Pierre-Paul Royer dit Royer-Collard (1763-1845), philosophe, membre de l'Académie Française, député, président de la chambre des députés.
Reference : 013161
Pierre-Paul Royer dit Royer-Collard (1763-1845), philosophe, membre de l'Académie Française, député, président de la chambre des députés. L.A.S., 20 août 1835, 1p in-8. A André Dupin (1783-1865), alors président de la chambre des députés. « Je remercie Monsieur le Président mon cher collègue ; on m'a offert ce matin un très bon rang dans l'inscription contre ; j'ai remercié et n'ai point accepté. Je ne suis point en état de faire un discours ; mais j'espère pouvoir dire quelques motes sur l'article 1er qui ne viendra pas cette semaine. Je présente à Monsieur le Président mes hommages ; j'y joins l'expression de mon bien sincère attachement ». Intéressant courrier qui montre l'opposition de Royer-Collard à la loi sur la presse du 9 septembre 1835, la fameuse « loi scélérate de 1835 ». Une autre lettre nous indique qu'il n'est pas en état à cause de rhumatismes. [309]
Pierre-Paul Royer dit Royer-Collard (1763-1845), philosophe, membre de l'Académie Française, député, président de la chambre des députés.
Reference : 013162
Pierre-Paul Royer dit Royer-Collard (1763-1845), philosophe, membre de l'Académie Française, député, président de la chambre des députés. L.A.S., 12 août 1835, 1p in-8. A André Dupin (1783-1865), alors président de la chambre des députés. « Je suis condamné en ce moment par un rhumatisme aigu à garder la chambre et souvent le lit. Je ne sais pas s'il me sera permis de prendre part ç la grande discussion de la loi de la presse ; je le désire plus que je n'ose encore l'espérer. Mais si les forces me reviennent, je serais désolé de me trouver mis hors des débats, faute d'un tour d'inscription. Je demande à mon cher collègue, plus qu'à M. le Président, s'il peut me le faire obtenir à un rang quelconque, je préviens dès ç présent Mr le Président que je m'inscrits contre l'article 1er du projet de loi ». Intéressant courrier qui montre l'opposition de Royer-Collard à la loi sur la presse du 9 septembre 1835, la fameuse « loi scélérate de 1835 ». Une autre lettre nous indique qu'il n'est pas en état à cause de rhumatismes. [309]