Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
N/A N/A 1730 Belle copie manuscrite de cette sélection d'ordonnances royales, attribuée à André Barrigue de Montvalon. Cet ouvrage n'a existé que sous forme de manuscrit copié de 1724 à 1752, date à laquelle il fut finalement publié. Notre exemplaire est un manuscrit ancien. Titre manuscrit attrayant avec des armoiries en dessous. (Il semble qu'il s'agisse des armoiries d'un marquis). L'ouvrage contient les lois royales, ainsi que le commentaire de Philippe Bornier. L'auteur est assez critique à l'égard du travail de Bornier, dont il corrige les erreurs et les datations. Comme indiqué dans la préface, le contenu à l'encre rouge se réfère à l'ouvrage de Bornier. Les dates des ordonnances sont indiquées dans les notes annexes. Il y a également deux tableaux. L'un les présente dans l'ordre chronologique. L'autre par ordre alphabétique. Le texte est rédigé d'une main soignée de secrétaire français. Cet ouvrage est presque identique à une version de 1728, trouvée à la Bibliothèque de Droit Schuman à Aix-en-Provence, et à une édition légèrement antérieure (1724) actuellement en vente aux Etats-Unis. Notre exemplaire est légèrement plus grand, car il contient un bel arbre généalogique de la famille royale française et 8 pages (4 feuilles) d'une liste rouge et noire des rois et de leurs dates significatives. Condition. La reliure d'époque en plein cuir est en bon état, solide, avec juste un peu de frottement et une légère perte à la tête de la colonne vertébrale. La décoration et les titres dorés au dos sont attrayants. Papiers de fin marbrés. L'intérieur des pages est en bon état, propre, avec juste un peu de mouvement à la reliure. Les derniers feuillets (avec les détails généalogiques) sont légèrement fendus à la reliure et se détachent du reste du bloc de texte. Dans l'ensemble, l'ouvrage est en excellent état. Collation : 236, 7, 1, 8, 1 ff. / 472 (ordonnances et index), 14 (vierges), 2 (réglées seulement), 16 (généalogies), 1 (1 vierge) pages. 170 par 110mm (6Ÿ par 4Œ pouces). Conforme au numéro Worldcat OCLC : 18455885. Barrigue de Montvalon était conseiller juridique au Parlement de Provence. Il fut envoyé pour défendre physiquement le roi lorsqu'un différend éclata entre le parlement et la cour d'Aixes. Il était un grand partisan des Jésuites. Barrigue vécut jusqu'à l'âge de 101 ans. P. Girard, notant son dévouement, dit de lui qu'il "ne connaissait que le Palais et la retraite. Une longue vie est la récompense des bonnes murs". Bornier était conseiller du roi, servant comme conseiller du roi et lieutenant principal à la cour présidiale de la ville.
A lovely manuscript copy of this selection of Royal ordinances, attributed to Andre Barrigue de Montvalon. This work existed only in copied manuscript form from 1724 to 1752 when it was finally published. Our copy is an early manuscript. Attractive manuscript title with a coat of arms beneath. (It appears to show the arms of a Marquis). The work contains the Royal Laws, along with the commentary of Philippe Bornier. The author is quite critical of Bornier's work, and corrects his errors and dating. As stated in the preface, content in red ink refers to Bornier's work. Dates of ordinances are indicated in side notes. There are also two tables. One shows them in chronological order. The other in alphabetical. Text is throughout in a neat French secretarial hand. This work is almost identical to a 1728 version, found in the Bibliotheque de Droit Schuman in Aix-en-Provence, and a slightly earlier (1724) edition currently on sale in the USA. Our copy is slightly enlarged, as BOUND IN is a lovely genealogical tree of the French Royal family and 8 pages (4 leaves) of a red and black list of the kings and their significant dates. Condition. The full leather period binding is in good, strong, condition, with just a little rubbing and slight loss to the head of the spine. Attractive gilt decoration and titles to spine. Marbled end papers. Internally, the pages are in good, clean condition, with just a touch of movement to the binding. The final gathers (with the genealogical details) are slightly cracked to the binding and "sit proud" of the rest of the text block. Overall in excellent condition. Collation: 236, 7, 1, 8, 1 ff. / 472 (ordinances & indexes), 14 (blank), 2 (ruled only), 16 (genealogies), 1 (1 blank) pages. 170 by 110mm (6Ÿ by 4Œ inches). Conforms to Worldcat OCLC Number: 18455885. Barrigue de Montvalon was a legal advisor to the Parlement of Provence. He was sent to defend the King physically when a disputed broke out between the parlement and the court at Aixes. He was a great supporter of the Jesuits. Barrigue lived to the age of 101. P. Girard, noting his devotion, said of him that he "knew only the Palace and retirement. A long life is the reward of good morals". Bornier was an Advisor to the King, serving as a counselor to the king and lieutenant principal at the présidial court of the city. .
Paris 1889 Un ensemble complet de cartes postales de satire politique de Philippe Norwins, se moquant des principales célébrités de l'époque. Chacun numéroté et signé dans la planche. Condition excellente pour les douze, avec juste une touche de noircissement. La satire était dure. Par exemple, la carte #1 est intitulée "Drumont aneantit ses mites" et se moque du principal antisémite Drumont, qui est montré en train de tuer des papillons de nuit (juifs) avec un spray chimique. Chaque carte mesure 100 x 150 mm.
A complete set of Philippe Norwins' political satire postcards, mocking leading celebrities of the day. Each numbered and signed in the plate. Condition excellent for all twelve, with just a touch of darkening. The satire was harsh. For example the card #1 is entitled "Drumont aneantit ses mites" and mocks the leading Anti-Semite Drumont, who is shown killing moths (jews) with a chemical spray. Includes satires of Sarah Bernhardt & Clemenceau. Cards 6-12 state "6e Serie" to them - but the set is complete. Each card is 100 by 150mm (4 by 6 inches).
L’un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin des Amours de Daphnis et Chloé, l’un des plus célèbres livres illustrés du XVIIIe siècle. Paris, de l’Imprimerie de Monsieur, 1787. Petit in-folio de (1) f. bl., viii pp., (1) f., 175 pp., 29 planches hors-texte en couleurs numérotés, protégées par des serpentes. Maroquin rouge, filet et guirlande dorés encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Etui. Reliure de l’époque. 319 x 240 mm.
Très belle édition du plus célèbre livre illustré français du XVIIIe siècle, imprimée sur la presse privée de Monsieur, comte de Provence, frère de LouisXVI, futur LouisXVIII, ornée de 29 copies au trait des figures originales du Régent, gravées par Martini. Un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin. Les peintures sont d'une extrême fraîcheur. «L’éditeur Lamy fit gouacher des suites de ces gravures au trait tirées sur vélin et les inséra dans des exemplaires de luxe.» (Cohen, 655). L'imprimerie de Monsieur était dirigée par Pierre-François Didot (dit Didot jeune) depuis 1779. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé, deux pauvres enfants abandonnés. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Ce livre, traduit dans toutes les langues, fut remis au goût du jour en France par le Régent, Philippe d’Orléans et connut plusieurs belles éditions illustrées tout au long du XVIIIe siècle. La présente édition offre une traduction nouvelle par de Bure Saint-Fauxbin. Superbe exemplaire dont l’ensemble des gravures ont été gouachées à l’époque et rehaussées d’un double cadre peint en saumon et noir, conservé dans sa première reliure en maroquin de l’époque. Ce précieux exemplaire a appartenu à Napoléon III, comme en atteste son ex libris apposé au contreplat de la reliure. Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, troisième et dernier fils de Louis, roi de Hollande, et Hortense-Eugénie de Beauharnais, et neveu de Napoléon Ier, naquit à Paris au château des Tuileries, le 20 avril 1808 et devint le 22 juillet 1832, à la mort du duc de Reichstadt, le représentant direct de la dynastie napoléonienne; d’abord fixé en Suisse où il fut nommé capitaine d’artillerie, à Berne en 1824, il essaya en 1836 à Strasbourg, de renverser Louis-Philippe dans un mouvement militaire; arrêté et envoyé aux Etats-Unis, il fit en août 1840 à Boulogne une seconde tentative qui échoua et qui lui valut l’emprisonnement perpétuel, mais il réussit à s’enfuir du fort de Ham le 26 mai 1846 et à gagner la Belgique; de retour en France lors de la révolution de 1848, il fut élu député en juin 1848, puis président de la république le 10 décembre de la même année. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 qu’il fit contre l’Assemblée législative lui donna la présidence pour dix ans; enfin, proclamé empereur à la suite d’un plébiscite des 21-22 novembre 1852, le 1er décembre 1852, Napoléon III épousa le 29 janvier 1853, Marie-Eugénie de Gusman, comtesse de Téba, seconde fille du comte de Montijo. Sous son règne la France jouit d’une grande prospérité industrielle et commerciale due en partie à nombre de mesures d’utilité publique prises par le gouvernement, tandis qu’à l’extérieur, une suite de guerres, dont la fin de la conquête de l’Algérie, nous donnait la Savoie, le comté de Nice et la Cochinchine. A la suite de la défaite de Sedan où l’empereur avait été fait prisonnier, la république fut proclamée à Paris le 4 septembre. Napoléon III mourut en exil à Chislehurst, en Angleterre, le 9 janvier 1873. (Olivier Pl. 2659, 15).
Superbe exemplaire à grandes marges (hauteur : 167 mm) revêtu d’une élégante reliure en maroquin rouge du XVIIIe siècle de Derome le Jeune avec son étiquette. S.l. [Paris, Quillau], 1718. Petit in-8 de (7) ff. dont (1) f. frontispice, 164 pp., 29 planches hors-texte non-numérotés dont 13 sur double-page. Maroquin rouge, diverses roulettes dorées encadrant les plats avec fleuron d'angle, dos lisse finement orné, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées, doublures et gardes de tabis bleu. Reliure du XVIIIe siècle de Derome le jeune avec son étiquette. 167 x 98 mm.
Premier tirage du plus célèbre livre illustré français imprimé sous la régence de Philippe d’Orléans orné d’un frontispice, 28 figures du régent, 1 vignette de Scotin, 6 lettres ornées. « Jolie édition très recherchée, tirée seulement à 250 exemplaires, dite du régent parce que c’est le régent Philippe Duc d’Orléans qui l’a fait exécuter et a fait graver les estampes par Benoit Audran, d’après les peintures que le roman de Longus lui avait inspirées. » (Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 648-649). « Les exemplaires revêtus d’une belle reliure ancienne sont de très grand prix ». Le Baron Roger Portalis (Les dessinateurs d'illustrations au XVIIIe siècle) consacre une étude approfondie à ce livre. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Superbe exemplaire revêtu d’une pure reliure de l’époque de Derome le Jeune. « C’est à lui que la famille doit son illustration. Établi à son compte vers 1712, son mérite fut grand car dans toute l’histoire de la reliure on ne trouve aucun autre exemple d’atelier qui produisit un tel nombre de volumes dont le corps élégant, souple et solide s’alliât à une décoration aussi variée, originale et d’une exécution parfaite. » R. Esmérian. Exemplaire à grandes marges (hauteur 167 mm, il dépasse le célèbre exemplaire Blumenthal, Meus, Simonson qui ne mesurait que 153 mm).
Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774). Paris, Imprimerie Royale, 1724. In-4 de (2) ff. et 175 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos à nerfs fleurdelysé orné du chiffre royal couronné répété cinq fois, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées, découpe réparée sur le titre. Reliure aux armes du roi Louis XV. 252 x 190 mm.
Les règlements de Philippe d’Orléans, Régent du Royaume, sur les haras nationaux édictés entre 1717 et 1719. « Nous avons par nostre Reglement de cejourd’huy, ordonné ce que Nous voulons estre observé à l’avenir pour le service des Haras dans l’estendue de nostre Royaume : Et comme par nos Arrest des 28 octobre 1683 & 21 May 1695 & notre Declaration du 22 Septembre 1709. Nous vous avons particulierement attribué la connoissance & Jurisdiction de tout ce qui concerne les dits Haras & les Privileges des Gardes-Estalons, avec pouvoir de rendre vos Ordonnances, sauf l’appel en nostre Conseil ; Nous désirons que vous donniez la mesme attention à l’execution dudit Reglement. A ces causes, de l’avis de nostre tres cher & tres amé le Duc d’Orleans Regent, de nostre tres cher & tres amé Cousin le Duc de Bourbon, de nostre tres cher & tres amé Oncle le duc du Maine, et de nostre tres cher & tres amé Oncle le Comte de Toulouse, & autres Pairs de France, grands & notables personnages de nostre Royaume, Nous vous mandons & ordonnons de faire garder & observer selon sa forme & teneur ledit Reglement , Ensemble les formules cy-attachées sous le Contre-Scel de nostre Chancellerie ; Et que vous ayez à le faire lire & publier par tout où besoin sera, chacun dans l’estendue de vostre département, sans permettre qu’il y soit contrevenu en quelque sorte & Manière que ce puisse estre, nonobstant tous autres Arrest, Ordonnances & Reglements à ce contraires. Voulons qu’aux copies dudit Reglement, des dites formules & des presentes deuëment collationnées par l’un de nos amez & seaux Conseillers-Secretaires, soy soit ajoutée comme à l’Original ; Car tel est nostre plaisir. Donné à Paris le vingt-deuxième jour de Fevrier mil sept cens dix-sept, Et de nostre Regne le fecond. Signé Louis. Et plus bas, Par le Roy, le Duc d’Orléans Régent présent. Phelypeaux ». « Le 28 octobre 1683 fut publié l’arrêt du Conseil concernant le rétablissement des Haras du royaume. Nous avons vu qu’un arrêt avait été rendu à ce sujet dix-huit ans auparavant, pendant l’administration de Colbert : celui de 1683 eut donc pour objet de donner une nouvelle vigueur à son aîné. A partir de ce moment, l’administration des Haras du royaume est constituée, et les règlements, les instructions se succèdent. En 1717, l’Imprimerie royale en publiait un recueil de 154 pages in-4, suivi, à sept ans de distance, par un ‘Règlement du roy’ sur le même sujet, en 175 pages. » (F. Michel, Du passé et de l’avenir des haras). « Ce fut en 1717 que le gouvernement, effrayé de la dégénérescence toujours croissante de l’espèce chevaline en France, de la pénurie de chevaux qui existait dans ce royaume, et de l’énorme somme sortie pour les remontes faites à l’étranger en 1688 et 1700, crut devoir aviser aux moyens d’augmenter et d’améliorer les chevaux français. Un règlement concernant l’administration des haras du royaume dut arrêté, un système régulier mis en vigueur et suivi avec quelques modifications jusqu’à la révolution de 1789. » Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774).
Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. Nancy, chez Jean-Baptiste Cusson, 1717. In-12 de (14) ff., 1 planche dépliante hors texte, 1 tableau dépliant, 320 pp., reliure plein veau moucheté, dos orné à 5 nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure de l’époque. 163 x 93 mm.
Edition originale et seule édition mathématique et scientifique, rarissime, analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718. Louis-Philippe La Brosse, chanoine de Notre-Dame de Foy de Giroviller, savant et homme de lettres, fut en rapport avec les scientifiques de son époque. Il vivait en Lorraine au commencement du XVIIIe siècle. Ce traité du baromètre est le développement d’un mémoire que l’auteur avait envoyé en 1715 au concours ouvert par l’académie de Bordeaux. «La manière d’écrire & de philosopher de cet Autheur qui parait pour la première fois dans le champ litteraire, ressemble assez à celle de l’illustre Mr Descartes; c’est ce qui lui a donné lieu de comprendre dans un petit ouvrage avec beaucoup d’ordre & de netteté un très grand nombre de questions, qui ont toutes du rapport avec le liquide dans lequel nous vivons, & qui pour la plupart n’ont pas été jusques ici suffisamment éclaircies, ou qui même n’ont peut être jamais été agitées dans les livres non plus que dans les écoles de Phisique. Le système qu’il se propose pour rendre raison de la variation du Barometre, de même que de cet admirable mouvement de l’air que nous appelons vent, est nouveau, très simple, des mieux imaginé, & ne suppose rien qui ne soit au moins très possible & très facile à concevoir. Il explique par l’occasion dans le corps de l’ouvrage, d’une manière aussi nouvelle qu’elle est solide & naturelle, plusieurs passages de l’Ecriture sainte qui ont rapport à l’histoire de la création du monde… Enfin, l’Autheur dont nous parlons, propose dans son livre plusieurs experiences à faire des plus curieuses qu’il n’a pû faire lui-même comme il le declare, faute de moyens, de loisir, & d’occasions favorables pour cela; il donne de tems en tems certains avis qui peuvent faire plaisir à plusieurs personnes, & fait plusieurs remarques locales au sujet de la Lorraine qui peuvent servir de regles & de fondement pour en faire de semblables ailleurs… Il fait assez connaitre qu’il a cru devoir en user ainsi, afin de rendre son livre intelligible à un très grand nombre de personnes qui ont des Barometres, & qui n’étant pas suffisamment lettrées d’ailleurs, seront bien aises apparemment d’y trouver de quoi pouvoir s’instruire touchant la nature de cet admirable instrument, sans être obligées de recourir ailleurs, en quoi sans doute il a eu raison; le vulgaire doit même lui en savoir bon gré, & comme il y a d’ailleurs de quoi occuper les Sçavans, l’on peut dire qu’il est d’une nature à faire plaisir à toutes sortes de personnes. Ce coup d’essai d’un Autheur donne lieu d’en esperer quelque chose de plus, si l’on a soin de lui fournir de quoi cultiver & employer son talent». (La Clef du Cabinet des princes de l’Europe, 1717, pp. 235-236). Cette édition originale est ornée d’un tableau dépliant et d’une planche montrant des baromètres. Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
Edition originale, seconde émission. [Anvers], 1582. In-8 oblong. 1 titre-frontispice et 47 planches. Restauration ds. la marge blanche des pl. 46 et 47. Demi-vélin à coins, ex-libris Sir Thomas North Dik Lauder of Grange and Fountain Hall Brt. 1822 accolé sur le plat supérieur, dos lisse. Étui. Reliure du début du XIXe siècle. 260 x 113 mm.
Edition originale, seconde émission. Cat. Schwerdt, I, 76; Sage, A catalogue of the coll. of books on angling…, p. 38. L’un des plus jolis recueils de gravures du XVIe siècle sur la chasse et la pêche, orné d’un titre-frontispice inséré dans un encadrement animé de scènes de chasse et de pêche et de 47 estampes gravées sur cuivre (212 x 82 mm) illustrant l’art de la chasse, de la fauconnerie et de la pêche. Les bibliographes soulignent la rareté de ce recueil: «Très rare. Pour composer cette magnifique série de figures, J. Bol s’est sans doute inspiré des estampes de Stradan dont la première édition des ‘Venationes’ parut en 1578». Thiebaud, Bibliographie des ouvrages français sur la chasse, 110. Première édition, seconde émission, selon Schwerdt, I, 76, avec les planches numérotées. Seconde édition selon Thiébaud, 110. Philippe Galle, dessinateur et graveur au burin, devint membre de la Gilde d’Anvers en 1570 et citoyen de cette même ville en 1571. Membre éminent de l’École Hollandaise, il a principalement gravé des œuvres de Brueghel. Son talent appliqué à la chasse, à la fauconnerie et à la pêche excelle dans cette suite de gravures, l’une des plus célèbres du XVIe siècle.
« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). Paris, Mamert Patisson, 1600. 1 volume in-8 de (8) ff., 338 pp., (6) ff. Maroquin rouge, plats ornés d’un décor doré à la fanfare, dos à nerfs richement orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet vers 1860. 172 x 105 mm.
« Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, elle est très complète, très belle et justement estimée ». (Tchemerzine, II, 890). « Une des plus belles éditions de ces poésies ». (Brunet, II, 647) présentée sur le titre comme « dernière édition, reveue et augmentée ». C’est l'édition la plus élégante, la plus estimée et la plus recherchée des œuvres de Desportes, le poète favori de Henri III, considéré comme l'égal de Ronsard, auquel on l'a souvent préféré. C'est l'édition citée par Rahir dans la « Bibliothèque de l'amateur » (399). Brunet, Lepetit, Tchemerzine s'accordent à reconnaître cette édition comme très belle et très estimée « la plus recherchée ». La poésie de Desportes, celle des Premières œuvres connut un succès considérable, attesté par plus d'une cinquantaine d'éditions entre 1573 et 1629, en France, mais aussi en Flandres, en Angleterre et en Écosse où le poète chartrain fut reconnu comme un modèle à l'instar de Pétrarque. Ce succès éditorial, soigneusement contrôlé par le poète attentif aux privilèges qui protégeaient ses œuvres, allant jusqu'à interdire, en 1587, toute publication dans des anthologies, fut amplifié par une large diffusion musicale, qui prolongea bien après 1640 la mélodie même de vers parfaitement adaptés au genre nouveau de l’air de cour. On ne saurait bien entendu attribuer ce succès comme on l'a fait au « mauvais goût » de l'époque, ni réduire la poésie de Desportes à une poésie de cour factice, imitée des Italiens. Ce serait oublier la véritable nature de l'imitation italienne, dynamique, jouant sur l'invention et la variation, et non pas servile, ce serait oublier des choix esthétiques concertés dans une tradition poétique et non pas seulement un cadre mondain. Le poète un temps favori d'Henri III ne cessa, comme Ronsard, de concevoir une poétique de l'œuvre ; il compléta ses premiers recueils, les augmenta de pièces nouvelles (le nombre de sonnets passa de 185 à 416 entre 1573 et 1600), modifia leur disposition, procéda à un lent travail de variation thématique à partir des pièces initiales et de modulation des genres ; la réorganisation des Meslanges en diverses sections contribua à l'élaboration d'un style moyen et donnait en filigrane le discours métapoétique et critique que le poète tenait sur son propre discours. L'originalité profonde de Desportes vient de sa rupture avec Ronsard. Il ruina le mythe lyrique du poète inspiré et de ses fureurs, en une poésie volontairement impersonnelle, qui renonçait à l'ambition encyclopédique désormais assumée par d'autres, au profit des seules formes interchangeables du lyrisme amoureux et spirituel. Il abandonna la « fureur » d'un haut style passionné pour revenir à l'ambition d'une « douceur » et d'une proprietas héritées de Marot et de Du Bellay et dont la revendication constituait un des éléments forts de l'apologie de la langue française durant tout le siècle. La « douceur » de Desportes, son style « doux-coulant » étaient en fait moins un caractère singulier du poète qu'ils ne faisaient de lui une véritable incarnation de la langue nationale policée. Ces qualités ne tiennent pas à l'utilisation d'un code néopétrarquiste infléchi en casuistique amoureuse à l'usage du monde, riche pourtant d'ethos et de tout un enjeu moral répondant à l'idéal de maîtrise des passions développé au sein de l'Académie du Palais ; elles tiennent à un travail systématique sur la métrique, la prosodie et la syntaxe : si le sonnet reste prédominant dans l'ensemble de l'œuvre, Desportes accorde au fur et à mesure des éditions une place accrue aux formes libres et semi-fixes, l'élégie et les stances en particulier, disciplinées par l'alexandrin et de fortes contraintes logiques, l'alexandrin lui-même, soumis à une régularité métrique accrue, aux enjambements quatre fois moins nombreux que chez Ronsard, est adouci par la subtile fluidité des rimes intérieures, favorisant les effets de répétition et de continuité. C'était une voix, sinon une voie, plus juste que celle de Ronsard et moins sévère que celle de Malherbe que célébrait Pierre de Deimier dans son Académie de I 'Art poétique françois, et que les contemporains surent entendre. L'édition se distingue en particulier par la finesse des caractères italiques et l'élégance de la présentation : marges, lettrines, fleurons, initiales ornées en tête de chaque pièce. Superbe exemplaire a marges immenses (hauteur : 172 mm) provenant des bibliothèques de Clinchamp et Léon Rattier.
L’un des meilleurs ouvrages de Duplessis-Mornay. Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, Claude Micard, 1583.In-8 de (16) ff., 603 pp., (2) pp. Dernière garde blanche couverte d’annotations manuscrites. Relié en plein vélin souple à recouvrement, dos lisse portant le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 169 x 112 mm.
Seconde édition parisienne, entièrement revue par l'auteur, de «ce traité qui passe pour un des meilleurs ouvrages du célèbre auteur protestant» (Morgand et Fatout, n°11426). Brunet, III, 1911. L'originale avait paru à Anvers chez Plantin en 1581. Philippe de Mornay, sieur du Plessis-Marly (1549-1623), fut l’un des plus illustres représentants de la réforme en France. Les témoignages des historiens sont unanimes sur le compte de ce grand homme d’Etat qui fut aussi un homme religieux et un caractère comme il s’en rencontre peu. Les Catholiques eux-mêmes ont rendu justice au «Pape des Huguenots». Homme d'action autant que d'une grande érudition, il fut un proche conseiller d'Henri IV, pour lequel il effectua de nombreuses et importantes missions diplomatiques en France et à l'étranger. Si le roi se détacha progressivement de lui après son abjuration, Mornay contribua néanmoins activement à la préparation de l'Edit de Nantes (1593). Son traité De la vérité de la religion chrétienne décrit les principaux fondements de la foi chrétienne en conformité avec les préceptes protestants. «Dans ce traité, qui passe pour un de ses meilleurs ouvrages, Mornay, présupposant l’existence de Dieu et la religion naturelle, en déduit, par une suite de raisonnements très solides, les doctrines de la création du monde, de la Providence et de l’immortalité de l’âme; mais il n’est pas toujours aussi heureux. Lorsqu’il essaie, par exemple, d’appuyer le dogme de la Trinité sur des preuves tirées de la raison et sur le témoignage des païens, ou de prouver la chute de l’homme par la religion naturelle, on reconnait sans peine qu’il a entrepris une tâche impossible. Son plan d’ailleurs est simple et méthodique, et l’érudition qu’il déploie très vaste». (E. Haag, La France protestante ou vie des protestants français..., p. 538) Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement.
London: F & C Rivington 1796
Original full tan leather binding. Six raised panels to the spine - but no label. Owner's bookplate to the inside board. Overall a decent copy of this bibliographical work. The leather boards are clean and tidy, with a little rubbing and bumping to them. Very slight cracking to the edges, but no loss. Internally, the book is generally clean and tidy. The end paper has a large tear, with loss of about a third of the end paper. The rest of the book is in excellent condition. Neat owner's contemporary bookplate and inscription to the inside board. [viii], 1-192 pp.
[Contes de fées]. [CAYLUS, Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de].
Reference : LCS-18020
Rarissime exemplaire relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard. A La Haye, 1741. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : (3) ff., 346 pp.; (1) f., 390 pp., (1) f. de table. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées. Reliure du XVIII' siècle. 158 x 90 mm.
Edition originale de quatorze délicieux contes de fées, d’une insigne rareté en maroquin ancien : « Le Prince Courtebotte et la princesse Zibeline ; Rosanie; Le Prince Muguet et la princesse Zaza ; Tourlou et Rirette ; La princesse Pimprenelle et le prince Romarin ; Les Dons ; Nonchalante & Papillon ; Le Palais des Idées ; Lumineuse ; Bleuette & Coquelicot ; Mignonnette; L'Enchantement impossible ; Minutie ; Hermine. » Leur réimpression dans le Cabinet des fées suscita des réserves de la part de l'éditeur qui les estimait un peu trop licencieux. (Les Contes de fées, B.n.F., 2001, n° 32 ; Gumuchian, n° 1519: "Édition originale rare."). Barchilon (Le conte merveilleux français, 1690-1790, pp. 125-128) - qui fait un éloge dithyrambique de Caylus et de ses contes - a montré que Le Prince Courtebotte pouvait être une des sources d'Andersen pour La Reine des Neiges. « Caylus est l'ami des écrivains modernes, il est le mentor des fameux dîners du-bout-du-banc chez Mlle Quinault ; société où la libre-pensée et le goût des plaisirs réunissent des écrivains comme Crébillon fils, Voisenon, Moncrif, Duclos et quelquefois Maurepas ou Montesquieu. C'est là que naissent 1'« Académie de ces dames et de ces Messieurs » et l’« Académie des colporteurs », productrices collectives d'œuvres facétieuses et satiriques ; c'est là également que s'élaborent dans une sorte d'atelier d'écriture avant la lettre, toutes sortes d'œuvres brèves dans tous les genres, dont nous restent par exemple, le recueil des Étrennes de la Saint-Jean, certains textes attribués à Crébillon, ou encore la Reine Fantasque de Rousseau. Le style « poissard » qu'on aimait y pratiquer après Vadé, trouvait en Caylus un amateur doublé d'un collecteur, qui finit par rédiger en 1740 tout un roman dans ce style : Histoire de Guillaume (1740), sans compter de nombreuses parades. Ces fréquentations et ces amitiés ne lièrent pas pour autant le comte au milieu encyclopédiste dont il méprisait le sectarisme ; cet hôte habituel de Mme Geoffrin n'aimait ni Voltaire, ni d'Alembert et détestait Diderot. Concernant la production féérique de Caylus, Julie Boch défend une thèse originale : celle de la cohérence d'une esthétique qui s'actualise autant dans la production savante du comte que dans l'œuvre contée. Traducteur du fameux Tyran le Blanc (1737), auteur d'un essai : Sur l'origine de la chevalerie et des anciens romans (1756), cet ami du comte de Tressan doit être compté comme une figure à réévaluer dans la cohorte des théoriciens « classiques » et « modernes » du genre romanesque (et de sa composante merveilleuse), en compagnie de Chapelain, Huet, Perrault, Addison, etc., mais aussi de certains adversaires relativement intéressants du genre sur des bases moralisantes, de l'abbé de Villiers jusqu'à Moncrif. Concernant le conte et la féerie, Caylus est l'auteur de deux mémoires produits dans le cadre de l'Académie des Inscriptions, l'un Sur les fabliaux (1753), l'autre Sur la féerie des anciens comparée à celle des modernes (1756) : « ces deux essais théoriques postérieurs à la rédaction de trois des quatre recueils de contes, écrit Julie Boch, éclairent de façon rétrospective la conception à la fois historique et esthétique que Caylus se fait du genre qu'il pratique ». On y trouve un retour à l'esthétique de la 'ligne claire' exemplifiée par Perrault : élégance, naïveté, brièveté, simplicité ; mais surtout un recentrage sur la dimension axiologique qui oppose Caylus à la tendance satirique et libertine qui prévaut depuis 1730. Génériquement, Caylus travaille le conte dans une perspective large, comme un élément du muthos (apologues, récits fabuleux divers, paraboles bibliques) ; il situe le conte merveilleux dans la filiation du roman médiéval, pose des jalons pour la transmission de certains éléments depuis l'Antiquité, et remonte encore en arrière vers l'Inde (serait-il l'un des premiers porteurs de la théorie indianiste?) ; contrairement à Huet, il insiste sur la continuité d'une transmission depuis la culture arabe jusqu'à La Fontaine. Julie Boch montre bien comment cette réflexion vient s'inscrire en fiction dans certains de ses contes. Elle montre aussi la précision de sa culture relativement à l'histoire moderne du genre, notamment par rapport aux grandes conteuses du XVIIe siècle, qu'il cite ou dont il reprend onomastique ou situations. Elle confirme après J. Barchilon et R. Robert, que «l'entreprise littéraire de Caylus se présente doublement comme un retour aux sources », soulignant sur ce plan ce qu'il partage avec le conte éducatif à la façon de Fénelon. La partie consacrée aux Féeries nouvelles, concerne le double jeu de Caylus entre « convention et parodie » dans ses contes de fées. Julie Boch épingle formules et procédés, accessoires et métamorphoses magiques, contes étiologiques et contes à gageures, contrastes et parallélismes plus ou moins sophistiqués, pour montrer que Caylus tente de renouveler le genre en finesse. Quant à sa forme de parodie, elle recourt aux compétences supposées des amateurs pour couper court, susciter le burlesque, inscrire une intertextualité affichée, démythifier rois et fées, les premiers faisant les frais d'une intention satirique qui signe bien l'époque où ces contes s'écrivent. Touchant l'édition des textes eux-mêmes, il faut souligner la pertinence et la qualité de l'annotation littéraire : rapports citationnels ou intertextuels avec les conteuses antérieures (Aulnoy, Lhéritier, Murat, de la Force, Lintot), avec Perrault, Fénelon, Galland, Bignon, Hamilton, Crébillon, le Montesquieu des Troglodytes (La Belle Hermine et le prince Colibri), avec le roman baroque, le roman arthurien et les Amadis, la poésie de salon, le monde de la pastorale, les moralistes classiques, etc., ou encore la filiation fo1klorique à travers certains contes-types. On vérifie ainsi tout ce que gagne le conte merveilleux d'auteur à être lu comme texte de part en part littéraire. Dans les Contes de fées de Caylus ressortent au plan moral : critique politique (relativement délimitée mais féroce à l'égard des rois ou des collecteurs d'impôts), satire de mœurs (très prononcée, dans la lignée de La Bruyère et Montesquieu), rejet des valeurs liées au matérialisme et au libertinage ainsi qu'à une certaine approche « bourgeoise » du monde ; construction morale des personnages à l'épreuve de l'expérience, dans un contexte où le personnel féerique perd de sa toute puissance au profit d'une plus grande humanité. Au plan esthétique : retour à l'idée classique du naturel, rejet des éléments baroques du genre : « tout le fracas devenu si commun dans les histoires de féerie » (Rosanie), réévaluation du genre pastoral, mais aussi « contamination du genre féerique par une esthétique réaliste » que Julie Boch rattache selon sa thèse de la cohérence de l'ensemble du projet caylusien, au goût du détail concret, des usages ordinaires, de la couleur locale caractéristiques de l'érudit et de l'amateur d'art. Délicieux et rarissime exemplaire de l’édition originale relié en élégant maroquin ancien. De la bibliothèque Cécile Eluard.
Précieux exemplaire de Cambacérès, relié en maroquin vert aux grandes armes de l’Archichancelier de l’Empire. Paris, J. G. Dentu, 1810.3 tomes en 3 volumes in-8 de : I/ (3) ff., viii pp., (1) p. de table, 394 pp., 1 planche dépliante en fin de volume, pages 5 à 12 reliées au mauvais endroit sans manque ; II/ (2) ff., 401 pp., 3 planches dépliantes en fin de volume ; III/ (2) ff., 452 pp., 1 planche dépliante en fin de volume, qqs témoins. Qq. rares piqûres.Plein maroquin vert, large dentelle dorée d’encadrement sur les plats, grandes armes dorées frappées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, tranches dorées. Reliures de l’époque.200 x 121 mm.
Édition originale d’un ouvrage de médecine très recherché.« L’ouvrage de M. Pelletan est le fruit d’une longue expérience : l’auteur le regarde comme une dette dont il ne pouvait se dispenser de s’acquitter : ‘J’écris’, dit-il, ‘parce que c’est mon devoir’. Voici l’idée qu’il nous donne lui-même de son travail : ‘Je n’ai jamais voulu entreprendre un traité complet sur aucune partie de mon art, soit parce que ce serait supposer que personne n’aurait encore écrit rien de bon sur le sujet que je voudrais traiter, ce qui répugne ; soit parce qu’il faudrait me résoudre à copier ce qui serait déjà écrit… J’ai donc pris le parti d’écrire des mémoires sur tous les points de chirurgie auxquels mon expérience et mes observations me semblent devoir ajouter quelque degré de perfection. J’ai suivi le plan de l’ancienne Académie Royale de Chirurgie, à laquelle notre art a dû son lustre et son élévation, … et j’ai puisé dans ma seule expérience personnelle. Tout ce que je raconte s’est passé sous les yeux de mes élèves vivans, et ils témoigneront que le mensonge ni l’exagération ne souillent jamais ma plume, ni ne compromettent la confiance publique que je réclame… ‘Mémoire sur la bronchotomie’, ‘Mémoire sur les anévrismes internes’, ‘Mémoires que les anévrismes externes’, ‘Observations sur quelques tumeurs extraordinaires par leur situation ou leur nature’, ‘Observations sur des cas extraordinaires de maladies syphilitiques’, ‘Mémoires de médecine légale’,… Tels sont les objets contenus dans le premier volume de la Clinique Chirurgicale de M. Pelletan. Nous ferons connaître avec la même étendue, et dans deux extraits subséquens, ceux que renferment les deux autres volumes du même ouvrage ». (Journal de Médecine, 1811).« Célèbre chirurgien de Paris, Pelletan eut pour premiers maîtres Louis, Tenon et Sabatier. Ces hommes distingués, ayant reconnu dans le jeune Pelletan une rare facilité d’élocution, l’engagèrent à se livrer à l’enseignement, ce qu’il fit avec un plein succès, en ouvrant d’abord des cours d’anatomie qui lui attirèrent un nombreux auditoire. L’éclat de sa réputation le porta successivement à la place de professeur suppléant de l’école pratique et à celle de secrétaire, pour la correspondance, aux collège et académie royale de chirurgie. Chargé, dans les premières années de la révolution, de la direction du service chirurgical de l’une des armées de la république, il vint ensuite remplacer Desault dans les fonctions importantes de chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu. Lorsque l’école de santé fut instituée, en 1795, pour remédier à l’absence de la faculté de médecine et du collège de chirurgie, Pelletan fut nommé professeur de clinique chirurgicale dans ce nouvel établissement ; puis à l’organisation des diverses classes de l’Institut, il devint membre de l’Académie des sciences. En 1815, il passa de la chaire de clinique à celle de médecine opérative, et, de cette dernière, à la chaire des accouchements en 1818. Lorsque, en 1823, la Restauration, sous le vain prétexte de réorganiser la Faculté, renversa violemment cette institution pour y placer ses créatures, Pelletan fut éliminé avec plusieurs de ses illustres collègues, et on lui accorda seulement le titre de professeur honoraire. Il avait aussi celui de membre honoraire de l’Académie royale de médecine. Ses cours étaient toujours suivis par un grand nombre d’élèves, satisfaits de puiser la science dans des leçons où brillaient l’esprit, la faconde et l’expérience. Pelletan termina sa carrière le 28 septembre 1829, vers l’âge de 76 ans. Le baron Larrey prononça un discours sur sa tombe. » (Michaud, Biographie universelle).Précieux exemplaire de Cambacérès, relié en maroquin vert aux grandes armes de l’Archichancelier de l’Empire.Cette provenance est très recherchée.
Précieux exemplaire de cette rare et ravissante suite de 52 costumes de l’Empire finement rehaussés à l’aquarelle à l’époque. Paris, Bureau du Journal des Dames, [1798-1808]. In-4 de (1) f. de titre gravé tenant lieu de couverture, 52 planches hors-texte gravées à l’eau-forte et rehaussées à l’aquarelle chiffrées 1 à 52. Demi-maroquin grenat à coins, dos lisse orné de motifs dorés et à froid, premier plat de couverture gravé et restauré. Etui. Reliure postérieure. 295 x 235 mm.
Edition originale de ce « charmant recueil devenu fort rare » (Vinet, 2248). Colas 814 ; Hiler p. 223 ; pas dans Lipperheide. « C’est le plus intéressant et aussi le plus rare des recueils de modes si caractéristiques du commencement du XIXe siècle » (Colas, Bibliographie des costumes et de la mode, n°814). Cette suite précieuse a été vendue jusqu’à 15 000 F OR à la vente Montgermont de 1913 soit l’équivalent de 150 000 € actuels. La première planche porte en haut : Modes et manières du jour ; la seconde : Manières et modes ; les autres : modes etc..., sauf les deux dernières dont le titre est : Modes et manières. Voici la liste des planches : 1. le prétexte : tunique courte jupe transparente. 2. Turcaret du jour prenant une leçon de tournure. 3. la promenade (grand Schall avec bande à jour). 4. Chaise vacante (Bonnet du matin, schal transparent). 5. C'est en vain (Tresses de cheveux liées sur un fichu) 6. la petite coquette (Toquet orné de plumes. Chapeau à cotes brodé). 7. la rencontre (Coiffure avec guirlande en spirale. Shall garni de dentelle). 8. les cerises (Coiffure en cheveux et perles). 9. l'escarpolette (Chapeau de paille brodé sans ruban). 10. A ce soir (Shall de gaze noire en échiquier). 11. l'agression (Bonnet chapeau de gaze). 12. Correspondance furtive (coiffure antique. Schall en écharpe). 13. Il va l'apaiser (Robe avec canezon à col). 14. La phrase changée (robe croisée)., D. B. 15. N'allez pas vous perdre (robe boutonée, cornette à fond ouvert), D B. 16. Ah quel vent ! (fichu. noir. Tablier de gaze). 17. le messager fidèle (fichu canezou. Robe avec nœuds de Comettes). 18. la robe déchirée (Bonnet à un papillon). 19. l'écolière craintive (fichu avec efilé Palatine), Niv. an 8. 20. la chute (capotte spencer garni de poil), Niv, an 8. 21. Elle le suit. Pluv. an 8. 22. le billet doux (cheveux retroussés, Spencer de velours). An 8. 23, Réponse au billet (Chapeau blanc à petit bord). 24. Prends vite (Coiffure en cheveux). 25. Retour de Longchamp (Chapeau avec fichu), Germ. an 8. 26. le Lilas (Capotte ornée d'épis et de coquelicos), Floréal an 8. 27. Il va fleurir (cheveux et fichus. Robe de gaze), Floréal an 8 28. Elle est prête à cueillir (Capotte ornée de jacinthe). Floréal an VIII. 29. Que lui conte-t-il (Chapeau en coquille. Large pantalon de Nankin) 30, Ne laissai-je rien ? (Robe en organdis de couleur). 31. Venez vous reposer (Pantalon du matin. Capotte en crêpe). Prair. an 8. 32. la lecture (Chapeau à petit bord. Spencer sans manches). 33. le voila (Robe à manches et franges noires). Mess. an 8. 34. Il a plu (Chapeau à boucles). Therm. an 8. 35. Il ne vient pas ! (Coiffure étrusque. Ceinture en X), Therm. an 8. 36. Ah qu'il fait saud ! (Caraco garni de dentelles), Thermid. An 8. 37. les deux amies (Capotte à boucles. Tunique de crêpe), Fructid. an V III. 38. Adieu (Foquet... Schall long... robe garnie de dentelle), Fructid. an 8. 39. La réflexion (coiffure formée de 3 bandes de dentelle). 40. Tenez vous droit (Capotte à fond ouvert), Vend, an IX. 41. Elle y pense (Paysane avec barbes liées sous le menton). 42. Baisez Maman (Capotte de velours avec bande zébrée), Brum, an 9. 43. M. N. et Mme *** (Large redingote à grand collet de velours... Schal d'hiver). 44. les aprets du bal (coiffure étrusque costume grec). 45. la signature (Coiffure en fichu et tresses de cheveux... Tunique à pointes). 46. Elle le boude (Chapeau ovale... Voile froncé), Floréal an 9. 47. Il ne m'a pas vu (Coiffure arec un voile. Tunique de crêpe noir). 48. Plus posément (Toquet noué sous le menton. Schall quarré.) 49. la solitude (Fichu posé en Marmotte. Corsage bouffant. Manches longues et larges). 50. la conversation mistérieuse (voile formant coiffure. Robe boutonee, Manches à l'anglaise). 51. Lui a-t-il tout rendu ? D. B., 1808. 52. Me trompe-t-i1 ? 1808. Ce recueil donne non seulement des modèles de vêtements, mais plus encore « l'esprit du temps », avec des légendes amusantes, parfois laconiques et cependant très expressives. « Série très rare de 52 pièces dessinées et gravées à l'eau-forte par Debucourt ». (Fenaille, L'oeuvre gravé de P.-L. Debucourt, pp. 71-122). "In his prime…Debucourt (1755-1832) ranked as the supreme master of engravings printed in color. He was already an accomplished genre painter in 1785 when he perfected his process of printing in color with five successive coppers, which enabled him to achieve in his prints the delicacy, the suavity, and the freshness of painting itself" (Ray, The Art of the French Illustrated Book, p. 146). Précieux exemplaire de cette rare et ravissante suite de 52 costumes de l’Empire finement rehaussés à l’aquarelle à l’époque. OCLC/KVK localisent seulement 1 exemplaire complet de l’édition originale, à la Morgan Library.
P., NRF, N°14, 15 février 1910 ; in-8, broché. 188 pp.- 2 pages hors-texte de fac-similé d'écriture, 1 portrait de Philippe par Ch. Guérin reproduit en héliogravure. Très bon état.
Charles Louis Philippe est mort à Paris le 21 décembre 1909. Il était l'un des fondateurs de la NRF. Ce numéro de la jeune revue lui est entièrement consacré. Il s'ouvre par un hommage de Claudel, puis on trouve les textes de : Michel Arnauld, L'uvre de Charles-Louis Philippe - Anna de Noailles, La Mère et l'Enfant - Marcel Ray, L'Enfance et la Jeunesse de Charles-Louis Philippe - Marguerite Audoux, Souvenirs - Régis Gignoux, Dans l'Île Saint-Louis - Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe en Bourdonnais - Charles-Louis Philippe, Journal de la Vingtième Année - Lettres - Les «Charles Blanchard» - André Gide, Journal sans dates. Suivent les notes de : Maurice Beaubourg, Quatre histoires de pauvre amour, par Charles-Louis Philippe, Édition de l'Enclos - Jean Schlumberger, La bonne Madeleine et la pauvre Marie, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Henri Ghéon, La Mère et l'Enfant, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Bubu de Montparnasse, par Charles-Louis Philippe (Édition de la Revue Blanche) - Edmond Pilon, Le Père Perdrix, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque Charpentier) - André Ruyters, Marie Donadieu, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Élie Faure, Croquignole, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Léon Werth, Les contes du «Matin», de Charles-Louis Philippe, Principaux articles sur Charles-Louis Philippe.On joint un article de Marcel Ray (1878-1951, normalien, journaliste, diplomate), ami d'enfance de CH.-L. Philippe, qui livre des souvenirs sur l'écrivain et des textes inédits composés lorsqu'il était lycéen au Lycée Banville à Moulins en 1893-1894
[Librairie Le Minotaure] - CHRISTIN, Anne-Marie ; CLERC, Philippe ; JACNO, Marcel ; LAZAREVSKY, Danièle ; SUBLET, Jacqueline ; TORHOIT, Marie-Noëlle
Reference : 53978
(1974)
29 numéros (dont 4 doubles) en 24 vol. in-4 br. (thermocollés), Librairie Le Minotaure, 1974-1981. Détail des numéros : N° 1, novembre 1974 : Philippe Soupault, Angèle Vannier, Marcel Jacno, Evelyn Ortlieb, Daniel Grojnowski, Jean-Pierre Ghysels, Anne-Marie Christin, Jean-Pierre Jasz, Philippe Clerc, Jacqueline Sublet, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Georges Couroupos, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Georgette Simon ; N° 2, hiver 1974-1975 : Elbio Mazet, Julio Moncada, Santenac, Christiane Raiga, Michel Chaudière, Léon Zack, Michel Auphan, André Vigneau, Michelle Thirion, Francine Van Hove, Louis Simon, Abdallah Benanteur, Danièle Lazarevsky, Jean-Marie Durand, Morio Taouroumi, Anne Spiteri, Georges Robert ; N° 3 : printemps 1975 : Dussaut, Jean B. Delahaye, Carlo Berte, Giuliano Modesti, Werner Lambersy, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Enrique Chifflet, Georges Robert, Jeanne Bessière, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Marcel Jacno, Angèle Vannier, Georgette Simon, Anna Shanon ; N° 4, été 1975 : L'écriture et l’image dans le monde arabe. Par Jacqueline Sublet. Choix de textes et traduction : Georges Douillet. Calligraphies originales : Ghani Alani ; N° 5, automne 1975 : Les passages de Paris. Daniel Mauroc, Philippe Soupault, Jean-Vincent Verdonnet, Daniel Grojnowski, Geneviève Fourcade, Michelle Bloch, Denise Borias, Anne-Marie Christin, Gaëtan Picon. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 6, hiver 1975-1976 : Typo-graphies. Guy Lévis-Mano, Adrian Frutiger, Michel Butor, Raymond Gid, René Lamoureux, Marcel Jacno, Jean Larcher, Pierre Duplan, Henri Pichette, Gérard Blanchard, Maximilien Vox, Massin, Jacques Garamond. Réalisation : Marcel Jacno ; N° 7, printemps 1976 : Bertrand Halff, Evelyn Ortlieb, Werner Lambersy, Francine Van Hove, Salbris, Pierre Maillard, Roger Cornaille, Simone Le Bret, Jean-Paul Hameury, Georgette Simon, Paolo Pozzo, Marfaing, Garicia Mulet, Béatrix Balteg, Marie-Noëlle de Torhout, Françoise Mairey, Osolin, Pierre Daboval, Jacques Lepage, Danièle Lazarevsky : N° 8, été 1976 : Sumer. Choix de textes et traductions : Jean-Marie Durand. François Sagnes, Photographies ; N° 9, automne 1976 : Marc Soriano, Bestiaire. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 10, hiver 1976-1977 :Agnès Vannier, L’écharpe rouge et les chiens bleus ; N° 11-12, printemps-été 1977 : Manifesti. Affiches italiennes. Les élections de juin 1976. Marcel Jacno, Paul-Michel Villa, Enrico Fulchignoni, Boni de Torhout. Paul-Michel Villa, Photographies ; N° 13, automne 1977: Assemblages. Pietro Vanni, Liliane Giraudon, Agathe Eristov Gengis Khan, Alexandre Chem, Françoise Rando, Anne-Marie Christin, Pierre Cordier, Philippe Clerc, André Stas, Françoise Mairey, Lariega, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Marie-Nöelle de Torhout, Daniel Giffar ; N° 14, hiver 18977-1978: Victor Segalen. Claudine Bouretz, Eliane Formentelli, Photographies et montage ; N° 15-16, printemps-été 1978 : Raymond Gid. Rencontres d’art-thérapie. Avec linogravure et dessin en milieu psychiatrique, présentation et réalisation de Raymond Gid ; N° 17, automne 1978 : Toughra. Paraphes des souverains ottomans. Réalisation Jacqueline ; N° 18, hiver 1978-1979 : Philippe Clerc, Journal mai-décembre 77 ; N° 19, printemps 1979 : Tentativa de Vida y muerte de un espantapajaros [Vie et mort d’un épouvantail] Réalisation Antonio García-Múlet ; N° 20, été 1979 : Chiffres : Roger Excoffon, Jose Mendoza y Almeida, Adrian Frutiger, Jacques Garamond, Claude Mediavilla, Marcel Jacno, Jean Larcher. Réalisation Marcel Jacn ; N° 21, automne 1979 : Denise Borias, Poèmes. Réalisation Evelyn Ortlieb ; N° 22, hiver 1979-1980 : Marc Soriano, Le Doppelgänger. Nouvelle. Danièle Lazarevsky. Photographies. ; N° 23-24, printemps-été 1980 : Fragments d’une musique immédiate de la Modern Art Agency. Milada Cerny, Hermine Vogl-Sernheim, Emmy Stihl, Heidi Wenzel, Andréa Camenisch, Margrit Wyss, Rosalba di Lorenzo, Myriam Seele, Yolanda Myers, Roberto Altmann. Partitions mises en lumière par Brigitte Bürki à la demande de Anne-Marie Christin ; N° 25, automne 1980 : Philippe Treuschel, Écrits-Photos ; N° 26, hiver 1980-1981 : Calligraphie japonaise. Réalisation Elisabeth Frolet ; N° 27, printemps 1981 : Jean Laude, Le dernier mot. Poème. Mechtilt. Noirs ; N° 28-29, été-automne 1981 ; Daniel Giffard, Yves Mairot, Michel Arouimi, Evlyn Ortlieb, Philippe Treuschel, Anne-Marie Christin, Gabrielle di Falco, Antonio García-Múlet, Francine Van Hove, Lucette Pelillo, Hélène Garcia Léon, Georgette Simon, Anne Spiteri, Mechtilt, Jean Laude, Philippe Clerc, Bernard Dubourg, Danièle Lazarevsky, Jean-Pierre Jasz.
Très rare série parfaitement complète des 29 numéros (dont 4 doubles) publiés. Créée par le professeur Anne-Marie Christin (1942-2014), normalienne et agrégée de lettres classiques, cette revue interroge en profondeur les relations entre l'image et l'écriture. Bon ensemble (accroc en couv. du numéro 1, bel état par ailleurs) pour cette série introuvable ainsi bien complète.
Huguette Bruneau Jean-Yves Forest Muriel Jack Maria Margeride Henri Marc Christian Brua Philippe Guinart Henri André Philippe Borgella Roger Dumoulin Philippe Grocq Etienne Dorian Michel Marque
Reference : BDG77AP
ISBN : B01N6AYLDW
éditions JAR 1954 Broché D'occasion bon état 01/01/1954 150 pages
[Chez François Foppens] - COMINES, Philippe de ; [ COMMYNES, Philippe de ] ; GODEFROY, Mr.
Reference : 53963
(1723)
Edition nouvelle divisée en V Tomes, enrichie de Figures & augmentée de plusieurs Traittez, Contrats, Testamens & autres Pièces nouvelles par Mr. Godefroy, 1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nefs orné, Chez François Foppens, Brusselle, 1723, 6 ff., 580 pp., 12 ff. avec un tableau dépliant, Rappel du titre : Mémoires de Messire Philippe de Comines, Seigneur d'Argenton, Contenans l'Histoire des Rois Louis XI & Charles VIII depuis l'an 1464 jusqu'en 1498. Tome Cinquième : Contenant les Pièces qui servent de Preuves & d'Illustrations aux IV derniers Livres de Philippe de Comines
Tome 5 seul, contenant les Pièces qui servent de Preuves & d'Illustrations aux IV derniers Livres de Philippe de Comines. Etat satisfaisant (petit trou de vers marginal sur la moitié de l'ouvrage, petite galerie plus importante en marge en index, affectant qq. rares lettres de l'index et 2 lettres du tableau dépliant)
Perrin, 1981, in-8°, 287 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 3 tableaux généalogiques hors texte de la postérité de Monsieur (1640-1701), reliure skivertex rouge de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
II est des personnages que l'Histoire semble assigner à une réputation maudite. Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, accumule les médisances. Dès sa naissance, en 1640, les commérages vont leur train : parce qu'il a le sens artistique de ses ancêtres Medicis, on lui reproche sa frivolité ; son goût de la table, du jeu, de la danse passe pour un dilettantisme indigne d'un prince. ses mariages font jaser et même son talent militaire, éclatant pourtant à la bataille de Cassel en 1677, est contesté. Au soleil de Louis XIV, Philippe d'Orléans a été brûlé par la rumeur et la raison d'Etat, réduit au rôle de comploteur systématique et inefficace. Dans cette biographie, nourrie des correspondances et des témoignages du temps, Philippe Erlanger met au jour la véritable personnalité d'un prince si populaire que même Boileau en a célébré la gloire. — "Un historien sérieux, Philippe Erlanger, a consacré un livre à Monsieur, Frère de Louis XIV. C'est la première biographie dont ce personnage fasse l'objet. Epoux déplorable et tendre père, chef de guerre remarquable et prisonnier de ses favoris, tout en lui est contradiction. Ses deux femmes, Henriette d'Angleterre et la Palatine, la frêle Anglaise et la forte Allemande, ne l'ont pas empêché de se tourner vers les jeunes gens les plus séduisants de la cour. Epris de faste, il aime sincèrement les toiles des maîtres, les sculptures de prix, les bibelots rares, et il raffole aussi de se déguiser en femme. Etre contradictoire, victime aussi des intrigues ourdies contre lui et dont son frère aîné tient toujours les fils. Au sein de cette société faisandée, Louis XIV n'apparaît pas grandi. Psychologue avisé, il a facilement compris que l'on règne sur les hommes en sachant exploiter leurs faiblesses. Il n'a pas tardé à faire sentir à son cadet qu'il ne devait porter aucun ombrage à sa majesté et à sa toute-puissance. (...) Monsieur méritera en tout cas d'être considéré comme le grand-père de l'Europe catholique. On compte en effet dans sa descendance directe, par le jeu des alliances avec les différentes cours, des personnages comme Louis XV, Louis XVI, Marie-Antoinette, Louis XVIIl, Charles X, Philippe-Egalité, Louis-Philippe, le duc d'Enghien, Joseph II, Marie-Louise, le roi de Rome, François-Joseph, Victor-Emmanuel, les souverains belges à partir de Léopold II, Alphonse XIII, Ferdinand de Bulgarie, d'autres encore... Pour ce Philippe d'Orléans "dont le goût n'était pas celui des femmes", ce n'est pas si mal ! Un tableau sobre et dépouillé de toute complaisance." (Roger Duhamel, L'Action Universitaire (Montréal), 1954)
Chroniques de l'Art Vivant - Aimé Maeght et Jean Clair - Brancusi, Textes d'Ezra Pound, Brancusi, Michel Chilo, Hajdu, Isamu Noguchi, Jean Arp - Eduardo Chillida - Henry Galy-Carles - Etienne Hajdu - J. Subira Puig - Stanley William Hayter dans l'Atelier 17 - Serge Poliakoff - Charles Biederman - Jean-Louis Ferrier et Philippe Sers - José Pierre sur Apollinaire - Gilbert Lascault sur Carelman - Jack Kerouac - Philippe du Vignal et Peter Schumann - Daniel Caux et Philippe Gras et Cecil Taylor - Linda Mitchell
Reference : CAV-8
(1970)
Maeght Editeur - Chroniques de l'Art Vivant Ferce sur Sarthe, France 1970 Book Condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur, illustrée d'une voiture de sport avec le numéro 46 (Porsche 917) grand In-4 1 vol. - 32 pages
très nombreuses illustrations en noir et blanc 1ere édition Contents, Chapitres : Des bolides au Louvres, Paris, Bolide Design - Exposition Brancusi (Texte d'Ezra Pound, Brancusi, Michel Chilo, Hajdu, Isamu Noguchi, Jean Arp) - Eduardo Chillida - Henry Galy-Carles : 1908, année charnière de la sculpture - Etienne Hajdu, grand prix national des arts - J. Subira Puig - Avec Stanley William Hayter dans l'Atelier 17 (2 pages, plusieurs photographies) - M.C. : Serge Poliakoff, un primitif abstrait - Charles Biederman - Jean-Louis Ferrier : La forme et les sens, entretien avec Philippe Sers - José Pierre : Apollinaire à la brocante - Gilbert Lascault : Carelman, la quincaillerie du délire - Jack Kerouac, vie et mort d'un clochard céleste, avec un extrait d'entretien paru dans Paris-Review - Philippe du Vignal : Théâtre, Peter Schumann, entretien - Daniel Caux et Philippe Gras : Entretien avec le musicien Cecil Taylor, une page de photographies - La danse à l'Université américaine, entretien avec Linda Mitchell
( Bandes Dessinées ) - Philippe Druillet - Jacques Glénat - Benjamin Legrand.
Reference : 11634
(2016)
MEL Publisher 2016. Fort in-4 cartonnage éditeur de 345 pages au format 31 x 5 x 27 cm. Couverture illustrée. Dos carré avec titre en blanc. Plats et intérieur frais. Livre glissé sous coffret, qui porte au 4ème plat le justificatif de tirage. Préface de Jacques Glénat. Textes de Benjamin Legrand. Superbe monographie sur 50 ans de carrière de Philippe Druillet, avec photographies, reproductions de planches, storyboards, peintures, affiches de film, etc. Chaque bande dessinée est présentée de façon chronologique, avec ses influences, ses motivations. Ses dessins et peintures sont ensuite détaillés. Un entretien avec Benjamin Legrand dévoile son rapport à l’art, sa carrière, ses goûts et ses passions. Bibliographie en fin d'ouvrage. Un des 150 exemplaires, numérotés, du tirage de tête ( n° 110 ), complet de sa sérigraphie originale, en couleurs, sous serpente, numérotée et signée par Philippe Druillet et ornée d'une dédicace autographe. Petits plis au bas de la sérigraphie. Rare édition originale. Précieux exemplaire enrichie d'une dédicace et d'un superbe dessin original pleine page de Philippe Druillet.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
( Bandes Dessinées ) - Philippe Druillet - Gustave Flaubert - Marie Barbier.
Reference : 26228
(1989)
Editions Marie Barbier 2017. In-4 cartonnage éditeur demi toile rouge, de 95 pages au format 30,5 x 24,5 cm. Couverture illustrée. Dos carré, toilé rouge, avec titre en blanc. 4ème plat toilé rouge. Plats et intérieur frais, malgré un infime tassement aux coins supérieurs droits. L'ouvrage étudie la rencontre entre Philippe Druillet et le roman de Gustave Flaubert, Salammbô, dont Druillet a tiré une trilogie flamboyante. On trouve une interview de Philippe Druillet, accompagnée de croquis inédits, de reproductions de dessins, illustrations et de planches de la BD, ainsi que des photographies du précieux livre de poche sur lequel l'artiste a effectué tout le travail de coupe du texte original. Bibliographie en fin d'ouvrage. Un des 150 exemplaires, numérotés, du tirage de tête ( n° 055 ), complet de sa sérigraphie originale, en noir, numérotée et signée par Philippe Druillet . Rare édition originale. Précieux exemplaire enrichie d'une dédicace et d'un superbe dessin original pleine page de Philippe Druillet, ainsi que d'une dédicace de l'éditrice, Marie Barbier.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
[ Philippe Apeloig] - Michel Rozenberg - Philippe Apeloig
Reference : 012306
(2001)
Baden, Switzerland Lars Muller Publishers 2001 In-8 Cartonnage éditeur
Edition originale. Texte en français et en anglais de ces entretiens de Michel Rozenberg avec le graphiste et typographe Philippe Apeloig. Illustrations en noir et en couleurs. 96 pp. - A discussion between the graphic designer and Michel Rozenberg. Text is in English and French. Très bon 0
[Plon] - DIESBACH, Ghislain de ; JULLIAN, Philippe ; MINORET, Bernard
Reference : 56431
(1980)
3 vol. in-8 br. : Philippe Jullian 1919-1977, 1980, 128 pp. [ Avec : ] Un esthète aux Enfers : Philippe Jullian, Plon, Paris, 1993 [ Avec 2 L.A.S. de l'auteur, et divers documents joints ] [ Avec : ] Les Morot-Chandonneur ou une Grande Famille décrite de Stendhal à Marcel Aymé, Un des 50 exemplaires sur papier pur fil Lafuma à Voiron (n°22), Plon, 1955 [ Edition originale - Un des 50 exemplaires sur Lafuma ]
Petit fils de l'historien Camille Jullian, Philippe Jullian (1919-1977) fut chroniqueur mondain et artistique mais également dessinateur et graveur. Etat satisfaisant (manque au dos des "Morot-Chandonneur", bon état par ailleurs) pour cet ensemble très intéressant, accompagné de 2 belles L.A.S. de Ghislain de Diesbach adressées à l'écrivain bordelais Michel Suffran et évoquant une possible exposition consacrée à Philippe Jullian, avec quelques coupures de presse, la copie d'une réponse de Michel Suffran, la copie de son compte-rendu de l'ouvrage. Prix du lot, non séparable
A Douay, chez Baltazar Bellere, 1662. Quatre volumes en un in-8 plein veau d'époque, dos à nerfs sobre, titre doré, plats décorés, ouvrage regroupant: La Perle des prêtres: [titre], [table], 102 pages; S. Philippe Neri, fondateur de l'Oratoire: [titre], [table], 76 pages; Le Directeur charitable: [titre], [table], 84 pages; Recueil de plusieurs personnes éminentes: [titre][table], pp. 1-86 et 109-186 (manquent 11 ff.). Epidermures, coiffes arasées, mouillure en marge sans atteinte au texte, exemplaire méritant restauration.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.