Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 2 décembre 1893, 3p in-8 (46 lignes). Longue et intéressante lettre dans laquelle, après avoir parlé de ses problèmes de santé, il lui parle de magouilles au sein de la Société des Gens de Lettres. Audebrand a proposé qu'on lui donne le prix de 3000 francs afin qu'il verse cette somme à la caisse sociale pour augmenter les pensions. Certains ont sauté sur l'occasion mais « François Coppée a ses adhérents, ce qui est naturel, et je comprends même, fort bien, que la majorité soit pour lui - Il aura donc le prix ». Il essaye aussi d'avoir l'appui de Scholl pour un autre prix de 1000 francs mais qui sera pour lui car ses soucis de santés lui ont coûté cher. Il mentionne aussi qu'Edmond Magnier (1841-1906) lui doit 3300 francs. Les prix en question sont les prix Chauchard. Finalement Coppée n'eut pas le prix de 3000 francs, donné à Emile Bergerat, et Audebrand n'eut aucun des prix de 1000 francs ou même de 500. Intéressant courrier. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 15 août 1885, 1p in-12 (11 lignes). « Voilà de cela trente-et-un ans, tu m'as tué, un jour, puis ressuscité, dans Le Satan ». Le Satan est un journal post-romantique qui fut publié par Scholl en 1854 et qui n'eut que 20 numéros. Audebrand raconte cette histoire dans un livre (?) pour lequel il demande à Scholl de publier un extrait dans L'Echo de Paris. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 2 septembre [1856], 2pœ in-8 (40 lignes). En-tête de la Gazette de Paris. Intéressante lettre à Scholl, appelé ici « cher enfant », en exil à Bruxelles. Zacharias Dollingen (1808-18??) refuse de publier sa poésie, il ne veut pas de poésie et Audebrand parle de « spirituelle débauche d'esprit ». Il lui demande de la prose, des articles, qui seront publiés. Il est question aussi d'une affaire avec la Société des Gens de Lettres que Joseph Méry « prend [.] fort à cour » et dont Léon Gozlan « est sûr d'un prompt succès ». « Ainsi tu n'auras que peu à attendre ». Il lui envoie aussi « mille compliments » de Jules de Goncourt. Scholl était ici en exil suite à un de ses nombreux duels. Il s'agit probablement de son duel avec Louis Gondall suite à la publication des Esprits malades en 1855. Très beau document. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 5 décembre (ca.1865), 1p in-8 (11 lignes). Il vient de lire le dernier numéro de Club qui reprend un article d'Audebrand paru dans La Gazette de Paris. Il lui demande de parler de son prochain livre illustré dans un des prochains numéros. L'éditeur lui enverra. Club est un journal fondé en 1865 par Scholl. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 11 décembre 1879, 1pœ in-8 (20 lignes). Belle lettre à Scholl lui signalant qu'il veut lui dédier son prochain livre Petites Comédies du boudoir, sauf si Scholl ne le souhaite pas. Il lui signale aussi que son fils, ayant intégré l'école de Guerre à Paris, viendra lui rendre visite en début d'année suivante. Scholl acceptera la dédicace. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 19 février 1880, 1p in-8 (9 lignes). Il envoie à Scholl le livre qu'il lui a dédié, Petites Comédies du boudoir, qui vient de paraître chez Calmann-Lévy. « Quand tu auras un moment, jettes-y les yeux - Il a grand besoin d'un peu d'aide ». Il lui demande d'en parler dans l'Evénement. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 16 juillet 1885, 1p in-8 (12 lignes). Il remercie Scholl et lui demande de remercier Maxime Boucheron, probablement pour des articles sur un de ses ouvrages. L'article de Scholl étant dans L'Echo de Paris, celui de Boucheron probablement dans Le Figaro. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 15 juillet 1886, 1p in-8 (15 lignes). Il n'a pu aller voir Scholl, « un accès de goutte m'a retenu » mais il tient à la remercier pour l'article dans Le Matin. Il a vu trois confrères dans la rue, le journal sous le bras qui lui ont montré l'article. Tout le monde dit qu'on lui rendra justice et sa femme a aussi dit « Que cela soit ou non, quand on a lu les dix lignes écrites par M. Scholl, on doit vous tenir pour décoré ». D'autres personnes, dont Emmanuel Gonzalès, lui ont tenu le même langage. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 7 juin 1888, 1p in-8 (11 lignes). Il demande à Scholl de participer à une bonne ouvre au profit de Mme Louis Desnoyers, la veuve du fondateur de la Société des Gens de Lettres. Il mentionne certains participants : Alexandre Dumas, Jules Simon, Ludovic Halévy, François Coppée, Jules Claretie, Victor Cherbuliez, Camille Doucet, André Theuriet, Ferdinand Favre, etc. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 6 février 1894, 2p in-8 (35 lignes). Intéressant courrier dans lequel il remercie Scholl pour son intervention en vue des prix Chauchard, même si ça n'a rien donné. Il signale qu'Henri Leriche, vraisemblablement l'artiste Henri Le Riche (1868-1944), a besoin de leur concours dans une affaire avec Adolphe Tavernier (1853-1945) et demande à rencontrer Scholl à ce sujet. Après avoir donné quelques nouvelles de son fils, il mentionne longuement une rencontre avec Edmond Magnier (1841-1906) lors de laquelle ils ont parlé de Scholl et d'un retour éventuel à L'Evénement. « Reviens donc sur ce vieux boulot désemparé, presque sans munitions, et ta seule présence nous aidera à le radouber. Mais comme le pauvre homme comprend mal les intérêts ! D'un des papiers les plus brillants il n'a plus fait qu'un triste torche-cul ». Joli courrier. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., Paris, 16 septembre 1894, 1p in-8 (15 lignes). Il remercie Scholl qui a publié un article le matin dans Le Journal à son sujet. « Il manque pourtant quelque-chose à ton article : c'est le mot de Villemessant [.] : ". mais celui de nos rédacteurs qui a le plus d'esprit et dont tout écho est une vive épigramme, c'est le nommé Aurélien Scholl" ». Il mentionne aussi la nomination de son fils comme chef d'escadron alors que Jules Claretie lui avait déjà dédié son livre Frontières en mentionnant ce grade ! [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 31 octobre, 1p in-8 (4 lignes). Billet : « Cher ami, La Presse nous dit que tu fondes un journal ; - au besoin pense à ton vieil ami ». [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 11 avril [ca.1865], 1p in-8 (8 lignes). « Où as-tu vu, cher ami, que j'aie douté de toi ? Ton journal m'a fait une légère piqûre. Le lendemain, je n'y pensais plus ». Il sera le lendemain au bureau du Nain Jaune. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 18 octobre [1867], 1p in-8 (11 lignes). Il envoie son livre à Scholl, appelé ici « éternel baby » et lui demandant d'en dire 10 lignes. L'ouvrage est en partie paru dans le Figaro. Il mentionne son livre Souvenirs de la tribune des journalistes qui doit paraître sous peu et qu'il lui enverra. « Adieu, incorrigible faiseur de petites choses charmantes ; Laisse-moi pourtant te répéter mon vieux refrain "ne t'émiette pas trop" ». Jolie lettre. [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, L.A.S., 5 juillet (ca.1865), 1p in-8 (13 lignes). Il écrit à Scholl qu'il appelle ici « mon drôle de neveu » pour lui proposer un article Les Poètes de l'industrie qui sera divisé comme un autre article, La Comédie-française, publiée dans le Nain Jaune. « Tu me fais attendre mon La Guéronnière comme un garçon de restaurant fait attendre un pied de cochon à la Sainte-Ménéhould - n'importe - l'expérience te dressera ». [110]
Philibert Audebrand (1815-1906), écrivain, journaliste, C.A., sd [ap. 1889], 6 lignes. « Tous mes compliments, cher ami, pour le toast charmant prononcé en l'honneur du prince Henri [d'Orléans]. Autrefois, quand j'étais jeune, on semait ainsi la République à table. Tu m'as rappelé tout à la fois Armand Morrart [?], Félix Pyat et Gambetta. Si nous n'étions pas encombrés de coquins et d'imbéciles, ton discours serait reproduit partout ». [110]
CALMANN-LEVY. 1897. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Intérieur frais. 305 pages. Rousseurs sur le premier plat.. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
[NERVAL Gérard de] Sébastien Sattentau, Michel Jeanneret, Alice Planche, Jean Richier, Maryse Lévy, Jean Sénelier, Jean Richer, Eric Buffetaud, Nadar, François Constans, Olivier Encrenaz, Philibert Audebrand, André Ricci, Auguste Barre, Béatrice Didier.
Reference : 9300
CAHIERS GERARD DE NERVAL, N° 2, 1979. In-4, broché.
[9300]
sd fin XIXe siècle Librairie Henri du Parc reliure demi percaline amateur, 333p. bon état malgré une déchirure du bas du dos.
Phone number : 04 76 97 79 28
vol,in4, 23x17, demi chagrin rouge, plat taché, tranches dorées, très bel état intérieur, 374pp. Nombreuses illustrations et gravures en noir et blanc dans le texte et en planches hors-texte Paris, Théodore Levevre, ss date, 1880
[12 lithographies rehaussées en couleurs Hors-texte par Louis Lassalle.] - Des Essarts, Alfred-Philibert-Audebrand-Jules Rostaing-Maurice Alhoy-Mme Louise Leneveux, et.
Reference : DZN-174
Paris Louis Janet s.d. (c. 1880), in-8,XV- 214 pages. Percaline aubergine éditeur ornée d'une plaque dorée sur les plats et le dos, tranches dorées.Dos pâli et papier jaûni.
1893 Paris, Calmann-Lévy, 1893; in-18° demi-chagrin vert foncé de l'époque, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, titre doré, tête doré; (4),IVpp. (ch. par erreur V), 345pp., (1)f. Dos passé uniformément au brun, rarissimes rousseurs, exemplaire non rogné sauf en tête (dorée). Bon exemplaire de l'édition originale.
L'ouvrage fait suite aux “Petits Mémoires du XIXe siècle“ du même Philibert Audebrand et renferme: le Roman de Paganini, Le petit-fils de J.-J. Rousseau, le père d' H. de Balzac, La Quiquengrogne, Histoire d'un mouchard, Le Général d'Orgoni, Comment on devient fou, Les derniers jours d'Alphonse Karr, Le jardin de Gavarni. Philibert Audebrand est né à Saint-Amand-Montrond, Cher, en 1815. (CO1/CH1)
Paris E. Dentu, éditeur 1867 in 12 (18x12) 1 volume reliure à la bradel demi percaline verte de l'époque, dos lisse orné d'un fleuron et de filets dorés, III et 374 pages. Philibert Audebrand, Philibert.. Bel exemplaire
Très bon Couverture rigide
Paris Théodore Lefèvre, Libraire (sans date, vers 1880) in 8 (24,5x16,5) 1 volume reliure demi chagrin vert de l'époque, dos à nerfs orné, plat de percaline verte, tranches dorées, 374 pages, illustré de nombreuses vignettes gravées, dont hors-texte, quelques rousseurs éparses sur les 3 premières et 2 dernières pages. Philibert Audebrand, 1815-1906. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure
Paris, Librairie illustrée, Maurice Dreyfous, 1883. Un volume in-8, 320 pp. Reliure en demi-chagrin turquoise, dos à nerfs orné d'une fleur mosaïquée, tête dorée (reliure signée Émile Bonleu). Exemplaire bien conservé: Intérieur assez frais avec quelques rousseurs claires.
Édition originale, illustrée de bandeaux et cul-de-lampes en noir de Draner. * Philibert Audebrand (31 décembre 1815 à Saint-Amand (Cher) en France - 10 septembre 1906 à Paris) était un écrivain français, journaliste, auteur de chroniques, de vers satiriques et de romans historiques. Pseudonymes : J. Manzoni - Alpha - Eugène Duvernay - Maxime Parr - Henri Plassan :Michaël. Photos sur demande.