Yves) - JACCOTTET (Philippe) - VOELIN (Pierre) - CHESSEX (Jacques) - CHAPPAZ (Maurice) - DU BOUCHET (André) - HOLAN (Vladimir) - OSTER (Pierre) - DUPLAIN (Michel) - SCHOPFER (Pierre) - YERSIN (Albert) -
Reference : 43573
Genève, 1989. Directeur : Florian Rodari. Un volume broché (18,8x26,5 cm) sous couverture rempliée, 319 pages non coupées. Textes de Yves Bonnefoy, Jean Tortel, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex, Vladimir Holan, Pierre Oster, Paul de Roux, Guy Goffette, Sando Penna, Umberto Saba, Pierre Voélin, Anne Perrier, Claude Esteban, Jean-Luc Sarré, Jacques Dupin, Philippe Denis, André du Bouchet, Jacques Réda, John E. Jackson, Maurice Chappaz, etc. Édition originale : tirage de tête, un des 50 exemplaires mis hors commerce et destinés aux auteurs et artistes (n° XXV) sur vélin à la forme du Moulin de Pombié, signé au colophon par Gérard de Palézieux, Pietro Sarto, Marianne Décosterd, Pierre Schopfer, Michel Duplain, Ilse Lierhammer, Edmond Quinche, Marcel Mathis, Jérôme Baratelli, Florian Rodari et Pierre-Alain Tâche. Avec un envoi autographe signé de Florian Rodari. Complet des 10 estampes originales : pierre gravée de Albert Yersin, gravure de Gérard de Palézieux, aquatinte de Pietro Sarto, eau-forte de Marianne Décosterd, cliché-verre de Pierre Schopfer, eau-forte de Ilse Lierhammer, eau-forte de Michel Duplain, lithographie d’Edmond Quinche, eau-forte de Pierre Tal Coat, lavis de Marcel Mathys. Très bel exemplaire.
Après seize ans à la tête d'une des plus anciennes revues francophones de littérature, Florian Rodari et Pierre-Alain Tâche ont demandé à leurs amis poètes et artistes de participer à ce dernier numéro anthologique sous leur direction.
DAVID Pierre / DELBORD Yvon / DEVAUX Jean / JEAN Maurice / SOLLIMA Mario / ANGEL Yves / ANGLES D'AURIAC Henri / MARTY Roger / GUITRY Sacha / LALOU Etienne / TCHERNIA Pierre / CHARENSOL Georges / MARGARITIS Gilles / BRIVE Pierre / ROBIDA Michel / COUSTEAU Jacques-Yves / VEDRES Nicole / JOBIT Pierre Mgr / EY Henri Docteur / GANDON Yves / MAURIAC Claude / DELPECH Janine / MAC ORLAN Pierre
Reference : 575
(1958)
1958 Paris, Editions du Tambourinaire, 1958, format 260x215mm, broché, 310 pages, nombreuses illustrations photographiques sur l'ensemble de l'ouvrage, exemplaire en bon état.
Sommaire : PREMIERE PARTIE ( TECHNIQUE ) : Introduction historique par Pierre David, Principes fondamentaux de la Télévision en noir et blanc par Yvon Delbord, L'Oeil impose à la Télévision sa technique par Jean Devaux, Développement actuel de la Télévison en France et dans le Monde par Maurice Jean, Applications scientifiques, pédagogiques et industrielles de la Télévision par Mario Sollima, Applications militaires par Pierre David, Studios et reportages, installations, exploitations techniques par Yves Angel, Télévision de demain, couleur, relief et autres merveilles par Henri Angles d'Auriac, La Télévision dans l'économie française par Roger Marty, DEUXIEME PARTIE ( ARTISTIQUE ) : Ce que devrait être la Télévision par Sacha Guitry, La Critique et la Télévision par Etienne Lalou, Reportages en direct ( Que l'objectif reste objectif ) par Pierre Tchernia, Cinéma et Télévision par Georges Charensol, Cirque et Music-hall par Gilles Margaritis, Les Variétés par Pierre Brive, La Télévision et les Echanges internationaux par Michel Robida, La Télévision sous-marine par le Commandant Jacques-Yves Cousteau, Une Faune électronique par Nicole Vedres, TROISIEME PARTIE ( PSYCHOLOGIQUE ) : Rôle éducateur de la Télévision par Mgr Pierre Jobit, Hygiène mentale et Télévision ( Emprise de l'image visuelle ) par le Docteur Henri Ey, La Télévision au foyer par Yves Gandon, Hygiène du Téléspectateur ( Discipline - Posologie ) par Claude Mauriac, L'Inconnue dans la maison par Jeanine Delpech, De la Télévision sentimentale par Pierre Mac Orlan .
Paris [18]93, 13,5x14,5cm, quatre pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il considère comme «la suprême incarnation de l'artiste, celui qui a tout sacrifié à son idéal» (Ibid.), Louÿs semble ici froissé des commentaires de son aîné, mais qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour freiner son enthousiasme: «J'aime pour moi la surprise que j'ai eue la semaine dernière, étant dans l'arrière-boutique de Bailly, en entendant Mme de Bonn...[ières] en demander cinq exemplaires pour ses amies. Cela est en vrai plaisir.» Très belle lettre témoignant des premiers succès littéraires de Pierre Louÿs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris jeudi 4 avril [1889], 12,5x20cm, 4 pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, l'Auteur, Imprimerie Félix Malteste et Cie, 1856-1858. 21 pièces et 1 feuillet de table manuscrit reliés en 1 vol. in-12, demi-chagrin noir, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Exceptionnelle réunion de 21 brochures sur la communauté icarienne fondée par Etienne Cabet (1788-1856) « l'un des mouvements communisants les plus marquants du XIXe siècle [qui] conduisit plusieurs centaines de socialistes à La Nouvelle-Orléans en 1848-1849 : [Cabet] y racheta l'ancienne colonie mormone de Nauvoo (dans l'Illinois) qui, sous sa direction, devait compter jusqu'à mille huit cents personnes avant d'éclater en 1856 sous l'effet de graves dissensions internes » (BnF, Utopie, 2000, p. 226).Jean-Pierre Béluze ou Beluze (1821-1908), gendre posthume de Cabet et son successeur, anima le mouvement de coopération sous le Second Empire. « Pendant douze années, Béluze assura ainsi la direction du " Bureau icarien de Paris ", chargé de propager la doctrine et de venir en aide aux colonies de Nauvoo et de Cheltenham, en même temps que de trouver de nouveaux adhérents et de les mettre en route pour Icarie. Cette activité le conduisit à de nombreux voyages en province. En février 1856, par exemple, il était signalé dans la région de Poligny, dans celle de Montbéliard, à Dôle, à Arbois. Il était dénoncé à de nombreux parquets, fut plusieurs fois poursuivi, et deux fois emprisonné (ainsi lors d’une condamnation à quinze jours de prison prononcée pour distribution d’écrits et colportage, le 12 avril 1856, par le tribunal correctionnel de Besançon). De janvier 1852 à décembre 1855, il put collecter 150 000 F environ, sur lesquels 115 000 furent envoyés à Nauvoo. Les frais de bureau ne s’étaient pas, durant le même temps, élevés à 20 000 F, sur lesquels il avait payé une pension alimentaire annuelle de 3 000 F à la femme et à la fille de Cabet, Céline, femme de Firmin Favard* et sa future femme, et assuré le fonctionnement du bureau : cela faisait à peine 1 750 F par an pour la rétribution du gérant, le loyer et les fournitures de bureau. Après la scission dans la colonie, et après la mort de Cabet, survenue le 8 novembre 1856, Béluze continua à recevoir son traitement, porté à 3 000 F, à charge pour lui de subvenir à toutes les dépenses de fonctionnement. La veuve de Cabet et sa fille Céline, elle-même devenue veuve, étaient, avec Béluze, les seuls employés du bureau et les mandataires de la colonie de Saint-Louis. Béluze s’efforça d’entraver le déclin de l’école icarienne. Il maintint un minimum de liaison avec les groupes de province, notamment avec celui de Lyon. Toutefois, en présence des difficultés et des déboires, devant le zèle fléchissant des disciples d’Icarie, il commença à éprouver des doutes sur la portée et la valeur de l’expérience communiste tentée par Cabet. Sa pensée évolua et s’éloigna peu à peu des idées qu’il avait professées jusque-là. Le 6 janvier 1863, alors que depuis deux ans il avait dû, pour alléger les charges du " Bureau icarien ", ouvrir un cabinet d’affaires à son nom et épouser Céline Favard (le 20 mars 1862), pour sauver la fille et la femme de Cabet d’une misère prochaine, il donna sa démission de gérant du bureau » (Maitron). Cachet répété "Timbre impérial" ; quelques pâles mouillures et salissures. Contient : 1. [CABET (Étienne)]. Opinions et sentiments publiquement exprimés concernant le fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, mars 1856. 36 pp., premier plat couverture conservé. Prudhommeaux, B.592. [CABET (Étienne)]. Le fondateur d'Icarie aux Icariens. Paris, l'auteur, avril 1856. 11 pp., premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, B.613. [CABET (Étienne)]. Guerre de l'opposition contre le citoyen Cabet, fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, août 1856. 72 pp. Prudhommeaux, B.684. [Beluze (Jean-Pierre)]. Lettre sur la colonie icarienne, par un Icarien. Paris, l'auteur, 1856. 46 pp. Prudhommeaux, B.695. [CABET (Étienne)]. Manifestes de l'opposition et réponse du citoyen Cabet. Paris, l'auteur, 1856. 24 pp. premier plat couverture conservée. Prudhommeaux, B.716. [CABET (Étienne)]. Départ de Nauvoo du fondateur d'Icarie avec les vrais Icariens. Paris, l'auteur, 1856. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, B.727. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Mort du fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, 1856. 12 pp., premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, C.028. [BELUZE (Jean-Pierre)].La Colonie icarienne à Saint-Louis. Paris, l'auteur, 1857. 24 pp. premier plat de couverture conservé. Prudhommeaux, C.039. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Célébration du premier anniversaire de la naissance du fondateur d'Icarie. Paris, l'auteur, mars 1857. 23 pp., couverture conservée. Prudhommeaux, C.0410. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Célébration à Saint-Louis du neuvième anniversaire de la fondation d'Icarie. Paris, l'auteur, avril 1857. 24 pp. Prudhommeaux, C.0611. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Compte-rendu de la Gérance de la Communauté icarienne, à Saint-Louis, sur la situation morale et matérielle de la Communauté pendant les mois de novembre et décembre 1856 et les mois de janvier et février 1857. Paris, l'auteur, mai 1857. 24 pp. Prudhommeaux, C.0812. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Organisation du travail dans la communauté icarienne. Paris, l'auteur, 1857. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.0713. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Emprunt icarien de un million de francs. Paris, l'auteur, juillet 1857. 21 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.1014. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Contrat social ou Acte de société de la communauté icarienne. Lois sur l'admission. Paris, l'auteur, août 1857. 46 pp. Prudhommeaux, C.1115. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Notre Situation à Saint-Louis. Paris, l'auteur, octobre 1857. 23 pp. couverture conservée. Prudhommeaux, C.1216. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Lettre à Maximilien. Paris, l'auteur, 1858. 45 pp. Prudhommeaux, C.14 17. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Deuxième lettre à Maximilien. Paris, l'auteur, mars 1858. Paginé 52-70. Prudhommeaux, C.14 18. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Compte-rendu de la situation morale et matérielle de la communauté, du mois d'août 1857 au mois de février 1858. 26 pp. Prudhommeaux, C.1319.[BELUZE (Jean-Pierre)]. Cheltenham. Paris, l'auteur, 1858. 22 pp. Prudhommeaux, C.1520. [BELUZE (Jean-Pierre)]. Inauguration du cours icarien. Paris, l'auteur, 1858. Prudhommeaux, C.1621. Blanc (Louis). Le Socialisme. Droit au travail. Troisième édition Paris, Au bureau du "Nouveau-Monde", 1849. 72 pp.
[André-Pierre Arnal] - Bernard Teulon-Nouailles & André-Pierre Arnal
Reference : DMI-1196
(1994)
MAGNIFIQUE LIVRE D'ARTISTE DE BERNARD TEULON-NOUAILLES ET ANDRÉ-PIERRE ARNAL COMPOSÉ D'UN ÉPHÉMÉRIDE POÉTIQUE ET DE DEUX PEINTURES ORIGINALES OU ARRACHEMENTS DE L'ARTISTE Bernard Teulon-Nouailles & André-Pierre Arnal, Éphémérides, Montpellier, Éditions Luis Casinada, 1994, 28x12 cm. Édition originale. Exemplaire absolument unique. Un livre d'artiste-objet composée d'une boîte cartonnée noire, orné sur le "couvercle" d'une peinture originale ou arrachement par André-Pierre Arnal, sous lequel on trouve un feuillet de papier contrecollé imprimé avec le nom de l'auteur, le titre, le nom de l'artiste, le nom de l'éditeur et la date de publication. Une fois la boîte ouverte, un éphéméride poétique de 137 feuillet imprimés vissés sur un support en carton entièrement peint par André-Pierre Arnal dans lequel l'auteur a joué avec habileté poétique sur la forme et le fond de l'éphéméride et son principe d'arrachement quotidien d'une feuille et la manière même de l'art d'André-Pierre Arnal fait lui aussi d'arrachement. Il a été tiré de cet ouvrage 40 exemplaires. Tous sont numérotés et signés par l'artiste et l'écrivain. Le nôtre est justifié à la mine de plomb 26 et signé par André-Pierre Arnal et BTN au colophon. * ** Né en 1939, à Nîmes, André-Pierre Arnal vit et travaille à Paris. Son travail est reconnu dès les années 1966-1968 alors qu'il joue un rôle fondateur au sein du groupe Supports/Surfaces. Novateurs, les artistes de ce groupe s'inscrivent en rupture avec l'art figuratif ainsi que son utilisation trompe-l'oeil de la perspective qu'ils qualifient de trompe-l'esprit. Ils affirment la fonction non représentative de la peinture et orientent leurs recherches sur les deux éléments constituants de l'œuvre : le support et l'inscription de la couleur. Ainsi, dès ses débuts l'artiste André-Pierre Arnal s'engage dans le domaine du signifiant en art. Depuis les années 1980, son œuvre s'est complexifiée grâce à des recherches et expérimentations toujours inventives où parti pris matérialiste, empreinte de l'aléatoire et curiosité tiennent une place majeure. Féru de musique et de littérature, André-Pierre Arnal considère la peinture comme une sorte d'écriture - où le support est abstrait qu'une feuille blanche pour l'écrivain et la page de livre pour le lecteur. Son œuvre se veut une série de variations picturales, violente et subtile, autour de la réflexion de Victor Hugo : "Les mots sont les passants mystérieux de l'âme". Après son exposition remarquée au musée Fabre de Montpellier en 2021, puis tout récemment sa présence aux côtés de Simon Hantaï dans l'exposition "Au coeur de l'abstraction", à la fondation Maeght en 2022, les contributions de André Pierre ARNAL au monde du livre d'artiste se font nombreuses, notamment aux Éditions du Bourdaric. Les Éphémérides, parues en 1994, sous forme de livre-objet publié par les Editions Luis Casinada, déclinent toutes les acceptions du mot « arracher »dans le sillage de l'art d'André-Pierre Arnal. Elles doivent également beaucoup à l'influence d'Henri Michaux. Les abstractions d'André-Pierre Arnal sont tout sauf le fruit du hasard. Selon l’esthéticienne Carole Talon-Hugon, Arnal produit des arrachements avec justesse, avec méthode ; il obéit à des rites qu’il choisit ; il dispose huit seaux de peinture acrylique de différentes couleurs et, il se donne des règles : "la répétitivité de l’ordre des actes accomplis n’est pas une pratique rodée, mais une cérémonie” ; les couleurs mêlées décident les formes. Matrice et toile sèchent l’une à l’autre. (...) Lentement, le peintre va, avec précaution, soulever un coin de la toile (un bruit, quelques graciles craquements), puis les deux et, d’un coup, tirer, extraire, séparer. Sec, le son éclate ; le son se déploie, déchirure, écorchement des peaux l’un à l’autre. (...) Séparée, mais désormais empreinte, la toile est travaillée. C’est-à-dire grattée, nettoyée des lambeaux de peau colorée qui ont intégralement adhéré ou de ceux que le hasard, quoique contrôlé, a non moins bellement guidés, peinte encore, recouverte, pochée dans les interstices (...)". Et Marie- Domitille Porcheron note : "Le peintre relève la toile, la tend sur un châssis et retrouve sa planéité : une autre dimension. J’ai vu alors surgir des pays entiers, des montagnes formidables, des fissures qui ouvraient des vallées colorées". Ces Arrachements seraient alors des illuminations". * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en signé héritier des ekphrasis ou transposition d'art. Magnifique exemplaire en parfaite condition, absolument unique, fort désirable. État de fraicheur irréprochable. Envoi soigné, assuré. Livraison en main propre possible sous condition.
[Maret] - Audiberti - Pierre Albert-Birot - Jean Cayrol - Henry Charpentier - Yanette Delètang-Tardif - Jean Follain - Pierre Guéguen - Pierre-Jean Launay - Armen Lubin - Fernand Marc - Jacques Maret - René Meurant - André Salmon
Reference : 013999
(1935)
Paris S.n. Dépôt ches Corti, 11 rue Médicis. 1935 In-4 En feuilles, sous chemise et portfolio à rubans Edition originale
EDITION ORIGINALE de cette revue d'inspiration surréaliste dirigée par Jacques MARET. Textes de Audiberti, Pierre Albert-Birot, Jean Cayrol, Henry Charpentier, Yanette Delètang-Tardif, Jean Follain, Pierre Guéguen, Pierre-Jean Launay, Armen Lubin, Fernand Marc, Jacques Maret, René Meurant et André Salmon, imprimé au recto sur 13 feuillets, & 6 feuillets d'illustration de Jacques Maret, sous un feuillet plié en deux avec le titre et le colophon. Tirage unique à 95 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma. > Revue en feuille sous carton à dessin avec cordons, dos toilé. Sur le premier plat collage en couleurs avec le titre imprimé. Très bon 0
Paris 12 novembre 1895, 12,5x20cm, 4 page sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un article aux Débats; je ne pourrais pas l'écrire si le livre m'était dédié. - Alors je songe à Besnard. Qu'en dis-tu?» La question prend toute son importance: Louÿs n'avait jusqu'ici publié que des plaquettes imprimées à tirage restreint. L'ouvrage, qui sera finalement bien dédié à Albert Besnard, remportera un immense succès, contribuant grandement au lancement de la maison d'édition du Mercure de France. On sait aussi quel autre grand succès Pierre Louÿs remportera auprès des filles Heredia. Très belle lettre rédigée à la veille du premier grand succès public de Pierre Louÿs, le roman Aphrodite. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
DE LA BATUT, Pierre ; PAULHAN, Jean ; SUPERVIELLE, Jules ; COPEAU, Jacques ; GARRICK, Yvonne ; ACHARD, Paul ; DAYOT, Armand ; DEKOBRA, Maurice ; ANTOINE, André ; FOLEY, Charles ; SERVAIS, Jean ; BIRABEAU, André ; JOINARD, Achille ; ARMORY ; SARMENT, Jean ; GILLET, Louis ; MAURRAS, Charles
Reference : 44475
(1914)
Ensemble de plus de 40 pièces, entre 1914 et 1951 dont : Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)
Intéressant lot d'archives familiales réunissant courriers autographes de personnalités littéraires et documents d'intérêt littéraire adressés à Pierre de la Batut (ou relatif à lui et adressés à son fils). On croise dans ces courriers quelques pseudonymes de l'écrivain : Pierre Tantare et Jean Dentu (du nom de sa mère, Jeanne Dentu, fille de l'éditeur Edouard Dentu).
1986 Presses Universitaires de Nancy, 1986 - 1991. 5 volumes in 4° reliés toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, très bon état. CX, 500 ; 660 ; 652 ; 602 et 197 pages, tables et index.
Pierre Fourier est un religieux catholique lorrain, né à Mirecourt1, le 30 novembre 1565 et mort à Gray le 9 décembre 1640. Il est considéré par ses biographes comme l'un des pionniers de la Réforme Catholique, dans le sillage du Concile de Trente et d'autre part comme pionnier en matière d'éducation (promotion de l'enseignement des filles et de la méthode pédagogique dite simultanée). Le pionnier de la Réforme Catholique : Deux périodes historiques contrastées chevauchent la vie de Pierre Fourier : La période brillante et féconde des règnes des Ducs de Lorraine ( Charles III de 1559 à 1608, et Henri II de 1608 à 1624) et une période d'atroces misères avec la Guerre de Trente Ans. Une telle chute des sommets vers les bas-fonds a sans doute inspiré la gravité dramatique qui traverse sa vie et son oeuvre. Les années de son existence (dernières décennies du XVIe siècle et premières du XVIIe siècle) sont celles d'une mutation profonde du monde occidental: celle de l'expansion de l'Humanisme, de la diffusion du livre, celle aussi du passage d'une société terrienne à une société urbanisée, d'une économie rurale à une économie d'affaires. « Par sa large culture, sa pastorale fervente, la hardiesse de ses initiatives, par l'ampleur et la qualité de ses écrits, Pierre Fourier s'impose comme un témoin privilégié de la Réforme Catholique » Deux sources majeures l'ont inspiré : Le Concile de Trente et l'enseignement de l' Université jésuite de Pont-à-Mousson. Au cours de ces années de transition, il sait tirer des conséquences pratiques remarquables dans de nombreux domaines . D'où son intéret pour l'école et la culture, pour la promotion de la femme dans différents secteurs d'activité, pour le développement du crédit, pour une politique fondée non plus seulement sur des dynasties mais sur des principes moraux et le respect scrupuleux de la Loi. Jeunesse dans la Lorraine Tridentine : Fils dun marchand drapier (son père est maître de la Frairie des drapiers de 1579 à 15816), il voit le jour au lendemain du Concile de Trente, alors que se lève en occident le renouveau spirituel de la Réforme Catholique. La Lorraine, terre de forte catholicité, accueille et applique sans difficulté les décrets conciliaires à la différence de la France qui demeure toujours réservée vis-à-vis des décisions romaines, du fait de ses positions gallicanes. En 1578, à l'âge de 14 ans, il entre à la Faculté jésuite des Arts de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique. Son cousin Jean Fourier (1559-1636) y est professeur de théologie avant de devenir recteur de l'université. Le Père jésuite Louis Richeome - surnommé le Cicéron français- le marque profondément avec sa conception optimiste de la nature humaine qui rejoint l'enseignement du Concile de Trente et annonce l'Humanisme dévot. En 1585, il rejoint à côté dÉpinal, est ordonné prêtre en 1585. Il revient à l'Université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit, au contact du légiste Pierre Grégoire fondateur de l'«École doctrinale de Droit Public de Pont-à-Mousson». Il est formé à la théologie de Saint Thomas actualisée par le dominicain Cajetan. La Lorraine connaît à cette époque une période faste marquée par le déclin du régime féodal et l'affermissement de l'autorité de l'État : mise en place d'une magistrature, centralisation du pouvoir ducal, institution des États-généraux. De profondes nouveautés économiques voient également le jour : montée du crédit et du commerce d'exportation, instauration d'une économie dirigée qui préfigure le Colbertisme. On lui confie en 1623 la réforme de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin à labbaye de Chaumousey, ordre religieux tombé dans un certain laxisme . À de nombreuses reprises entre août 1625 et janvier 1626, Pierre Fourier séjourne à l'abbaye de Domèvre-sur-Vezouze. Il institue la Congrégation de Notre-Sauveur dont il devient le supérieur pour le duché de Lorraine en 1632. Curé de Mattaincourt : En 1597, il devient le curé de Mattaincourt (Vosges) , paroisse où résident de nombreux foyers protestants et considéré par les autorités catholiques comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640. Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la Congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers et la création d'un enseignement élémentaire, que ses biographes tiennent pour ses titres de gloire essentiels. Détenteur en tant que curé de Mattaincourt des droits de moyenne et basse justice, il exerce les pouvoirs de seigneur justicier. Voir section ci-dessous : Les fonctions administratives ) Le même privilège de juridiction lui permet de faire montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide proche du Secours catholique qu'il appelle une petite dévotionnette (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire. Pour éviter aux artisans en difficulté davoir à emprunter de largent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt Il oeuvre pour la promotion de la santé ( nourriture saine, salubrité des locaux, pureté de l'eau consommée) et participe activement à la lutte contre la Grande Peste de 1631-32 en édictant des règles et des pratiques qui enrayent la progression du mal. La pastorale éducative et la méthode « simultanée » : Le concile de Trente rappelle le rôle de la catéchèse mais aussi celui de la culture profane dans l'évolution spirituelle du chrétien. Pierre Fourier écrit aux religieuses de Mirecourt en 1619 :« Gagner une seule âme dans vos écoles..., est plus que de créer un monde ». Pour satisfaire au besoin d'instruction des filles il crée avec de jeunes bourgeoises de la ville et avec la romarimontaine Alix Le Clerc, une association qui devient la Congrégation Notre-Dame en 1628 (appelée parfois également la congrégation Saint-Augustin) et qui se destine à léducation gratuite des filles. La première école ouvre non loin de Mattaincourt, à Poussay, où se tient un chapitre de dame Noble, en 1598. Tolérant, il demande aux religieuses d'accueillir à l'école les petites protestantes et insiste dans une de ses lettres pour que rien ne soit fait qui « puisse troubler leur foi ».Cette nouvelle congrégation du fait de son attachement exclusif à l'enseignement des filles ( adjonction d'un quatrième voeu « de l'instruction » aux trois voeux traditionnels des ordres religieux ) marque une date dans l'histoire de l'éducation et dans les progrès des principes pédagogiques l'enseignement ( Recueil de Pierre Fourier , les vrayes constitution de la congrégation Notre-Dame publiées neuf ans après après sa mort, en 1649) : L'enseignement est distribué à des groupes d'élèves au même niveau de formation. 'école est divisée en classes et chacune de celle-ci en plusieurs ordres. Chaque ordre dirigé par une maîtresse comprend quinze à vingt écolières. Usant chacune du même manuel, toutes apprenaient à lire en même temps. Cette méthode neuve, rationnelle et efficace trouvera sa pleine application avec la diffusion du livre à bon marché qui intervient à la fin du siècle. On lui doit l'invention du tableau noir et son introduction dans les classes. Fonctions administratives : Outre ses fonctions de curé de Mattaincourt, Pierre Fourier assurait des fonctions administratives. En effet, les coutumes lorraines de l'époque attribuaient des fonctions municipales au curé de la paroisse. Chaque année, le dimanche avant la saint Jean, il présidait une assemblée où étaient élus le maitre d'école, le marguillier qui gérait les biens de l'église, un échevin et un lieutenant de justice. Par délégation du duc de Lorraine, il rend la basse et la moyenne justice (selon que l'amende est inférieure ou supérieure à 10 sols). Depuis 1627, un édit du duc Charles IV obligeait tout individu entrant dans une ville du duché à être en possession d'un certificat attestant qu'il était indemne d'infection contagieuse et en particulier de la peste. Dans la correspondance de Pierre Fourier, on retrouve un certificat qu'il rédige le 15 septembre 1631 : « Je soussigné Curé et Chef de justice à Mattaincourt en Lorraine sous l'autorité de son Altesse, atteste à tous qu'il appartiendra que ce jourd'hui quinzième septembre mil six cent trente et un, Jean Mailfer, fils de Hugues Mailfer, natif de Châlons-en-Champagne, est sorti dudit Mattaincourt, qui y a séjourné dix sept semaines ou environ, au quel lieu Dieu grâce, n'y a aucun danger de peste ni d'autres maladies contagieuses. En foi de quoi j'ai signé les présentes et y apposé le cachet de notre justice. Faict audit Mattaincourt les an et jour que dessus »Outre son action durant l'épidémie de peste, il impose un rationnement du blé lors de la disette de 1626, selon le principe chacun selon ses besoins et non pas en fonction de sa fortune.L'exil :Alors que Louis XIII et le cardinal de Richelieu essaient dannexer le duché de Lorraine, sa fidélité à son souverain légitime, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut dêtre expulsé en 1636 par le redoutable prélat. Il trouvera refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. Il a alors 71 ans. A son arrivée, il ne trouva pour logement qu'un réduit de 2 m 90 × 2 m 70 et 2 m 42 de haut, dans une vieille tour carrée, ayant seulement 3 fenêtres pour l'éclairage et une vieille cheminée (datant de 1338) pour se chauffer.Même dans l'adversité, il reste un patriote lorrain très attaché à la famille ducale. Depuis trois ans à Gray, dans une lettre adressée à la duchesse Nicole, il l'assure de sa fidélité et de son attachement à la famille ducale en ces termes : « comme très humbles et très fidèles et très obéissants sujets, portent en tout temps à leurs bons princes, et encore à leurs bonnes princesses. C'est le cur des lorrains ».Il y meurt quatre ans plus tard à l'âge de 75 ans.Vénération :Pierre Fourier est l'archétype du patriote Lorrain. Ses portraits (vitraux, statues...) sont le plus souvent auréolés de sa devise, qu'il a reprise à saint Ambroise : Obesse nemini, omnibus prodesse (ne nuire à personne, être utile à tous).Aujourd'hui certains établissements scolaires portent son nom, par exemple à Mirecourt, Paris dans le 12ème arrondissement, à Lunéville en Lorraine et à Gray. Une statue le représentant (uvre du sculpteur français Louis Noël) orne l'un des piliers entourant l'autel surplombant la tombe de l'apôtre Saint Pierre au centre de la Basilique Saint-Pierre de Rome.(Notice Wikipedia) Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
[Pierre Cayol] - Marc Alyn (auteur) / Pierre Cayol (illustrateur)
Reference : DMI-1361
(1989)
Marc Alyn, Voyage, illustré d’une gravure signée par Pierre Cayol, Sauveterre-du-Gard, La Balance, 2 mai 1989, 4 double f., couverture imprimée à rabats, 8,5x8,5cm. 2, V et 9 exemplaires. Pour le plaisir de quelques amis et aux dépens d’un amateur. Exemplaire 8/9 justifié au crayon et signé par l’auteur au colophon ; justifié et signé par l’artiste sous la gravure. « Le coeur, cet éternel voyageur, ne change pas : c’est le paysage autour de lui qui se modifie, mais il conserve dans sa mémoire indestructible tous les lieux et les visages aimés dans les phases précédentes du voyage » Très bel ouvrage réalisé dans le goût des minuscules de Pierre André Benoit. Marc Alyn a publié de nombreux livres chez PAB : le texte du catalogue de l'exposition de PAB en Yougoslavie en 1969 ; Les Dieux Bleus en 1975 ; le texte du catalogue de l'exposition de PAB à Rome en 1977 ; Menthe en 1979 ; La Nuit se lève en 1983 ; Eux en 1984 ; participation aux Dimanches de Rivières en 1984. Très bel exemplaire. Aucun défaut. * ** Marc Alyn est né en 1937, à Reims. Il entre en poésie par un coup d’éclat, recevant à vingt ans le Prix Max Jacob.A côté de nombreux ouvrages en prose (critique, roman, théâtre), il fait paraître plus d’une quinzaine de recueils de poèmes qui le situent "au rang des plus grands", selon Alain Bosquet. Il a reçu le Prix Apollinaire en 1973 pour Infini au-delà. En 1994, il obtient le Grand Prix de Poésie de l’Académie française et le Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettres pour l’ensemble de son oeuvre. "Marc Alyn forme le projet ambitieux qui le caractérise : renverser la négativité de son temps, restaurer l’ombre contre le jour, et le lyrisme contre la sécheresse : en somme faire surgir entre les mots hachés, dispersés et blanchis du présent le sens venu d’autrefois et d’ailleurs pour en nourrir cet acte de parole qu’est un grand poème. La partialité de Marc Alyn sera donc le lyrisme". Bernard Noël "Chacun de ses livres est un pas lui permettant d’accéder au mystère, d’exprimer l’indicible dans la clarté. Il est allé au-delà des données de la spontanéité pour écrire comme on grave, de manière durable. Chaque poème est genèse d’un monde idéal. Nocturne ou solaire, il est rayonnant. L’harmonieuse cadence le guide dans sa quête métaphysique". Robert Sabatier Histoire de la Poésie française Bourse Goncourt de la poésie 2007 pour l’ensemble de l’oeuvre. * ** Pierre Cayol est né à Salon-de-Provence en 1939. Sa rencontre à Eygalières avec Marcel Féguide (1956), dont il deviendra l’élève, aura une très grande influence sur sa carrière. Il entreprend des études artistiques à l’Ecole des Arts Décoratifs de Grenoble, et les poursuit par des cours d’Esthétique Industrielle aux Arts Appliqués de Paris (1960-1962). Après un court passage aux Beaux-Arts de Paris, il suivra les cours de l’Académie Julian de Paris (1964-1966). Dessiner devient vite pour lui une sorte de seconde nature. Ainsi, le dessin sera la base solide de la construction de son œuvre. Dès son plus jeune age, Pierre Cayol accorde une grande place au travail graphique ; on doit expliquer par ces deux dernières particularités, l’attachement de l’artiste aux peintres qui ont à la fois beaucoup dessiné et gravé, tels Rembrandt, Goya, Daumier, Braque ou Picasso, pour ne citer qu’eux. Après une tout premier accrochage alors qu’il n’a que 25 ans (Salon de Montsauve, 1964) et une première exposition personnelle cette même année (Arles), de très nombreuses expositions, personnelles et collectives, montreront son travail au fil des ans en France comme à l’étranger (Canada, Suisse, Corée, Japon, Etats-Unis, Italie, etc.). En outre, Pierre Cayol deviendra sociétaire du Salon d’Automne de Paris en 1984. Pierre Cayol a bâti une œuvre graphique importante ; s’il a réalisé de nombreuses estampes individuelles, la majeure partie de ses gravures et de ses linogravures a été conçue pour illustrer ses amis poètes et écrivains (Marc Alyn, Yves Berger, Jean Joubert, Joseph Pacini, Nohad Salameh, Jean Rousselot, entre autres). Pierre Cayol est passionné de poésie et il a naturellement collaboré à près d’une cinquantaine de livres d’artistes, ouvrages de bibliophilie. Grand passionné des Indiens d’Amérique du Nord, Pierre Cayol séjourne régulièrement (et plusieurs mois par an depuis près de 20 ans !) dans les territoires indiens d’Arizona et du Nouveau-Mexique, chez les Navajos, Apaches, Hopis et Pueblos parmi lesquels il compte de nombreux amis et où il travaille également, en harmonie avec la « Terre Mère ». Le grand écrivain et poète N. Scott Momaday, son ami, écrit : « Il perçoit le paysage à la manière des indiens, le ressent en profondeur, dans sa dimension spirituelle, l’admire avec révérence ». Avec son épouse, Marie, ils sont auteurs d’un très bel ouvrage paru aux Editions du Rocher en 2005 : « Apaches - Le peuple de la femme peinte en blanc ». Pierre Cayol vit et travaille à Tavel (prés d’Avignon, Gard) depuis 1968. C’est un jeune homme de 70 ans aux yeux émerveillés, plein de discrétion et de gentillesse, conscient de la Beauté du Monde, un homme prêt à donner et à recevoir, un homme de paix et d’harmonie. « Vivrons-nous jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau qui te ressemble ? » écrivait Charles Baudelaire.
Pierre DE MESSIE / Antoine DU VERDIER. Les Diverses Lecons de Pierre Messie gentil-homme de Sevile, Mises de Castillan en François par Cl. Gruget Parisien: avec sept dialogues de l'Autheur, dont les quatre derniers ont esté de nouveau traduicts en ceste quatriesme édition. Plus la suite de celles d'Antoine du Verdier S. de Vauprivaz, augmentee d'un septiesme livre. Ensemble quatre Tables: deux de Chapitres, et les autres des principales matieres y traictees. [SUIVI PAR]. Les Diverses Lecons d'Antoine du Verdier, S de Vauprivaz , suivant celles de Pierre Messie. Contenans plusieurs histoires, discours et faicts memorables, recueillis des auteurs greccs, Latins, et Italiens.Aumentees par l'Autheur en cette quatriesme edition d'un septiesme livre. Avec deux tables, l'une des chapitres, l'autre des principales matieres y contenues. 1592, Pour Thomas SOUBRON , A Lyon. 2 textes en 1 vol. in-8 (18,2 x 11,5 cm) relié de [8]-738 - [3]-[16]-[20]- 602-[24] pages. Reliure de l'époque plein vélin à petits rabats. Titre manuscrit au dos. Mouillures en fin d'exemplaire. Ex-Dono manuscrit en fausse garde. Parmi les différents sujets traités dans les sept « livres » les maladies et la santé sont des sujets fréquemment abordés, l'auteur ayant peut-être été médecin de Charles Quint. Mais Pierre MESSIE aborde tous les sujets à la manière d'un encyclopédiste, et vu son haut niveau de réflexion et d'érudition il s'adresse manifestement à un public de lecteurs exigeants. Il est dit que Montaigne eut été de ses lecteurs. Bon
Paris Editions d'Art Charles Moreau 0 In-4 En feuilles, sous portfolio à rubans
PORTFOLIO COMPLET paru dans la collection "L'Art international d'Aujourd'hui", dont c'est le volume 7. Titre, introduction de Pierre Chareau et liste des 50 planches sur deux feuillets doubles. Reproduction en héliotypie de travaux de Ravensteyn, Pierre Chareau, Le Corbusier, P. Jeanneret, Charlotte Perriand, J.J.P. Oud, René-Herbst, Marcel Breuer, André Lurçat, Robert Mallet-Stevens, Kramer, Bruklska, Ad. Schneck, Karl Berscht, Eileen Gray, Djo-Bourgeois, S. Lipska & Martin, Fred Forbat, Pierre Barbe, E Kohlmann, S. Lipska & Martin, Pierre Legrain, Byvoet & Duiker, F. Kramer, Rava & Larço, Luigi Figuini, Jaromir Kréjcar, Lucie Holt Le Son, Paul Thiersch, Alberto Sartoris, Louis Sognot, B. Lachert, P. Mondriaan. La dernière planche est au pochoir en couleur. Certaines planches comportent jusqu'à 4 reproductions. >RARE complet. Très bon 0
Baud-Bovy (Daniel), Beausire (Pierre), Bertschi (Arthur), Berthoud (Dorette), Bopp (Léon), Bouvier (J.-B.), Buchet (Edmond), Courthion (Pierre), Cuchet-Albaret (Emilia), Curchot (Alice), Deslandes (Pierre), d'Eternod (Charles), Francillon (Clarisse), Gilliard (Edmond), Girard (Pierre), Hello (Magali), Kohler (Pierre), Kues (Maurice), Marteau (Jean), Martinet (Edouard), Reynold (Gonzague de), Tanner (Henri), Thomi (William), Vallette (Pierre), Vallotton (Benjamin), Zermatten (Maurice), Zimmermann (Jean-Paul) -
Reference : 43172
Neuchâtel : A la Baconnière et Société des écrivains suisses, 1940 - un volume 12x18,8cm broché de 308 pages, non coupées - bon état -
Collectif : FARRERE Claude - CHAPELLE Pierre - ROUX-SERVINE - RIVOIRE André - CHAGNY Andre - FAURE Gabriel - LECOMTE Georges - LAPAIRE Hugues - POINCARE Raymond - REBOUX Paul - FORT Paul - DUBOSC Georges - LE GOFFIC Charles - PHILIPPAR Georges - VALMY-BAYSSE - DERENNES Charles - DE NOLHAC Pierre - THIERRY SANDRE - CATULLE MENDES Jane
Reference : 27239
(1927)
1927 Horizons de France, Paris, 1927 - 2 tomes en un volume IN4 demi chagrin,,dos a faux nerfs, 272 et 306 pages. Plus de 1000 illustrations imprimées en héliogravure ; nombreuses photographies en N&B, en vert, bleu et sépia in et hors-texte, tirées en héliogravure. introduction d'Henri de Régnier, direction littéraire Pierre Chapelle, direction artistique de G. L. Arnaud.18 FASCICULES - 2 VOLUMES COMPLETS.. Tome I : La Côte d'Azur et la Corse (Claude Farrère, Pierre Chapelle). La Provence (Troux- Servine). La Vallée du Rhône (André Rivoire, Abbé Chagny). Alpes françaises (Gabriel Fauré). La Bourgogne et le Morvan (Georges Lecomte, Hugues Lapaire). La Franche-Comté et le Jura (Georges Lecomte, Hugues Lapaire). Les Vosges, Lorraine et Alsace (Raymond Poincaré). La Champagne, les Ardennes et le Nord ( Jean Richepin). L'Ile-de-France (Paul Fort). Tome 2 : La Normandie (Paul Fort). La Bretagne (Charles Le Goffic). La Vallée de la Loire (Georges Philippar). Le Poitou, L'Angoumois et la Saintonge (René Berton). Le Limousin, le Quercy et le Périgord (Charles Derennes). Le Massif Central (Pierre de Nolhac). Languedoc-Roussillon et Pyrénées (Valmy-Baisse). La Gascogne, la Guyenne et la Côte d'Argent (Pierre Benoît). Les Pyrénées, le Béarn et la Côte Basque (Thierry Sandre). Bon état.
bon etat,
MOREAU, ARBUS, LELEU, Albert GUENOT, Paul BEUCHER, Pierre VILLAIN, René GABRIEL, Jeanne COUTURIER, Maurice RINCK, Jacques DUMOND, Jean LESAGE, Louis SOGNOT, Maurice PRE, Gustave GAUTIER, Marcel GASCOIN, Gilberte COUTANT, Jean-Paul GUEL, BERTHAUX, Maurice JALLOT, Suzanne GUIGUICHON, BAILLON, SPADE, Roger LANDAULT, RAPHAEL, Pierre BLOCH, Jean PASCAUD, Jacques HITIER, Jean FRESSINET, Jean ROYERE, GAUBERTI, CAILLETTE, Pierre GUARICHE, SEIGNEUR, MOULIN D'ANGLES, Pierre PAULIN, André RENOU, Jean GENISSET, André ARBUS, GENEVRIERE, DOMIN, MARTIN, Jacques KLEIN, Jean SOUVRAIN
Reference : 7955
Paris, Charles Moreau, 1953. (8) pp. et 48 planches en héliotypie, sous chemise cartonnée, dos toile. Couverture de J. DESNOS.
Complet des 48 planches. Intérieurs et créations de LELEU, Albert GUENOT, Paul BEUCHER, Pierre VILLAIN, René GABRIEL, Jeanne COUTURIER, Maurice RINCK, Jacques DUMOND, Jean LESAGE, Louis SOGNOT, Maurice PRE, Gustave GAUTIER, Marcel GASCOIN, Gilberte COUTANT, Jean-Paul GUEL, BERTHAUX, Maurice JALLOT, Suzanne GUIGUICHON, BAILLON, SPADE, Roger LANDAULT, RAPHAEL, Pierre BLOCH, Jean PASCAUD, Jacques HITIER, Jean FRESSINET, Jean ROYERE, GAUBERTI, CAILLETTE, Pierre GUARICHE, SEIGNEUR, MOULIN D'ANGLES, Pierre PAULIN, André RENOU, Jean GENISSET, André ARBUS, GENEVRIERE, DOMIN, MARTIN, Jacques KLEIN, Jean SOUVRAIN. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
"Charles Autrand Jean-François Bory Pierre Boujut Stanislas Defize Pierre Gallissaires Jose Goemaere Marie-Claire Gouat Horus Robert Kayser Theodore Koenig Jean-Marie Le Sidaner Lucifer André Miguel Jean-Claude Moineau André Morlain Nefertiti Pierre-Yves Christian Prigent La Tatane à Toutune Albin Tzaut Michel Vachey Jean-Pierre Verheggen Nicole Verheyden"
Reference : 100074883
(1969)
"Bruxelles. 20 cm x 21 cm. 1969. Broché. 42 pages. Bruxelles Éditions n°4 octobre 1969. Broché 20 cm x 21 cm 42 pages illustrations noir & blanc in et hors-texte. Texte et illustrations de Charles Autrand Jean-François Bory Pierre Boujut Stanislas Defize Pierre Gallissaires Jose Goemaere Marie-Claire Gouat Horus Robert Kayser Theodore Koenig Jean-Marie Le Sidaner Lucifer André Miguel Jean-Claude Moineau André Morlain Nefertiti Pierre-Yves Christian Prigent La Tatane à Toutune Albin Tzaut Michel Vachey Jean-Pierre Verheggen Nicole Verheyden. Très bon état" "Très bon état"
D’HOUVILLE Gérard- FRANCE Anatole- FARRERE Claude- BAILLY Auguste- MIOMANDRE Francis de- MAURIAC François- LOUYS Pierre- MAETERLINCK -DUVER NOIS Henri- KIPLING Rudyard -FAYARD Jean -ANET Claude- BINET-VALMER. HARRY MYRIAM-. JALOUX Edmond - BENJAMIN René -CORTHIS André-. VAUDOYER J.L PREVOST Marcel-CHARDONNE Jacques- COLETTE AUDOUX Marguerite.
Reference : 12468
LE LIVRE DE DEMAIN. 44 volumes in 8 brochés, couverture jaune imprimée. Bois originaux par les meilleurs artistes. Arthème FAYARD & Cie éditeur. Rousseurs à certains volumes, la plupart en début et fin de volume. Auteurs : D’HOUVILLE Gérard- FRANCE Anatole- FARRERE Claude- BAILLY Auguste- MIOMANDRE Francis de- MAURIAC François- LOUYS Pierre- MAETERLINCK -DUVER NOIS Henri- KIPLING Rudyard -FAYARD Jean -ANET Claude- BINET-VALMER. HARRY MYRIAM-. JALOUX Edmond - BENJAMIN René -CORTHIS André-. VAUDOYER J.L PREVOST Marcel-CHARDONNE Jacques- COLETTE AUDOUX Marguerite. Bois originaux de René POTTIER- CONSTANT LE BRETON- Roger GRILLON -William GRAUX- DESLIGNIERES- Jean LEBEDEFF -MORIN- JEAN- Pierre FALKE.- Alfred LATOUR- HERMANN PAUL- LE MEILLEUR-Gérard COCHET- Charles HALLO- M.T GOIFFON- RENEFER PAUL EMILE COLINN°98 D’HOUVILLE Gérard Tant Pis pour toi 125 pages, 38 bois de René POTTIER février 1931(Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 2-N°196 FRANCE Anatole Pierre NOZIERE 125 pages, 1 page de table des matières. 36 bois originaux de CONSTANT LE BRETON.1939 3-N° XII FARRERE Claude La bataille 27 bois de A. ROUBILLE 142 pages. Juin 1926. 4-N° 97 BAILLY Auguste La carcasse et le Tord-cou 111 pages, 33 bois de William GRAUX Janvier 1931. 5-N° XI MIOMANDRE Francis de L’aventure de Thérèse BEAUCAHMPS. 124 pages, sans date (1926 ?) Bois de Roger GRILLON. 6-N° 66 MAURIAC François GENIITRIX 43 bois de DESLIGNIERES Juin 1928. 7-N° 43 MAURIAC François Le baiser du Lépreux. 37 bois de Roger GRILLON. 93 pages. Décembre 1931. 8-N°78 LOUYS Pierre Contes Choisis 50 bois de Jean LEBEDEFF. 124 pages, 1 page de table des matières. 1938. 9-N°59 LOUYS Pierre Aphrodite Mœurs antiques 36 bois de MORIN- JEAN. 126 pages, Août 1932. 10-N°95 LOUYS Pierre les chansons de BILITIS 88 bois de Jean LEBEDEF Novembre 1930 82 pages, 1 page de bibliographie. 11-N° 37 THARAUD Jérôme et Jean La randonnée de SAMBA DIOUF 40 bois de Pierre FALKE. 125 pages. Décembre 1931 12-N°62 MAETERLINCK La sagesse et la destinée. 31 bois d’Alfred LATOUR (lettrines) non coupé. Février 1928 13-N°128 DUVER NOIS Henri La poule. 36 bois de Guy DOLLIAN 125Pges, Août 1933. 14-N°65 FAYARD Jean OXFORD et MARGARET 25 bois de MORIN-JEAN. 126 pages, Mai 1928. 15-N°187 KIPLING Rudyard Les plus beaux contes. 29 bois de RENEFER 126 Pages 1938 16-N°49 D’HOUVILLE Gérard Le temps d’aimer 35 bois de LE MEILLEUR, Novembre 1927. 125 pages (Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 17-N°XLII ANET Claude Quand la terre trembla 52 bois de LEBEDEFF. 125pages, Juin 1926. 18-N° LXXXIII BINET-VALMER Le plaisir 35 bois de Paul BAUDIER. 126 pages, Janvier 1934. 19-N° LXXI HARRY MYRIAM. Siona à Paris 41 bois de RENEFER. 127 pages. Novembre 1928. 20-N° 63 JALOUX Edmond l’escalier d’or 45 bois de Paul BAUDIER. 124 pages. Mars 1928. N°XXXII BENJAMIN René GRANDGOUJON 22 bois de A. ROUBILLE. Août 1925. 21-N° XLI CORTHIS André. Victime expiatoire. 27 bois d’ HERMANN PAUL. Mai 1926. Très bon état 22- N° XXVI DUHAMEL Georges Confession de minuit 25 bois d’HERMANN PAUL sans date Très bon état 23-N°XXXII BENJAMIN René GRANDGOUJON 22 bois de A. ROUBILLE 126 pages. Août 1925. 24-N°LXVII BENJAMIN René La cour d’assises- ses pompes-ses œuvres 25 bois de Roger GRILLON Juillet 1928 25-N° LXXIX D HOUVILLE Gérard Jeune fille 36 bois de RENEFER Août 1930 (Pseudos : Marie de HEREDIA- Marie de RENIER) 26-N° LVI VAUDOYER J.L La bien aimée 26 bois de Gérard COCHET 126 pages, septembre 1927. Rousseurs. 27-N° XIX LOUYS Pierre La femme et le pantin 28 bois de Charles HALLO 109 pages, juillet 1935. 28-N°CXLII NVEUX Pol GOLO 28 bois de M.T GOIFFON. 125 pages Octobre 1934. 29-N°LXI PREVOST marcel Sa maîtresse et moi 34 bois de LE MEILLEUR. Février 1928. 30- N° LXXX DUHAMEL Georges Journal de SALAVIN 34 bois de Guy DOLLIAN. Sans date. 31 N°LV CORTHIS André Tourmentes 27 bois de J.P. DUBRAY Roman inédit Août 1927 32-N°CVI PREVOST Marcel Voici ton maître. 40 bois de Jean LEBEDEFF. 156 pages. 1941 33-N°XXXV CHAUVIERE Claude La femme de personne 24 bois de HERMANNPAUL 110 pages, Octobre 1935. 34-N° CXCV CHARDONNE Jacques Romanesque 34 bois de MORIN-JEAN 92 pages 4pages de catalogue 35-N° XLVIII BOURGET Paul D’HOUVILLE Gérard-DUVERNOIS Henri- LOTI Pierre. Le roman des quatre. Bois de MORIN-JEAN. 113pages Juillet 1926. Rousseurs. 36- N° XLXXVI COLETTE l’entrave 34 bois de MORIN-JEAN 110 pages 1937 37-N° XVIII COLETTE CHERI 22 bois de Georges JEANNIOT 126 pages. Février 1928. Rousseurs. 38- N° XX AUDOUX Marguerite Marie Claire 21 bois de PAUL EMILE COLIN. 126 pages. Juillet 1927. 39- N° LX AUDOUX Marguerite L’atelier de Marie Claire. 47 bois de RENEFER 126 pages. Janvier 1928. 40 n°130 AUBRY Octave Napoléon III 22 bois de Guy ARNOUX octobre 1933- 41 n°64 Louis HEMON Maria Chapdelaine 29 bois de LEBEDEFF Avril 1928- 42 n° 182 Pierre BELOIST L'oubliée 25 bois de Jean LEBEDEFF 1938-43 n°111 Octave AUBRY Le lit du Roi 28 bois de RENEFER Mars 1932-44 n°56 Henry de MONTHERLANT La petite infante de Castille 28 bois de MORIN6JEAN décembre 1935