Paris, Aubert, s.d. (1844) in-12, 345 pp., un f. n. ch. de table, avec des illustrations dans le texte, broché sous couverture imprimée. Dos fendillé.
Il s'agit a priori de l'édition originale, à la date de1844, même si Vicaire, dans une longue notice hésitante, explique ne pouvoir déterminer laquelle des deux sorties, de Paris ou de Bruxelles, est la première ; celle de Bruxelles, qui porte en plus explicitement la date de 1845 et se présente au format in-8, a toutefois ses préférences, essentiellement à partir de l'examen des bois de Cham. Escoffier reprend son analyse, sans y ajouter. La maison Aubert était pourtant propriété de l'un des deux auteurs, le dessinateur et polémiste Charles Philipon (1800-1862), et l'on comprend mal qu'il ait confié son texte à ce qui demeure encore à cette époque l'entreprise de contrefaçon bruxelloise. L'ouvrage a d'abord paru en livraisons à partir du 14 décembre 1844 jusqu'au 20 septembre 1845.L'ouvrage reprend pour le parodier le roman éponyme d'Eugène Sue, paru également en 1844-1845 à partir du mythe d'Ahasvérus, en vogue sous la Monarchie de Juillet, mais qui se trouve en fait centré sur les Jésuites, leur fanatisme religieux et leurs manigances politiques. "Pour arriver à ce résultat, nous avons été obligé, conjointement avec M. Eugène Sue, de faire périr de mort plus ou moins violente environ soixante-quinze personnes, dont un cheval, deux caniches, une panthère et une foule de serins."Les dessins de Cham (Amédée de Noé, 1818-1879) font le principal intérêt de l'ouvrage, dont le mérite littéraire n'égale vraiment pas celui du modèle.Vicaire VI, 577-579. Escoffier, 1658. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Charles Philipon.Charles Philipon (1800-1862), dessinateur et journaliste
Reference : 25209
(1832)
1832 Planche numérotée 162 publiée dans le journal La caricature N°81, le 1er août 1832,Hauteur: 27.8cm x Largeur: 36.3cm - Dimensions : Hauteur: 28.5cm x Largeur: 43.5cmTitre en bas au centre : « Les Armes // du Roi et du Peuple. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal.) // (N°81.) », en ht à dte : « Pl. 162. » Dans la lettre : « Lith. de Becquet rue Childebert n°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Composées le 1er Août 1832 par le Citoyen Ch. Philipon aujourd’hui condamné par trois jugemens [jugements], après 20 saisies, // à 4200f d’amande [amende], au 10me pour enregistrement, aux frais et à 13 mois de prison pour injure à la personne du Roi Citoyen. » [Charles Philipon, auteur du modèle et dessinateur]Inscription - Au-dessus de chaque blason, en un arc de cercle, les dates des Trois Glorieuses : « 27. 28. 29. » ; Sur le blason du roi, à gche : « TRES PETITE LISTE CIVILE. // PLUS DE COUR NI DE COURTISANS. // LIBERTÉ INDIVIDUELLE, LIBERTÉ D’ECRIRE // PLUS DE SINECURISTES. // PLUS DE TRAITEMENS [TRAITEMENTS] SCANDALEUX. // REPUBLICO-MONARCHIE. // PLUS DE MONOPOLES. // GOUVERNEMENT A BON MARCHE. // ETC. ETC. ETC. » ; sur la bannière tricolore dessous : « LA CHARTE SERA UNE VERITE. » (phrase prononcée par Louis-Philippe au moment de sa montée sur le trône) ; sur les pots de confiture et de beurre autour du blason du peuple : « Abricots », « Groseilles », « BEURRE de BRETA […] [BRETAGNE] » ; étiquette fichée dans un récipient indiquant : « PAté de // Foies Gras » ; sur la bannière dessous : « VIVRE EN TRAVAILLANT. »
à gauche, les armes du roi : un écu posé sur des pavés, surmonté d'un chapeau haut de forme portant la cocarde tricolore. Derrière, un parapluie et une canne entrecroisés, ainsi que des branches de chêne. Série d’inscriptions ironiques sur le blason. Portrait du juste-milieu. « L’écu royal immortalisera la simplicité auguste du souverain qui remplace si dignement son parent, son bienfaiteur » (in explication)A droite, les armes du peuple : un blason tricolore présentant trois brioches est surmonté d’un plat contenant un gâteau dans lequel est fichée une pique présentant à son sommet un bonnet phrygien. Autour prennent place des alouettes rôties, des pots de confiture et de beurre, des faisans, des dindons et des coqs plumés, ainsi que des pains. « Les armes du peuple témoigneront, par trois belles brioches et toutes ces alouettes rôties, de la prospérité à venir du pays » (in explication)
Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862),Edouard Wattier, illustrateur ?
Reference : 25222
Planche quadruple (double en largeur et hauteur,pliée en 4) HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 17 octobre 1833 (n°322-323)- Hauteur: 64cmx Largeur: 47.5cm - Image : Hauteur: 44cm x Largeur: 38cm - Titre sur la poire en ht de l’image : QUATRE // ANS // de // RÈGNE » ; légende en bas au centre : « COMPOSÉ // par M. M. Pépin de la poire, Pourrie ect. [etc] ect. historiographes de la meilleure des républiques » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°154. », en ht à dte : « Pl. 322. 323. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue de Furstemberg 6. » [imprimeur], « Ch. P. int. » [Charles Philipon, inventeur du modèle], « W. delt. » [Edouard Wattier, illustrateur ?]L’explication (p. 1227) est très sommaire, estimant que le dessin parle de lui-même. De manière ironique, elle précise : « C’est l’histoire au crayon des principales douceurs dont la France a joui jusqu’à présent sous le règne vraiment paternel du Juste-milieu ». La légende est elle aussi ironique et fait référence aux paroles que La Fayette aurait prononcées (mais qu’il a toujours nié avoir prononcées) : « la monarchie constitutionnelle est la meilleure des républiques », lors de son entrevue avec Louis-Philippe le 1er août 1830 au Palais-Royal au moment de lui remettre les pouvoirs de lieutenant général du royaume Sur fond de rayons de soleil, mais ternes, gris, prennent place dix vignettes de forme ronde contenant des saynètes : « les scènes les plus remarquables de cette triste farce » (in explication): 1e vignette : « Patriotes au carcan » : représente deux hommes pendus. 2e vignette : « Affaire du pont d’Arcole » : un pont. 3e vignette : « Transfert des patriotes à Bicêtre » : une charrette transporte des détenus dans une prison. 4e vignette : « Exploits des Sergents de ville » : deux policiers frappent deux citoyens dans une rue (une boutique « EPICIER » à gche). 5e vignette : « Le gérant de la Glaneuse de Lyon » : le gérant du journal lyonnais d’opposition est tenu par des chaînes par deux policiers. 6e vignette : « Mont-St-Michel » : la prison. 7e vignette : « Bonias et Raspail conduits comme des voleurs ». 8e vignette : « Bureaux de la Tribune saccagés » : des policiers détruisent le mobilier du bureau la rédaction du journal La Tribune. 9e vignette : Le Canon dans les rues de Paris. ». 10e vignette : « Assomeurs [assommeurs]. » : des hommes frappent un homme de leurs gourdins. La pl. dénonce ces hommes de main employés par le régime pour violenter les citoyens. Toutes ces vignettes ont pour ambition de dénoncer les mesures de répression exercées par le gouvernement, bafouant en cela la liberté d’expression. En haut, une poire avec le titre de la pl. (« l’image symbolique de cet agréable Système » in explication). Au centre, un pêle-mêle de papiers portant des écritures : il s’agit des « pages les plus brillantes [des] annales [de la monarchie de juillet] » (in explication). De ht en bas : les almanachs des années de règne de Louis-Philippe : celui de 1830 « Une Visi […] [visite domiciliaire par jour ?] », de 1831, de 1832 « Une saisie par jour », de 1833 « Une condamnation par Jour » et de 1834 « […] rrestation par […] [une arrestation par jour] », et divers papiers. Le premier concerne les mesures judiciaires jugées injustes : « Etat de Siège de Paris le lendemain de la révolte // Renvoi des Journalistes devant des conseils de guerre // Révoltés jugés par des tribunaux extraordinaires // Ô rare d’arrestation contre des députés du peuple // Fonctionnaires destitués pour leurs vôtes [votes] législatifs // Des hommes de Juillet mis au carcan. // Tortures et infamies du Mont-St-Michel. // La Duchesse de Berry traitée avec égards dans // une forteresse et renvoyée sans jugement. // Pas une seule amnistie en quatre ans // Jacobeus assassiné à Ste Pélagie // […] meurs [assommeurs] embrigadés et soldés // [ ?] rostitué au premier venu. », le deuxième concerne les affaires diplomatiques, les relations de la France avec les autres pays européens : « Abandon de la Pologne dont la nationalité // ne devait pas périr // L’Italie exitée [excitée] et abandonnée // L’Espagne de même // Insultes des princillons impunies // Traités honteux de 1815 respectés // Rapports de police, dénonciations aux // puissances Etrangères », le troisième concerne les limites de la liberté de la presse : « Poursuites acharnées contre la presse. // Loi [lois] sur la presse plus fiscales et plus dures // que celles de la restauration // Journaliste condamné à 5 ans de prison // et à 22000 f d’amende pour un article // Journalistes traduits à la barre d’une chambre // qu’ils sont appelée prostituée et qui se venge // Les Magistrats se vengeant aussi de prétendues // injures et interdisant un Journal // Les arts sans encouragement. », le quatrième concerne les finances publiques : « Impots [impôts] doublés // […] ste [liste] civile écrasante // [ ?] scandaleux // [ ?] conservées // marchés honteux // [ ?] et di trésor // [ ?] iences verreuses // Journalistes // bourse », le cinquième contient diverses décisions prises par le gouvernement : « Coups de Bourse // Destitution de Laffayette [La Fayette] // Destitution des hommes de Juillet // Conservation et rétablissement // des ligimistes [légitimistes] dans les fonctions // publiques. // Saisies avant la publication. // la presse », et le dernier concerne, entre autres, le traitement réservé aux étrangers sur le sol français : « […] pulsion [expulsion] des Polonais réfugiés // Expulsion des Italiens. // [expulsion] des Espagnoles [Espagnols] // La contrebande sous le couvert des ambassades // La délation ordonnée aux Médecins par // un ordre de police. // La vénalité recommandée à la Tribune // comme moyen de gouvernement. // les tribunaux. » En partie inf., deux épées entrecroisées transperçant des papiers rougis de sang. Du sang coule des épées. Elles sont attachées l’une à l’autre par des chaînes de prison et des menottes. Chaque papier contient les inscriptions : « Gratification de police ».
Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 5 septembre 1833 (Planche n°309)- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.5 cm- Image : Hauteur: 12cm x Largeur: 24cm- Titre en bas à gauche : « Grand crachat // de l’ordre si vil de la perruque. // (sous l’invocation de St Ignace) // Pour les ventrus, les vendus, les sauteurs politiques, // les charivarisés et tous les enthousiastes du désordre de chose. », et titre en bas à dte : « Légion d’horreur. // (sous l’invocation de St. Loup) // Pour décorer les Tamerlans, empoigneurs, assomeurs [assommeurs] // et serre-gens de ville et de campagne. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°148. », en ht à dte : « Pl. 309. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, au centre, signature : « CH » entouré (cachet) [Charles Philipon, auteur du modèle ?]
Description : La pl. présente les insignes décoratifs de deux institutions créées par "La Caricature" au nom du gouvernement (« la seule institution réalisée franchement par l’ordre de Chose », in explication). Tout d’abord, à gche, l’ordre civil de la perruque, dont l’insigne est composé de deux triangles superposés sur fond de rayons de soleil. Au sein d’un cercle sur lequel figure l’inscription de la devise « HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE. », le centre est décoré d’une perruque (on reconnaît le toupet de Louis-Philippe) entourée d’une couronne de lauriers. Les pointes du premier triangle sont décorées d’un aigle posé sur un parapluie, une bourse contenant les « 1800000 » (18 millions) de liste civile, ainsi qu’un chapeau retourné décoré de la cocarde tricolore. Le second triangle porte sur les pointes une poire à face humaine, une truelle (en référence au maçon auquel est assimilé le roi), et une poignée de mains. Une petite poire se trouve en haut de la pointe sup. Jeu de mots dans le titre entre « si vile et « civil ». L’explication indique que cet ordre a pour grands cordons Pasquier, Sémonville et Dubois. Ensuite, à dte, l’ordre de la légion d’horreur : pendant au bout d’un ruban rouge, cet insigne prend la forme d’une étoile à cinq branches (au bout desquelles se trouvent des petites poires), représentant, sur fond de motif à forme de poire, une scène d’arrestation d’un homme par deux sergents de ville. La pointe sup. de l’étoile représente un œil ouvert, tandis que les autres présentent des motifs d’armes. La mention « DESORDRE PUBLIC. » apparaît. Enfin, l’étoile se détache sur une chaine de prisonniers au bout de laquelle se trouvent des menottes. Jeu de mots dans le titre entre « serre-gens » et « sergents ». Dénonciation de la politique de répression du gouvernement. L’explication indique que cet ordre a pour grands cordons Persil, Gisquet et Vidocq.
Paris Aubert et Cie 1842-43 48 fascicoli in un volume in-folio (330 x 245 mm.), pp. (4) 192; (2) 48, 241-384, circa 1500 disegni in xilografia di Cham, Daumier, Gavarni, Grandville, etc., bella ed elegante legatura in mezza pelle, titolo e fegi in oro al doroso, piatti con fregi romantici a motivi geometrici e floreali in oro e a secco. Splendida copia, fresca ed in elegante legatura. Edizione originale. Serie completa di 48 numeri pubblicati dal 1842 al 1843 di questa superba pubblicazione satirica illustrata, con più di 1.400 vignette incise su legno dai migliori artisti dell'epoca come Cham, Grandville, Gavarni, Daumier, Vernier, Lami, Lorentz , ecc., su testi di Bourget, Cham, Louis Huart, Marco Saint-Hilaire, Charles Philipon, ecc. Carteret, III, p. 426
PHILIPON Charles ( Lyon 19 avril 1800 - Paris 26 janvier 1862), caricaturiste, lithographe, journaliste, éditeur.Fondateur de "La Caricature", du "Charivari" et de la maison d'édition Aubert.
Reference : 11247
Lettre autographe signée Ch.Philipon, à l'entête de “Ch. Philipon, Directeur. Journal amusant (Journal pour rire). Musée français. Petit journal pour rire. Modes parisiennes. Toilette de Paris. Musée de Costumes. Papier peint comique, 20 rue Bergère“, 3 pages in-8°, adresse sur le pli, timbre et cachet postal.Philipon écrit à “ Mon cher Ami“ et lui explique pourquoi il a reçu un rappel d facture “Gambu (notre teneur de livres) t'a écrit comme il écrit tous les ans aux divers débiteurs de la maison“. Il regrette de ne pas l'avoir su car il aurait joint un mot “pour expliquer les usages de notre maison et que tu n'avais pas en t'en tourmenter“, il espère que cela n'a pas mis Ratier dans l'embarras et donne des nouvelles de sa santé, de celles de sa femme et de son fils, “ mon fils est encore jeune par conséquent il ne jouit pas de nos infirmités de vieillards, …“. Victor Ratier, né à Paris en 1807, Imprimeur lithographe, fabricant, auteur, libraire, collabora au Journal du Cher, au Bon Sens, fonda La Silhouette.
Déchirure due au cachet de cire présent, sans manque, et petit manque de papier angulaire perte de quelques lettres ( en bout de 3 lignes). (ClBe1)
TALLEYRAND Philipon, Charles , auteur du modèle - Grandville , dessinateur - Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
Reference : 25150
(1834)
1834 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 24 juillet 1834 -Planche double n°406-407 ,taches dans la planche - Titre en bas au centre : « A ceux qui ces présentes verront, Salut ! » ; légende plus bas au centre : « En commémoration des journées révolutionnaires de 1830, les révolutionnaires de 1834 figureront sur des échafauds dressés par notre noble Cour des Pairs // et toutes nos cours Royales du Royaume. // (Octroyé en notre Château de la Caricature, ce 24 Juillet 1834.) »- Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, rue du Bouloy, 19 » [imprimeur], « Signé : Charles. Philip… » [Charles Philipon, auteur du modèle] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. D » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]
I - A l’arrière-plan à gauche, une représentation de la prison du « MONT // St // MICHEL ». Derrière le groupe de visiteurs à dte, un poteau auquel est accroché un fer. Une pancarte indique qu’il s’agit du « CARCAN // POUR // LES HEROS // DES 3 JOURS » : il s’agit donc du sort réservé aux combattants révolutionnaires de Juillet 1830. Par terre, devant l’établi, un copeau de bois portant l’inscription « accusa […] [accusation] »Le titre de la pl. est une citation de la phrase par laquelle une autorité (roi ou administration) apostrophe le lecteur et l’engage à lire la suite (on la trouve par exemple dans les ordonnances royales annonçant des décisions politiques ou des nouvelles destinées à être rendues publiques). C’est donc à la parodie d’une ordonnance royale que se livre le titre de la pl. La légende annonce les dispositions prises par le gouvernement à l’occasion de la commémoration du 4e anniversaire des journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830. Figurant dans ce numéro du 31 juillet 1834, la pl. dénonce le manque de moyens mis en œuvre par le gouvernement pour fêter cet anniversaire, et montre que pour toute commémoration, il ne propose qu’une multiplication croissante des mesures de répression dirigées contre les républicains. C’est une mise en image de cette répression que la pl. propose, sous forme de saynètes dans une même image. Au premier plan en bas à gche, se trouve un vieil homme assis. Il s’appuie sur un tonneau et à terre, à côté de lui, se trouvent des plats et des seringues à clystère ( ?). Devant lui passe un vieil homme s’appuyant sur une béquille pour marcher. Il porte sur l’épaule un tronçon de bois à l’extrêmité duquel pend une menotte de prison. Il porte un chapeau haut de forme orné d’un médaillon décoré d’une fleur de lys. Son chien, incarnant Dupin, marchant à ses côtés, porte dans sa gueule un panier contenant des armes. Il semble donc s’agir du baron Pasquier qui, bien que vieillissant et mal portant, participe à l’effort engagé par le gouvernement pour réprimer les opposants au régime. Derrière eux au second plan discutent deux gardes nationaux. Au premier plan à dte : d’Argout actionne un vilebrequin. Un homme dort à côté de lui. Autour d’un établi s’affairent deux hommes. Ils fabriquent des pièces à conviction, puisque contre le plan de travail reposent des planches de bois assemblées portant la mention « JONCTION DES // PIECES DU // GRRRAN […] [GRAND] COMPLOT ». Les deux hommes sont alors peut-être Martin du Nord et Pasquier ?). D’autres planches assemblées reposent par terre et portent la mention « PIECES // JOINTES // AU // PROCES ». Derrière eux, à l’arrière-plan, un groupe d’hommes composé de Persil faisant la visite du chantier à Louis-Philippe vu de dos (mais reconnaissable à sa stature, son chapeau haut de forme et ses favoris), accompagné de deux gendarmes. Le chantier dont il est question est celui de la construction d’une guillotine sur une estrade. Trois personnages sont occupés à construire la guillotine, tandis qu’un quatrième consolide l’estrade, et qu’un cinquième monte sur une échelle (qui sont ces personnages ?). La pl. dénonce les arrestations et condamnations, par les pairs, des révolutionnaires d’avril 1834, condamnations jugées très sévères. La pl. établit alors un parallèle ironique entre juillet 1830, moment de toutes les espérances, et juillet 1834, moment des procès des insurgés d’avril.Personnage représenté:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Persil, Jean-Charles
Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), auteur du modèle
Reference : 25253
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 mars 1833 (Planche n°259) - Œuvre : Hauteur: 27.3cm x Largeur: 35.8cm - Image : Hauteur: 18.5cmx Largeur: 27.5cm - Titre en bas au centre : « A ton nez d’Arg... ! à ton œil Bartholo ! à vous tous, Ventrus !! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°259. », en ht à dte : « Pl. 125. » (intervertion entre n° pl. et numéro du journal) - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]; dans l’image, sur une feuille de papier, signature : « Ch. Invt. AD scul » [Charles Philipon, inventeur du modèle, et Auguste Desperet, dessinateur]
iconographie:Le bouffon de "La Caricature" décoche des crayons lithographiques, tels des flèches, avec son arc dans les nombreuses têtes de l’hydre de Lerne dont le corps se cache derrière des colonnes et dont on n’aperçoit qu’une patte griffue. Ces têtes ont les traits des membres du gouvernement : Persil, reconnaissable à son nez en forme de scie et son chapeau de magistrat, Soult juste derrière lui, Barthe, ayant reçu une flèche en plein œil, d’Argout atteint au nez, Dupin, ayant reçu une flèche dans la bouche, Louis-Philippe au fond dont on ne devine que le toupet et les favoris. Enfin, Lobau en bas, et Guizot, touché en plein front. La patte est posée sur des pièces d’or et des feuilles portant les titres « Edit de // 1666 » (il s’agit de lois d’Ancien Régime, tels ces édits de 1666 restreignant les pouvoirs du Parlement et renforçant le contrôle du roi sur l’accès à la noblesse), « Etat […] [de] // Sièg […] [Siège] » (référence à l’état de siège de 1832). Un autre papier, situé sous la tête de Persil, porte une inscription illisible. Au pied du bouffon de "La Caricature" se trouvent des exemplaires des journaux « LA CARICATURE » et « Le Chariv […] [Charivari] ». La scène se déroule dans ce qui semble être la cour intérieure d’un palais, certainement le palais des Tuileries. La pl. se propose de mettre en imge la combat perpétuel que mène les journaux d’opposition La Caricature et Le Charivari contre ce qu’ils considèrent être des abus du gouvernement de la monarchie de Juillet.Personnages représentés :Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Guizot, François; Barthe, Félix; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron
PHILIPON Charles ( éditeur ) - CHAM - DAUMIER - GAVARNI - GRANDVILLE - LAMI e.a. ( illustrateurs ) - BOURGET - BOREL - CHAM - L. HUART - LORENTZ e.a. ( textes ) :
Reference : 52196
"12. Paris, chez Aubert et Cie, s.d. ( 1842-1843), grande in-4°, ( 32,5 x 25,5 cm), collection complète des 48 livraisons reliée en un volume. - Les nrs. 1-24 (première année) 192 pp. Les nrs. 25 - 30 ( suite en 1843 de la première année) avec pagination pp. 1-48 (puis) les nrs. 31-48 avec pagination pp 241 - 384 , complet avec deux fois une page de titre et une page de table de matières. Reliure moderne en demi-maroquin rouge. Dos doré et à cinq nerfs. Couverture de devant conservée (lithographie doublée avec très petite perte d'un coin - sans perte de texte). Très bel exemplaire sans rousseurs ni tâches, imprimé sur papier de meilleur qualité. Ceci est la collection complète en édition originale de cette publication comique et satirique. Charles Philipon (1800-1862) avait prévu en total 100 livraisons. Mais en 1843 le projet était fini avec le 48ième livraison (Vicaire V. 1232-1234 ; Carteret, III 426 ). Very fine set, utterly complete and in first edition of this important satirical French magazine containing over 1600 illustrations by the best draughtmen of their period ( 1840's). (;French;satire;19th c.;caricature;periodical;complete;)."
PARIS. SANS NOM. 52 NUMEROS IN-FOLIO DE 8 PAGES CHACUN, FORMANT L'ANNEE 1861 COMPLETE, RELIES EN UN VOLUME (43 X 31 X 3 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE D'EPOQUE 1/2 BASANE VERTE, DOS LISSE ORNE DE FILETS DORES, TITRE DORE. DU NUMERO 262 DU 5 JANVIER 1861 AU NUMERO 313 DU 28 DECEMBRE 1861. ILLUSTRATIONS DE BARIC, BELIN, DAMOURETTE, DARJOU, GUSTAVE DONJEAN, GREVIN, CARLO GRIPP, LEDRAD, EUSTACHE LORSAY, MARCELIN, E. MOREL, MICHEL NOEL, NADAR, OULEVAY, PELCOQ, PENOVILLE, RANDON, EDOUARD RIOU, OCTAVIE ROSSIGNON, STOP, WATTS PHILIPS. PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE.
PARIS. CHEZ AUBERT ET CIE. SANS DATE. (1842). IN-4 (25,5 X 33 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 192 ET 14 PAGES (CATALOGUE) RELIURE D'EPOQUE 1/2 CHAGRIN ROUGE A COINS, DOS A 4 FAUX NERFS, TITRE DORE. BIEN COMPLET DES 24 PREMIERES LIVRAISONS FORMANT L'ANNEE 1842. EDITION ORIGINALE DE CE RECUEIL INITIALEMENT PREVU EN 100 LIVRAISONS, MAIS DONT LA PUBLICATION S'ARRETA EN 1843 APRES LA 48°. (VICAIRE. V. 1232-1234). PETIT MANQUE DE CUIR SUR UN COIN, SINON BEL EXEMPLAIRE POUR CETTE PREMIERE ANNEE D'UN DES PLUS RARES RECUEILS DE CARICATURES DU XIX° SIECLE.
LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), dessinateur-lithographe
Reference : 25186
(1832)
1832 Planche numérotée 162 publiée dans le journal La caricature N°81, le 1er août 1832 - Lithographie, Colorié - Hauteur: 27.8c-Largeur: 36.3cm
parue pour regler une amende - censure
[# ILLUSTRATEUR: Adam] - # AUTEUR: Philipon Charles (fondateur)
Reference : 0849
(1848)
# AUTEUR: Philipon Charles (fondateur) # ILLUSTRATEUR: Adam # ÉDITEUR: Aubert et Cie # ANNÉE ÉDITION: 1848 – 1849 # COUVERTURE: 1/2 chagrin vert - dos à faux nerfs et titre dorés # DÉTAILS: Suite des illustrateurs: Lorentz, Monta, Morin, Nadar, Pastelot, Provost, Tronsens, Vernier... In folio oblong (435x306) relié 203 feuillets. Deux premières années complètes, février 1848 -décembre 1849, soit 100 numéros de 2 feuillets,( sauf le n° 70 d'un seul ff dépliant, les n° 78 et 100 de 4 ff chacun). # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Bon état
[Bertall, Randon, Marcelin, Talin, Damourette, Stop, Béguin, Girin, Nadar, Gustave Doré, Lefils.] - PHILIPON, Charles.
Reference : 1617
(1848)
— Paris : Plon, 1848-1853.
Fondé par Charles Philipon, Le Journal pour rire fut publié sous ce titre de 1848 à 1856, puis sous celui de Le Journal Amusant. Nous proposons ici un ensemble de 7 numéros parus entre le 29 janvier et le 18 juin 1953. Tous sont constitués de 8 pages soit 4 grandes pages in-folio pliées en deux et portent au dernier feuillet le timbre national.On y retrouve les illustrations des artistes historiques de la revue : Bertall, Randon, Marcelin, Talin, Damourette, Stop, Béguin, Girin, Nadar, Gustave Doré, Lefils...Quelques déchirures et infimes manques aux pliures, cependant les exemplaires demeurent dans un état très correct.
1 volume grand in-8° relié demi-toile chagrinée verte. Dos muet. Des numéros 105 à 150. 45 numéros Très bon état
Phone number : 06.31.29.75.65
Philipon, Charles (Lyon, 19–04–1800 - Paris, 25–01–1862), dessinateur-lithographe - Desperet ou Desperret, Auguste, dessinateur-lithographe -TALLEYRAND
Reference : 25187
Planche double en noir ,numérotée 315-316 publiée dans le journal La caricature N°151, 28 septembre 1833 -Hauteur: 28.9cm x Largeur: 46.5cm
[Paris,1856-circa 1865], 5 volumes grand in-4 de 210x300 mm environ comprenant les numéros 1 à 501. Demi-chagrin vert, dos à cinq nerfs portant titres dorés, gardes de papier marbré. Des frottements sur le cuir et discrètes griffures sur les plats, des rousseurs, quelques passages crayonnés au tome 1, une garde restaurée au tome 4, sinon bon état général.
Journal satirique publié de 1856 à 1904 en 5 séries. La première série a été publiée en 671 numéros. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Aubert et Cie Paris 1839 1 vol. 2 tomes en un vol. in-4 de 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, frontispice) 100 pp.n.ch. 2 ff.n.ch. (table) et 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, frontispice) 100 pp.n.ch. 2 ff.n.ch. (table), demi-veau fauve à coins début XXème, dos à nerfs orné, tête dorée, couverture et dos conservés.
Célèbre publication ornée de 2 frontispices et de 101 lithographies par Daumier. Réunion des lithographies parues dans le Charivari en 1836, 1837 & 1838, ici en réduction des planches parues au format grand in-4 (Vicaire VI, pp. 572-73). Bel exemplaire.
Chez Aubert Et Cie, Editeurs Du Musée Philipon, De La Parodie Du Juif Errant, Et Du Beau Journal Les Modes Parisiennes [Bethune Paris S.D. (1844) In-8 oblong "à l'italienne" ( 155 X 250 mm ) de [2] pp., 86 planches imprimées seulement au recto, [4 ( sur 6 ) pages, Explication des rébus], demi-toile bleue janséniste. C'est la loi de l'éternel. La barbe du capuchin, amère comme chicorée, est salutaire à l'estomac etc. Il manque le dernier feuillet d'explication des rébus, exemplaire dérelié, les planches sont pures. Gumuchian 3400.
1842 Paris, Aubert, éditeur, Lavigne, sans date ( 1842); n-32, pleine percaline verte à la bradel titre doré en long sur étiquette noire, couvertre conservée; 121pp.- (3)ff. (table et annonces). vignettes en noir dans le texte.
Reliure vers 1900, quelques petites rousseurs, coiffe supérieure effilochée. Bon exemplaire de l'édition originale avec sa couverture illustrée. (S1)
Paris. Aubert et Cie. S. d. Vers 1850. In-f°(268 x 342mm) dos lisse basane fauve entièrement ornée or, plats marbrés. Contient 24 livraisons de 8 pages chacune, non datées numérotées de 25e à 28e livraison puis de 5e à 24e livraison. Important recueil humoristique et satirique rassemblant nombre de dessinateurs et d'écrivains de l'époque, tels Cham surtout, mais aussi Ch. Jaques, Lorentz, Gavarni, Trimolet, Plattier, etc. Exemplaire taché essentiellement dans les marges, accrocs à qq. pages, une petite découpure en bas d'une page, qq. dessins maladroitement coloriés. Etat passable. Rare.
DAUMIER, Honoré - GAVARNI - BOUCHOT - Philipon, Charles - ALHON, Maurice
Reference : 21340
(1839)
Paris Aubert 1839-40 3 voll. in-4° (266 x 204 mm.), pp. 200 n.n. circa per volume150 tavv. litografiche a piena pagina dei più importanti caricatursti dell'880, Daumier, Grandville, Gavarni, Adam, Vernier, Travies, Pigal, Bourdet... in fine di ogni volume vi è un elenco delle tavole. Bella legatura posteriore in mezzo marocchino rosso, titolo e fregi in oro al dorso. Taglio superiore dorato. Lievi bruniture. Nel complesso bell'esemplare. Collezione completa di 150 fascicoli composti ognuno di 4 pp. ed una caricatura in litografia a piena pagina. Carteret III, 426-427. Vicaire, I, 32.
Bruxelles Société Belge de Librairie 1845 In-8° gr. (236 x 140 mm.), pp. 291, 300 vignette n.t. di Cham, superba legatura in marocchino nero a grana grossa, dorso liscio con titolo e fregi in oro romantici, ai piatti divrerse cornici concentriche in oro e a secco, raccordate agli angoli da fregi geometrici e floreali, dentelle interna, taglio superiore dorato, custodia. Legatura firmata da Pouillet. Brossure editoriali conservate all'interno. Eccezionale ed unico esemplare arricchito da numerose vignette in secondo stato incise su "chine" e montate con braghette in corrispondenza delle illustrazioni speculari, così da formare quasi un libro animato con fogli volanti che nascondo le illustrazioni in diverse tirature. In fondo al volume è inserita più volte rip. l'affiche originale della pubblicità dell'uscita del volume.
1844 Paris, Aubert et Cie, sans date (1844 ?), 345-(3) pp., rare cartonnage de l'éditeur de pleine percaline brune (lég. défraichi), plats et dos frappés de fers spéciaux dorés et décor à froid, sur le 1er plat un personnage marchant à grandes enjambées avec un grand bâton, rousseurs éparses, et plus marquées en début et en fin d'ouvrage sinon bon ex.
Ed. orig., de cet ouvrage reprenant pour le parodier le roman éponyme d'Eugène Sue, paru également en 1844-1845 à partir du mythe d'Ahasvérus, en vogue sous la Monarchie de Juillet, mais qui se trouve en fait centré sur les Jésuites, leur fanatisme religieux et leurs manigances politiques. Il est brillamment illustré par 300 dessins dans le texte par CHAM (Amédée de Noé, 1818-1879).