Flammarion 1957 in12. 1957. broché. 332 pages. Très bon état exemplaire non coupé
Poche 1964 poche. 1964. Broché. 191 pages. Bon Etat intérieur propre
Flammarion 1963 in12. 1963. broché. Etat Correct couverture usagée interieur propre
Flammarion 1970 in8. 1970. Broché. 288 pages. Bon Etat petite trace sur la couverture edition originale numerotée 1/400 sur velin
Flammarion 1963 in12. 1963. Broché. 218 pages. Bon Etat du livre couverture légèrement usagée
Flammarion 1971 in12. 1971. Broché. 170 pages. Bon Etat couverture protégée par papier cristal
Flammarion 1955 in12. 1955. Broché. 436 pages. Bon Etat intérieur couverture salie
Flammarion 1956 in12. 1956. Broché. 251 pages. Bon Etat intérieur quelques micro-rousseurs sur le haut de la couverture ( voir photo )
J'ai lu 1973 poche. 1973. Broché. 183 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre pointes cornées
Albin Michel, 1992, 2 vol. gr. in-8°, 354 et 376 pp, index, brochés, couv. illustrées, bon état
En 1736, peu après l'exil londonien de Voltaire, a commencé entre le « Salomon du Nord » et le « Virgile français » une étrange amitié faite d'admiration mutuelle et de suspicion : autant Frédéric II aime le poète, l'écrivain, le philosophe athée, autant, au cours des années et lors du séjour de Voltaire à Potsdam et Sans-Souci, il est irrité par l'homme, sa mauvaise foi et sa déloyauté ; Voltaire, lui, fasciné par le prince royal puis par le roi guerrier et poète, ne tarde pas à remettre en cause son statut d'écrivain courtisan. Un mot du roi sur « l'orange que l'on presse avant d'en jeter la peau » lui fait comprendre qu'il est temps de s'en aller. Et c'est vers un autre exil qu'il partira en 1755, avec sa nièce, dans la propriété genevoise des Délices. Après la jeunesse de Voltaire, Roger Peyrefitte évoque ici toute la période de maturité du « grand homme » : outre ses relations avec Frédéric II, son long compagnonnage avec Mme du Châtelet, ses déboires avec la censure, les rivalités qu'il entretient avec force pamphlets, les oeuvres auxquelles il travaille avec acharnement, tandis que ses correspondances privées et littéraires apportent sur lui un éclairage des plus révélateurs, comme les Journaux et les Mémoires de ses illustres contemporains. Maniant l'ironie, la critique acerbe, l'érudition et l'art de l'allusion, Roger Peyrefitte est le biographe par excellence de Voltaire, qu'il juge autant qu'il l'admire. Sans les tabous ni la pudeur de l'hagiographe, traquant la moindre des anecdotes, il reconstitue le portrait le plus authentique et le plus passionnant qui soit de l'homme et de l'écrivain. — "D'un strict point de vue romanesque, l'histoire des relations entre Voltaire et Frédéric II de Prusse est une mine d'or. Quarante ans d'un dialogue intense entre deux des plus fortes personnalités d'un siècle qui en compta tant. Avec des envolées lyriques et des éclairs de haine, de la grandeur et de la mesquinerie, des fastes et des épisodes misérables, des aventures rocambolesques et de la pure poésie, de la naïveté et de la ruse, de la haute philosophie et de la basse police. Le tout sous le regard fasciné des cours, des salons et des ambassades européennes, qui commentent les péripéties multiples du spectacle et retiennent leur souffle. Le sujet est si magnifique, si mouvementé, si haut en couleurs qu'il n'a pas cessé, depuis deux siècles, d'alimenter la verve des mémorialistes, d'exciter la curiosité des biographes et de provoquer, chez les historiens et les érudits, une émulation savante qui s'est traduite par des dizaines de milliers de pages imprimées. Encore tous les mystères de ce tête-à-tête à grand spectacle ne sont-ils pas éclaircis, les deux protagonistes ayant volontiers, pour la galerie, pratiqué le mensonge, la plupart des témoins ayant choisi leur camp après la rupture de 1753 et l'histoire des relations franco-allemandes venant au surplus brouiller les cartes dans le récit et l'appréciation des faits. Le livre de Roger Peyrefitte fait-il la synthèse de toutes les recherches passées et présentes, ou bien apporte-t-il au débat des éléments nouveaux ? Ni l'un ni l'autre. Poursuivant l'étrange entreprise commencée il y a cinq ans avec Voltaire. Sa jeunesse et son temps, Peyrefitte ne paraît guidé pendant plus de sept cents pages que par une seule passion, assouvie dans le désordre de l'urgence, celle de dégrader. Se moquant ouvertement de tout ce qui pourrait apparaître comme une preuve, une source, une légitimation même légère de ce qu'il avance, Peyrefitte raconte des histoires sales. Il a, peut-être, lu tous ces écrivains de la fange dont parle Robert Darnton et qui, par mercenariat ou par haine sociale, déversaient sur le pavé parisien des tombereaux de littérature pornographique et diffamatoire. Il recopie tout cela comme s'il s'agissait de la vérité vraie, et y ajoute, pour faire bonne mesure, le fruit de ses obsessions personnelles ; en premier lieu, celle de l'internationale homosexuelle – Peyrefitte dit "pédérastique" – qui, en sous-main, gouverne l'histoire. Dès lors, plus de mystère en effet : le grand dialogue entre le philosophe-roi et le roi-philosophe se recroqueville en une crasseuse querelle entre deux amants..." (Pierre Lepape)
Parfait état. Paris, Flammarion, (avril) 1950. 1 vol. (130 x 200 mm) de 219 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 30 premiers exemplaires sur chiffon de Lana, celui-ci hors commerce (n° III). Envoi signé : « pour Monsieur Armand Flammarion, en cordial hommage, Peyrefitte ».
Sans doute la meilleure période de Roger Peyrefitte, qui détaille ici l’amour filial avec élégance, respect et distance. L’un de ses textes les plus touchants. Après ses premiers écrits, tous publiés chez Jean Vigneau, à Marseille, Peyrefitte signe en 1949 chez Flammarion : La Mort d’une mère sera le premier roman qu’il y publiera. Précieux exemplaire de son nouvel éditeur, Armand Flammarion. C’est, évidemment, pour ses Amitiés particulières, sulfureux prix Renaudot de 1945, que Roger Peyrefitte est resté dans les mémoires. Cet ancien élève des jésuites, né à Castres en 1907, est sorti major de la section diplomatique de l’Ecole libre des sciences politiques. Entré en 1931 au Quai-d’Orsay, il fut le diplomate le plus jeune et le plus décoré avant d’être révoqué… C’est ce qu’il décrira dans Les Ambassades (1951), satire de la Carrière, lui valurent des communiqués fiévreux du quai d’Orsay, qui ne firent que concourir au succès. Peyrefitte publiera chez Flammarion jusqu’en 1976.
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1951 150 pages