Pierre André Benoit, On sent, poème inédit illustré de deux peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine, 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 16x10.5cm. IX exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°IX/IX signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 550e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit : "On sent malgré le froid présent qu'un temps meilleur approche le coeur s'accroche cent fois plus à cela depuis la nuit de mois d'horreur" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
MAGNIFIQUE COFFRET DIPTYQUE 2 POÈMES INÉDITS DE PIERRE ANDRÉ BENOIT [PAB] ENLUMINÉS DE TROIS PEINTURES ORIGINALES DE SYLVÈRE 1. Pierre André BENOIT, Les Géraniums de Châteaudun, 1 peinture originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°V/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. 2. Pierre André BENOIT, Les Oiseaux de Rivières, 2 peintures originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°VIII/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Il s'agit des 301e et 302e livres imprimés par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ces deux poèmes de Pierre André Benoit, le premier écrit le 15 septembre 1971, l’autre sans date, ont été imprimés par Jean-Paul Martin en octobre 2005 et enrichis de trois peintures originales de Sylvère à pleine page, formant un triptyque, puis réunis dans un coffret en bois peint mauve par l’éditeur. "Tant de fleurs suspendues inaccessibles comme un désir jamais comblé la rue est monotone malgré ces grappes carminées et les pierres mortes parce que inhabitées je n’ai vu que des statues les vivants où cachés les jours anciens avaient dans leur lenteur une existence la rivière coule derrière une grille d’arbres l’héliotrope n’a presque plus d’odeur et les géraniums pendent à force de pleurer" "Les oiseaux sont à tout le monde chacun chante ce que ne chantent pas les autres Qui croit les voir à l’endroit n’aperçoit que l’envers J’ai voulu me mettre derrière et je n’ai vu qu’une ombre car tout du bon côté se révèle illusion Cette ombre qui prend forme enseigne et ouvre un chemin La présence est au bout La beauté que j’ai pu capter ne captive personne pas plus que les oiseaux Quand on ne peut pas les tuer" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
[Jean Cortot] - Pierre André Benoit / Jean Cortot / Claude Sylvère [PAB]
Reference : DMI-1378
(2004)
Pierre André Benoit, aphorisme gravé par Jean Cortot sur la presse de PAB, à Rivières, en 2004, en compagnie de l'artiste d'Aubarine (Gard) Claude Sylvère et Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB et créateur des éditions de Rivières. Épreuve d'artiste justifiée EA et signée par Jean Cortot au crayon sous la gravure avec la mention autographe manuscrite "caviardé / Sylvère". Au dos, l'artiste aubarigène a indiqué au crayon "20x14 / série gravure/macule (sur la presse de PAB / gravure de Jean Cortot / caviardé S / EA / S. / 1933/2033". Il s'agit du seul exemplaire de ce type connu, comme nous l'a confirmé Sylvère. Cet aphorisme de PAB a également paru en édition originale sous la forme d'un livre publié par Rivières, en 2004, que nous proposons sur notre boutique : Deux aphorismes de P.A.B. gravés par Jean Cortot (Rivières — Paris, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 21x14,7cm. VI exemplaires) avec 2 gravures en noir dont celle-ci. Pour les Éditions de Rivières, Jean Cortot a composé trois livres : Deux aphorismes de PAB gravés par ses soins, tirés à seulement six exemplaires, dans la continuité de ses réalisations pour l’exposition Pierre André Benoit / Amitiés cachetées à la maison René Char, en 2004 ; puis deux livres peints sur des textes inédits de PAB, en 2005 et 2007, tirés à seulement huit et douze exemplaires, tous uniques, intitulé Traduire et Mon Secret. Tous sont proposés sur notre boutique. Jean Cortot (1925, Alexandrie - 2018) entre à l’atelier à l’atelier d’Othon Friesz en 1942 et expose pour la première fois en 1943. Il participe dès 1946 au Salon de Mai et obtient en 1948 le prix de la jeune peinture et en 1954 celui d’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne à la Biennale de Menton. De la figuration il évolue dans les années soixante vers l’abstraction puis fait une place importante dans son oeuvre à la calligraphie et à l’écriture. Il excelle dans la composition des livres peints avec ses amis poètes. Pierre André Benoit en a imprimé une dizaine avec lui à partir de 1988, sans compter autant de manuscrits de PAB ornés par Cortot composés à 2 ou 3 exemplaires (cf. Jean Cortot, L’Écriture est un dessin, catalogue de l’exposition organisée par Pierre André Benoit au musée PAB, 1er juillet-11 octobre 1992). Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. De toute rareté, aucun exemplaire n'ayant circulé.
Pierre André Benoit, Poème - Images, 2 dessins aux crayons de couleurs de Sylvère, Rivières — Aubarine, mars 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 15x10,5cm. VI exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°E.A. 1/1 signé par l’artiste et l'éditeur au colophon avec un envoi autographe signé : "pour notre ami B. T. N. [Bernard Teulon-Nouailles]. Belle impression sur papier bleu. Édition originale. Il s'agit du 148e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit interroge les rapports texte/image et évoque des pratiques artistiques qui lui sont chères : la peinture, la poésie, la calligraphie et la typographie, évocations auxquelles Sylvère répond par deux compositions dessinées ou expérimentations lettristes : "Les mots disent et dessinent une image les accompagne image de l'image cette calligraphie s'annonce encore plus par des taches colorées Tableau qui se lit et se regarde Poème regardé et lu le fragment prend une ampleur qui se multiplie page à page Ce n'est plus une illustration fatalement séparée c'est un tout où l'écriture donne la naissance ou la renaissance du poème qui voit le jour Calligraphie fruit de la main en même temps que de l'esprit Si belle puisse être la typographie elle construit un mausolée qui assure une durée et une communication plus aisées Deuxième stade de la création âge adulte sans rémission forme définitive après les hésitations Retrouver l'expression du virginal inspiré n'est pas possible juste les écarts et les ombres le font mieux entrevoir" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Pierre André Benoit, Captif, poème illustré de deux peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine, décembre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 14x11cm. X exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°IX/X signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 358e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit, écrit à Saint Ambroix le 25 septembre 1988, interroge les mécanismes du désir : "Captif de ce désir trop vif traquant de tous côtés pesant comme l'est l'insoutenable et ne saurait mourir sans un raisonnable éclaircissement réalisation ou illumination" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.