Orléans 1829 39,6 x 25,3 1 permission de chasse signée par Louis-Philippe d'Orléans, donnant autorisation depuis le 15 septembre 1829 jusqu'au 1er mars 1830, dans la forêt d'Orléans (inspection d'Orléans, département du Loiret). Feuillet double de format: 395mm x 255mm, papier vergé fort). Feuillet à en-tête imprimée aux armes du Duc d'Orléans, avec sa signature manuscrite dans le bas du document. Permis nominatif de Mr Boscheron des Portes, premier avocat général à la Cour Royale d'Orléans, l'autorisant à chasser une fois par semaine, depuis le 15 septembre 1829 jusqu'au 1er mars 1830, accompagné d'une personne, avec chiens courants, dans la forêt d'Orléans, La Garde Neuville, et à tirer le sanglier, le lapin et les oiseaux de passage. Louis-Philippe d'Orléans, Paris 1773 - Claremont 1850, dernier roi à avoir régné en France, entre 1830 à 1848, avec le titre de « roi des Français », il est le fils de Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans ( '' Philippe Egalité '', 1747-1793 ), duc de Valois, Duc de Chartres en 1785,
Signé par l'auteur
Paris Imprimerie royale 1837 In-4° (258 x 206 mm), XV pp. - [1] p. bl. - 201 pp. - [3] pp. bl. et [1] f. de pl., veau brun à coins, dos lisse orné, plats de papier marbré muticolore avec encadrement d'un filet, gardes et tranches du même (reliure de l'époque)
Exemplaire réimposé in-4 sur grand papier vélin Un des rares exemplaires réimposé in-4° tiré sur papier vélin fort de cette édition privée illustrée d'un très beau portrait tiré sur papier de Chine dessiné par le duc lui-même et gravé par Dupont. Il s'agit d'une nouvelle édition des mémoires du duc de Montpensier (1775-1807) publiées pour la première fois en 1816 sur les presses de l'imprimerie particulière du duc d'Orléans à Twickenham. Les Orléans publièrent au XIXe siècle plusieurs textes à compte d'auteurs qui ne furent pas mis dans le commerce, cette publication qui s'inscrit dedans fut probablement ordonnée par Louis-Philippe en mémoire de son frère. Ces mémoires sur la période révolutionnaire, du fils cadet du régicide Philippe-Egalité, sont importants. Ils couvrent la période qui va de 1793, date de l'arrestation du duc pendant la terreur, à son arrivée en 1797 à Philadelphie, soit la seule où les deux frères, qui entretenaient une profonde affection, furent séparés. Le récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux évènements du temps. Antoine-Philippe d'Orléans (Paris,1775 - Salt Hill,1807), duc de Montpensier, prince du sang français membre de la maison d'Orléans, est adjudant général à l'armée du Var lorsqu'il est arrêté, en même temps que tous les Bourbons, en avril 1793 et incarcéré au fort Saint-Jean à Marseille. Il sera rejoint durant sa longue captivité par le prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Il y contracte la tuberculose qui finira par l'emporter en 1807. Le 13 fructidor an IV (30 août 1796), le Directoire décide enfin son élargissement et ordonne qu'il soit transféré à Philadelphie où le chargé d'affaire de la République française aux États-Unis doit lui verser une pension annuelle de 15 000 francs. Il s'embarque le 5 novembre 1796. C'est alors qu'est conçu son fils naturel, Jean-Antoine-Philippe Dentend (1797-1858), qui deviendra le notaire de la maison d'Orléans (à ce titre, il sera chargé de rédiger l'acte de donation des biens personnels de Louis-Philippe à ses enfants juste avant son accession au trône en 1830). En février 1797, accompagné de son frère puîné le comte de Beaujolais, il rejoint son frère aîné à Philadelphie. La pagination est différente de celle de l'in-8° qui présente 231 pp. Fierro - 1070 ; quelques frottements notamment au dos à l'emplacement du titre ainsi qu'aux coins, petit manque sur le plat supérieur, rares rousseurs plus présentes à quelques feuillets notamment au titre.
In-8 (200 x 125 mm), plein maroquin rouge de l'époque, dos à 5 nerfs rehaussés d'une roulette dorée et orné de caissons cloisonnés et fleuronnés au chiffre de Louis-Philippe d'Orléans, plats encadrés d'une roulette dorée aux fleurs de lys et frappés au centre des armes du même, coupes et coiffes filetées, tranches dorées, roulette intérieure dorée, xxxvj, 631 p., beau titre-frontispice gravé en taille-douce. Paris, d'Houry, 1745.
Très bel exemplaire de dédicace, reliure de maroquin rouge aux armes du duc d'Orléans dédicataire de l'ouvrage.Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785), duc de Chartres puis, après 1752, duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier, premier prince du sang, était le petit-fils du Régent, le père de Philippe-Égalité et le grand-père du roi Louis-Philippe.Guigard attribue le fer à Philippe-Égalité.(OHR, pl. 2572:1. Guigard, I, 40).Très bel exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
LOUIS PHILIPPE D'ORLEANS, PREMIER PRINCE DU SANG, DUC D'ORLEANS, DE VALOIS, DE CHARTRES, DE NEMOURS ET DE MONTPENSIER, COMTE DE VERMANDOIS ET DE SOISSONS
Reference : 21946
(1779)
PARIS 1779 un document, manuscrit à l'encre brune d'une page sur velin parcheminé, format 47,5 centimètres de large par 32,5 centimètres de haut, signature de Louis Philippe d'Orléans en bas au centre avec grand sceau et contre-sceau de cire rouge quasiment complet du Prince [lEmpreinte du Grand Sceau représente le Prince à cheval armé de pied en cap avec la date 1762 et le Contre-Sceau aux Armes du Prince (fleurs de lys)], FAIT A PARIS AU PALAIS ROYAL , LE 1 JUILLET 1779,
Le Secrétaire des commandements, c'est le Premier secrétaire d'un prince de la Maison Royale..(dont l'emploi est de faire ou d'écrire des lettres, des dépêches pour le prince auquel il est attaché). ........BEL ET TRES RARE DOCUMENT.......en bon état (good condition). en trés bon état
Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774). Paris, Imprimerie Royale, 1724. In-4 de (2) ff. et 175 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos à nerfs fleurdelysé orné du chiffre royal couronné répété cinq fois, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées, découpe réparée sur le titre. Reliure aux armes du roi Louis XV. 252 x 190 mm.
Les règlements de Philippe d’Orléans, Régent du Royaume, sur les haras nationaux édictés entre 1717 et 1719. « Nous avons par nostre Reglement de cejourd’huy, ordonné ce que Nous voulons estre observé à l’avenir pour le service des Haras dans l’estendue de nostre Royaume : Et comme par nos Arrest des 28 octobre 1683 & 21 May 1695 & notre Declaration du 22 Septembre 1709. Nous vous avons particulierement attribué la connoissance & Jurisdiction de tout ce qui concerne les dits Haras & les Privileges des Gardes-Estalons, avec pouvoir de rendre vos Ordonnances, sauf l’appel en nostre Conseil ; Nous désirons que vous donniez la mesme attention à l’execution dudit Reglement. A ces causes, de l’avis de nostre tres cher & tres amé le Duc d’Orleans Regent, de nostre tres cher & tres amé Cousin le Duc de Bourbon, de nostre tres cher & tres amé Oncle le duc du Maine, et de nostre tres cher & tres amé Oncle le Comte de Toulouse, & autres Pairs de France, grands & notables personnages de nostre Royaume, Nous vous mandons & ordonnons de faire garder & observer selon sa forme & teneur ledit Reglement , Ensemble les formules cy-attachées sous le Contre-Scel de nostre Chancellerie ; Et que vous ayez à le faire lire & publier par tout où besoin sera, chacun dans l’estendue de vostre département, sans permettre qu’il y soit contrevenu en quelque sorte & Manière que ce puisse estre, nonobstant tous autres Arrest, Ordonnances & Reglements à ce contraires. Voulons qu’aux copies dudit Reglement, des dites formules & des presentes deuëment collationnées par l’un de nos amez & seaux Conseillers-Secretaires, soy soit ajoutée comme à l’Original ; Car tel est nostre plaisir. Donné à Paris le vingt-deuxième jour de Fevrier mil sept cens dix-sept, Et de nostre Regne le fecond. Signé Louis. Et plus bas, Par le Roy, le Duc d’Orléans Régent présent. Phelypeaux ». « Le 28 octobre 1683 fut publié l’arrêt du Conseil concernant le rétablissement des Haras du royaume. Nous avons vu qu’un arrêt avait été rendu à ce sujet dix-huit ans auparavant, pendant l’administration de Colbert : celui de 1683 eut donc pour objet de donner une nouvelle vigueur à son aîné. A partir de ce moment, l’administration des Haras du royaume est constituée, et les règlements, les instructions se succèdent. En 1717, l’Imprimerie royale en publiait un recueil de 154 pages in-4, suivi, à sept ans de distance, par un ‘Règlement du roy’ sur le même sujet, en 175 pages. » (F. Michel, Du passé et de l’avenir des haras). « Ce fut en 1717 que le gouvernement, effrayé de la dégénérescence toujours croissante de l’espèce chevaline en France, de la pénurie de chevaux qui existait dans ce royaume, et de l’énorme somme sortie pour les remontes faites à l’étranger en 1688 et 1700, crut devoir aviser aux moyens d’augmenter et d’améliorer les chevaux français. Un règlement concernant l’administration des haras du royaume dut arrêté, un système régulier mis en vigueur et suivi avec quelques modifications jusqu’à la révolution de 1789. » Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774).
Duc d'Orléans ...//... Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842).
Reference : 10644
(1892)
Paris, Calmann Lévy, 1892, 1 volume, grand in-8 (30 cm), relié, XXIII-484 p.. Seconde édition (la première en 1890, même éditeur, in-8, non illustrée). 250 gravures sur bois dont de nombreuses en hors texte à pleine page, index biographique et deux grandes cartes dépliantes en fin de volume. Reliure éditeur, pleine toile bleu ciel à décor polychrome et titre doré sur le premier plat et au dos, cavalier doré au centre du second plat, tranches dorées, plats biseautés. Petits frottements aux coins, un feuillet très légèrement décalé.
Fernidand-Philippe d'Orléans était le fils aîné du roi Louis-Philippe Ier. /// Mascara et les Portes de Fer sont situés en Algérie. /// Il ne sera pas fait de photos supplémentaires afin d'éviter les accidents de manipulation, l'intérieur de l'ouvrage étant en parfait état. Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
1751 Amsterdam et Leipzig - Arkstée et Merkus - 1751 - 1 volume in4 de 330 pages - Reliure de l'époque, veau marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre havane, tranches rouges - Bel et unique exemplaire -
Bien complet des 35 cartes et vues - Exemplaire provenant de la Bibliothèque du Roi Louis Philippe au Palais Royal - (cachet) - On y joint une Lettre Autographe Signée de Louis Philippe d'Orléans à "Mon cher Abbé" - Neuilly le 16 juin 1820 : Il veut lui témoigner combien il est affligé par la "perte cruelle et inattendue" qu'il vient de faire -
P., Imprimerie Royale, 1837, gr. in-8°, xv-231 pp, un autoportrait dessiné par l'auteur et gravé par Dupont tiré sur papier de Chine en frontispice, une notice biographique non signée en tête, reliure demi-veau glacé havane à coins, dos lisse orné en long, pièce de titre chagrin noir, filets dorés sur les plats, tranches jaspées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, un mors fendu, bon état
Ce texte parut pour la première fois sous le titre : « Relation de la captivité de S.A.S. Mgr le duc de Montpensier...» , tiré de l'imprimerie particulière de Twickenham en 1816. Il fut souvent réimprimé par la suite sous ce titre de « Mémoires...». Le frère de Louis-Philippe y raconte en effet ses 43 mois de captivité d'avril 1793 au 5 novembre 1796 dans les prisons de Marseille. « Fils cadet du duc d'Orléans (Philippe Egalité), frère de Louis-Philippe, le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des mœurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps. » (Fierro, 1070). Le récit s'achève par l'embarquement pour l'Amérique (novembre 1796). - Cette édition — qui, sortie de l'Imprimerie royale, a un caractère officiel — est d'une typographie soignée et tirée sur grand papier.
L’un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin des Amours de Daphnis et Chloé, l’un des plus célèbres livres illustrés du XVIIIe siècle. Paris, de l’Imprimerie de Monsieur, 1787. Petit in-folio de (1) f. bl., viii pp., (1) f., 175 pp., 29 planches hors-texte en couleurs numérotés, protégées par des serpentes. Maroquin rouge, filet et guirlande dorés encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Etui. Reliure de l’époque. 319 x 240 mm.
Très belle édition du plus célèbre livre illustré français du XVIIIe siècle, imprimée sur la presse privée de Monsieur, comte de Provence, frère de LouisXVI, futur LouisXVIII, ornée de 29 copies au trait des figures originales du Régent, gravées par Martini. Un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin. Les peintures sont d'une extrême fraîcheur. «L’éditeur Lamy fit gouacher des suites de ces gravures au trait tirées sur vélin et les inséra dans des exemplaires de luxe.» (Cohen, 655). L'imprimerie de Monsieur était dirigée par Pierre-François Didot (dit Didot jeune) depuis 1779. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé, deux pauvres enfants abandonnés. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Ce livre, traduit dans toutes les langues, fut remis au goût du jour en France par le Régent, Philippe d’Orléans et connut plusieurs belles éditions illustrées tout au long du XVIIIe siècle. La présente édition offre une traduction nouvelle par de Bure Saint-Fauxbin. Superbe exemplaire dont l’ensemble des gravures ont été gouachées à l’époque et rehaussées d’un double cadre peint en saumon et noir, conservé dans sa première reliure en maroquin de l’époque. Ce précieux exemplaire a appartenu à Napoléon III, comme en atteste son ex libris apposé au contreplat de la reliure. Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, troisième et dernier fils de Louis, roi de Hollande, et Hortense-Eugénie de Beauharnais, et neveu de Napoléon Ier, naquit à Paris au château des Tuileries, le 20 avril 1808 et devint le 22 juillet 1832, à la mort du duc de Reichstadt, le représentant direct de la dynastie napoléonienne; d’abord fixé en Suisse où il fut nommé capitaine d’artillerie, à Berne en 1824, il essaya en 1836 à Strasbourg, de renverser Louis-Philippe dans un mouvement militaire; arrêté et envoyé aux Etats-Unis, il fit en août 1840 à Boulogne une seconde tentative qui échoua et qui lui valut l’emprisonnement perpétuel, mais il réussit à s’enfuir du fort de Ham le 26 mai 1846 et à gagner la Belgique; de retour en France lors de la révolution de 1848, il fut élu député en juin 1848, puis président de la république le 10 décembre de la même année. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 qu’il fit contre l’Assemblée législative lui donna la présidence pour dix ans; enfin, proclamé empereur à la suite d’un plébiscite des 21-22 novembre 1852, le 1er décembre 1852, Napoléon III épousa le 29 janvier 1853, Marie-Eugénie de Gusman, comtesse de Téba, seconde fille du comte de Montijo. Sous son règne la France jouit d’une grande prospérité industrielle et commerciale due en partie à nombre de mesures d’utilité publique prises par le gouvernement, tandis qu’à l’extérieur, une suite de guerres, dont la fin de la conquête de l’Algérie, nous donnait la Savoie, le comté de Nice et la Cochinchine. A la suite de la défaite de Sedan où l’empereur avait été fait prisonnier, la république fut proclamée à Paris le 4 septembre. Napoléon III mourut en exil à Chislehurst, en Angleterre, le 9 janvier 1873. (Olivier Pl. 2659, 15).
Paris, Baudoin frères, coll. « Collection des Mémoires relatifs à la Révolution française », n° 24 1824 In-8 20,5 x 12,5 cm. Reliure de l’époque basane havane racinée, dos à nerfs encadrés de fers dorés, plats encadrés de roulette dorée, portrait de l’auteur en frontispice, 304 pp., table des matières. Ex-libris d’Edward-Smith Stanley 13e comte de Derby 1775-1851. Rousseurs éparses.
Bon état d’occasion
Superbe exemplaire à grandes marges (hauteur : 167 mm) revêtu d’une élégante reliure en maroquin rouge du XVIIIe siècle de Derome le Jeune avec son étiquette. S.l. [Paris, Quillau], 1718. Petit in-8 de (7) ff. dont (1) f. frontispice, 164 pp., 29 planches hors-texte non-numérotés dont 13 sur double-page. Maroquin rouge, diverses roulettes dorées encadrant les plats avec fleuron d'angle, dos lisse finement orné, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées, doublures et gardes de tabis bleu. Reliure du XVIIIe siècle de Derome le jeune avec son étiquette. 167 x 98 mm.
Premier tirage du plus célèbre livre illustré français imprimé sous la régence de Philippe d’Orléans orné d’un frontispice, 28 figures du régent, 1 vignette de Scotin, 6 lettres ornées. « Jolie édition très recherchée, tirée seulement à 250 exemplaires, dite du régent parce que c’est le régent Philippe Duc d’Orléans qui l’a fait exécuter et a fait graver les estampes par Benoit Audran, d’après les peintures que le roman de Longus lui avait inspirées. » (Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 648-649). « Les exemplaires revêtus d’une belle reliure ancienne sont de très grand prix ». Le Baron Roger Portalis (Les dessinateurs d'illustrations au XVIIIe siècle) consacre une étude approfondie à ce livre. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Superbe exemplaire revêtu d’une pure reliure de l’époque de Derome le Jeune. « C’est à lui que la famille doit son illustration. Établi à son compte vers 1712, son mérite fut grand car dans toute l’histoire de la reliure on ne trouve aucun autre exemple d’atelier qui produisit un tel nombre de volumes dont le corps élégant, souple et solide s’alliât à une décoration aussi variée, originale et d’une exécution parfaite. » R. Esmérian. Exemplaire à grandes marges (hauteur 167 mm, il dépasse le célèbre exemplaire Blumenthal, Meus, Simonson qui ne mesurait que 153 mm).
Belle lettre de Louis-Philippe qui prie son intendant de …vérifier si on a souscrit en mon nom à la Collection des Opéras français pour Mme Nicolo, & si les premières livraisons ont été déposées à ma Bibliothèque. Je suis certain davoir signé lordre de la souscription, mais je ne crois pas avoir signé celui du payement, ce qui men fait douter…Il lui fait part ensuite de différents problèmes à résoudre : …faire savoir à Gamache si lébauche du portrait de Penthièvre [Charles d'Orléans (1820-1828) duc de Penthièvre] par Melle Allard ne doit pas être renvoyée à Paris. Cela me paraitrait mieux, afin quelle terminât au moins les nuages. Elle pourrait faire les cheveux daprès nature & terminer le tout en une ou deux séances…, le déménagement au Raincy d…un poids énorme dassiettes dargent, (…) ce qui dune part expose à des bosses, & de lautre employe tous les chevaux en transports & fait une haria qui mest insupportable. Je lai dit à Uginet qui ma répondu quil ny a point de porcelaine, ni de verrerie au Raincy. Je lui ai répliqué que depuis bien longtems, javais ordonné une dotation de ces objets au Raincy, aussi bien quà Bisy & à Eu. Si cela nest pas fait, comme il le prétend, je prie Monsieur Pascalis de faire en sorte que cela le soit immédiatement. (…) Meme observation pour léquipage de la grande barge. Il ny a que deux ans que Jacob a la prétention de sen occuper, & je crois que je pourrai bien mourir de vieillesse avant que tout cela ne soit achevé & en règle. Jen dis autant pour le fourgon avec les caisses qui doivent contenir ma batterie de campagne, qui me parait renvoyé aux Calendes grecques… Il lui ordonne donc …de mettre en règle une fois pour toutes, cet épouvantable arriéré…
Gravure originale à l'eau forte et aquatinte - format 13,5 x 13,5 cm sur une feuille de 29,5 x 21 cm - Vers 1820 - bon état malgré quelques petites piqures marginales sans gravité -
Portrait en buste en costume d'apparat - Avec une notice biographique - Extrait des "Portraits de tous les souverains de l'Europe et des Hommes illustres modernes" par Meyer - vers 1820 -
À Twickenham, de l’Imprimerie de G. White, À Twickenham, de l’Imprimerie de G. White1816 ; in-8, veau fauve marbré. (Reliure de l’époque). 144 pp., 1 f. de tableÉDITION ORIGINALE RARE, imprimée sur les presses particulières de la famille d’Orléans durant son exil en Angleterre. “Fils cadet du duc d’Orléans, frère de Louis-Philippe, le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps. La première édition à Twickenham, tirée à l’imprimerie particulière du duc d’Orléans durant son exil en Angleterre, est particulièrement rare.” dit Fierro 1070.Bel exemplaire, grand à marges, en pleine reliure de l’époque, exécutée en Angleterre. Une charnière fendue.
Twickenham, Imprimerie de G. White, 1816 ; in-8 de (2) ff., 147 - (6) pp., cartonnage de l'époque vert (charnières fendues, manque au dos).
Édition originale tirée à petit nombre, imprimée en Angleterre où Louis-Philippe d'Orléans s'était réfugié pendant les Cent-Jours. Le Journal couvre les événements presque heure par heure du 5 au 24 mars 1815, période pendant laquelle il commandait avec le comte d'Artois l'armée de Lyon. Louis-Philippe reçut ensuite le commandement de l'armée du Nord, mais il remit sa démission et partit rejoindre sa famille à Twickenham. Le futur roi y justifie sa conduite et critique les choix de Louis XVIII : envoi de troupes peu sûres contre l'Empereur, mauvaise organisation militaire, maladresses répétées contre l'ancienne Grande Armée, etc. Quérard (Supercheries littéraires, 948) rapporte les propos de Cuvillier-Fleury sur les circonstances de l'impression du Journal : "Un des aides de camp [de Louis-Philippe] prit un brevet d'imprimeur à Londres. La défense du prince, écrite de sa main, fut imprimée sous ses yeux. L'édition toute entière fut enfermée dans une malle pour être publiée en France si le soin de son honneur l'exigeait ".
Paris, Imprimerie Royale, 1837. In-8 de XV-200-(1) pp. 3 pp.bl., demi-veau taupe, dos fleurdelisé à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, tranches dorées (reliure moderne).
Tirage in-quarto sur papier fort de l'Imprimerie royale dont la pagination est différente de l'in-octavo sorti la même année des mêmes presses. L'édition originale a paru en 1824 dans la Collection des mémoires relatifs à la Révolution française. Mémoires importants, sur la période révolutionnaire, du Duc de Montpensier fils cadet de Philippe-Égalité le régicide, et donc le frère du Roi Louis-Philippe. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps. Portrait de l'auteur en frontispice "dessiné par lui-même" gravé par Dupont. Fierro, 1070. Rousseurs éparses.
1824 Paris, Baudouin frères, 1824, in 8 de XV-207 pp., 1 portrait gravé de l'auteur en front. dessiné par lui-même, rel. moderne de belle facture, demi-veau glacé brun sombre, dos à nerfs, date en pied, bel ex.
2e édition des mémoires du duc de Montpensier (1775-1807), frère de Louis-Philippe. L'éd. orig. a paru hors commerce, à très peu d'exemplaire.
Paris, Michel Lévy frères, 1870, 1 volume, in-8, relié, XCVIII-459 p.. Portrait en frontispice, grande carte dépliante de l'Algérie en fin de volume (montée à l'envers), notes en fin de volume. Reliure moderne, demi basane marron, dos lisse avec filets et titre dorés, cachet de bibliothèque, déchirures sans manque avec restauration à la carte.
Edition originale. Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Baudouin, 1824 in-8, XV-207 pp., portrait-frontispice, broché, couv. papier marbré Mouillure marginale, coins supérieur très légèrement grignoté.
"Fils cadet du duc d'Orléans, frère de Louis-Philippe, le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des mœurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps" (Fierro).Fierro, 1070. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin, 1824 in-8, XV-207 pp., portrait, demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Rousseurs.
"Fils cadet du duc d'Orléans, frère de Louis-Philippe, le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des mœurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps" (Fierro).Fierro, 1070.Relié à la suite :- TURREAU (Général). Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de la Vendée. Paris, Baudouin, 1824, VI-192 pp.Fierro, 1425. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1790 in-8, 32 pp., frontispice, broché, couverture de papier bleu. Rousseurs. Qqs mouillures.
M. & W., 3777. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Georges Ratel (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du corps de son altesse royale Monsieur [i.e.] Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV.
Reference : 013868
Georges Ratel (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du corps de son altesse royale Monsieur [i.e.] Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV. P.A.S., 1er septembre 1706, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance, entièrement autographe, pour le paiement de sa rente. [330-2]
[Prisons] – CLÉRY (Jean-Baptiste), Louis Antoine Philippe d'Orléans, duc de MONTPENSIER, Honoré RIOUFFE.
Reference : 32699
(1864)
Firmin-Didot, 1864, in-12, 473 pp, éclaircissements historiques et pièces officielles, broché, état correct (Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle)
Réunion des mémoires de captivité de Cléry, Montpensier et Riouffe avec avant-propos et notes de François Barrière. Du plus grand intérêt sur les prisons de la Révolution. Les Mémoires de Cléry, le valet de chambre du roi, et d'Edgeworth de Firmont, le confesseur du roi, sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 17-239), ceux du duc de Montpensier, fils cadet du duc d'Orléans et frère de Louis-Philippe, sur son arrestation et sa captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon (pp. 243-370). "Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps" (Fierro, 1070), et ceux de Riouffe : Mémoires d'un détenu pour servir à l'histoire de la tyrannie de Robespierre (pp. 373-464). "Homme de lettres, partisan des Girondins, Riouffe raconte son arrestation en octobre 1793 et sa détention jusqu'à la fin de la Terreur." (Fierro, 1259)
JOINVILLE François Ferdinand Philippe d'Orléans ( prince de)
Reference : 23899
(1894)
paris Calmann Levy 1894 in-18 demi-chagrin un volume, reliure demi-chagrin vert jardin in-douze (binding half shagreen in-12) (18 x 12 cm), dos 4 nerfs (spine with raised bands), titre frappé or (gilt title), double filets à froid de part et d'autre des nerfs, papier marbré vert aux plats (cover with marbled paper), toutes tranches lisses, orné de trés nombreuses illustrations in et hors texte en noir par le prince de JOINVILLE, 454 pages, 1894 à Paris Calmann Levy Editeur,
Sujet : Joinville, François Ferdinand Philippe d'Orléans (1818-1900 ; prince de)......Genre ou forme : Autobiographie....bel Exemplaire.......RARE.......... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris, Imprimerie Royale, 1837, in-8 demi-veau, dos lisse orné, pièce de titre, tranches marbrées, frontispice, XV + 231 pp. Dos en mauvais état (manques, accroc important à la coiffe supérieure), plats frottés et papier marbré se décollant, 1er plat fragilisé. Intérieur en très bon état, propre et frais, frontispice légèrement dérelié.