A Paris, chez Sébastien et Gabriel Cramoisy, 1644. Deux parties reliées en un fort vol. au format pt in-4 (247 x 168 mm) de 18 ff. n.fol., 296 pp. ; 166 pp. et 9 ff. n.fol. Reliure XIXème de demi-veau glacé blond, dos lisse orné de quintuples filets dorés, entrelacs de doubles filets dorés, larges fleurons romantiques dorés, pièce de titre de maroquin anis, titre doré, tranches jaunes.
L'ouvrage s'ouvre sur une large vignette allégorique gravée en page de titre et recèle par ailleurs de larges tout autant que délicats ornements typographiques. Natif d'Orléans, Pétau fut ''l'un des savants les plus distingués de son siècle''. (in Quérard). L'ouvrage constitue une Réponse à la Fréquente Communion d'Antoine Arnauld d'Andilly. L'auteur y affirme entre autre, que, pris pour des préceptes, les discours des pères de l’Église sur une communion digne « jetteraient la plupart des chrétiens dans le désespoir, en leur imposant des obligations et des nécessités absolues, auxquelles il serait moralement impossible d’obéir, sinon à fort peu de personnes » (Yuka Mochizuki). ''Il faut distinguer, en effet, selon lui, dans l’enseignement des Pères, non pas deux domaines, mais trois : d’abord, le dogme ; ensuite, la morale, c’est-à- dire ce qui concerne les vertus et leur pratique ; enfin, tout ce qui, dans la discipline de l’Église, n’a pas été prescrit comme intangible par le Christ, c’est-à-dire la plus grande partie de ce qui touche la « police » et les céré monies.'' (Hervé Savon). Quérard VII, La France littéraire, p. 82. Petits manques affectant le papier marbré des plats. Infime perforation en tête de la page de titre. Papier légèrement oxydé. Présence de quelques rousseurs ou cernes marginales dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition. Rare.