Flammarion, 1961, in-12, 426 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 315 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, tirage de tête, celui-ci un des 30 ex. numérotés de I à XXX (n° XXV), enrichi d'un envoi a.s. "Pour ..., avec mon affection reconnaissante. Paris, la veille de mon départ pour Bangkok, 21.X.61"
Les Fils de la Lumière est un roman de Roger Peyrefitte portant sur la franc-maçonnerie et ses rapports avec l'Église. Georges de Sarre a dit adieu au monde des Ambassades et abandonné sa particule en même temps que la diplomatie pour devenir écrivain. Si quelques fils gris argentent ses tempes, il a gardé le goût de mordre à la vie à belles dents et de ne refuser aucune expérience. Aussi, après les premiers étonnements, écoute-t-il le mentor de ses jeunes années, le père de Trennes, qui voudrait le voir devenir franc-maçon. Pourquoi cette surprise, c'est que la franc-maçonnerie ne passe pas pour être en odeur de sainteté auprès des autorités ecclésiastiques. Georges connaissait quelques-uns des préjugés qui s'attachent à cette société secrète ; il en étudie, guidé par l'élégant jésuite, les arcanes et la puissance. Comme son amie Françoise s'oppose à ses projets et que la fille de Françoise, l'acide et vive Osmonde, s'y intéresse, cela lui est l'occasion de rompre des lances en faveur de ces « fils de la lumière » qui défendent la fraternité universelle sous le symbole de l'équerre et de la truelle – et de brosser un de ces tableaux où se mêlent ombres et lumières auxquels excelle le talent satirique de Roger Peyrefitte. — Dans ce roman, Roger Peyrefitte fait intervenir Charles Hernu sous les traits du député radical Leblond, maçon des deux obédiences principales de l'époque, la Grande Loge de France et le Grand Orient de France, l'une acceptant l'idée d'une transcendance, l'autre plutôt laïque, même laïcarde diraient certains. À cet égard, il faut noter la cérémonie d'adoption de ses fils, les deux Jean (jumeaux) et l'aîné (Patrice) dans la loge des Stuarts de Saint-Germain-en-Laye où Charles Hernu a précisément résidé. Notamment « Patrice » Leblond (alias Patrice Hernu), ainsi adopté à l'âge de sept ans, se retrouvera dès 1970 aux côtés de Fred Zeller, Grand Maître du Grand Orient de France (également peintre proche des surréalistes et ex-secrétaire pour l'Europe de Léon Trotsky), pour tenter de créer une maçonnerie d'ateliers républicains. On le retrouvera plus tard à la GLNF, une obédience « croyante » dans la loge créée par Yves Trestournel, alors assistant député grand-maître de la GLNF, un ancien jésuite et inspirateur de la doctrine qui est à l'origine du développement de la GLNF. Yves Tristournel fut bloqué dans son ascension par les instances anglaises lui reprochant son origine jésuite. Il est l'interlocuteur « du Charles », George Leblond (Hernu), dans le livre de Roger Peyrefitte. Leurs discussions, relatées dans le détail, visent à renouer les liens entre l'Église et la maçonnerie et dissoudre tout doute sur la prétendue excommunication de ses membres. Bien après la parution du roman, en 1999, Yves Tristournel présidera à la création (en fait un réallumage) d'une loge de « commémoration » à laquelle est confiée l'objectif de penser la franc-maçonnerie du troisième millénaire, en fait en conformité avec l'esprit d'universalité qui présidèrent à ces échanges. Assez curieusement, le fils Hernu fut appelé à en tenir le maillet des destinées par la suite. Quant à l'intrigue, laquelle sous-tend ce document d'archives sur le radicalisme et à ses manœuvres pour conduire l'Église – l'histoire de la gauche montrera avec quel succès – à faire cause commune avec la tradition humaniste malgré les démêlés de la Troisième République, elle raconte une seconde histoire, plus proche du vécu de Roger Peyrefitte. Georges de Sarre a dit adieu au monde des Ambassades. Il a abandonné sa particule en même temps que la diplomatie pour devenir écrivain. Si quelques fils gris argentent ses tempes, il a gardé le goût de mordre à la vie à belles dents et de ne refuser aucune expérience. Aussi, après les premiers étonnements, écoute-t-il le mentor de ses jeunes années, le père de Trennes (le fameux Yves Tristournel dans la réalité, lequel a gravi la plupart des échelons de la franc-maçonnerie dite régulière – reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre, elle-même sous la gouverne de l'archevêque de Canterburry et de la Couronne Royale-), qui voudrait le voir devenir franc-maçon. Pourquoi cette surprise ? C'est que la franc-maçonnerie ne passe pas pour être en odeur de sainteté auprès des autorités ecclésiastiques. Georges (Charles Hernu) connaissait quelques-uns des préjugés qui s'attachent à cette société secrète; il en étudie, guidé par l'élégant jésuite, les arcanes et la puissance...
Albin Michel, 1992, 2 vol. gr. in-8°, 354 et 376 pp, index, brochés, couv. illustrées, bon état
En 1736, peu après l'exil londonien de Voltaire, a commencé entre le « Salomon du Nord » et le « Virgile français » une étrange amitié faite d'admiration mutuelle et de suspicion : autant Frédéric II aime le poète, l'écrivain, le philosophe athée, autant, au cours des années et lors du séjour de Voltaire à Potsdam et Sans-Souci, il est irrité par l'homme, sa mauvaise foi et sa déloyauté ; Voltaire, lui, fasciné par le prince royal puis par le roi guerrier et poète, ne tarde pas à remettre en cause son statut d'écrivain courtisan. Un mot du roi sur « l'orange que l'on presse avant d'en jeter la peau » lui fait comprendre qu'il est temps de s'en aller. Et c'est vers un autre exil qu'il partira en 1755, avec sa nièce, dans la propriété genevoise des Délices. Après la jeunesse de Voltaire, Roger Peyrefitte évoque ici toute la période de maturité du « grand homme » : outre ses relations avec Frédéric II, son long compagnonnage avec Mme du Châtelet, ses déboires avec la censure, les rivalités qu'il entretient avec force pamphlets, les oeuvres auxquelles il travaille avec acharnement, tandis que ses correspondances privées et littéraires apportent sur lui un éclairage des plus révélateurs, comme les Journaux et les Mémoires de ses illustres contemporains. Maniant l'ironie, la critique acerbe, l'érudition et l'art de l'allusion, Roger Peyrefitte est le biographe par excellence de Voltaire, qu'il juge autant qu'il l'admire. Sans les tabous ni la pudeur de l'hagiographe, traquant la moindre des anecdotes, il reconstitue le portrait le plus authentique et le plus passionnant qui soit de l'homme et de l'écrivain. — "D'un strict point de vue romanesque, l'histoire des relations entre Voltaire et Frédéric II de Prusse est une mine d'or. Quarante ans d'un dialogue intense entre deux des plus fortes personnalités d'un siècle qui en compta tant. Avec des envolées lyriques et des éclairs de haine, de la grandeur et de la mesquinerie, des fastes et des épisodes misérables, des aventures rocambolesques et de la pure poésie, de la naïveté et de la ruse, de la haute philosophie et de la basse police. Le tout sous le regard fasciné des cours, des salons et des ambassades européennes, qui commentent les péripéties multiples du spectacle et retiennent leur souffle. Le sujet est si magnifique, si mouvementé, si haut en couleurs qu'il n'a pas cessé, depuis deux siècles, d'alimenter la verve des mémorialistes, d'exciter la curiosité des biographes et de provoquer, chez les historiens et les érudits, une émulation savante qui s'est traduite par des dizaines de milliers de pages imprimées. Encore tous les mystères de ce tête-à-tête à grand spectacle ne sont-ils pas éclaircis, les deux protagonistes ayant volontiers, pour la galerie, pratiqué le mensonge, la plupart des témoins ayant choisi leur camp après la rupture de 1753 et l'histoire des relations franco-allemandes venant au surplus brouiller les cartes dans le récit et l'appréciation des faits. Le livre de Roger Peyrefitte fait-il la synthèse de toutes les recherches passées et présentes, ou bien apporte-t-il au débat des éléments nouveaux ? Ni l'un ni l'autre. Poursuivant l'étrange entreprise commencée il y a cinq ans avec Voltaire. Sa jeunesse et son temps, Peyrefitte ne paraît guidé pendant plus de sept cents pages que par une seule passion, assouvie dans le désordre de l'urgence, celle de dégrader. Se moquant ouvertement de tout ce qui pourrait apparaître comme une preuve, une source, une légitimation même légère de ce qu'il avance, Peyrefitte raconte des histoires sales. Il a, peut-être, lu tous ces écrivains de la fange dont parle Robert Darnton et qui, par mercenariat ou par haine sociale, déversaient sur le pavé parisien des tombereaux de littérature pornographique et diffamatoire. Il recopie tout cela comme s'il s'agissait de la vérité vraie, et y ajoute, pour faire bonne mesure, le fruit de ses obsessions personnelles ; en premier lieu, celle de l'internationale homosexuelle – Peyrefitte dit "pédérastique" – qui, en sous-main, gouverne l'histoire. Dès lors, plus de mystère en effet : le grand dialogue entre le philosophe-roi et le roi-philosophe se recroqueville en une crasseuse querelle entre deux amants..." (Pierre Lepape)
Paris Ader, Picard, Jean Vinchon 1974 1 vol. relié in-4, cartonnage percaline bordeaux déorée, 233 numéros décrits. Complet de la liste des évaluations. Parfait état.
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1951 150 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1955 150 pages
1 vol. in-8 br.,Flammarion Editeur, Paris, 1965, 514 pp.
Envoi de Roger Peyrefitte et L.A.S du même adressés à Francis Viaud, ancien "Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil" du Rite Ecossais Ancien accepté (Grand Orient de France). L'envoi est daté de 1965 : "Pour Monique et Francis Viaud, "Les Juifs" à leur pieds, avec l'auteur, déférent et affectueux souvenir à l'Illustre et à le Belle". Avec une lettre autographe signée de Roger Peyrefitte (datée de 1970), d'intérêt maçonnique : "J'aurai aimé introduire auprès de vous un ami italien, en visite semi-diplomatique à Paris, qui s'intéresse au Grand Architecte. ... Je vous rappelle que mon numéro, aussi confidentiel que le vôtre, est Tro 06 47. (avec un nom rajouté au stylo). Bon ensemble (livre en peu frotté et manipulé)
Drouot 21 x 30 Paris 1976 Trois volumes, reliure éditeur de skivertex oir et rouge. Catalogue de la vente aux enchères publiques qui s'est déroulée en 3 vacations entre 1976 et 1977. Nombreuses reproductions. Première partie : Livres anciens, antiquités, décoration, numismatique, voyages, livres aux armes. Deuxième partie : La bibliothèque singulière de Roger Peyrefitte : les classiques de la littérature érotique des XVIIe et XVIIIe siècles - Troisième partie : Livres anciens, antiquités, numismatique, livres aux armes. Annotations manuscrites. Très bon état.(B6)
Michèle Trinckvel, Paris 1982, 31x29cm, reliure de l'éditeur sous coffrets toilé et cartonné.
Edition originale, un des 10exemplaires numérotés comportant bien une aquarelle et une lithographie originales signées d'Yves Brayer, tirage de tête. Reliure de l'éditeur en pleine toile orange, dos lisse, plats de papier marbré, exemplaire complet de sa jaquette illustrée, de son coffret à rabats en pleine toile orange ainsi que de son coffret en plein papier façon kraft. Ouvrage orné d'illustrations d'Yves Brayer. Très bel exemplaire. La lithographie et l'aquarelle originales signées sont placées sous des chemises à part au sein de la chemise à rabats en pleine toile orange. Envoi autographe daté et signé d'Yves Brayer à Bernard Gauche enrichi d'un dessin original au feutre marron représentant une scène champêtre : un âne paissant paisiblement dans la garrigue au pied des montagnes grecques. Date et signature manuscrite de Roger Peyrefitte au feutre turquoise au dessus du dessin d'Yves Brayer. Enfin, nous joignons deux cartons d'invitation à la présentation de l'ouvrage, à la galerie Matignon le mardi 15 Juin 1982, pour sa parution. L'un des deux cartons comportant les signatures manuscrites d'Yves Brayer et de Roger Peyrefitte aux feutres marron et turquoise. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1961 1961 Paris. Flammarion. 1961. 1 volume in-8, broché. 249 pp. ; (3) pp.
Édition originale. 1 des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur fil des Papeteries d’Arches. Adaptation théatrale par André-Paul Antoine, inspirée du roman éponyme, jouée pour la première fois au Théâtre des Bouffes-Parisiens, le 28 janvier 1961. Roman à clés largement inspiré de l'expérience en tant qu'attaché d'ambassade de Roger Peyrefitte à Athènes.
1961 1961 Paris. Flammarion. 1961. 1 volume in-12, broché, à toutes marges. 426 pp. ; (2) ff.
Édition originale. 1 des 130 exemplaires numéroté sur vélin pur chiffon des papeteries d’Arches, premier papier. Les Fils de la Lumière porte sur la franc-maçonnerie et les rapports de Roger Peyrefitte avec l'Église.
Paris Drouot 1977 1 vol. relié in-4, reliure éditeur de skivertex rouge, non paginé, 264 numéros décrits, nombreuses reproductions. Deuxième partie (sur trois) de la bibliothèque de l'écrivain, celle consacrée aux livres érotiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Parfait état.
Paris, Jean Vigneau, 1947. 1 vol. in-12, (18,5 x 12 cm) ; 273 pp. et [1] f. Broché, couvertures imprimées. Dos en partie recollé, petit début de fente en pied du mors supérieur.
Édition originale du deuxième roman de Roger Peyrefitte. Avec un envoi de l'auteur au faux-titre : "Pour Monsieur Lucien Descaves, en témoignage de déférante admiration et d'éternelle reconnaissance, Roger Peyrefitte".
Paris, Flammarion, 1953, In-12 relié pleine toile ivoire, plats décorés d'un motif de lettres dorées et rouges formant un triangle, dos orné de bandes de filets dorés (reliure de l'éditeur), 377 pages. Edition originale. Un des 300 exemplaires numérotés sur alfa réservés à la Bibliothèque des Contemporains des Editions de l'Empire à Alger.
bon état
Jean Vigneau, Paris 1949, 12x18,5cm, broché.
Edition originale, un des 370 exemplaires numérotés sur alfama. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Roger Peyrefitte à Joseph Breitbach : "Pour Joseph Breitbach auteur lecteur ami également admirable. Peyrefitte..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1947 1947 Paris. Vigneau. 1947. 1 volume in-12, broché. 272 pp. ; (2) ff.
Édition originale du second roman de Peyrefitte illustrée d’une lithographie originale de Roland Caillaux en frontispice. 1 des 315 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma.
Paris, Gallimard, 12 avril 1949. In-8, broché, non coupé, 242 pp.
Édition originale sur papier d'édition (il n'a été tiré de cet ouvrage que 13 ex sur pur fil). Exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur. Bel ex. Photos sur demande.
[PENNISI (Gianni).] - PEYREFITTE (Roger).
Reference : 60994
(1992)
ISBN : 887177020X
Arnaldo Lombardi 1992 1 vol. broché in-4 (290 x 212 mm), broché, couverture illustrée, 59 pp. Très bon état. On joint le carton d'invitation à l'exposition des collages à l'Institut culturel italien de Paris (11 mai 1992).
Marseille, Jean Vigneau, impr. Presses de l’Imprimerie régionale, à Toulouse 1943 In-24 x 19 cm. Broché, 380 pp., couverture beige rempliée, auteur & titre en noir et rouge sur le dos et le premier plat de couverture, 380 pp. édition originale du premier roman de l’auteur tirée à 1999 exemplaires. Notre exemplaire sur papier d’édition, H. C. N LXXI, numérotés XLII à CXLI.
La couverture porte : 1944. Ce roman tragique, en partie autobiographique, narre les "amitiés particulières" entrenues par de jeunes garçons dans un internat catholique. Couronné par le Prix Renaudot en 1944, le livre sera adapté l'écran en 1964 par Jean Delannoy avec dans les rôles principaux Francis Lacombrade (Roger), Dider Haudepin (Alexandre), Michel Bouquet (le père de Trennes) et Louis Seigner (le père Lauzon). Bon état d’occasion
Flammarion, Paris 1967, 12,5x20cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé de Roger Peyrefitte à Jacques Benoist-Méchin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1991 Société des Editions Régionales, 1991, 1 volume in-8 de 306 pages, broché.
Bon état.
Paris LEDA 1960 1 Préface de Roger Peyrefitte. Paris, Léda, 1960, in-4 oblong en feuilles sous chemise toilée verte à coins, 31 planches.
Tirage limité à 331 ex. Un des 17 ex. sur vélin d'Arches (N°22). Bien complet des trente planches plus la planche interdite "Ever since he became impotent he's devoted himself to abstraction". Caricatures fines et amusantes des peintres abstraits, leur mondanité, l'incompréhension du public, etc. Manquent le dessin original et le croquis. Bel état intérieur malgré des rousseurs à la page de titre et aux planches de légende (en anglais) et quelques reports au dos des planches. Non rogné. (Vokaer, 72).
Albin Michel Broché D'occasion très bon état 21/11/1979 592 pages