1793 chez Théophile Barrois, le jeune, A Paris, 1793 - XX, 130 p. ; in8° cartonné sans dos,texte frais,rare édition; correct
Siret (1745-an VI), polyglot scholar and secret agent for Louis XVI and later the Revolution, had a thorough knowledge of English and Italian.
A Amsterdam, Et se trouvent à Paris, Chez la Veuve Duchesne, Libraire rue Saint Jacques, au Temple du Goût. M.DCC.LXXIX. 1779. 1779 1 vol. in-12° (170 x 106 mm) de : [2] ff. (faux titre, titre); 352 pp. (Erreur de pagination sans incidence sur le texte: p. 120 notée 012). Étiquette gravée du libraire Pallandre de Bordeaux collé au dos du premier plat. (Rares rousseurs, ensemble frais). Plein veau marbré glacé d'époque, dos lisse orné, titre de maroquin brun, filet doré sur les coupes, tranches marbrées. (Quelques défauts dusage à la reliure).
Réédition de ce rare essai dans lequel Pierre-Louis de Saintard (1718-1766) expose les conséquences de la présence européenne en Amérique du Nord, alors que la Guerre de Sept Ans était sur le point déclater (E.O.: 1756, Amsterdam). Présentée sous forme de roman épistolaire (lettres datées de juillet à septembre 1756), luvre propose de trouver un équilibre entre les différentes puissances coloniales pour éviter le conflit tout en favorisant le commerce et les échanges. Selon Chadenat, louvrage est : « Intéressant pour lorigine de la guerre du Canada. » Pierre-Louis de Saintard, fils dun propriétaire terrien de Saint-Domingue, travaille pour le compte de la Compagnie des Indes et comprend rapidement que les intérêts divergents des nations européennes en Amérique vont conduire à laffrontement à moins de trouver un équilibre des pouvoirs. Il est également lauteur de: « Essai sur les colonies françoises » (1754) et de « Lettres dun citoyen sur la permission de commercer dans les Colonies » (1756). En 1763, il est membre du Conseil supérieur du Port-au- Prince et député de ce Conseil à l'Assemblée coloniale du Cap. Si les intérêts commerciaux et économiques ne sont pas étrangers à la pensée de Saintard, il est dabord humaniste et son but premier est la paix : « Est-il du moins dans quelque point de notre globe un peuple qui consente à vivre & à laisser vivre les autres ? En parcourant l'univers, nous vîmes l'Europe remplie d'armes & de vaisseaux, & par un événement nouveau dans l'histoire moderne, infesté de pirates ; l'Asie, au sein même de la paix, soumise au glaive militaire ; l'Afrique, dans la barbarie la plus absurde, occupée à vendre ses habitants à d'autres continents. L'Amérique seule restait tranquille après l'épuisement ou l'extinction de ses habitants que la Religion des Espagnols avait détruits : mais ses nouveaux Citoyens ne prennent plus enfin une simple part aux guerres d'Europe ; il s'est élevé une contestation propre à l'Amérique dont les étincelles, si l'on ne parvient à étouffer ce feu naissant, embraseront avec le temps son continent ; & en l'accoutumant à des intérêts principaux et personnels, le sépareront un jour peut-être de ceux de l'Europe. ». Cette seconde édition de 1779 (EO: 1756) est imprimée par la veuve de Duchesne et est particulièrement rare. Étiquette de libraire contrecollée sur le contreplat supérieur, annonçant : « Pallandre le jeune, Libraire, sur le Cours du Chapeau-Rouge, près la Nouvelle Comédie & en face de l'Hôtel des postes, à Bordeaux. Donne en lecture un grand Assortiment de Livres choisis, à 3 liv. par mois, ou 24 liv. par année. Vend livres François, Italiens, Anglois, Espagnols, Allemands, Suédois, Hollandois, Latins ; Cartes hydrographiques, généralement tous les ouvrages dressés pour le service de la Marine. Il achète toutes sortes de Bibliothèques, plus ou moins importantes. ». Bel exemplaire de ce traité de politique internationale. 1 vol. 12mo (170 x 106 mm) of : [2] ff. (false title, title) ; 352 pp. (Pagination error without affecting the text: p. 120 noted 012). Engraved label of the bookseller Pallandre of Bordeaux pasted to the back cover. (small tear on the title page, rare foxing, fresh overall). Contemporary full marbled glazed calf, smooth spine decorated, brown morocco title, gilt fillet on the edges, marbled edges. (some wear and tear to the binding). Reissue of this rare essay in which Pierre-Louis de Saintard (1718-1766) exposes the consequences of the European presence in North America, when the Seven Years War was about to break out (O.E. : 1756, Amsterdam). Presented in the form of an epistolary novel (letters dated from July to September 1756), the work proposes to find a balance between the different colonial powers in order to avoid conflict while promoting commerce and trade. According to Chadenat, the work is: "Interesting for the origin of the Canadian War ". Pierre-Louis de Saintard, the son of a landowner in Santo Domingo, worked for the East India Company and quickly understood that the divergent interests of European nations in America would lead to confrontation unless a balance of power could be found. He is also the author of: "Essay on the French colonies" (1754) and "Letters of a citizen on the permission to trade in the Colonies" (1756). In 1763, he was a member of the Superior Council of Port-au-Prince and a deputy of this Council at the Colonial Assembly in Cape Town. If commercial and economic interests are not foreign to Saintard's thinking, he is first and foremost a humanist and his primary goal is peace: "Is there at least in any part of our globe a people who agree to live and let others live? As we travelled around the world, we saw Europe filled with weapons and ships, and by a new event in modern history, infested with pirates; Asia, in the midst of peace, subjected to the military sword; Africa, in the most absurd barbarism, busy selling its inhabitants to other continents. America alone remained tranquil after the exhaustion or extinction of its inhabitants, whom the Religion of the Spaniards had destroyed: but its new Citizens are, at last, no longer taking a simple part in the wars of Europe; a contention peculiar to America has risen, the sparks of which, if this incipient fire cannot be quenched, will in time set her continent ablaze; & by accustoming it to principal and personal interests, will one day perhaps separate it from those of Europe. ". This second edition of 1779 (OE: 1756) was printed by Duchesne's widow and is particularly rare. Bookseller's label pasted on the upper back cover, reading : " Pallandre le jeune, Libraire, sur le Cours du Chapeau-Rouge, près la Nouvelle Comédie & en face de l'Hôtel des postes, à Bordeaux. Donne en lecture un grand Assortiment de Livres choisis, à 3 liv. par mois, ou 24 liv. par année. Vend livres François, Italiens, Anglois, Espagnols, Allemands, Suédois, Hollandois, Latins ; Cartes hydrographiques, généralement tous les ouvrages dressés pour le service de la Marine. Il achète toutes sortes de Bibliothèques, plus ou moins importantes." . Nice copy of this treatise on international politics.
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par Pierre Manuel, l'un des Administrateurs de 1789. Avec gravure et tableaux. A Paris, chez Garnery, libraire, à Strasbourg chez Treuttel, à Londres, chez de Boffe, l'an second de la liberté (1791) [de l'imprimerie de Fiévée, rue Serpente, n°17 - qui est aussi l'adresse du libraire Garnery]. 2 volumes in-8 (21,5 x 14 cm) brochés de 402-(3) et 330 (mal chiffrée 230)-(3) pages. Frontispice gravé. Tableaux dépliants. Couvertures d'époque de papier rose. Couverture usagée avec manques et en partie détachées, dos fendillés, non rogné. Quelques coins roulés en début et en fin des volumes. Intérieur frais. Complet. Édition originale. La plupart des catalogues (y compris le catalogue de la Bnf / Gallica et d'anciens catalogues de vente) ont confondu l'an second de la liberté (1791) avec l'an second de la République (1793). La Police de Paris dévoilée a paru à la fin du mois de juin 1791 (voir les Révolutions de Paris qui en informe ses lecteurs après la date du 22 juin). Louis Prudhomme écrit alors : "Cet ouvrage attestera à la postérité l'infamie des rois, et tout l'odieux d'un gouvernement pourri. Le seul règne et Louis XVI fournit une carrière de seize années de crimes et de lettres de cachet qui, presque toutes, ont eu pour objet la proscription de têtes innocentes. Tantôt ce sont d'honnêtes gens, [...], Pierre Manuel a eu besoin de tout son courage pour fouiller dans la sentine de la police, et en tirer des noms flétris, qui naguère étaient encore respectés. L'article de la police sur la librairie suffirait seul pour prouver à quel degré d'avilissement était tombé le gouvernement français. Au soin qu'on prenait pour enchaîner la presse, étouffer la voix de ceux qui avaient encore la force de se plaindre, on sent que le crime était sur le trône, et que le peuple avait la gorge sous le couteau des tyrans. Le plus léger soupçon suffisait pour exposer l'asile d'un imprimeur, d'un libraire, à être pillé par une brigade d'espions, de voleurs et de commissaires. [...]. La police des prêtres et des moines est un objet de scandale et de turpitudes, qui justifie pleinement la réforme du clergé [...]." Après avoir participé activement aux événements de juillet 1789, il devient membre de la municipalité provisoire de Paris, et « administrateur de la police, du département de la librairie, des spectacles et attributions accessoires » ; il intègre le club des Jacobins. En septembre 1791, il est élu procureur syndic de la municipalité de Paris, responsable de l’exécution des lois et arrêtés. Suspendu un temps par le directoire du département de Paris, il est défendu par la Législative qui lui rend sa place. Bras droit du maire Pétion, il l'accompagne de son action. Il est ainsi l'un des instigateurs de la journée du 20 juin 1792. Le 30 juillet, la Législative décrète la suppression de la Commune, mais, menacée d'une insurrection par Manuel, elle n'en fait rien. Il soutient toujours l'action de Pétion et des 47 sections lors des journées du 3 au 10 août 1792 comme membre de la commune insurrectionnelle. Le 13 août, il est nommé procureur syndic de la Commune de Paris et après en avoir fait proposition devant l'Assemblée, il escorte Louis XVI à la prison du Temple. Il est jusqu'à sa mort en fréquente relation avec le souverain déchu auquel il apprend en personne l'instauration de la République. Chargé par le conseil général de l'Assemblée d'assurer la tranquillité du Temple le 3 septembre, son rôle dans les massacres de Septembre est controversé. Certains témoignages l'accusent de laxisme, d'autres, comme celui de Pierre-Jean-Baptiste Nougaret, lui prêtent une complicité avec les massacreurs. Selon d'autres sources, peu avant les Massacres, il requiert la sortie des prisonniers pour dette ainsi que celle de Mme de Tourzel et de Jean-Jacques Duval d'Éprémesnil. Il se défend avec véhémence de toute responsabilité dans les événements, accuse la ville de Paris d'être complice, selon ses termes, de cette « Saint-Barthélémy des Français » et ses propos suscitent une dispute au club des Jacobins avec son collègue Jacques Alexis Thuriot. Élu à la Convention nationale, comme député de la Seine, il est nommé « commissaire chargé de rendre compte de l'état de la ville de Paris », puis suppléant au Comité d’instruction publique. Il obtient la suppression de la croix de Saint-Louis mais sa proposition de vente du château de Versailles est refusée. Son attitude envers le roi se modifie ouvertement dès le 7 novembre lorsque le député Mailhe présente un projet de décret sur le jugement du roi et les formes pour y procéder. Manuel propose que tout défenseur de Louis XVI soit sous la sauvegarde de la loi. Le 3 décembre, il donne son avis sur le sort de Louis XVI et le 6, il déclare à la Convention : « La Convention nationale ne peut commettre un assassinat. Je demande que Louis XVI soit entendu. » Ses interventions en faveur du roi font croire un moment qu’il est devenu fou. Le 15 décembre, il est exclu du Club des Jacobins. Un mois plus tard, en dépit de ses positions affichées, il vote la culpabilité du roi comme tous ses collègues. Le lendemain, il vote pour la ratification du jugement du peuple, le 17 janvier, pour la détention dans un fort ailleurs qu’à Paris, puis la déportation. Aussitôt que la peine de mort fut prononcée contre le roi Louis XVI, il quitta la salle et envoya sa démission par lettre. Les membres de la Montagne l’accusent en tant que secrétaire de séance, d’avoir tenté de falsifier les résultats de l’appel nominal. Il se retire à Montargis, où il est l'objet d'une tentative d'assassinat en mars 1793. Retiré de la vie politique, il se serait rendu selon Nougaret dans un château à Fontainebleau. Il est finalement arrêté le 20 août 1793 à Montargis où il se tenait caché. Transféré à Paris, à la prison de l'Abbaye. il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire. Condamné à la peine de mort pour avoir voulu sauver le roi et coupable de conspiration contre la République, il est guillotiné le 24 brumaire an II (14 novembre 1793). Il était âgé de 42 ans. Il a été l'éditeur des Lettres originales de Mirabeau : écrites du donjon de Vincennes [à] Sophie Ruffey, marquise de Monnier (Paris, Garnery, 1792). Bon exemplaire conservé dans son brochage de l'époque de cet ouvrage passionnant.
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PONGE (Francis). DESNOS (Robert). MATISSE (Henri). MASSON (Loys). AUDIBERTI (Jacques). RICHAUD (André). ROY (Claude). PARROT (Louis). MATTHEY (Pierre-Louis). EMMANUEL (Pierre). CAYROL (Jean).
Reference : 44949
Villeneuve-lès-Avignon, directeur: Pierre Seghers. Un volume 13,2x21,4cm broché de 96 pages avec un dessin inédit de Henri Matisse et deux hors texte de Georges Rouault. Exemplaire en bon état. Au sommaire de ce numéro, un texte de Francis Ponge: La permanence et l’opiniâtreté, un autre signé L. sur la mort de James Joyce.
Créateur en 1939 de la collection Poètes casqués, puis éditeur de la poésie de la résistance pendant la seconde guerre mondiale avec Poésie 40 à 47, Pierre Seghers (1906-1987) sera un des plus importants éditeurs français de poésie au XXème siècle.
Paris, Eymery, 1825. Deux volumes in-8 (194 x 128 mm), VIII pp., 340 pp.; 2 ff. n. ch., 351 pp. Demi-veau glacé vert, dos lisse orné en long, titre et tomaison dorés, dos passés, coiffes supérieures arasées, quelques rousseurs (reliure de l’époque).
Édition originale, illustrée des portraits-frontispices des deux frères lithographiés par Morin. Valet de Marie-Thérèse de France pendant la Révolution, Pierre-Louis Hanet était le frère de Cléry, dernier valet de chambre de Louis XVI et auteur d’un Journal de ce qui s’est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI (Londres, 1798). Ses mémoires furent salués par Stendhal dans la presse anglaise: «Voici un livre sincère et presque dépourvu d’affectation. Il est rafraîchissant de le lire aujourd’hui que le moindre petit journal prétend au langage pittoresque et au style original, noble et élégant. Le courageux et respectable Hanet Cléry a maintenant 70 ans et est aveugle; il raconte en une langue simple tout ce qui lui est arrivé depuis 1776 jusqu’en 1823.» Exemplaire du baron Adolphe de Mareste, ami intime de Stendhal et son principal correspondant lors de son séjour en Italie, avec son ex-libris gravé. Il renferme deux autres marques de provenance: un ex-libris royaliste au monogramme PR ou PK, avec la devise «Notre-Dame conserve la France et la lignée de nos rois», et un ex-libris moderne au serpent monogrammé MS. Exemplaire en demi-reliure romantique, à la provenance intéressante. Quérard, La France littéraire, II, p. 228. Stendhal, Courrier anglais, 1936, V, p. 144.
Paris, Mercure de France, 1926. In-8 (140 x 223 mm), 12 pp., 1 f. n. ch. Broché, couverture jaune imprimée d'éditeur, petit manque au coin supérieur gauche de la couverture, légères marques de pliures aux feuillets, griffonnements à la mine de plomb sur2 ff.
Rare tiré à part avec envoi à la duchesse de Clermont-Tonnerre. Ce texte est une méthode d'écriture recommandant notamment à l'auteur de ne pas utiliser de brouillon, de prendre le temps de choisir les mots, de se laisser porter par le rythme des idées et de vivre reclus et fier. Daté d'avril-mai 1916, ce texte a été publié dans le numéro du Mercure de France de juin 1916. Envoi : À madame la duchesse de Clermont-Tonnerre respectueux hommage Pierre Louÿs. Élisabeth de Gramont (1875-1954), duchesse de Clermont-Tonnerre fut l'une des femmes les plus célèbres de son temps. Ses convictions politiques et sa vie amoureuse provoquèrent le scandale. Dite "la duchesse rouge", elle défendra le marxisme et le Front populaire. Elle épousa Philibert de Clermont-Tonnerre dont elle aura deux filles. À l'âge de trente-quatre ans, elle rencontre la célèbre Amazone américaine Natalie Clifford Barney : c'est un véritable coup de foudre, qui, en dépit d'autres liaisons saphiques, durera plus de quarante-cinq années. Elle fit de nombreux voyages en Extrême-Orient, au Maghreb, en Amérique et en URSS, et écrivit de nombreux essais et livres de mémoires. Elle fréquenta parmi les plus importantes personnalités de l'époque : Pierre Louÿs, Remy de Gourmont, Romaine Brooks, Paul Valéry, Colette, Georges Clémenceau, Paul Morand, Gertrude Stein, Isadora Duncan, Valéry Larbaud, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Léon Blum, James Joyce, Louis Aragon, René Crevel... Bon exemplaire, broché.
A Paris, à Londres, New-York, Madrid, chez J.-B. Baillière, Libraire de l'Académie Nationale de Médecine, 1850, 1 volume in-8 de 220x140 mm environ, viij-400 pages, demi-chagrin noir, dos à nerfs portant titres dorés, orné de filet et fleurons dorés, gardes de couleurs, tranches finement mouchetées. Des rousseurs, fortes par endroits, tache d'encre sur la tranche inférieure avec débordement sur quelques feuillets (sans atteinte au texte), petits frottements sur les plats et le cuir, serpentes brunies, sinon bon état. Complet des 8 planches hors-texte couleurs sous serpente.
Pierre Louis Alphée Cazenave, né le 5 mai 1802, mort en avril 1877, est un dermatologue français qui pratiquait la médecine à l'hôpital Saint-Louis. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
8 volumes in-4 (182 x 265 mm), demi-chagrin vert bronze de l'époque, dos à 5 nerfs ornés d'un décor de compartiments encadrés à froid et soulignés de filets dorés, titre et tomaison dorés, texte sur 2 colonnes, non rogné et partiellement non coupé. Paris, Imprimerie Firmin-Didot frères 1853-1859.
Rare édition collective, non mise dans le commerce, des uvres de Roederer, publiées par Antoine-Marie Roederer fils de lauteur. "Tirée à cinquante exemplaires, destinée aux amis de la famille et à quelques bibliothèques publiques, cette édition est presque introuvable" (cf. Thierry Lentz, 'Les oeuvres de Pierre-Louis Roederer', in "Les Cahiers Lorrains", 1994, n°4, p. 311-324)."Né à Metz, en 1754, Pierre-Louis Roederer est un des hommes-clés de la fin de l'Ancien Régime et des débuts de la Révolution. Élu à l'Assemblée Nationale, il en deviendra une des voix les plus écoutées. Sa carrière est multiforme: juriste, économiste, théoricien politique, homme d'action successivement procureur général syndic de la Seine, propriétaire de journaux, conspirateur de Brumaire, conseiller d'Etat, sénateur, comte d'Empire, ministre napolitain, secrétaire d'Etat du Grand-Duché de Berg, pair de France sous la monarchie de Juillet, mais aussi auteur de théâtre, moraliste, philosophe et économiste. Mort à près de 82 ans, il a laissé une uvre écrite considérable" (Id.).Contient : I- Théâtre -- II- Histoire (Louis XII, François Ier, Mémoires pour servir à l'histoire de la Société Polie, etc.) - III- Histoire contemporaine (L'Esprit de la Révolution de 1789, Chronique de cinquante jours, Portraits de personnages sur la Révolution, Notice sur l'Empire) -- IV- Lettres et opuscules -- V- Opuscules -- VI- Opuscules (Rapports et Discours) -- VII- Brochures politiques, rapports et discours -- VIII- Variétés. Correspondance de famille ; Correspondance générale, etc.4 portraits dont 2 de l'auteur, un de Joseph Napoléon et un croquis en pied de Talleyrand. 6 fac-similés de lettres. 3 planches dillustrations lithographiées.(Quérard, XII, 692 détaille le contenu. Tulard, 1265. Vicaire, VI, 1166).Quelques rousseurs. Petites épidermures.Très bon exemplaire, en partie non coupé, bien relié à lépoque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
(Paris) : imprimerie nationale, (1792). In-8, 6 pp., (1 f. bl.). — En feuilles, non rogné.
Édition originale de ce discours qui, bien qu'imprimé par ordre de la Convention, a été prononcé à la Société des Jacobins le 23 novembre 1792. Pierre-Louis Ichon était député du Gers.« Que Louis XVI soit jugé : c'est un devoir que toutes les lois vous imposent. Qu'il soit jugé par la Convention : la nature de ses délits l'exige. » (pp. 5-6.)
Douai, Imprimerie de Wagrez, s.d. (1792) placard in-folio de 40 x 30 cm, texte sur trois colonnes.
Les diverses opinions des conventionnels sur le procès du Roi n'ont pas seulement fait l'objet de publications sous forme de fascicules in-8, comme on les rencontre généralement, mais aussi de grands placards in-folio.L'ancien abbé Pierre-Louis Ichon (1757-1837), député du Gers à la Convention, vota la mort du Roi.Martin & Walter, 16 932. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chez Les Principaux Libraires 13,5 x 20 Paris 1832 Deux volumes reliés d'époque demi-basane noire, in-8, viii-340 et 351 pp., dos à cinq nerfs ornés de doubles filets, titre et tomaison dorés. Collection "Mémoires de la Révolution Française", seconde édition de ces mémoires qui parurent en 1825. En appendice du second volume : Notice historique sur l'expédition de Saint-Domingue, en l'an 10 (1802) et sur l'administration des généraux Leclerc et Rochambeau. Pierre-Louis Hanet Cléry (1762-1834) était le frère de Jean-Baptiste Cléry, valet de chambre de Louis XVI au Temple, auteur du "Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI". Lui même était en 1789 valet de chambre de la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Il quitta les Tuileries le 10 août, se réfugia en Belgique, puis devint munitionnaire général pour les armées. Après le retour des Bourbons en 1814, il obtint les fonctions d'inspecteur des forêts en Corse. Reliure légèrement frottée aux mors et aux coiffes, bon intérieur.Très bon exemplaire. (B48) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST. Livre
SOULT (Jean-de-Dieu, Duc de DALMATIE, Maréchal) - LOUIS-PHILIPPE [ SAINT-PIERRE (Louis et Antoinette de) ].
Reference : 2014
(1959)
1959 P., Librairie Plon, s.d. (1959). In-8°, br., couv; blanche ill. d'une vignette et impr. en noir, et orné en vert, non coupé hormis le premier cahier.
EDITION ORIGINALE. Tirage de tête strictement limité à 30 ex. sur pur fil des papeteries Lafuma à Voiron dont 10 h.c., 1 des 10 ex. h.c., celui-ci n° H.C.5. 9 ill. sur 8 pl. à pleine page. Angle inf. droit de la première de couv. infimement écorné, sinon, à l'état N E U F !
Nancy et Paris, Hiacinthe Leclerc et J. Merlin, 1768, in-8, [14]-XVI-500-[10] pp, Basane marbrée de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, pièce de titre rouge, tranches rouges, Première édition. Cet ouvrage, qui fut souvent consulté, est l'un des classiques du sujet. L'auteur y expose l'histoire de la méthode, puis les différents modes d'inoculation, et signale les précautions à prendre avant, pendant et après l'opération. Pierre Louis Gandoger de Foigny (1732-1770) avait rencontré François Dezoteux à l'hôpital militaire de Nancy; comme ce dernier, il oeuvra en faveur de l'inoculation, dans un contexte de querelle sur cette pratique. Il s'était rangé du côté des inoculateurs après avoir assisté à l'inoculation du fils de l'intendant de La Galaizière, son employeur et protecteur, à qui il dédie le présent traité. La biographie de Gandoger est assez mal connue. Né à Lyon, il effectua une carrière assez éclectique dans les duchés de Lorraine et du Bar. Il fut agronome à Neuviller auprès de La Galaizière. À partir de 1763, on le connait comme médecin à l'hôpital militaire Saint-Louis, puis comme éphémère professeur à la Faculté de médecine; élu en 1769, il mourut l'année suivante. Il fut membre du Collège royal des médecins de Nancy et de la Société royale des sciences et belles-lettres, future Académie de Stanislas. Cachet de l'Institut catholique et étiquette en pied du dos. Un mors fendu, coins et coupes usés. Blake 165. Wellcome I, 86. Pierre Labrude, in Notices biographiques des anciens membres de l'Académie Stanislas [en ligne]. Couverture rigide
Bon [14]-XVI-500-[10] pp.
[s.n.] - Un François ; [UN FRANCAIS ; GIN, Pierre Louis Charles ]
Reference : 64345
(1777)
1 vol. in-8 reliure postérieure plein vélin blanc, s.n., A Genève, 1777, 2 ff., vii-316 pp.
Edition originale de cet ouvrage de Pierre Gin (1776-1827), inspiré de Montesquieu et de Mably. Gin s'intéresse aux question économiques, évoque les inconvénients de l'impôt territorial unique, préconise la fixation du taux de l'intérêt et cite les opinions de Mably et Montesquieu sur les lois somptuaires. Et si la Chine est si peuplée, c'est parce qu'elle est libre. Bon état (reliure un peu frottée). INED, 2037 (qui cite l'édition de 1782). Erudit français, Pierre Louis Charles Gin (1726-1827) était par sa mère arrière-petit-neveu de Boileau. Reçu avocat en 1750, il devint conseiller au Parlement Maupeou, puis conseiller au grand conseil. A la dissolution des cours souveraines, il rentra dans la vie privée, et s'occupa de travaux littéraires. Le 2 décembre 1792, il osa adresser à Barrère un plaidoyer très éloquent en faveur de Louis XVI ; en raison de son dévouement au Roi, il fut mis en prison en 1793, avec toute sa famille. Sorti après 11 mois de détention, il se retira à Clamart ; nommé maire, il refusa de prêter le serment de fidélité à la République, ce qui conduisit à l'éloigner définitivement de tout emploi public. (Hoefer, XX, 570)
Revue d'Histoire des Sciences - Pierre Louis sur Aristote - Pierre Chabbert sur Jacques Borelly - Claire Salomon-Bayet - Mario H. Otero sur Gergonne
Reference : 100983
(1970)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1970 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème et verte grand In-8 1 vol. - 95 pages
1ere édition, 1970 Contents, Chapitres : 1. Articles : Pierre Louis : La domestication des animaux à l'époque d'Aristote - Pierre Chabbert : Jacques Borelly (16..-1689), membre de l'Académie royale des Sciences - Claire Salomon-Bayet : Un préambule théorique à une Académie des Arts, Académie royale des Sciences, 1693-1696, Présentation et textes - Mario H. Otero : Les définitions implicites chez Gergonne - 2. Documentation, informations, analyses Couverture propre, légères pliures aux coins de la couverture, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - paginé 190 à 284
Textes choisis et préface par Pierre Louis Reynaud, 1 vol. petit in-8 reliure demi-basane verte, dos à 4 nerfs orné, Collection des Grands Economistes, Librairie Dalloz, Paris, 1963, 362 pp.
Très intéressant recueil de morceaux choisis, précédés d'une longue préface du professeur Pierre-Louis Reynaud. Bon exemplaire bien relié.
Sans date. Pierre-Louis Rey: Profil d'une oeuvre N 44- La chartreuse de parme. Stendhal
Bon état
Sans date. Pierre-Louis Rey: Profil d'une oeuvre N 64- La comédie humaine. Balzac
Bon état
Editions Hatier 1986 1986. Pierre-Louis Rey: L'étranger Camus / Hatier 1986
Bon état
Stock 2000 2000. 5 Pierre-Louis Basse - Guy Môquet Une enfance fusillée / Stock 2000
Très bon état
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Lauréat du Grand Prix national de l'architecture (2018), Pierre-Louis Faloci est un constructeur courageux et un enseignant passionné. De sa ville natale de Nice, creuset de sa formation visuelle, il a gardé un sens aigu de l'urbanité et une curiosité attentive aux problématiques des artistes et des cinéastes dont il explore inlassablement l'univers plastique. De ses études parisiennes, il a retenu la leçon de justesse de Georges-Henri Pingusson. La fréquentation de la Cinémathèque, le cours de Gilles Deleuze sur « l'image-mouvement et l'image-temps » et le séminaire d'Hubert Damisch sur « l'origine de la perspective » ont orienté durablement sa trajectoire. Du Centre archéologique du Mont Beuvray au musée de Mariana en Haute-Corse, la question du regard (indéfectiblement liée à celle du territoire) est au cœur de sa pratique de projet. L'objectif de cet ouvrage est de donner des clés de lecture d'une œuvre et d'une démarche des plus originales et des plus rigoureuses de la scène architecturale contemporaine.</span> Milan, 2022 Silvana 208 p, nombreuses photographies, broché. 24 x 30
Neuf
1785 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 124 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, triples filets d'encadrement sur les plats, roulette sur les coupes, tranches jaspées.
1- Edition originale, rare. Le premier essai politique de Robespierre, alors jeune avocat âgé de 26 ans, quil composa en réponse à un concours ouvert par la Société royale littéraire de Metz en 1784, et pour lequel il obtint une médaille dor ainsi quun prix de 400 livres.En homme des Lumières disciple de Montesquieu et de Beccaria, sur un mode modéré, mais dans le style lyrique enflammé qui sera sa marque, Robespierre critique larbitraire de la justice de son temps et soumet un plan de réforme de la justice pénale.Il propose de bannir le déshonneur imposé aux familles des condamnés, plaide pour la suppression de la confiscation de leurs biens, pour légalité devant le châtiment et pour que les bâtards puissent accéder à la condition de citoyen à part entière. (Martin & Walter, 29526/1).2- Edition originale de cet essai composé par le juriste et académicien Pierre-Louis Lacretelle (1751-1824). Présenté au même concours que Robespierre, il partagea, avec celui-ci le premier prix, même si le jury préféra l'essai de Lacretelle, dont on vanta "la hauteur de ses considérations philosophiques et morales, la sagacité de son esprit, la justesse de ses idées et lhumanité de ses sentiments".En 1823, en publiant ses "Oeuvres complètes", Lacretelle revint sur cette rencontre avec Robespierre : "Rien, dans ce début, ne promettait le personnage quon a vu sept ans après. On pourrait croire quil signorait encore lui-même. Il faut avoir vu toute une révolution pour savoir à quel point elle peut transformer un homme, ou plutôt développer en lui des poisons cachés et encore sans fermentation".Infimes accrocs à un mors.Très bel exemplaire, très frais, grand de marges, très bien relié à lépoque.
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1769 A Genève, 1769, 1 volume in-8 de 205x125 mm environ, 1f.blanc, faux-titre, titre, 120 pages, 1f.blanc, demi basane à coins fauve (reliure restaurée), gardes marbrées. Des frottements sur le cuir et le cartonnage, quelques rousseurs, une signature ancienne sur la page de faux titre, sinon bon état. Edition originale.
Pierre-Louis Siret, né à Évreux le 30 juillet 1745 et mort à Vitry-sur-Seine le 25 septembre 1798 (4 vendémiaire an VI), est un grammairien et philologue français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Lausanne, Cahiers de la Renaissance Vaudoise, 1968. In-8 broché de 294-[2] pages, couverture imprimée en deux tons. En parfaite condition, non coupé.
Illustré de 3 portraits contrecollés de Pierre-Louis Matthey, dont 1 en frontispice, par Bosshard, Schidloff et Auberjonois. Tirage limité à 1260 exemplaires numérotés, celui-ci un des 60 sur grand Ingres teinté de Zerkall (XLIV), signé par l'auteur au justificatif. Joint un article sur cette ouvrage, daté du 11 février 1969 et signé Philippe Jaccottet.
[ASSOCIATION DES ECRIVAINS VAUDOIS] BEAUSIRE Pierre; BLANC Géo H.; BONNARD André; BORCHANNE René; BOVARD René; BRASSELER Louis; BUENZOD Emmanuel; BUDRY Paul; BURNAND René; CHAMPVENT Hélène; CHESSEX Robert; COLOMB Catherine; CRISINEL Edmond-Henri; CURCHOD Alice; DAVID-PERRET Madame; DELHORBE Cécile; DURWARD Renée J.; FRANCILLON Clarisse; GILLARD Edmond; KOLLBRUNER Berthe; LANDRY C.-F.; MANGANEL Ernest; MARTIN Auguste; MARTIN Vio; MATTER-ESTOPPEY Marthe; MATTHEY Pierre-Louis; MERCANTON Jacques; MEYER Louise; MONTMOLLIN Eric de; MOSER Jean; PERROCHON Henri; POLIAKOVA Maria; REYMOND Marie-Louise; ROCHAT-CENISE Charles; ROUD Gustave; SAVARY Léon; SIMOND Daniel; THOMI William; TROILLET Gilbert; VALLOTTON Henry; VERLY Albert; VUILLEMIN Berthe; WILD Alfred et BATAILLARD A.-J.:
Reference : 12735
(1947)
[Lausanne], [Association des écrivains vaudois - AEV], [1947]. In-4 de [106] pages, plein parchemin muet, orné au premier plat d'une composition originale du peintre Jean-Jacques Mennet. Sous emboîtage avec dos toilé muet. La maison Mayer & Soutter à Lausanne a soigné la reliure de ces pages autographes.
Outre la peinture sur le premier plat, cet album est illustré d’un dessin à la plume et d’une gouache en couleurs contrecollée de Jean-Jacques Mennet; mais également de 26 photographies (Blanc, Borchanne, Burnand, Catherine Colomb, David-Perret, Delhorbe, Gillard, Vio Martin, Maria Poliakova, Marie-Louise Reymond, Roud, Léon Savary, Vallotton et Wild) - un dessin original à la plume de Géa Augsbourg, illustrant le texte de Budry, 2 dessins originaux à la mine de plomb de Louise Meyer, et enfin deux reproductions: un portrait de Rochat-Cenise par Philippe Grobéty et un dessin de Robert Hainard. On notera la photo de Gustave Roud ainsi légendée «Le vrai cueilleur de fruits" (16,5 x 22,5 cm) en regard du "vain cueilleur de phrases" portrait (4,5 x 3,5 cm) de Roud. Époustouflant ensemble de 44 manuscrits d'écrivains de l'association, qui se compose d'une page manuscrite par auteur, parfois recto-verso. Certains ont recopié un passage d'un livre édité, d'autres livrent ici des inédits, certains le mentionnant, comme Buenzod, Chessex ou Alice Curchod. Pièce unique, constituée à l'occasion de la 3ème journée du livre vaudois qui se déroula dans les salons du Foyer du Théâtre, à Lausanne, le 29 novembre 1947. L'association, crée en 1944, avait alors trois ans d'âge. Elle regroupait à ses débuts 40 écrivains, dont Ramuz, qui est absent de cet ensemble puisque décédé en mai de la même année. Les "journées du livre vaudois" permettaient au public de rencontrer les écrivains, qui y vendaient et dédicaçaient leurs ouvrages. Rebaptisée depuis "Association vaudoise des écrivains", elle est toujours active à ce jour et remet encore, tous les deux ans, le Prix des écrivains vaudois à un auteur dont l'ampleur et la qualité de l'oeuvre littéraire est reconnue comme majeure.