Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), célèbre chansonnier. L.A.S., 20 août, 3p in-12. Belle lettre à Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. « Je vous souhaite votre fête de tout mon coeur, ma chère enfant, mais est-ce que vous rendue folle ? ». Il s'étend ensuite, sur trois pages, sur son refus d'être portraituré alors que Blanchecotte lui a envoyé un peintre. « De la vie, je n'ai laissé faire mon portrait par personne et c'est bien malgré moi qu'on l'a fait pour le public. Vous le savez, je pense ». Il la remercie pour ses « vers charmants » qu'elle lui a envoyés. Une note au dos indiquait : « sur les vers qu'il a reçus de Blanche ». Il s'agit bien de Blanchecotte, qu'il appelle « ma chère enfant » dans plusieurs lettres. De plus, le petit numéro en haut à droite du premier feuillet se retrouve sur diverses lettres reçus par Blanchecotte. Elle a dû numéroter ainsi ses lettres reçues. [69-2]
Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), célèbre chansonnier. Poème autographe signé « B » composé de 5 huitains et titré « un ange ». Cette chanson fut publiée en 1834 et reprise ensuite dans différents recueils. Elle commence par les vers : « D'où nait cette pure auréole / dont les rayons frappent mes yeux ? / C'est un ange, un ange qui vole / Entre mon front chauve et les cieux ». [161-2]