Paris, Compagnie des Libraires, 1778. 5 volumes in-12. Reliures de l'époque veau fauve marbré, dos lisses ornés, pièces de titre, tranches rouges.
Ce recueil avait paru en 1710-1712, 5 volumes in-12 également, puis les contes furent reproduit dans le Cabinet des Fées. Galland avait traduit les Mille et une nuits six ans auparavant. L'on prête à l'auteur la collaboration de Le Sage, l'auteur de "Gil Blas". Pétis déclare dans sa préface avoir traduit ces pièces du manuscrit d'un derviche d'Ispahan, un certain Moclez. Les bibliographes doutent de cette provenance, bien que l'origine orientale (turque) des contes soit certaine. Le grand orientaliste qu'était François Pétis de La Croix pouvait fort bien adapter des textes originaux. (Barbier III, col. 300 - Quérard VII, p. 85 - Cioranescu 49661 pour l'édit. 1710 - Dictionnaire des Lettres II, p. 365). - Petite atteinte de ver au bas du dos et au mors supérieur du tome I, coiffe supérieure du tome III arasée, celle du tome V restaurée. Quelques rares rousseurs claires à l'intérieur des volumes.
De la bibliothèque de Vincent Maynon, seigneur de Francheville. Paris, par la Compagnie des Libraires, 1729. 5 tomes en 5 volumes in-12 de: I/ 331 pp., (5) pp.; II/ (4) ff., 299 pp., (1) p.; III/ (2) ff., 332 pp.; IV/ (2) ff., 332 pp.; V/ (3) ff., 350 pp. Veau fauve marbré, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de pièces d’armoirie dorées, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et citron, filet or sur les coupes, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 165 x 93 mm.
Rare édition de ces Contes Persans rédigés dans la forme des Mille et une nuits. «Dans ‘les Mille et une nuit’, c’est un prince prévenu contre les femmes; dans ‘les Mille et un jour’, c’est une princesse prévenue contre les hommes». Œuvre du persan Moclès qui avait traduit en persan des comédies indiennes, ils furent traduits en français par François Pétis de La Croix. A l’âge de 16 ans Pétis de La Croix fut envoyé dans le Levant par Colbert. Pendant un séjour de 10 ans il se familiarisa avec l’arabe vulgaire, l’arabe littéral, le turc, puis avec la langue persane. De retour en France il fut l’interprète officiel près du Roi de tous les envoyés de Constantinople et des puissances barbaresques. Il obtint en 1692 la chaire de professeur d’arabe et la charge d’interprète du roi en arabe, turc et persan. «Le traducteur voyagea longtemps en Afrique et en Asie par ordre du gouvernement, et il en rapporta plusieurs manuscrits orientaux, parmi lesquels on distingue celui des ‘Mille et un jours’. On attribue l’ouvrage à Moclès, célèbre Dervis persan, de la race de Mahomet. On voit à la Bibliothèque du Roi une traduction turque de ces contes, sous le titre de ‘Alfaraga Badal-Schidda’, ce qui signifie ‘joie après affliction’. Les ‘Mille et un jours’ ont été traduits en anglais par Philips, en 1738.» Ces contes des «Mille et un jours» sont d’une lecture très agréable et tout comme nos Fables de La Fontaine, sont tous porteurs d’une morale. «Ces contes sont reproduits dans le ‘Cabinet des fées’ et ont été réimprimés avec d’autres contes orientaux, Paris, 1841. Pour donner à son travail le mérite d’un style élégant et facile, l’orientaliste emprunta le secours de l’auteur de ‘Gil Blas’». (Quérard, Les Supercheries littéraires dévoilées). Le raffinement de la civilisation perse opposé au jansénisme de la cour interdit à Pétis de La Croix la traduction de nombreux contes jugés trop érotiques. Cette édition est rare. Brunet ne cite que l’édition postérieure de 1766. Quérard mentionne une édition partielle en 1 volume in-12 parue en 1710 et Garcin de Tassy, auteur de l’Histoire de la littérature hindoustane indique une édition parisienne de 1722 en 5 volumes. Bel exemplaire en veau marbré de l’époque dont les dos sont ornés des fers spéciaux à la gerbe de blé dorée utilisés pour les livres provenant de la bibliothèque de Maynon de Farcheville. Il provient de la bibliothèque de Vincent Michel Mayon, seigneur de Farcheville, conseiller du Roi en ses conseils, et président de la quatrième chambre des enquêtes au Parlement avec ex libris armorié aux trois gerbes de blé.
In Venezia presso Giammaria Bassaglia 1785 In-8°, pp. 216, cartonatura coeva d'attesa, titolo manoscritto su tassello al dorso. Esemplare in barbe. Questa raccolta di novelle, chiamate per derisione dai Turchi 'la malizia delle femmine', furono tradotte in francese nel 1707 da Petis, che considerò quale autore il celebre Chec Zadè precettore del sovrano ottomano Murad II (r. 1421-51). Furono composte per istruire e divertire il suo discepolo e avevano come scopo principale quello di 'rendere amabile la virtù e odioso il vizio' a danno dell'immagine delle donne turche che ' forse per essere rinchiuse e prive di tutti li pubblici divertimenti, in altro non s'occupano, che a cercare i mezzi di procurarsi piacere...non facendosi scrupolo d'impiegare tutti gli artifizi, che loro suggeriscono il temperamento e l'ozio. ' (dalla prefazione). Il testo risulta interessante per la descrizione dei diversi aspetti della civiltà orientale: magia, visione della giustizia, ruolo delle donne, politica, religione. da alcuni recenti studi si pensa che l'originale fosse una versione araba non più esistente Paolo Sosso. 'François Petis de la Croix, Histoire de la sultane de Perse et des vizirs.'
[Anonyme] ; [Dupuis, Eudoxie] ; [Pétis de La Croix, François]
Reference : 93990
(1885)
Paris, Librairie Ch. Delagrave 1885 In-4 29 x 20 cm. Cartonnage éditeur pleine percaline rouge, beau décor en noir, or, rouge et argent couvrant le premier plat et le dos, décor en noir sur le second plat, tranches dorées, 808 pp., 500 compositions dans et hors texte. Restauration professionnelle du dos et des coins, dos légèrement terni, intérieur frais.
Bon état d’occasion
[Anonyme] ; [Dupuis, Eudoxie] ; [Pétis de La Croix, François]
Reference : 103032
(1885)
Paris, Librairie Charles Delagrave 1885 In-4 29 x 20 cm. Cartonnage éditeur pleine percaline rouge, beau décor en noir, or, rouge et argent couvrant le premier plat et le dos, plats biseautés, tranches dorées, 808 pp., 500 compositions dans et hors texte. Cartonnage frais, petits accrocs en pied de dos, gouttière régulière, intérieur frais avec infimes rousseurs.
Bon état d’occasion