Pierre Loti [Léonard Foujita / Tsuguharu Fujita / Tsouguharu Foujita]
Reference : 16805
Editions L'Excelsior "Paris, 1926, Editions l'Excelsior, imprimé à Tours par Arrault et Cie, in-4 plein chagrin rouge, tête dorée, couvertures conservées. 219pp. 60 illustrations originales de Léonard Foujita (44 contrecollées dans le texte exceptée la dernière à pleine page et 16 hors-texte, dont le frontispice). Tirage limité à 541 exemplaires, celui-ci, non numéroté est sur Japon Impérial, comme les 25 exemplaires de tête . Il est signé à l'encre noire à la justification par Foujita. Carteret IV-265 ""Edition recherchée et cotée""/ Mahé II-707. Monod II-7312. Madame Chrysanthème, publié initialement en 1888, relate le mariage d'un jeune officier de la marine française avec une jeune fille de Nagasaki. Ces faits sont inspirés de la vie même de Pierre Loti (Julien Viaud) , alors officier de marine. Ce roman connu un tel succès qu'il inspira un opéra à André Messager dès 1893, puis l'opéra de Puccini, Madame Butterfly en 1904, bien que celui-ci ne soit pas une adaptation du roman à proprement parler. Tsouguharu Foujita (1886-1968), francophile dès son enfance (il assiste aux cours de français dès l'école primaire) arrive en France en Août 1913. Très vite il découvre la peinture de PIcasso et devient l'un des peintres les plus recherchés de ce qui deviendra l'Ecole de Paris. Au sommet de sa gloire en 1925, il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur.Il est l'un des peintres les mieux payés de Paris. La même année, en 1926, il illustre deux ouvrages de Pierre Loti : Madame Chrysanthème (1888) et, pour un autre éditeur, Devambez, La troisième jeunesse de Madame Prune (1905) que l'on peut considérer comme une suite du premier roman. L'exemplaire que nous proposons, sans doute un exemplaire de ""passe"" de l'éditeur, sur Japon, est signé en français et en japonais par Foujita, mais n'est pas numéroté. Il ne comporte pas de suite des illustrations en noir."