MICHAUD, Pierre-André (sous la direction de). - ALVIN, Patrick (sous la direction de). - DESCHAMPS, Jean-Pierre. - FRAPPIER, Jean-Yves. - MARCELLI, Daniel. - TURSZ, Anne.
Reference : 79234
Lausanne - Paris - Montréal, Editions Payot - Doin éditeurs - Les Presses de l’Université 1997, 245x175mm, 636pages, broché, couverture à rabats. Bel exemplaire, hormis cachets de bibliothèque sur les pages de garde supérieure et de faux-titre.
Hauterive, Gilles Attinger 1991, 215x245mm, 168pages, reliure d'éditeur sous jaquette. Etui cartonnée, bien complet de la carte de Claude Loewer. Exemplaire à l'état de neuf.
richement illustré,
Berne, Stämpfli Editions SA 2016, 230x150mm, 254pages, broché. Très bel exemplaire.
Neuchâtel, 1997, 220x200mm, 59pages, broché. Bel exemplaire.
photos couleurs et n/b,
Freiburg, Universitätsverlag 1988, 225x155mm, XXXIV - 340Seiten, broschiert. Sehr schönes Exemplar.
Lausanne, Editions Favre 2006, 235x150mm, 156pages, broché. Très bel exemplaire.
photos couleurs,
Neuchâtel, Revue Neuchâteloise 1975, 170x230mm, 48pages, broché. Accroc au bas du dos, sinon en bon état.
photos n/b,
DELACHAUX, Pierre-André. - GIRARDIN-CESTONE, Lucie. - LIEGME, Bernard. - PERRET, Gilles.
Reference : 80114
Hauterive, Editions Gilles Attinger 2003, 265x245mm, 149pages, reliure toile de l’éditeur. Bel exemplaire.
photos couleurs et n/b,
Carouge, Editions d’autre part 2015, 165x115mm, 497pages, broché, couverture à rabats. Très bel exemplaire, comme neuf.
Neuchâtel, H. Messeiller 1969, 210x150mm, 117pages, broché. Passages soulignés et annotés au crayon à papier. Bon état.
Lausanne, Université de Lausanne. 1972, 305x215mm, II - 102pages, reliure percaline. Bel exemplaire.
photos couleurs, illustrations n/b in et hors texte,
Genève, Labor et Fides 1970, 250x175mm, 261pages, broché. Pages non coupées. Bon état.
Paris, José Corti 1989, 215x135mm, 239pages, broché. Bel exemplaire.
Lausanne, Payot 1975, 215x190mm, 176pages, reliure d'éditeur sous jaquette. Bon état.
photos n/b,
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1133
(1990)
PAB à la B.N. / Petits livres majuscules, affiche réalisée par Pierre Alechinsky dans le cadre de l'exposition des livres de Pierre André Benoit à la Bibliothèque nationale, à Paris, du 23 janvier au 4 mars 1990. Dimensions : 60x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.
[Pierre Alechinsky] - Pierre Alechinsky / Pierre André Benoit
Reference : DMI-1131
(1990)
ALENCHISKY / peintures et livres, affiche originale pour son exposition au Musée-Bibliothèque Pierre André Benoit, à Rochebelle, Alès, du 29 juin au 30 septembre 1990. Dimensions : 59x40cm. Imprimerie Clot, Bramsen et Georges, Paris. Les oeuvres présentées au cours de cette exposition ont été choisies entre 1967, date du premier livre de Pierre Alechinsky (1927-) réalisé par PAB — L'espace d'un doute sur un texte de Jean-Jacques Levêque, avec une eau-forte de l'artiste —, et 1990, année où PAB publie Alechinsky en habit noir avec 15 compositions de l'artiste. Un catalogue de cette exposition, désormais devenu rare, est également disponible sur notre boutique en ligne. Rare affiche originale imprimée sur très beau papier. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** L'artiste peintre et lithographe belge Pierre Alechinsky naît le 19 octobre 1927 à Bruxelles. Pierre Alechinsky étudie de 1944 à 1948 l’illustration du livre et la typographie, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs La Cambre à Bruxelles. En 1945, il découvre les oeuvres de Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. C'est également le début de son amitié avec le critique d’art Jacques Putman. Pierre Alechinsky commence à peindre en 1947 et devient membre du groupe Jeune Peinture belge, avec notamment Louis Van Lint, Jan Cox et Marc Mendelson. La même année a lieu sa première exposition de peintures au sein de la galerie Lou Cosyn de Bruxelles. Dès 1949 Alechinsky s'implique dans le groupe CoBrA (pour COpenhague, BRuxelles et Amsterdam) avec notamment Karel Appel, Christian Dotremont et Asger Jorn. Il participe à la première grande exposition du mouvement au Stedjelijk Museum d’Amsterdam et participe activement à la réalisation de la revue. En 1951, année de la fin du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky s’installe à Paris. Il expérimente de nouvelles techniques de gravure à L’Atelier 17 dirigé par Stanley William Hayter en 1952. Il se lie d'amitié avec Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et correspond avec le calligraphe Shiryu Morita de Kyoto. En 1954, Alechinsky fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui jouera un grand rôle dans le développement de son oeuvre. La même année se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris, Galerie Nina Dausset. À Kyoto, en 1955, Alechinsky tourne un film documentaire intitulé Calligraphie Japonaise. Sa première grande exposition a lieu au Palais des Beaux-arts de Bruxelles. En 1958, il entre au Comité directeur du Salon de Mai et y reste jusqu'en 1970. Il expose au sein de la Galerie Espace d'Amsterdam. Il y exposera 9 fois jusqu’en 1998. En 1959, Alechinsky, invité par Asger Jorn et Paolo Marinotti, participe à Vitalità nell’art au Palazzo Grassi de Venise. En 1960 débute la série des dessins sur les pelures d’oranges. L'artiste commence à récolter des papiers anciens. En 1961, Alechinsky effectue son premier voyage aux États-Unis pour participer au Pittsburgh International Show. Il expose des encres et des peintures au Stedelijk Museum d’Amsterdam et au Kunstring de Rotterdam. En 1962, il commence à exposer régulièrement à la Lefebre Gallery à New York et à la Galerie de France à Paris. Il réalise des "dessins-mots" avec Christian Dotremont. En 1963, Pierre Alechinsky installe un nouvel atelier à Bougival. En 1964, il invite Alberto Gironella à travailler dans son atelier à Paris. C'est aussi l'époque des premiers travaux lithographiques avec Peter Bramsen. En 1965, il s’initie à la peinture acrylique avec Wallace Ting à New York. A Central Park, il réalise sa première peinture acrylique à "remarques marginales". Il apprend à maroufler lui-même les papiers. Pierre Alechinsky effectue son premier voyage au Mexique et expose des encres et des peintures à l’Arts Club de Chicago. Il rencontre Rufino Tamayo. En 1966, André Breton choisit "Central Park" pour la XIe et dernière exposition internationale du Surréalisme. En 1966, Pierre Alechinsky publie 85 dessins de 1960 à 1964 dans "Idéotraces", un de ses premiers textes importants sur la peinture, écrit en 1953. L'année suivante il installe un atelier de gravure à Bougival. Ses dessins et estampes sur le thème des "Gilles de Binche" sont exposés à la galerie La Balance à Bruxelles. En 1968, débute la série des dessins "Source d’information" ainsi que celle des "Astres et désastres". Il travaille aussi sur les "tapuscrits" de Michel Butor. En 1969 se déroule la rétrospective Alechinsky au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, reprise ensuite notamment au Kuntsverein de Düsseldorf et à la Kunsthalle de Brême en Allemagne. En 1970, Luc de Heusch filme "Alechinsky d’après nature." En 1970, il exécute la série des "Volcans". Il travaille également sur "Hoirie-Voirie" avec Michel Butor, qui sera publié chez Olivetti à Milan. En 1973 se déroule la première rétrospective des dessins aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles à l’occasion de la donation d’Alechinsky. En 1975 a lieu l'exposition itinérante "Alechinsky à l’imprimerie" organisée par le Centre Georges Pompidou. La même année Pierre Alechinsky visite les chutes du Niagara et réalise de nombreux dessins sur le thème de l’eau. En 1976, Pierre Alechinsky commence la série "suite des Bouches-du-Rhône" sur papier de Taïwan. C'est également l'époque de la première donation de dessins au Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou. En 1977, Pierre Alechinsky reçoit le Prix Andrew W. Mellon pour l'ensemble de son oeuvre, assorti d’une rétrospective au Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh. Il commence la série des dessins sur la "Maison d’Arenberg" pour lesquels il effectue de véritables recherches. En 1978 se déroule la présentation au Cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de ses deux donations successives de dessins. L'artiste entre à la Galerie Maeght de Paris. En 1980 ont lieu des rétrospectives à la Kestner Gesellschaft de Hanovre, au Museo de Arte Moderno de Mexico et au MoMA de New York. L'artiste réalise ses premières encres sur des cartes de géographie. En 1983, il exécute ses premiers dessins avec estampages de "mobilier urbain". Il réalise aussi des encres sur les "Arrondissements de Paris". Pierre Alechinsky est professeur de peinture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 1987. En 1984, il est lauréat du Grand Prix National des Arts et Lettres de Paris. Une importante exposition est organisée par Renault Art et Industrie à l’Abbaye de Senanques. L'année suivante il décore le salon d'attente du Ministère de la Culture à Paris. En 1987 se déroule une rétrospective au Guggenheim Museum de New York. L’exposition itinère sous des formes différentes au Kunstverein de Hanovre et aux Musées royaux des Beaux-arts de Bruxelles. Il voyage en Chine en 1988. Il commence la série des dessins "Flora Danica". En 1993, la Présidence de l’Assemblée Nationale lui commande la décoration murale de la rotonde reliant l'Hôtel de Lassay au Palais-Bourbon. Alechinsky est fait Docteur Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles en 1994. L'année suivante, la poste belge met en vente un timbre qu'il réalise. En 1997, Robert Bober et Pierre Dumayet réalise le film "Alechinsky, l’oeil du peintre". Une rétrospective de ses travaux d’imprimerie est organisée aux Museo de Arte Contemporáneo et Instituto de Artes Gráficas, Oaxaca, Mexique. En 1998, une exposition intitulée "Alechinsky, Au pays de l’Encre" est organisée par le Centre Pompidou à la Maison des Arts Georges Pompidou Centre d’art contemporain à Cajarc. La même année se déroulent des rétrospectives au Cabinet des Estampes du musée d’Art et d’Histoire de Genève et à la Galerie nationale du Jeu de Paume de Paris. Cette dernière est reprise en 1999 au Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey et Museo José Luis Cuevas de Mexico. En avril 2006, Pierre Alechinsky est fait chevalier de la Légion d'Honneur en France.
PIERRE-ANDRÉ BENOIT Le Chemin Resserré Centre Joë Bousquet & son temps / Les Amis du Musée Bibliothèque Pierre André Benoit Alès, 2016, broché, 43 p. Le chemin resserré a été le treizième ouvrage de la collection de La Fenêtre Ardente de Gaston Puel. Il a été achevé d'imprimer sur les presses des Imprimeries Maury, à Millau, le 21 mars 1966. Les exemplaires de tête étaient ornés d'une gravure originale de Jean Arp signée par l'artiste. Il a été réédité en 2016 dans le cadre d'une édition réunissant le Centre Joë Bousquet & son temps / Les Amis du Musée Bibliothèque Pierre André Benoit, imprimé à 700 exemplaires dont 40 exemplaires de tête, numérotés de 1 à 20 et de I à XX, accompagnés d'une oeuvre originale de Julius Baltazar. 1 des 40 de tête, non numéroté, avec un poème de PAB, "Ah ! Si..." réhaussé à l'encre et à l'aquarelle par Julius Baltazar et signé à la mine de plomb par l'artiste. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Le peintre, graveur et lithographe Julius Baltazar, de son vrai nom Hervé Lambion, est né à Paris en 1949. Encore adolescent, il peint ses premières gouaches et aquarelles qui marquent déjà sa préférence pour le papier. A partir des années 60, il préfère à l’école la visite des galeries de Saint-Germain-des-Prés, son quartier familial, telle la Galerie du Dragon où il rencontre Jorge Camacho qui lui offre sa première boîte de peinture à l’huile, Agustin Cardenas, Cesare Peverelli ou Zao Wou-Ki. En 1965, il expose pour la première fois ses gouaches et ses huiles sur papier à la Galerie Transposition à Paris. Deux ans plus tard, il entre à l’école de la chambre syndicale de la bijouterie-joaillerie et travaillera (de 1969 à 1971) comme apprenti joaillier chez Arthus Bertrand. En 1967, il fait la connaissance de Salvador Dali qui le prend sous son aile et lui donne son nom d'artiste. Dali le présente plus tard à Fernando Arrabal pour lequel il réalise sa première gravure. C'est avec ce même Arrabal que Julius Baltazar fonde le mouvement « Infra-réaliste ». En 1972, Julius Baltazar est invité à séjourner et à exposer pour la première fois à Toronto. Son ami Pierre Dmitrienko le présente à l'éditeur Georges Visat qui lui achète plus d’une centaine d’aquarelles (le premier acquéreur en sera Max Ernst) et qui lui apprend les techniques de la taille-douce. II y rencontre Alain Piroir qui deviendra son taille-doucier. Cette même année, Julius Baltazar entre à la galerie André Biren. C’est le début d’une profonde amitié et d’une étroite collaboration. Il rencontre de nombreux peintres (André Marfaing, Jean Cortot, Olivier Debré, Antonio Saura, etc). En 1975, il publie son premier ouvrage de bibliophilie, édité par Georges Visat. En 1976, il séjourne dans les Pays du Nord, expose au Danemark, en Suède et en Finlande. De retour en France, il rencontre le critique d’art Guy Marester qui le présente au libraire-éditeur et collectionneur niçois Jacques Matarasso. L’année suivante, il se marie et installe son atelier au pied de Montmartre où il rencontre Raoul Ubac. Il expose à Liège. C'est au début des années 80 qu'il rencontre Michel Butor, avec qui il débute une intense collaboration. Il se lie également d’amitié avec Michel Déon. En 1983, il jette un nouveau regard sur son travail et décide de détruire une grande quantité de ses toiles et peintures sur papier. L'année 1984 voit ses premiers séjours et expositions à New-York et Toronto. Des universités et institutions nord-américaines font l’acquisition de ses livres d’artiste. Lors d’un deuxième séjour et d’une exposition à New York en 1985, paraît son texte « A l’ infini le sable », en hommage à Pierre Dmitrienko, illustré de deux empreintes d’ardoises de Raoul Ubac, publié aux Editions Adrien Maeght. En 1986, André Marfaing le fait entrer au Comité de la Jeune Gravure Contemporaine. La Bibliotheca Wittockiana de Bruxelles organise pour lui une première rétrospective de ses livres et manuscrits d’artistes. En 1988, il se fait construire un atelier en Corse, à Monticello, où sera réalisée la majorité de ses œuvres sur papier, puis un autre à Vitry-sur-Seine en 1989. Il réalise pour France Télécom et Alcatel, des projets de télécartes illustrées. En 1991, naissent ses premiers dessins sur pierre lithographique, à l’atelier Clot et Bramsen à Paris. Ses expositions se succèdent. Il reçoit, en 1994, commande d’une œuvre gigantesque pour commémorer le cinquantenaire anniversaire de la descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle, le 26 août 1944. Baltazar occupe alors la chaussée depuis l’Arc de Triomphe jusqu’au rond-point des Champs-Elysées. Julius Baltazar, au cours de ces vingt dernières années, n'a cessé de créer, d'exposer, en France comme à l'étranger. De nombreuses rétrospectives de ses livres d'artiste, de ses peintures et gravures lui ont été consacrées (Médiathèque d’Issy-les-Moulineaux en 2007, Bibliothèque Louis Nucera de Nice en 2007, Bibliothèque Médiathèque de Nancy en 2009, Maison des Mémoires Joë Bousquet de Carcassonne en 2010, etc). Aujourd'hui, Julius Baltazar vit et travaille à Paris, en Corse et au Canada.
PIERRE ANDRÉ BENOIT ANNE SLACIK Le Parfum des Roses Rivières — Pompignan, 2022 18x18,5cm, 24 p. Livre peint en feuilles, couverture à rabats Papier d'Arches Exclusivité demi-lunaire ! L'édition originale de ce poème inédit de l'artiste et éditeur alésien Pierre André Benoit (1921-1993), composé le 23 octobre 1988 et resté jusqu'alors à l'état manuscrit, a été peint dix-huit fois par l'artiste Anne Slacik à l'été 2022 dans son atelier de Pompignan et sera présenté pour la première fois au printemps 2023 (du 17 février au 4 juin, le vernissage étant prévu le 16 février 2023) dans le cadre de l'exposition "Alès, Le beau temps selon Anne Slacik". L’exposition présentera son travail de peinture, de 2004 à aujourd’hui : grandes peintures, œuvres sur papier, et une centaine de livres peints. Les livres peints présentés seront ceux qu’Anne Slacik a réalisés avec des textes de Pierre André Benoit (une trentaine d’ouvrages), ainsi que l’ensemble des livres peints aux éditions de Rivières (une cinquantaine de livres), rendant ainsi hommage à la mémoire de Pierre André Benoit dans son musée. Cette exposition sera aussi l’occasion de saluer la mémoire de Jean-Paul Martin, héritier et continuateur de PAB à travers les éditions de Rivières, récemment disparu. Ce magnifique livre a été tiré à XVIII exemplaires seulement, tous peints par Anne Slacik. Notre exemplaire est le n°I, justifié et signé à la mine de plomb au colophon par l'artiste. Couverture à rabats imprimée par l'éditeur puis peinte de bout en bout par Anne Slacik qui est également intervenue à cinq reprises dans de magnifiques compositions à pleine page. Superbe exemplaire, le 1er de la série, absolument unique, proposé en exclusivité sur notre boutique en ligne ! * ** Anne Slacik est née à Narbonne en 1959. Elle vit et travaille à Saint-Denis et dans le Gard. Après des études en arts plastiques à l'Université de Provence, puis à l'Université de Paris I, elle est agrégée en arts plastiques puis enseigne jusqu'en 1990. Prix de peinture de la fondation Fénéon en 1991, elle se consacre entièrement depuis à son art. Outre son importante oeuvre peinte, largement plébiscitée, Anne Slacik excelle dans le domaine du livre peint. Elle a notamment enluminé de nombreux recueils de Salah Stétié, Michel Butor, Pierre-André Benoit, Bernard Noël, René Pons, James Sacré, Régine Detambel, Jean-Pierre Faye, etc. Bibliographie : Anne Slacik. Peintures et livres peints 1989-2012, textes de Bernard Noël, édité par le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis et les éditions IAC, 2012, 158 p. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
PIERRE-ANDRÉ BENOIT ANNE SLACIK La Tempête Passée Rivières — Pompignan, 2022 21x16,5cm, 26 p. Livre peint en feuilles, couverture à rabats peinte Papier d'Arches Exclusivité demi-lunaire ! L'édition originale de ce poème inédit de l'artiste et éditeur alésien Pierre-André Benoit (1921-1993), composé à l'été 1990 et resté jusqu'alors à l'état manuscrit, a été peint dix-huit fois par l'artiste Anne Slacik à l'été 2022 dans son atelier de Pompignan et sera présenté pour la première fois au printemps 2023 (du 17 février au 4 juin, le vernissage étant prévu le 16 février 2023) dans le cadre de l'exposition "Alès, Le beau temps selon Anne Slacik". L’exposition présentera son travail de peinture, de 2004 à aujourd’hui : grandes peintures, œuvres sur papier, et une centaine de livres peints. Les livres peints présentés seront ceux qu’Anne Slacik a réalisés avec des textes de Pierre André Benoit (une trentaine d’ouvrages), ainsi que l’ensemble des livres peints aux éditions de Rivières (une cinquantaine de livres), rendant ainsi hommage à la mémoire de Pierre André Benoit dans son musée. Cette exposition sera aussi l’occasion de saluer la mémoire de Jean-Paul Martin, héritier et continuateur de PAB à travers les éditions de Rivières, récemment disparu. Ce magnifique livre a été tiré à XVIII exemplaires seulement, tous peints par Anne Slacik. Notre exemplaire est le n°I, justifié et signé à la mine de plomb au colophon par l'artiste. Couverture à rabats imprimée par l'éditeur puis peinte de bout en boutpar Anne Slacik qui est également intervenue à six reprises dans de magnifiques compositions à pleine page. Superbe exemplaire, le 1er de la série, absolument unique, proposé en exclusivité sur notre boutique en ligne ! * ** Anne Slacik est née à Narbonne en 1959. Elle vit et travaille à Saint-Denis et dans le Gard. Après des études en arts plastiques à l'Université de Provence, puis à l'Université de Paris I, elle est agrégée en arts plastiques puis enseigne jusqu'en 1990. Prix de peinture de la fondation Fénéon en 1991, elle se consacre entièrement depuis à son art. Outre son importante oeuvre peinte, largement plébiscitée, Anne Slacik excelle dans le domaine du livre peint. Elle a notamment enluminé de nombreux recueils de Salah Stétié, Michel Butor, Pierre-André Benoit, Bernard Noël, René Pons, James Sacré, Régine Detambel, Jean-Pierre Faye, etc. Bibliographie : Anne Slacik. Peintures et livres peints 1989-2012, textes de Bernard Noël, édité par le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis et les éditions IAC, 2012, 158 p. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
"Estropiée / par chacun / La Vérité / est une Son parfum / fait / qu'on la reconnait commune / venant / de plus loin / que soi ses témoins / ses renégats / contrevenant / ses lois" P.-A. Benoit PIERRE-ANDRÉ BENOIT ANNE SLACIK La Vérité Rivières — Pompignan, 2022 10,4x10cm, 28 p. Livre peint en feuilles, couverture à rabats peinte Papier d'Arches Exclusivité demi-lunaire ! Cette édition originale du poème inédit de l'artiste et éditeur alésien Pierre-André Benoit (1921-1993), composé le 30 octobre 1990 à Alès et resté jusqu'alors à l'état de manuscrit, a été peint dix-huit fois par l'artiste Anne Slacik à l'été 2022 dans son atelier de Pompignan et sera présenté pour la première fois au printemps 2023 (du 17 février au 4 juin, le vernissage étant prévu le 16 février 2023) dans le cadre de l'exposition "Alès, Le beau temps selon Anne Slacik". L’exposition présentera son travail de peinture, de 2004 à aujourd’hui : grandes peintures, œuvres sur papier, et une centaine de livres peints. Les livres peints présentés seront ceux qu’Anne Slacik a réalisés avec des textes de Pierre André Benoit (une trentaine d’ouvrages), ainsi que l’ensemble des livres peints aux éditions de Rivières (une cinquantaine de livres), rendant ainsi hommage à la mémoire de Pierre André Benoit dans son musée. Cette exposition sera aussi l’occasion de saluer la mémoire de Jean-Paul Martin, héritier et continuateur de PAB à travers les éditions de Rivières, récemment disparu. Ce magnifique livre a été tiré à XVIII exemplaires seulement, tous peints par Anne Slacik. Notre exemplaire est le n°I, justifié et signé à la mine de plomb au colophon par l'artiste. Couverture à rabats imprimée par l'éditeur puis peinte de bout en bout, rabats y compris, par Anne Slacik qui est également intervenue à six reprises dans de belles compositions à pleine page et double page. Superbe exemplaire, le 1er de la série, absolument unique, proposé en exclusivité sur notre boutique en ligne ! * ** Anne Slacik est née à Narbonne en 1959. Elle vit et travaille à Saint-Denis et dans le Gard. Après des études en arts plastiques à l'Université de Provence, puis à l'Université de Paris I, elle est agrégée en arts plastiques puis enseigne jusqu'en 1990. Prix de peinture de la fondation Fénéon en 1991, elle se consacre entièrement depuis à son art. Outre son importante oeuvre peinte, largement plébiscitée, Anne Slacik excelle dans le domaine du livre peint. Elle a notamment enluminé de nombreux recueils de Salah Stétié, Michel Butor, Pierre-André Benoit, Bernard Noël, René Pons, James Sacré, Régine Detambel, Jean-Pierre Faye, etc. Bibliographie : Anne Slacik. Peintures et livres peints 1989-2012, textes de Bernard Noël, édité par le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis et les éditions IAC, 2012, 158 p. * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre-André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc.
MAGNIFIQUE COFFRET DIPTYQUE 2 POÈMES INÉDITS DE PIERRE ANDRÉ BENOIT [PAB] ENLUMINÉS DE TROIS PEINTURES ORIGINALES DE SYLVÈRE 1. Pierre André BENOIT, Les Géraniums de Châteaudun, 1 peinture originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°V/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. 2. Pierre André BENOIT, Les Oiseaux de Rivières, 2 peintures originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°VIII/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Il s'agit des 301e et 302e livres imprimés par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ces deux poèmes de Pierre André Benoit, le premier écrit le 15 septembre 1971, l’autre sans date, ont été imprimés par Jean-Paul Martin en octobre 2005 et enrichis de trois peintures originales de Sylvère à pleine page, formant un triptyque, puis réunis dans un coffret en bois peint mauve par l’éditeur. "Tant de fleurs suspendues inaccessibles comme un désir jamais comblé la rue est monotone malgré ces grappes carminées et les pierres mortes parce que inhabitées je n’ai vu que des statues les vivants où cachés les jours anciens avaient dans leur lenteur une existence la rivière coule derrière une grille d’arbres l’héliotrope n’a presque plus d’odeur et les géraniums pendent à force de pleurer" "Les oiseaux sont à tout le monde chacun chante ce que ne chantent pas les autres Qui croit les voir à l’endroit n’aperçoit que l’envers J’ai voulu me mettre derrière et je n’ai vu qu’une ombre car tout du bon côté se révèle illusion Cette ombre qui prend forme enseigne et ouvre un chemin La présence est au bout La beauté que j’ai pu capter ne captive personne pas plus que les oiseaux Quand on ne peut pas les tuer" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
[Pierre André Benoit] - René Lacôte (1913-1971) / Pierre André Benoit [PAB]
Reference : DMI-1372
(1945)
René Lacôte (1913-1971) Critique littéraire, poète et écrivain français Manuscrit autographe complet et signé de son recueil poétique La Saison Noire (Fresnes, 1944), écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale et publié en 1945 par Raymond et Roger Piault (voir ci-dessous). 8 f. numérotés de 1 à 8 (21x13cm), 8 p., montés sur 5 double feuillets blancs (24x15), encre noire, très belle mise au net sans aucune rature ou correction. Trace de trombone sur le bord supérieur très prononcée sur le 1er feuillet puis s'estompant dès le 2e feuillet. Le cahier de 5 double f. est inséré dans une couverture grise originale entièrement enluminée à la gouache par l'éditeur, poète et artiste alésien Pierre André Benoit (1921-1993) dans une composition surréaliste avec un de ses profils de personnage caractéristiques derrière les barreaux d'une prison comme fixant un astre en surimpression sur l'un des barreaux. Couverture unique et composée à la main, signée PAB par l'artiste. On joint l'édition originale du recueil, au même format (15,5x24cm), imprimée à 200 exemplaires et publiée en 1945 chez Raymond et Roger Piault, avec le texte calligraphié, en feuilles, retenues par un lacet. Envoi autographe signé de René Lacôte à "Madame Irène Spinasse / avec le meilleur souvenir de René Lacôte". Provenance : exemplaire du bibliophile Jean-Louis Meunier qui a fait réaliser le montage du manuscrit et la couverture originale par son ami Pierre André Benoit dans les années 80. Né le 13 février 1913 au Fouilloux (au lieu-dit Ricot) en Charente-Inférieure (Charente-Maritime), mort à Bordeaux (Gironde) le 15 août 1971 ; poète, écrivain, libraire-bouquiniste, journaliste et critique littéraire (Les Lettres françaises, occasionnellement l’Humanité) ; résistant ; membre du Parti communiste français, René Lacôte était le fils d’un couple d’agriculteurs, Louis Emilien Lacôte et Delphine Aima Eugénie Bernard. Interne au lycée Montaigne de Bordeaux, il sympathisa avec Gaëtan Picon, qui le décrit à cette époque comme déjà très attentif à la poésie mais fort peu à la politique. Picon l’initia au surréalisme et à André Breton (Lacôte passa en conseil de discipline pour l’avoir cité dans un devoir de français). Il vécut assez mal son service militaire, si l’on suit les lettres échangées avec Max Jacob avec qui il avait débuté une correspondance amicale dès la publication de ses premiers poèmes. René Lacôte en effet participa très jeune au monde de la poésie et aux tentatives de renouveau poétique post-surréalisme : il fit paraître ses propres textes (Les Volets entr’ouverts en 1930, à compte d’auteur) tout en publiant dans les petites revues de poésie de province (Les Feuillets de l’Îlot à Rodez ; La Hune à Lille). Ami de Max Jacob donc, admirateur de Léon-Paul Fargue, il fut aussi très proche dans les années 1936-1937 de Pierre Boujut, fondateur de la revue Reflets, devenue Regains « sous l’influence du Front populaire, de quelques nouveaux amis nommés au comité de rédaction » dont Lacôte, et par admiration de Jean Giono, explique Boujut dans ses mémoires. Il fut également très tôt en contact avec les poètes membres de l’« École de Rochefort » : son fondateur Jean Bouhier, ancien des Feuillets de l’Ilot de Rodez, ou encore Michel Manoll ou Jean Rousselot, ce dernier fréquentant la librairie de Lacôte pendant la guerre. Monté à Paris à la veille de la guerre, Lacôte y avait en effet ouvert une librairie rue Vaneau que, bouquiniste, il spécialisa dans la poésie. Il y fonda en 1941 les éphémères Cahiers de Vulturne (cinq numéros en 1941 et 1942), du nom de la librairie, en hommage à Fargue. Elle servit de « boîte-aux-lettres » pour Les Lettres Françaises, la presse et l’édition clandestines, et de lieu de rencontre pour la Résistance intellectuelle. Cela valut à Lacôte, le 22 février 1944, une arrestation puis un emprisonnement de quelques semaines à Fresnes, dont il tira ce poème : La Saison noire (Fresnes 1944) (repris dans Où finit le Désert en 1946). À la Libération, il intégra le CNE et participa, en 1946, aux côtés de Pierre Boujut, à la fondation de la revue de poésie La Tour de feu et à ses deux premiers numéros, « avant de les vouer aux gémonies » selon la formule de Charles Dobzynski pour cause de divergences politiques : Lacôte, nouveau membre du Parti communiste français, entré dans un dogmatisme attesté par de nombreux témoins, défendait désormais, contre Sartre et la poésie « pure », la poésie de la Résistance et des « positions de combat », engagées, en matière de littérature. Il refusait également le pacifisme de la revue et rompit brutalement avec Boujut, ce dont témoignent les violents courriers échangés entre « Piètre » Boujut et « Renié » Lacôte de 1949 et 1952 cités par son fils Michel Boujut. Renonçant à publier de la poésie pour se consacrer à la critique littéraire, Lacôte donna en avril-mai 1948 ses premiers textes aux Lettres françaises : une série d’articles virulents sur « Le sabotage de la librairie française », « Les boutiquiers de la collaboration », « Le sabotage de l’édition française », « Les revenants dans les boutiques »… Il entamait ainsi, sur des bases polémistes et brutales, clivantes, une collaboration avec l’hebdomadaire qui dura jusqu’à sa mort, à la chronique poétique pour l’essentiel. Sa critique y épousa les dynamiques communistes en matière littéraire : elle fut d’abord polémique, mais aussi contenuiste, réaliste-socialis(an)te, anti-formaliste, centrée sur des auteurs (pro)communistes (et/ou publiés chez Pierre Seghers) et inscrite dans les oppositions de Guerre froide (antiaméricanisme…) ; elle se fit ensuite plus soucieuse de la « poésie nationale » en écho à la campagne aragonienne en la matière du milieu des années 1950, puis tendit à se dépolitiser et à s’ouvrir davantage esthétiquement, à partir des années 1960, quand s’estompa peu à peu l’ombre du réalisme socialiste. Fidèle à ses amis poètes René-Guy Cadou et Max Jacob, à l’école de Rochefort de manière générale et au travail éditorial de Pierre Seghers, il était cependant attentif à toutes les poésies : son érudition en la matière était reconnue, comme ses multiples contacts en province ; il se faisait très régulièrement l’écho, dans Les Lettres françaises, des petites revues et de la poésie des régions, occitane notamment (c’était un ami de Robert Lafont, figure du mouvement occitan) ; il évoquait également régulièrement les poésies de l’étranger : Belgique, Québec, Afrique… Enfin, parallèlement à son travail aux Lettres françaises, il publia diverses anthologies poétiques ou préfaces et deux volumes dans la collection « Poètes d’aujourd’hui » : l’un consacré à Tristan Tzara (1952), l’autre à Anne Hébert (1969). René Lacôte mourut le 15 août 1971. Très souvent négligé selon des témoignages récurrents, tuberculeux et diabétique, il était atteint d’un cancer. Le 18 août 1949, il avait épousé Claudine Solange Liétard dont il divorça le 13 décembre 1952. Il n’eut pas d’enfant. Superbe document, unique, conservé dans un bel écrin imaginé par PAB pour rendre hommage au poète.
S.n., Paris 17 Septembre 1989, 14,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Pierre-André Benoit (13 lignes à l'encre noire et rédigée depuis son château de Rivières-de-Theyrargues dans le Gard qu'il occupe depuis 1970) adressée au libraire Pierre Clerc qui lui envoyé ses voeux pour l'année 1986. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Pierre Clerc a inscrit, au crayon de papier en haut de la lettre, le nom et le prénom de son correspondant. Pierre-André Benoit croit son correspondant occupé à vaquer à ses occupations estivales, notamment mycologiques: "... vous êtes sans doite à Chateauneuf de Randon et les champignons ne doivent pas manquer.." et rassure son ami libraire avide de faire le plein de ses luxueuses éditions au tirage confidentiel : "... Venez déjeuner. oui il y aura des livres si vous en voulez. A bientôt." Poète, peintre, graveur, Pierre-André Benoit ou P.A.B. fut surtout un typographe et un imprimeur ayant réalisé plus de 400 ouvrages illustrés réunissant les plus grands poètes d'après-guerre aux plus talentueux peintres de la seconde moitié du XXème siècle. Les productions de P.A.B. seront d'abord réalisées sur une petite presse installée dans son appartement à Alès. Elles réuniront ses amis les poètes René Char, André Breton, Paul Eluard, Paul Claudel, Erik Satie, Tristan Tzara et ses amis peintres Joan Miro, Georges Braque, Jean Dubuffet, Francis Picabia, Marcel Duchamp et Pablo Picasso.En 1949, il commencera à utiliser la gravure sur celluloïd ce qui lui permettra de faire lui-même les tirages et de réaliser les livres en entier. Depuis son château moderne à Rivières-de-Theyrargues, dans le Gard, il finira par illustrer lui-même ses ouvrages tout en continuant à travailler avec ses fidèles amis Camille Bryen et Pierre Alechinsky. - Photos sur www.Edition-originale.com -
PAUL-BONCOUR Joseph / PIERRE André / COUTE G. / HAMP Pierre / LEBEY André / ROUSSEL L. / GAUTHIER Maximilien / GUILLOUX Louis / GUITET-VAUQUELIN Pierre
Reference : 6930
Revue hebdomadaire, Editions Floréal, numéro 50, 16 Décembre 1922, format 22x29cm, illustrations photographiques et dessins in texte, bon état.
Sommaire : Le Trou par en haut par Joseph Paul-Boncour, L'Echec de la Conférence de Londres par André Pierre, L'Actualité Politique par G. Couté, Chanak ( Tchanak - Turquie) par Pierre Hamp, Théophile Gautier par André Lebey, La Question des Langues en Alsace et en Lorraine par L. Roussel, Panorama de Paris par Maximilien Gauthier, Comment on fait un magazine par Louis Guilloux, " Essai de Rêve Moderne " Prix des " Treize " par Pierre Guitet-Vauquelin, etc...
[Jean Cortot] - Pierre André Benoit / Jean Cortot / Claude Sylvère [PAB]
Reference : DMI-1378
(2004)
Pierre André Benoit, aphorisme gravé par Jean Cortot sur la presse de PAB, à Rivières, en 2004, en compagnie de l'artiste d'Aubarine (Gard) Claude Sylvère et Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB et créateur des éditions de Rivières. Épreuve d'artiste justifiée EA et signée par Jean Cortot au crayon sous la gravure avec la mention autographe manuscrite "caviardé / Sylvère". Au dos, l'artiste aubarigène a indiqué au crayon "20x14 / série gravure/macule (sur la presse de PAB / gravure de Jean Cortot / caviardé S / EA / S. / 1933/2033". Il s'agit du seul exemplaire de ce type connu, comme nous l'a confirmé Sylvère. Cet aphorisme de PAB a également paru en édition originale sous la forme d'un livre publié par Rivières, en 2004, que nous proposons sur notre boutique : Deux aphorismes de P.A.B. gravés par Jean Cortot (Rivières — Paris, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 21x14,7cm. VI exemplaires) avec 2 gravures en noir dont celle-ci. Pour les Éditions de Rivières, Jean Cortot a composé trois livres : Deux aphorismes de PAB gravés par ses soins, tirés à seulement six exemplaires, dans la continuité de ses réalisations pour l’exposition Pierre André Benoit / Amitiés cachetées à la maison René Char, en 2004 ; puis deux livres peints sur des textes inédits de PAB, en 2005 et 2007, tirés à seulement huit et douze exemplaires, tous uniques, intitulé Traduire et Mon Secret. Tous sont proposés sur notre boutique. Jean Cortot (1925, Alexandrie - 2018) entre à l’atelier à l’atelier d’Othon Friesz en 1942 et expose pour la première fois en 1943. Il participe dès 1946 au Salon de Mai et obtient en 1948 le prix de la jeune peinture et en 1954 celui d’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne à la Biennale de Menton. De la figuration il évolue dans les années soixante vers l’abstraction puis fait une place importante dans son oeuvre à la calligraphie et à l’écriture. Il excelle dans la composition des livres peints avec ses amis poètes. Pierre André Benoit en a imprimé une dizaine avec lui à partir de 1988, sans compter autant de manuscrits de PAB ornés par Cortot composés à 2 ou 3 exemplaires (cf. Jean Cortot, L’Écriture est un dessin, catalogue de l’exposition organisée par Pierre André Benoit au musée PAB, 1er juillet-11 octobre 1992). Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. De toute rareté, aucun exemplaire n'ayant circulé.