Paris, Hacquart, 1818, in-4, [8]-CCXXII-405-[1] pp, Vélin rigide postérieur, Édition originale du premier Codex pharmaceutique national français, rédigé en latin. La traduction française a paru quelques semaines plus tard, chez le même éditeur, sous le titre de Code des médicaments ou Pharmacopée française. Exemplaire authentifié par le timbre de la Faculté de médecine de Paris et par la signature autographe du doyen de la même Faculté. Cet ouvrage rare et fondamental fut publié par ordre du roi pour remplacer l'ancienne édition de 1748 qui "n'était plus au niveau des sciences chimiques". Sa réalisation, décidée à la suite de la réorganisation de la profession pharmaceutique en 1803 (loi du 21 germinal an XI), fut longue de quinze ans. La publication fut jugée sévèrement par la Société de Pharmacie de Paris, via son organe, le Journal de pharmacie de Paris, pour diverses raisons : l'obligation pour chaque officine de pharmacie d'en posséder un exemplaire fut considérée comme de la vente forcée, certains notèrent des maladresses dans les tournures latines, la classification des médicaments fut jugée incommode... (Sur ce sujet, voir Jean Flahaut, "La vie difficile du premier Codex national français", In: Revue d'histoire de la pharmacie, 88? année, n°327, 2000. pp. 337-344 [en Ligne].) Couverture rigide
Bon [8]-CCXXII-405-[1] pp.
Paris, Hacquart, 1818, in-4, (8) CCXXII, 405 (1) pp, Demi-veau olive postérieur, dos lisse fileté à froid [Laurenchet], Édition originale du premier Codex pharmaceutique national français, rédigé en latin. La traduction française a paru quelques semaines plus tard, chez le même éditeur, sous le titre de Code des médicaments ou Pharmacopée française. Exemplaire authentifié par le timbre de la Faculté de médecine de Paris et par la signature autographe du doyen de la même Faculté. Cet ouvrage rare et fondamental fut publié par ordre du roi pour remplacer l'ancienne édition de 1748 qui "n'était plus au niveau des sciences chimiques". Sa réalisation, décidée à la suite de la réorganisation de la profession pharmaceutique en 1803 (loi du 21 germinal an XI), fut longue de quinze ans. La publication fut jugée sévèrement par la Société de Pharmacie de Paris, via son organe, le Journal de pharmacie de Paris, pour diverses raisons : l'obligation pour chaque officine de pharmacie d'en posséder un exemplaire fut considérée comme de la vente forcée, certains notèrent des maladresses dans les tournures latines, la classification des médicaments fut jugée incommode... (Sur ce sujet, voir Jean Flahaut, "La vie difficile du premier Codex national français", In: Revue d'histoire de la pharmacie, 88? année, n°327, 2000. pp. 337-344 [en Ligne].) Reliure moderne. Couverture rigide
Bon (8) CCXXII, 405 (1) pp.
Paris, Hacquart, 1819, in-4, [8]-CXCVI-373-[1] pp, Demi-basane, dos lisse ancien, pièce de titre rouge, Première édition française, rare, du nouveau codex pour toute la France. Il s'agit de la traduction du latin en français du Codex de 1818 (Codex medicamentarius sive pharmacopoea gallica), procurée par Pavet et Roche et revue et corrigée par les membres de la commission chargée de la rédaction du Codex : Hallé, Leroux, Henry et Richard. Cet ouvrage fondamental fut publié par ordre du roi pour remplacer l'édition de 1748 qui "n'était plus au niveau des sciences chimiques". Sa réalisation, décidée à la suite de la réorganisation de la profession pharmaceutique en 1803 (loi du 21 germinal an XI), fut longue de quinze ans. La publication de l'édition latine en 1818 fut jugée sévèrement par la Société de Pharmacie de Paris, via son organe, le Journal de pharmacie de Paris, pour diverses raisons : l'obligation pour chaque officine de pharmacie d'en posséder un exemplaire fut considérée comme de la vente forcée, certains notèrent des maladresses dans les tournures latines, la classification des médicaments fut jugée incommode... (Sur ce sujet, voir Jean Flahaut, "La vie difficile du premier Codex national français", In: Revue d'histoire de la pharmacie, 88? année, n°327, 2000. pp. 337-344 [en Ligne].) Bon exemplaire, portant bien la signature du libraire. Reliures restaurée, plats renouvelés. Couverture rigide
Bon [8]-CXCVI-373-[1] pp.