Paris [18]93 | 13.50 x 14.50 cm | quatre pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il
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Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 12 novembre 1895 | 12.50 x 20 cm | 4 page sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, signée de son initiale, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet.Enveloppe jointe portant, au verso, le cachet de cire intact au chiffre de l'écrivain.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Importante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Comme en atteste l'enveloppe jointe, Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci exerce la fonction de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire. En bon socialite, Pierre raconte à son frère ses nouvelles rencontres: «J'ai rencontré hier chez un ami un des fils de ton ministre [Marcellin Berthelot]. Je les connais d'ailleurs depuis longtemps tous les quatre, mais je les vois peu. L'un d'eux (André) est un ami d'Henri Mougeot avec lequel il a loué ainsi que deux ou trois autres jeunes gens une maison à Chevreuse et une maîtresse à Paris. [...] L'autre, Daniel est professeur à l'Ecole de Pharmacie. Chimiste remarquable dit-on. Philippe ne fait rien de spécial [...] Enfin René, le plus jeune, est le plus ancien ami de Blum et son grand rival d'autrefois au concours général. [...] C'est Philippe qui fit il y a cinq ou six ans avec Léon Daudet et Georges Hugo une trinité si célèbre. Il est également connu pour avoir fait un sonnet où se trouvaient six rimes en omphe, ce qui stupéfia Heredia.» Mais ces mondanités n'éloignent pas Pierre Louÿs de la littérature. En effet, son premier roman intitulé Aphrodite va bientôt paraître et il se demande à qui il pourrait le dédier. Il a d'abord pensé à José Maria de Heredia mais... «H. refuse [...] la dédicace d'Aphr. parce qu'il a encore deux filles à marier. J'avais mis moi-même mille réticences dans mon offre, et sa réponse, après tout n'est pas désobligeante. Je sais d'autre part qu'il répète devant des étrangers et indifférents tout ce qu'il m'a dit du livre et dans les mêmes termes hyperboliques. Enfin il m'a donné cet argument: je veux vous faire un
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Dizy samedi 15 septembre 1888 | 13.70 x 21.20 cm | 20 pages sur 5 doubles feuillets & une enveloppe
Très longue lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Vingt pages rédigées à l'encre bleue sur cinq doubles feuillets de papier quadrillé.On joint une enveloppe sur laquelle il est écrit au crayon de la main de Pierre Louÿs: «Lettre de 20 pages sur mon séjour à Limé» Amusante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette émoustillante lettre portant en tête la mention «Papa ne sait pas que je t'écris cette lettre» soulignée à trois reprises, le jeune Pierre Louÿs (dix-huit ans) raconte à son aîné ses vacances à Limé (Aisne) dans la famille Glatron. Visiblement très exalté, il annonce à son frèreaprès quelques brèves nouvelles familiales: «Et j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, qui décidera du bonheur de ma vie: je me marie. Ne cherche plus de parti pour moi: j'ai trouvé.» Afin de tenir son lecteur en haleine, il lui raconte au préalable et sur de nombreuses pages, son séjour à Limé et brosse le portrait de la famille Glatron: «Voici d'abord l'introduction du petit travail que je t'envoie en guise de lettre, et qui sera peut-être très ennuyeux. C'est le tableau de la famille Glatron; cela m'a amusé de les étudier un peu pendant que j'étais là-bas. Je voulais trouver pour chacun d'eux, trois ou quatre mots pour les peindre complètement mais je me suis aperçu bien vite que je ne le pouvais pour aucun.» Loin d'être «ennuyeux», ce très long passage permet à Pierre Louÿs de déployer ses talents de conteur et de caricaturiste. Chaque membre a le droit à une description haute en couleurs («la reine-mère», «une nullité», «un caractère très spécial», «le flegme pétrifié», «un Paulus à répétition», «la petite malade» ...) et Louÿs fait également la part belle aux dialogues qu'il exagère volontairement: ««J'te dis qu'tu l'as prise par la taille! J't'ai vu! N'dis pas non, j't'ai vu!»» Ces observations humoristiques se poursuivent avec la description quasi anthropologique d'une fête de village à Limé: «Je suis arrivé à Limé la veille d
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Chez Briasson | à Paris 1732 | 10 x 17 cm | relié
Edition originale. Reliure en pleine basane d'époque. Dos à nerfs orné. Exemplaire aux armes du Baron Carré de Vandeuvre, ministre de Louis XVIII. Les pièces de titres et de tomaisons ont été refaites à la même époque, au début du XIXe. Ce volume contient les articles biographiques et bibliographiques suivants : : George Abbot ; Robert Abbot ; Pierre Abelard ; Nicolas Perrot d'Ablancourt ; Henri Corneille Agrippa ; Joseph Saens d'Aguirre ; Louis Alamanni ; Pierre Alcyonius ; Noel Alexandre ; Alexandre Ab Alessandro ; Leon Allatius ; Prosper Alpini ; Ambroise Camaldule ; Scipion Ammirato ; Guillaume Amontons ; Jacques Amyot ; Chales Ancillon ; David Ancillon ; Dominique de Angelis ; Michel Angriani ; Jean Annius de Viterbe ; Joseph Antelmi ; Martin Aspilcueta ; Antoine Aubery ; Jean Aubrtey ; Benoît Averani ; Antoine Augustin ; Vincent Auria ; Pierre Ayrault ; Benoît Bacchini ; Adrien Baillet ; Etienne Baluze ; Redempt Baranzan ; Ermolao Barbaro ; Jean Barbier d'Aucourt ; Guillaume Barclay ; Gabriel Barlette ; Jean de Barros ; Gaspar Barthius ; Gaspar Bartholin ; Thomas Bartholin ; Jacques Basnage ; Henri Basnage de Bauval ; Marc Battaglini ; Charles-Cesar Baudelot de Dairval ; Jean Bauduin ; Michel-Antoine Baudran ; Gaspar Bauhin ; Jean Bauhin ; Pierre Bayle ; Jean Begat ; Laurent Beger ; Joachim du Bellay ; François de Belleforest ; Laurent Bellini ; Pierre Bembo ; Isaac de Benserade ; Nicolas Bergier ; Jaques Bernard ; Jacques Bernouilli ; Jean Beverovicius ; Adrien Beverland ; Godefroy Bidloo ; Emeri Bigot ; Flavio Biondo ; Guillaume Blanchard ; Favid Blondel ; Sylvio Bocconi ; Lazare-André Bocquillot ; Jean Bodin ; Jacques Boileau ; Etienne du Bois ; Gerard du Bois ; Jean du Bois ; Philippe du Bois ; Jean-baptiste Boisot ; Jean-Jacques Boissard ; Pierre de Boissat ; Jean Bonat ; Thophile Bonet ; Balthazar Bonifacio ; Jean-Alphonse Borelli ; Olaus Borrichius ; Jean Boscager ; Jean Boscan ; François Bosquet ; René le Bossu ; Bossuet ; Dominique Bouhours ; Ismael Boulliaud ; Claude Bourdelin ; Claude Bourdelin le fils ; François Bourdelin ; Edme Boursault ; Marc-Zuerius Boxhornius ; Jacques Bracelli ; Tycho Brahé ; Barnabé Brisson ; Pierre Brissot ; Jean Broekhuisen ; Pierre le Brun ; Jordanus Brunus ; Jean de la Bruyere ; George Buchanan ; Guillaume Budé ; Jean Bugenhagen ; George Bull ; Louis Bulteau ; Gilbert Burnet ; Guillaume Burton ; Samuel Butler ; Antoine Bynaeus ; Jean Caius ; Nicolas Calliachi ; Philippe Callimaco Esperiente ; Joachim Camerarius ; Thomas Campanella ; Jean Antoine Campani ; Charles du Cange ; Guillaume Caoursin ; Jerôme Cardan ; Facio Cardan ; Jean Bat. Cardan ; Barthelemi Carranza ; Louis carré ; Jean de la Casa ; Paul Casati ; Isaac Casaubon ; Meeric Casaubon ; Pierre de Casaneuve ; Jean Dominique Cassini ; Louis Castelvetro ; Christophe Cellarius ; Conrad Celtes Protucius ; Hiacynthe Cestoni ; Jean Chpeauville ; Gautier Charlton ; Pierre Charron ; Barthelemi de Chasseneuz... André Chrysostome Zaluski. Avec la table générale des matières. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Lundi 11 septembre [1911] | 13.50 x 18 cm | 5 pages sur un double feuillet et un feuillet libre
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Cinq pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet libre. Un article de presse encollé sur le recto du feuillet simple.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs commente dans cette lettre la visite de Thomas Edison à Paris: «Edison est en France. Vers la fin du mois dernier, un journaliste l'a interrogé. Je regrette de ne pas avoir conservé l'article.» L'écrivain se lance alors dans un véritable dialogue, d'après ses souvenirs dudit article, paraphrasant l'inventeurà la manière d'un témoin ayant lui-même assisté à l'interview : «A la simple question «Etes-vous content de votre voyage?» Edison a répondu par des phrases aimables, et tout de suite, de lui-même il a amis la conversation sur les sujets: Monoplan. Guerre. Il a dit (je ne répète que de mémoire le sens de ce que j'ai lu:) Il a dit en substance: «Vous n'êtes pas encore assez emballés sur la valeur de votre nouvelle arme: elle est formidable. Vous prenez les aéroplanes pour des éclaireurs. Dites d'abord: des combattants. Des hauteurs où le monoplan évolue facilement aujourd'hui, il y a une puissance militaire effective, mais surtout une puissance morale incalculable.» Il s'expliquait ainsi: « Donnez des grenades à un aviateur qui les laissera tomber. Même si elles sont peu dangereuses, même si elles touchent rarement leur but, tout l'armée ennemie se débandera comme un troupeau de moutons sous le vol de l'aigle. Cinq, six grenades tombant du ciel provoqueront une terreur panique. Rien n'est effrayant pour une foule comme un péril qui vient d'en haut.»» Cette «remarquable interview» relatée par l'écrivain qui trouve que «la théorie est juste», souligne le caractère visionnaire d'Edison qui semble ici relater les faits de la Première guerre mondiale à venir. L'érudit Pierre Louÿs éclaire cette théorie d'«Edison prophète» de sa culture classique:«Elle concorde
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Paris 15 mai 1916 | 11 x 16 cm | 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple
Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Six pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Véritable réflexion sur la littérature et le choix des mots, cette lettre a été rédigée alors que Pierre Louÿs travaille à un ouvrage qui paraîtra l'année suivante: Poëtique. «Louÿs décide [...] d'écrire une Poëtique qui sera comme le testament de son uvre en même temps qu'un message aux jeunes écrivains. Depuis toujours, il avait réfléchi sur l'art poétique et accumulé des dizaines de notes, tant sur les poètes que sur la poésie elle-même.» (Ibid.) Réfléchir à l'art poétique, c'est justement ce qu'il fait dans cette belle lettre: «A propos de la négation, je me suis demandé pourquoi le principe que j'ai essayé de poser (nuance, ruse ou erreur) n'était pas classique. Je crois que la réponse est: Chimène. - On prend texte du mot pour enseigner aux lycéens que la négation est une force de plus. - Ex. «Je ne te hais point» plus expressif que «Je t'aime». Mais non. Rodrigue vient de dire: «Votre haine». C'est Rodrigue qui imprime l'image. La réponse «Je ne te hais point» est le passage de l'ombre à la lumière: c'est dire la nuance. [...] C'est terriblement délicat d'écrire «ne pas».» Alors dans une période de grand trouble et d'isolement, le poète est touché du soutien de Paul Valéry: «L'autre jour j'avais écrit à Valéry une longue lettre, à propos de ma «Poëtique». - Il m'a répondu tout de suite, une lettre où il commençait par me remercier de tout ce qu'il avait senti d'affectueux pour lui dans le fait même que j'avais passé une partie de ma soirée avec lui sans qu'il fût là. Je lui réponds à mon tour - autant que je m'en souviens - «C'est si rare les amis qui soupçonnent l'affection sous quelque chose. Il n'y a guère que deux sortes de gens: ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains qu'il n'y a r
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Paris s. d. [après 1897] | 13.80 x 9 cm | une carte autographe recto et verso
Carte autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis et rédigée à l'encre violette des deux côtés. Billet adressé à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs révolutionne ses conditions de vie : "Je me soigne sérieusement. Voici deux jours que je me couche à minuit 1/2 pour me réveiller entre 9 et 10. Aujourd'hui, après une journée qui a déjà duré11 hje n'ai fumé qu'un demipaquet de cigarettes. C'est le quart de ma consommation habituelle pendant le même temps. En outre j'ai fait plus d'une lieue à pied, j'ai pris l'air tant que j'ai pu...Eh bien avec tout cela je me sens tout à fait mal portant, ou plutôt comme si j'étais au lendemain d'une longue et grave maladie. Ni forces ni nerfs. J'ai de la peine à écouter, à parler, à suivre une idée. Faut-il attribuer cela à mon rationnement de cigarettes ? C'est possible. Mais sincèrement je ne crois pas m'être senti aussibasdepuis 97, depuis le mois où tu es venu me voir à Alger." Amusant billet du plus tabagiste des écrivains (près de 60 cigarettes par jour...!) qui écrivit dansUne volupté nouvelle: "Une nuit, comme je me trouvais là, en conversation silencieuse avec deux chats de faïence bleue accroupis sur une table blanche, j'hésitais à choisir entre deux passe-temps de solitude: écrire un sonnet régulier en fumant des cigarettes, ou fumer des cigarettes en regardant le tapis du plafond. L'important est d'avoir toujours une cigarette à lamain; il faut envelopper les objets d'une nuée céleste et fine qui baigne les lumières et les ombres, efface les angles matériels, et, par un sortilège parfumé, impose à l'esprit qui s'agite un équilibre variable d'où il puisse tomber dans le songe." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris juillet 1887 | 11.20 x 14.20 cm | une carte-lettre
Carte-lettre autographe signée de Pierre Louÿs adresséeà son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Petit mot à son frère à l'arrivée à Epernay : "Rien de nouveau. Personne à la gare. J'ai fait très bon voyage. Mon bouquin était mourant d'ennui, et mes trois voisins aussi. Je t'embrasse. Pierre" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s.d. (ca 1910) | 13.50 x 17.50 cm | 4 pages sur un double feuillet + une enveloppe
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. 61 lignes sur quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet, enveloppe jointe. Lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs est positivement surpris par la beauté du bois de Vincennes dont il ne connaissait qu'une partie, le lac de Daumesnil, qu'il exècre : « Je ne connaissais du Bois que le lac Daumesnil, une sorte de dépotoir encore plus sale que le bois de Boulogne, plein de papier graisseux, culs de bouteille, os de poulet, filles dans l'herbe. Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air...", ce qui l'incite à s'établir tout près : "La maison que j'ai en vue est située à Vincennes même, avenue Marigny. De sa porte à la station du Métropolitain = 10 minutes. De cette station à la Concorde = 16 minutes, trajet total = 26 minutes... Non c'est vraiment un lieu de séjour charmant et convenable." Désormais, le seul empêchement à son emménagement à Vincennes relève d'un ordre pécuniaire : "Au sujet de la maison à laquelle je songe, l'agence a répondu : 7000 monsieur, mais les propriétaires... je suis sûr que vous pourrez avoir ça pour 4000. J'en offrirai peut-être 3000, pas un sou de plus." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d
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Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets
Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s. d. [novembre 1920] | 13.50 x 18 cm | 4 pages sur 4 feuillets
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Cette lettre a été écrite après la Première guerre mondiale: «Il est excellent, le projet d'ouvrir le Panthéon aux héros qui ont tout offert à la Patrie, jusqu'à perdre leur nom pour elle. Et ce serait, pour l'archevêché de Paris, une occasion inespérée de rendre spontanément à nos grands morts de la crypte les respects que lui seul au monde leur dénie. Il réparerait ainsi une erreur qui a trop duré pour sa gloire. Les cimetières sont désaffectés. Aucune raison théologique ne peut leur attribuer un caractère plus religieux qu'au souterrain d'un monument surmonté d'une croix colossale et sanctifié par des cendres.» En effet, en novembre 1920, Charles Dumont, le rapporteur général du budget, exprime sa volonté de faire entrer le soldat inconnu au Panthéon. Finalement, seule la cérémonie y aura lieu et les restes du plus célèbre des combattants demeureront, comme chacun sait, sous l'Arc de Triomphe. L'unique poilu à rejoindre le Panthéon, Maurice Genevoix, n'y entrera que cent ans plus tard, le 11 novembre 2020. Louÿs achève sa lettre sur un très bel hommage à l'écrivain qu'il admire depuis toujours: «On est mal avisé d'interdire aux fidèles un tel pèlerinage. Ils le font. Pour l'immense humanité, la terre où s'est couché le cadavre de Hugo est terre sainte.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 17 Septembre 1989 | 14.50 x 21 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (13 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc qui lui envoyé ses voeux pour l'année 1986. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Pierre Clerc a inscrit, au crayon de papier en haut de la lettre, le nom et le prénom de son correspondant. Pierre-André Benoit croit son correspondant occupé à vaquer à ses occupations estivales, notamment mycologiques: "... vous êtes sans doite à Chateauneuf de Randon et les champignons ne doivent pas manquer.." et rassure son ami libraire avide de faire le plein de ses luxueuses éditions au tirage confidentiel : "... Venez déjeuner. oui il y aura des livres si vous en voulez. A bientôt." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 5 Janvier 1986 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe
Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (13 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc qui lui envoyé ses voeux pour l'année 1986. Enveloppe jointe. A son tour, Pierre-André Benoit lui présente ses voeux pour l'année qui débute et lui écrit qu'il quitte difficilement son repère gardois deRivières-de-Theyrargues: "... je ne bouge jamais de Rivières..." et privilégie donc un rendez-vous téléphonique avec son correspondant : "... oui par téléphone prenons rendez-vous et j'espère bientôt..." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions du trident | Paris 1937 | 19.50 x 28.50 cm | broché
Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés sur vergé pur fil, le nôtre spécialement numéroté et justifié par Pierre Pascal pour Pierre de Massot. Quelques petites rousseurs affectant principalement les tranches de certains feuillets, agréable exemplaire. Ouvrage illustré d'un frontispice de Maxime Real del Sarte gravé par Pierre Pascal. Envoi autographe signé de Pierre Pascal à Pierre de Massot : "...en l'honneur de son beau consulat pöetique, en l'honneur dont celui il parle si parfaitement, cette liturgie du futur." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gallimard | Paris 1963 | 14.50 x 21 cm | broché
Nouvelle édition, un des exemplaires numérotés sur bouffant, seul tirage avec 30 pur fil. Avant-propos de Bernard Groethuysen. Précieux envoi autographe signé de Pierre Jean Jouve à Raymond Queneau : "... ce génie foudroyé de la poésie avec une amicale pensée..." enrichi d'un envoi de Pierre Klossowski. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Pierre Falké | Paris 1945 | 26 x 34 cm | en feuilles sous chemise et étui
Edition illustrée de 79 eaux-fortes originales de Pierre Falké, un des 125 exemplaires numérotés sur Montval, le nôtre un des 15 exemplaires de collaborateur justifiés et signés par Pierre Falké. Les 79 eaux-fortes se composant ainsi : 1 sur la couverture à double-page, 1 en frontispice, 1 sur la page de titre, 21 hors-texte dont 1 à double-page, 55 lettrines et culs-de-lampe. Dos de la chemise et de l'étui comportant des mouillures, piqûres sur les plats de l'étui qui comportent également quelques petits manques de papier. Rares rousseurs, sinon agréable état intérieur. Provenance : de la bibliothèque d'Anne-Marie Frélaut avec son ex-libris gravé par son père, le peintre Jean Frélaut. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 17 Novembre 1983 | 13.50 x 21 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (27 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à propos d'ouvrages que ce dernier lui a commandés. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. PAB doit se rendre à Montpellier, son intendante devant y être opérée. Il en profitera donc pour rencontrer son ami libraire et lui apporter quelques ouvrages disponibles parmi ceux qu'il lui a commandés. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 10 Janvier 1985 | 15 x 21 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (22 lignes à l'encre bleue et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1985 er dans laquelle il lui narre les dégâts liés au gel qui sévit dans le Gard et qui endommage son domicile. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. PAB souffre de l'hiver rigoureux qui s'est abattu sur le Gard : "... si je vous écris avec un soleil radieux qui réjouit les yeux il est sans effet et les -15e devant ma porte le 0 à l'intérieur de la maison cela n'a rien de confortable..." mais reste en bonne santé même si son esprit est paralysé par les dégâts qui s'annoncent importants : "...je suis effrayé à la pensée du dégel... il m'est impossible de lire de penser à quoi que ce soit sauf aux méfaits du temps. Vivement les beaux jours..." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 11 Janvier 1984 | 13.50 x 10 cm | une feuille + une enveloppe
Carte autographe signée de Pierre-André Benoit (8 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1984. La carte est illustrée au recto d'une reproduction d'un dessin de Joan Miro accompagné d'une phrase de Sainte Thérèse d'Avila, enveloppe jointe. L'hiver ensoleillé favorise la bonne humeur de PAB : "... une bonne année commencée avec le soleil ce qui donne envie de circuler..." qui propose à son ami libraire de venir déjeuner chez lui bientôt. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris Janvier 1987 | 21 x 14.50 cm | une feuille
Carte autographe signée de Pierre-André Benoit (8 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1984. La carte est illustrée au recto d'une reproduction d'un dessin de PAB. PAB est épuisé par l'année passée : "... j'ai besoin cet hiver de me reposer puis ce sera encore l'agitation..." et songe à quitter sa retraite deRivières-de-Theyrargues : "dans un an au plus un an 1/2 je laisserai Rivières et me fixerai à Alès..." Il se débarassera aussi de ses livreset de sa bibliothèque : "... tout partira ou au musée-bibliothèque ou chez les libraires..." C'est pourquoi il invite son ami libraire à venir le voir une dernière fois en son château. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 27 Septembre au 31 Octobre 1949 | 21 x 27 cm | 10 feuillets
Ensemble de trois lettres autographes datées et signées de Pierre Mac Orlan (10 lignes à l'encre bleue chacune), d'un jeu d'épreuves corrigées et d'un tapuscrit corrigé concernant la préface dont il s'est fendu pour le recueil de poésies Embruns de son jeune ami et protégé Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Nous joignons, sur papier souple jaune, le tapuscrit de trois pages comportant une dizaine de corrections, modifications au feutre turquoise de Pierre Mac Orlan. Nous joignons également un jeu d'épreuves imprimées de 5 feuillets enrichies aussi d'une dizaine decorrections, modifications de la mai de Pierre Mac Orlan. Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Paris 1988 | 21 x 14.50 cm | une feuille
Carte autographe signée de Pierre-André Benoit (4 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc à qui il présente ses voeux pour 1984. La carte est illustrée au recto d'une reproduction d'un dessin de PAB. Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Hamster productions | Paris 1984 | 21 x 29.50 cm | en feuilles retenu par des pinces
Edition originale, pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, du scénario de l'adaptation cinématographique établie par Pierre Dumayet et Fabrice Cazeneuve du roman éponyme de Pierre Herbart. Pierre Dumayet se chargea de l'adaptation et des dialogues et Fabrice Cazeneuve de la réalisation. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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