Lyon, Garnier, Reymann (Imprimerie de Ballanche père et fils), 1806 ; in-8, demi-veau et petits coins de parchemin, dos à nerfs décoré de filets dorés, pièce de titre rouge, tranches jaspées (reliure de l’époque) ; XVI, 341, [3] pp.
Edition originale, envoi autographe signé “à son bon ami le Docteur Martin le jeune”. Né à Lyon, Marc-Antoine Petit étudie la chirurgie avec Honoré Pointe. Sujet vif et brillant, il sera, à 22 ans, le premier chirurgien major de l’Hôtel-Dieu, il succède au chirurgien Jean Vincent Roy, spécialiste de l’opération de la cataracte, mais ne peut prendre son poste que cinq ans plus tard. Il monte à Paris, se former auprès de Pierre-Joseph Desault, fondateur de la première clinique chirurgicale en France, puis à la faculté de médecine de Montpellier où il obtient son doctorat. En 1795, il inaugure l’entrée de l’enseignement médico-chirurgical à l’Hôtel-Dieu de Lyon et y occupe la chaire de chirurgie clinique et s’y consacrera jusqu’à sa mort prématurée en 1811. Les dédicaces manuscrites de Marc-Antoine Petit sont plutôt rares.
Phone number : 06 60 22 21 35
1964 lvii, 515 p., num. figs & pls, portrait, paperbound. Supplement Vie et Milieu no. 17.
Paris, Plon, 1885 ; in-12, broché ; (3) ff. (bl., faux-titre, titre), 189 pp., (1) f. (table) ; 10 figures en noir in-texte ; couverture grise imprimée en noir.
Exemplaire en bel état, intérieur frais.
Phone number : 06 60 22 21 35
n.d. (deuxième mille = 2nd ed.?, ca. 1905) xii, 584 pp., 680 figs, contemporary hcalf. A good, well bound copy.
1921 (new ed.) xii, 590 pp., 680 figs, publisher's pictural cloth. Good copy.
1925 viii, 326 p., 74 figs, paperbound. Good unopened copy.
1979 340 p., 55 figs, 76 pls, paperbound. With introduction by Th. Monod.
Petit, Père Bernard ; Rémond, René ; Pucheu, René ; Domenach, Jean-Marie ; Daniélou, Jean ; Borne, Etienne ; Biard, Père Pierre ; d’Harcourt, Philippe ; Besnard, A. M. ; Julia, dominique ; Riché, Pierre ; Potel, Père Julien ; De Chalendar, Père Michel ; Bellet, Père Maurice ; Jaubert, Annie ; Rogues, Père Jean ; Delarue, Mgr Jacques ; Monneron, Jean-Louis ; Toulat, Père Pierre ; Maitre, Jacques ; Le Guillou, M. J. ; Oraison, Père Marc ; Gargam, Père Georges ; Bruaire, Claude ; Casalis, Pasteur Georges ; Isambert, François ; Jossua, Jean-Pierre :
Reference : 5370
(1969)
Paris, Desclée de Brouwer (Collection Recherches et Débats), 1969 ; in-8, broché ; 255, (1) (table), (5) pp. (annonces de l’éditeur) ; couverture blanche et bleue imlprimée en noir et blanc.
Exemplaire en bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
1932 258 p., 48 pls, paperbound. Previous owner's name on top left corner of front cover (Dr. F.-H. van den Brink).
1889 (2nd printing) 238, [1] p., 32 engravings, 1 map, publisher's blue decorated cloth. Some scattered foxing, otherwise a good copy in an attractive, well preserved binding.
1987 Bordeaux, C.R.O. Aquitaine Pyrénées, 1987 : In-8 Cavalier, Broché. 241 pp., 19 photos N&B, 94 illustrations, 188 cartes de répartitions, 9 figures, 5 tableaux, un atlas détaillé Très bon état, Couv. convenable, Dos impeccable, Intérieur frais.
1962 Neuchâtel, Delachaux & Niestlé, 1962 : in-8, cartonnage éditeur avec jaquette 317 pp., 32 planches couleurs hors-texte de P.- A. Robert, 45 figures in-texte par H. Danoy, préface de A. Portmann. Très bon état, quelques rousseurs sur la tranche, deux petites déchirures sans manque à la jaquette.
1928 Paris, 1928 : In-8 Carré, Broché. 2° édition révisée, 29 pp., 11 figures in-texte, rare plaquette Très bon état, Couv. remarquable, Dos impeccable, Intérieur frais.
1970 Genève, Editions Rousseau, coll. Panoramas des Forces Vives, 1970, Un volume in°4 carré 270x270 279 p, reliure éditeur pleine toile rouge avec jaquetteTrès riche iconographie TRES BON ETAT sauf déchirure à la jaquette Envoi autographe signé de l'auteur
Envoi en Mondial Relay pour la France Métropolitaine, l'Allemagne, l'Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et PortugalPour l'étranger, envoi en tarif "livres et brochures" pour les commandes inférieures à 50 , au dessus en colissimo international.
[SNPMD] - PETIT, Henri ; [ SAUTET, Camille ; PETIT, Madame Henry : SUFFRAN, Michel ]
Reference : 54662
(1977)
Texte recueilli par Camille Sautet, un des 450 exemplaires non numérotés (après 50 numérotés), 1 vol. in-4 reliure pleine toile éditeur sous jaquette transparente, sous étui cartonné, collection "L'univers sensible", SNPMD, Paris, 1977, 110 pp. avec Pays de Bourgogne, 1 vol. in-8 br., 1979, pp. 353-417
Remarquable ensemble réunissant : un bel exemplaire de "Paysages" dédicacé par Henri Petit "Pour Michel Suffran, qui sait ma très vive sympathie et aussi ma reconnaissance" ; le numéro spécial d'hommage à Henri Petit publié par la revue "Pays de Bourgogne", accompagné d'une belle L.A.S. (2 pages) de Camille Sautet adressée à l'écrivain bordelais Michel Suffran : "Mon Cher docteur et ami, je vous adresse par le même courrier un exemplaire de la revue "Pays de Bourgogne" qui vient de paraître, où vous trouverez entre autres votre remarquable article "Frère de Silence" en hommage à Henri Petit. Quand je dis "remarquable", il ne s'agit pas d'un mot passe-partout [ ... ]mais de ce qui est proprement digne de retenir l'attention. Je regrette beaucoup que, comme me l'avait fait espérer Yves Leroux, vous n'ayez pas pu, en son temps, lors de la parution de "Paysages", donner à Henri Petit le bonheur de lire quelques pages de vous, de ce ton et de ce style [ ... ] nous nous retrouvons en certains mots : artisanal, race terrienne, contemplation... et je disais souvent que l'athée qu'il disait être avait une pensée et un coeur franciscain et une âme contemplative, parce que le croyant qu'il avait été jusqu'à l'âge de 13 ans cet enfant était toujours près de lui et le suivrait jusqu'au bout de la route. Madame Petit, que je viens de voir à Paris, a beaucoup apprécié et en particulier votre témoignage. Elle vous écrira sûrement" [ ... ]". Michel Suffran a écrit ces lignes sur l'enveloppe : "A la limite, ce n'est pas ce que nous proclamons et analysons qui importe le plus. Ce qui compte (et ce qui nous sera compté), c'est ce qui appartient à l'indicible, ce qui rayonne de nous à notre insu, et peut-être, contre notre consentement. Un andante de Mozart, un crépuscule de Watteau, un page de Nerval témoignent bien plus sûrement de Dieu en l'homme, que la plus ingénieuse des "démonstrations" métaphysiques". On joint la belle lettre autographe (prévue par Camille Sautet) signée par Madame Henri Petit, adressée à Michel Suffran : "Je viens vous remercier très sincèrement du bel article que vous avez consacré à mon mari. Vous dites à son propos des choses que personne n'a encore dites. Vous allez très loin. J'en suis, croyez moi, profondément touchée. Et c'est vrai (souligné). [ ... ]"Né à Avallon (Yonne), l'écrivain bourguignon Henri Petit (1900-1978) fut élève à Louis-le-Grand puis à la Sorbonne, où il rencontre Jean Grenier. Il publie son premier texte ("Vézelay") en 1927, et reçoit le Grand Prix de littérature de l'Académie Française en 1965.
MAILLARD, Olivier. [Jehan PETIT, libraire] [Jean Barbier, Michel Lesclancher, imprimeurs]
Reference : AMO-4519
(1515)
Venundantur Parhisiis in edibus Johannis Petit sub lilio aureo. [Impressus Joannis Barbier.] Impensis Johannis Petit bibliopole Parisiensis. Anno Domini millesimo quingentesimo decimoquinto. Pridie Kalendas Decembris [30 novembre 1515] 108-[92] f. (sign. a-z8, [-]8, [-]8) ; in-8° (collationné complet) Suit l'édition de 1511 imprimée par J. Barbier pour J. Petit (Renouard, ICP, II, 155). Matériel typographique de Jean Barbier. Texte sur 2 col. caractères gothiques, titre en rouge et noir, marque au titre. Références : Renouard, ICP, II, 1169. Renouard, Imprimeurs, III, p. 173, n° 238. Relié à la suite : Quadragesimale opus declamatum Parisiorum urbe ecclesia sancti Johannis in Gravia : per venerabilem patrem Sacre Scripture interpretem divini verbi preconem eximium : fratrem Oliverium Maillardi ordinis fratrum Minorum. Parisius sub eodem recollectum : ac novissime magno labore correctum impressionique traditum. Anno. M. CCCCC. XV. (Et per quendam... impensis vero honestiviri Johannis Petit bibliopole Parisiensis impressorum. Anno M. CCCCC. XVI. Dievero. XXV. mensis. Maii.) [1516] 174-[4] f. ; in-8° (collationné complet). Même pagination que l'édition de 1506 ou 1508 (Jean Barbier pour Jehan Petit également). Texte imprimé sur deux colonnes, caractères gothiques. Relié à la suite : Passio Domini nostri Jesu Christi a reverendo.p.Oliverii Maillard Parisius declamata. (Paris,) : J. Petit, (1519) | Paris : [Michel Lesclancher, imprimeur] : Jean Petit (libraire), Sans date [circa 1519] Sign. A-B (16 feuillets) ; in-8° (collationné complet) Daté d'après la marque de Jean Petit au titre (Renouard, Marques, n° 883). - Caractères gothiques à 2 colonnes. Référence : Renouard, ICP, II, 2136. Haebler, IV (marque de J. Petit) Renouard, 883 (marque de J. Petit) ; BP16_103799 (Bibliographie des éditions parisiennes du 16e siècle); Localisation d'exemplaires dans les fonds publics : Lausanne, BCU London, BL Oxford, BL. Ensemble 3 ouvrages reliés en 1 fort volume petit in-8 (162 mm x 100 mm | Hauteur des marges : 157 mm). Exemplaire avec de bonnes marges. Reliure plein veau brun glacé, dos lisse, filets dorés, titre doré "MAILLARD // SERMONS", doublures et gardes de papier marbré, tranches dorées. Roulette à froid en encadrement des plats. Reliure exécutée dans les premières années du XIXe siècle (sans doute pas après 1825). Reliure fraîche malgré quelques marques et frottements sans gravité, intérieur d'une grande fraîcheur totalement dépourvu de rousseurs, papier bien blanc. Première page de titre légèrement salie. Cachet sur le premier titre (bibliothèque Jean-François [-René-Marie-Pierre] de Kergariou (1779-1849)). Quelques faibles mouillures sans conséquence et peu visibles.
Le premier ouvrage donne quarante sept Sermons pour le dimanche et divers autres sermons dont seize sur les péchés, la mort, etc. Le second ouvrage donne soixante dix autres sermons publiés pour la première fois en 1498. Le troisième ouvrage donne le sermon de la Passion de notre seigneur Jésus Christ. Un exemplaire du premier ouvrage seul était proposé au catalogue Morgand sous le n°2237 (relié en vélin blanc) et coté 100 francs. « Frère Olivier Maillard était un prédicateur du XVème siècle qui acquit beaucoup de célébrité en prononçant plusieurs sermons latins mêlés de français, dans lesquels il déclama contre les vices des grands, des gens d'Église et des hommes de loi. » (Brunet, Manuel du libraire, III, 1318) « Jamais personne n'avait attaqué toutes les classes et toutes les professions sociales avec plus de hardiesse, de virulence et de mauvais goût. Chacun de ses sermons est une satire amère et outrageante, revêtue d'un langage grossier, trivial, et de mots empruntés aux mauvais lieux du plus bas étage » (Hoefer, Biographie universelle). Le libraire Morgand dans son Bulletin de mai 1876 prend la peine de commenter ainsi : « Olivier Maillard jouit d'une immense réputation à la fin du XVe siècle, et les sermons qu'il composa furent imprimés pour servir de modèle aux autres prédicateurs. Ce qui en fait l'intérêt pour nous, c'est qu'ils sont écrits dans un langage strictement populaire. L'orateur évite les périphrases : il n'hésite pas à employer même les mots les plus grossiers s'ils le font mieux comprendre de la foule. Jusque dans ses discours latins, on retrouve le bouffon qui, étant en chaire à Toulouse, entonnait une chanson spirituelle sur l'air : Bergeronette savoisienne. Voici, à titre d'exemple, un fragment d'un discours qu'il adresse aux jeunes filles (f. y i, recto) : « Audistis loqui de quodam frafre patris nostri Francisci qui dicebatur frater Egidius. Dicit quod vidit semel unampulcherrimam filiam cuiusdam militis et habebat unam baguam preciossimam et nichil mundi aliud habebat. Hec filia débet esse anima nostra. Hec habebat quinque fratres qui volebant habere istam gemmam. (Vous avez entendu parler d'un certain frère de notre père François, qui s'appelait frère Egidius. Il dit qu'il a vu une fois la plus belle fille d'un certain soldat et qu'elle avait une bague très précieuse et rien d'autre au monde. Cette fille doit être notre âme. Il avait cinq frères qui voulaient avoir ce joyau.) Venit primus dicens : « Soror mea, date rnichi illam gemmam. » — « Et frater, quid dabitis michi ? » Dixit ille : « Ego dabo vobis de meo ministerio : sum pictor, dabo vobis imaginem quam protraham. » Dixit illa : « Dum dederitis michi et videro, non ero.? 35omellor.-,- ite, non habebitis. » Venit secundus : vidistis ne illos deceptores, sciliéet mimos et lusores de omnibus instrumentis musicalibus ? Dixit sorbH : « Date michi istam baguam : dabo vobis de meo ministerio. Sum mimus; dabo Vobis de quo placuerit. s Cui dixit: « Cum audiero sonum, non ero melior; ite, non habebitis. » Dixerunt alii très : « Habebimus si possumus. » Venit tertius qui petiit istam baguam. Cui dixit : « Quid dabitis michi? » — « Dabo vobis de meo ministerio (iste erat apothecarius et portabat secum odores), dabo vobis de muglias [?]. » Dixit ipsa: « Ite, non habebitis. » Tandem venit quartus, et erat coquus. Cui dicit: «Dabo vobis du saupiquet : sum coquus. » Dixit ipsa : « Dum gustavero, de quo ero hielior ? Vos non habebitis. » Demum venit quintus et rusticior aliis quattuor, qui dixit : « Mea erit illa bagua; date michi. » Dixit illa : « Quid dabitis mihi ? » —. « Dabo vobis de meo ministerio : habeo et dabo, mea, magistros reverendos scholares; scilicet sunt aliqui decuria. Ego sum leno et macquerellus. » Dixit illa : « Rustice et turpissime, ite, non dabo vobis. Nunquam Deo placeat quod unus macquerellus habeat illam preciosam . g«mmam. Tandem et finalitër venit filius Régis qui dulcis erat et honestus et dixit : « Date michi illam gemmam. « — « Quid dabitis mihi ? » Cui dixit : « Arnica mea, non promitto vobis nisi meipsum. » Et tune illa extendit manum et ei dédit. » (Il est venu le premier en disant : « Ma sœur, donne-moi ce joyau. "Et mon frère, qu'allez-vous me donner ?" Il a dit : « Je vais vous parler de mon service : je suis peintre, je vais vous donner un tableau que je vais dessiner. " Elle a dit : " Tant que tu te donnes à moi et que je verrai, je ne le serai pas. « Le second est venu : n'avez-vous pas vu ces trompeurs, habiles mimes et joueurs de tous les instruments de musique ? Sorb a dit: "Donnez-moi cette bague: je vous donnerai de mon service." je suis poète; Je te donnerai ce qu'il me plaira. s A qui il a dit : « Quand j'entendrai le son, je n'irai pas mieux ; allez, vous n'aurez pas » D'autres disaient beaucoup : « Nous l'aurons si nous le pouvons. » Une troisième personne est venue qui a demandé cette bague. A qui il a dit: "Que me donnerez-vous ?" "-" je vous parlerai de mon service (il était épicier et portait des parfums avec lui), je vous parlerai des épouses [?]. Elle a dit: "Allez, vous ne l'aurez pas." Enfin le quatrième arriva, et c'était lui le cuisinier. A qui il dit : "Je vais te donner deux saucisses : je suis cuisinier." " Elle dit : " Pendant que je goûterai, de qui aurai-je le plus froid ? Vous n'aurez pas Enfin vint le cinquième et plus rustique que les quatre autres, qui dit : « Ce sac sera à moi ; donne le moi Elle a dit: "Qu'allez-vous me donner?" » -. "Je vais vous parler de mon ministère: j'ai et je donnerai, mes professeurs, des savants respectés; bien sûr il y a des conseils. Je suis doux et doux. Elle a dit: "Rustique et très moche, allez, je ne vous le donnerai pas." Dieu ne sera jamais content qu'un proxénète ait cette précieuse chose. Enfin et enfin vint le fils de Régis, qui était doux et honnête, et dit : « Donne-moi ce bijou. " - " Qu'est-ce que tu vas me donner ? A qui il dit : "Mon Arnica, je ne te promets rien d'autre que moi." Et puis elle tendit la main et la lui tendit. ») Nous prenons cet exemple au hasard. On rencontre dans les sermons de Maillard une foule d'autres passages qui permettraient de placer ce prédicateur parmi les auteurs macaroniques, et qui lui méritent une place distinguée parmi les prédécesseurs de Tabarin et de Bruscambille. » Références : Cf. Arthur de la Borderie, Œuvres d'Olivier Maillard, Nantes, 1877, Société des Bibliophiles Bretonss, Bibliographie Maillardine, qui cependant ne cite pas exactement ces éditions (pp. 135-162 pour les éditions latines) ; Morgand, Bulletin, mai 1876, n°2237. Provenance : de la bibliothèque de Jean-François [-René-Marie-Pierre] de Kergariou (1779-1849), noble breton devenu sous l’Empire comte d'Empire, chambellan de Napoléon Ier et préfet, sera sous la Restauration préfet de divers départements, conseiller d’Etat et député avant d’être élevé à la pairie. Historien, archéologue, collectionneur de raretés, membre de l’Académie celtique, ce volume vient sans doute de la bibliothèque de son beau-père Pierre-Hyacinthe Chrestien de Treveneuc. Avec son timbre encré avec ses initiales et portant la devise "Là ou ailleurs". Les volumes de sa riche bibliothèque et ses autres collections devaient passer, selon son souhait, à son fils aîné (ou au suivant) avec mission de les conserver et de ne s'en séparer qu'en cas d'extrême nécessité. On comprend la présence de ce volume dans sa bibliothèque où les auteurs bretons avaient une place primordiale. Ensemble rare de trois œuvres du prédicateur Olivier Maillard. Bel exemplaire d'une grande fraîcheur.
Phone number : 06 79 90 96 36
P., Didot, 1774, 3 VOLUMES in 8 reliés en plein veau marbré, dos ornés de fers dorés, tranches rouges (reliures de l'époque), T.1 : 1 PORTRAIT DE PETIT, (5), 104pp., 407pp., T.2 : (1), 8pp., 560pp., T.3 : (1), 8pp., 343pp., 142pp. (SUPPLEMENT par LESNE), 90 PLANCHES DEPLIANTES REPRESENTANT DES INSTRUMENTS DE CHIRURGIE
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE BIEN COMPLET DU PORTRAIT DE PETIT, DU SUPPLEMENT PAR LESNE ET DES 90 PLANCHES REPRESENTANT DES INSTRUMENTS DE CHIRURGIE ---- "Depuis Ambroise PARE, aucun homme n'a autant contribué aux progrès de la chirurgie... Petit a le grand mérite d'avoir défini le premier signe clinique objectif : la crépitation, signe de la fracture. Il insiste aussi sur l'"intervalle libre" comme signe-symptôme qui rend probable l'utilité de la trépanation dans les commotions cérébrales. Il pratique la première trépanation de la mastoide en 1744, ansi que les premières paracentèses… Il invente le lien hémostatique appelé garot. Il innove également en technique chirurgicale : cholecystectomie, cure des hernies, des occlusions intestinales et du cancer du sein, amputations. En urologie il invente une sonde à demeure". (Dictionnaire historique des médecins & Jourdan VI pp. 400/402) ---- Heirs of Hippocrates N° 777 : "Petit was the leading french surgeon of the early eighteenth century and the first director of the Académie de chirurgie in Paris. He was the inventor of the screw tourniquet and developed many new and successful surgical procedures. He made significant improvements in the techniques for performing amputations and herniorrhaphy. Petit was one of the earliest to describe osteomalacia and was a pioneer in cholecystotomy. In volume I of the present work is his account of the first successful operation for mastoiditis (p. 153, 160) and in volume II is his description of Petit's hernia and Petit's triangle in the region of ilium (pp. 256/258). Among the many plates are a fine portrait of Petit and a depiction of his screw tourniquet" ---- GARRISON N° 3357 & 3577 - Waller 7323**8122/B2-7115/ARM4
Paris Pierre Petit Photographe 31, place Cadet 1867 une photographie originale "CARTE DE VISITE" albuminée en noir, format : 5,4 x 9 cm pour la photo, 6,2 x 10,6 cm avec le carton ou la photo est contrecollée, Année : Circa 1867, Paris Pierre Petit Photographe 31, place Cadet,
Pierre Petit, Paris, PORTRAIT (vintage albumen print) DE JULIA ISSON ACTRICE DE L'OPERA(MAITRESSE DU PHOTOGRAPHE PIERRE PETIT).........Pierre Lanith Petit, né le 15 août 1831 à Aups (Var) et mort le 16 février 1909 à Paris, est un photographe français, il apprend la technique photographique avec Eugène Disdéri, l'inventeur de la photo carte de visite. Il est surnommé « Collodion le chevelu». Il installe ses studios à Paris, en 1858 au no 31 rue Cadet................TRES RARE................en bon état (good condition). bon état
Paris, Typ. de Rouge frères et comp., 1870. 2 séries de 13 et 24 livraisons montées en 1 vol. in-folio, demi-basane rouge, dos lisse, premier plat de couverture illustrée conservé portant Album de la Charge (reliure de l'époque).
Importante collection de cette revue satirique, l'une des plus rares de cette période de fin d'Empire. Exemplaire complet des livraisons 13 bis et 14 bis, et de 16 (sur 17) suppléments illustrés.Journal satirique hebdomadaire ayant comme rédacteur en chef le caricaturiste Alfred Le Petit qui avait quitté l'Eclipse pour cause de mésentente avec Polo. Le directeur-gérant en est Charles Virmaitre.Le premier numéro paraît le 13 janvier 1870 encadré de deuil, avec au centre le portrait de Victor Noir ; il paraît sur 4 pages in-folio, et ce jusqu'au 14 avril. Cette première série est imprimée sur papiers de différentes couleurs ; la première page est occupée par le titre dessiné par Alfred Le Petit ; le fond de cette couverture étant couvert d'une foule de petits portraits-charge des célébrités du jour.La seconde série débute le 14 avril de format plus grand. La couverture d'Alfred Le Petit disparaît et la une est réservée à des caricatures coloriées. Le 13 août 1870, la Charge publie Trois baisers, une poésie du jeune d'Arthur Rimbaud agé de seize ans.L'esprit de ce journal est nettement défavorable à l'Empire et anti-prussien ; il fut plusieurs fois poursuivi et même condamné pour la publication de dessins interdits. La majorité des caricatures et des portraits-charge fut, bien entendu, exécutée par Le Petit. Un numéro intéressant est consacré, le 25 juin, aux « célébrités du Salon de 1870 » (Courbet, Corot, Manet, Jongkind, etc.). A ses cotés, retenons une série de dessins d'Henri Somm également consacré au Salon. D'autres collaborations de Amelot, Cham, Choubrac, Faustin, Gilbert-Martin, Montbard, Robida, etc.Bon exemplaire atteint de rousseurs. La couverture porte un envoi autographe signé d'Alfred Le Petit : A mon cher M. Bréard, son jeune ami Alfred Le Petit.Berleux, 112 et 199 ; Jones, 29 ; Watelet, 819 ; Ridiculosa, p.95.
[Le Petit alfred] - (Alfred LE PETIT) - ROUSSEL Auguste, de Méry.
Reference : 11607
(1882)
1882 Paris, Librairie Patriotique, & Librairie de la Petite République Française, 1882 ; 39 livraisons en 1 volume petit in-4 de XIV - (II) - 311pp. Illustré de vignettes dans le texte et hors texte par Alfred Le Petit ( les hors texte compris dans la pagination). Reliure de demi-basane vert foncé de l'époque, dos lisse orné de petite palettes dorées cernées de filets à froid, titre doré.
Première édition illustrée. Virulente illustration d'Alfred le Petit qui accompagne parfaitement ce pamphlet anticlérical, en six entretiens, dont la première édition (typographique) parut en 1864. Ex-libris manuscrit discret à l'encre sur le faux-titre, bel exemplaire pratiquement sans rousseurs. (Reu-CH1)
"DULONG, (PIERRE) & (ALEXIS) PETIT. - THE ""LAW OF DULONG AND PETIT"" ANNOUNCED.
Reference : 43914
(1817)
Paris, Crochard, 1817. Contemp. hcalf, richly gilt spines. Light wear at top of spine. Minor scratches to edges. Small stamps on verso of titlepages and verso of plates. In: ""Annales de Chimie et de Physique, Par MM. Gay-Lussac et Arago."", tome 7, 2e Series. 448 pp. a. 2 engraved plates. (the entire volume offered). Dulong & Petit-papers: pp. 113-154, pp. 225-264, pp. 337-367. Clean and fine.
First edition of these 3 groundbreaking papers with the first appearance in print of THE LAW OF THE CONSTANCY OF ATOMIC HEAT, i.e. the specific heat multiplied by the atomic weight. The insight had far reaching implications as it showed a new way to Dalton's atomic theory.""In 1815 Dulong's famous collaboration with the mathematical physicist Alexis Therese Petit began"" it produced three importent memoirs on heat."" (the papers offered here). The 2 first was awarded the price of the Academy in 1818 and was leading up to the last paper in which they formulted the ""Law of the Constancy of product of atomic weight and specific heat""""They (Dulang and Petit) were concerned with the specific heats of elements"" but if these elements really existed as atoms, it seemed possible that there might be a connection between trhe weight of the atom and the amount of heat aquired to raise the temperature of a given weight of that element by a certain amount."" (DSB). - ""One of his (Dulong) most importent researches was made in collaboration with Alexis Thérese Petit (1791-1820), with whom he announced the law that the product of atomic weight and specific heat is constant (1819). It rendered a distinct service in fixing atomic weights, especially when these were in question, and enabled Berzelius and later Cannizzaro to arrive at correct atomic weights and the correct number of atoms in molecules."" (Leicester & Klickstein, A source Book in Chemistry 1400-1900, p. 273). - Parkinson, Breakthroughs (1819).
"DULONG, (PIERRE) & (ALEXIS) PETIT. - THE ""LAW OF DULONG AND PETIT"" THE CONNECTION BETWEEN ATOMIC WEIGHT AND ATOMIC HEAT ESTABLISHED.
Reference : 47356
(1817)
Paris, Crochard, 1817 a. 1819. Bound in one contemp hcloth (vol. 7) and 1 issue without wrappers. In: ""Annales de Chimie et de Physique, Par MM. Gay-Lussac et Arago."", Vol. 7 and vol. 10, Cahier 4. - 448 pp. a. 2 engraved plates (entire vol. 7 offered) + pp. 337-443 a. 2 engraved plate (entire issue offered, Cahier 4 of vol. 10 with htitle to the vol.). Dulon & Petit's papers: pp. 113-154, pp. 225-264, pp. 337-367 and Vol. X, pp. 395-413.
First edition of these 4 groundbreaking papers with the first appearance in print of THE LAW OF THE CONSTANCY OF ATOMIC HEAT, i.e. the specific heat multiplied by the atomic weight. The insight had far reaching implications as it showed a new way to Dalton's atomic theory. ""In 1815 Dulong's famous collaboration with the mathematical physicist Alexis Therese Petit began"" it produced three importent memoirs on heat."" (the papers offered here). The 2 first was awarded the price of the Academy in 1818 and was leading up to the last paper in which they formulted the ""Law of the Constancy of product of atomic weight and specific heat""""They (Dulang and Petit) were concerned with the specific heats of elements"" but if these elements really existed as atoms, it seemed possible that there might be a connection between trhe weight of the atom and the amount of heat aquired to raise the temperature of a given weight of that element by a certain amount."" (DSB). ""One of his (Dulong) most importent researches was made in collaboration with Alexis Thérese Petit (1791-1820), with whom he announced the law that the product of atomic weight and specific heat is constant (1819). It rendered a distinct service in fixing atomic weights, especially when these were in question, and enabled Berzelius and later Cannizzaro to arrive at correct atomic weights and the correct number of atoms in molecules."" (Leicester & Klickstein, A source Book in Chemistry 1400-1900, p. 273). Parkinson, Breakthroughs (1819).
"DULONG, (PIERRE) & (ALEXIS) PETIT. - THE ""LAW OF DULONG AND PETIT""
Reference : 49242
(1819)
London, Baldwin, Cradock, and Joy, 1819. 8vo. Contemp. hcalf. Marbled boards. Spine lacks and boards loose. In: ""Annals of Philosophy"" or Magazine of Chemistry, Mineralogy, Mechanics... By Thomas Thomson"". Vol. XIII. XCII,486 pp. a. 6 engraved plates. (Entire volume offered). Some brownspots to the plates. Iternally clean. A small stamp in upper right corner of two leaves. Dulong & Petit's paper: pp. 112-124, 161-182, 241-251, 321-339 a. 1 engraved plate.
First appearance in English of this, their (first) joint paper, which initiated the recheches leading to the the ""Law of Dulong and Petit"", the connection between atomic weight and atomic heat. The original Frensh having the title: Recherches sur les lois de dilation des solides, des liquides et des fluides élastiques, et sur la mesure exacte des temperatures.""""In 1815 Dulong’s famous collaboration with the mathematical physicist Alexis Thérèse Petit began"" it produced three important memoirs on heat (of which this is the first). The best-known part of this work is the statement of the law of constant atomic heats that bears their names, .... They began with the fundamental problem of measuring quantities of heat, which involved a critical analysis of thermometric scales. In 1804-1805 Gay-Lussac had carried out a comparison of mercury and air thermometers between 0°C. and 100°C. Dulong and Petit extended the range of comparison up to 300°C. and found an increasing discrepancy between the two scales at higher temperatures."" (DSB).
[Le Petit Parisien ; Le Petit Journal] - Collectif ; Le Petit Parisien
Reference : 55069
(1910)
1 vol. in-folio reliure de l'époque demi-percaline rouge,Le Petit Parisien. Supplément littéraire illustré. Recueil suivi de numéros du n°1091 du 2 janvier 1910 au n°1142 du 25 décembre 1910 [ Année 1910 complète ], avec les tables
Etat très satisfaisant (reliure frottée avec petit accroc au dos en queue, deux premiers feuillets pliés, réunissant en un volume l'intégralité des numéros du "Petit Parisien" pour l'année 1910 ! Avec les belles illustrations en couleurs sur des sujets très divers, de la mort de l'aviateur Le Blon à l'expédition de Roosevelt, des inondations à Paris à la Comète de Halley, de la catastrophe du Pluviôse au relieur décapité avec son massicot (!), de la mort de l'aviateur Wachter (une vraie série...) à celle du général de Beylié en Indochine, de la dégradation de l'assassin Graby à la déportation des chiens de Constantinople sur l'île de Sivriada (point de départ futur du film de Wes Anderson "Isle of Dogs"), de la catastrophe ferroviaire de Saujon à celle de Bernays (encore une série noire...), de la Révolution portugaise à l'atterrissage à Londres du dirigeable "Bayard-Clément", de l'exécution du Dr Crippen à Pentonville