Roissy, 10 août 1789, in-8, 2 pages [640 x 110 mm], , Page repliée au format lettre, décachetée, portant au dos l'adresse de Brissot de Warville, rue de Gretri n°1 près de la Comédie Italienne à Paris. Il s'agit d'une lettre rédigée par le juriste et homme de lettres Jean-André Perreau (1749-1813) à Brissot de Warville (1754-1793), pour le prier de recommander auprès du marquis de Lafayette un employé de la Régie des aides : ce dernier souhaiterait entrer "en qualité de lieutenant ou sous lieutenant dans le corps que l'on va former pour la garde de Paris". Brissot était en effet très lié au marquis de Lafayette, qui l'avait introduit auprès de George Washington lors de son voyage aux États-Unis en 1788 et qui lui offrit ses appuis pour son élection à la Législative. Quant à Perreau, élève de Quesnay et de Mirabeau, il était à cette époque gouverneur des enfants du comte de Caraman et avait acquis une certaine notoriété en tant qu'auteur d'une "histoire égyptienne" publiée en 1782, Mizrim, ou le sage à la cour (Neuchatel, Imprimerie de la société typographique). Brissot, qui le fréquentait au château des Caraman de Roissy, l'évoque avec chaleur dans ses Mémoires : "Physionomie douce et ouverte, langage séduisant, aménité dans la conversation, âme sensible et tendre, raison éclairée, Perreau avait toutes les qualités qui peuvent procurer de véritables amis (...) Il croyait à la possibilité de former de bons rois, et par eux de gouverner sagement de vastes états. Il ne voulait que des réformes partielles : c'était le but de tous ses écrits ; ils ont contribué à la Révolution."* Perreau adopta les principes de la Révolution et fonda le périodique le Vrai Citoyen en 1791. Il enseigna à l'École Centrale et au Collège de France, entra au Tribunat en 1801 et se présenta comme rapporteur lors de la discussion du Code Civil. Fragments de cachet à la cire noire. *Perroud, J.-P. Brissot. Mémoires. T. 1, p. 236. Paris, Alphonse Picard, 1912. Couverture rigide
Bon 2 pages [640 x 110 mm]
Londres, 1790 in-8, titre-frontispice gravé, 175 pp., demi-veau prune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, coins en vélin vert (Petit succr. de Simier). Rousseurs.
L'ouvrage, peu commun et oublié de Quérard, forme un extrait des Scènes champêtres parues en 1782, et se concentre sur des persifflages politiques ; c'est pour cela qu'il commence par le Dialogue VIII. Jean-André Perreau (1749-1813), littérateur des plus oubliés de nos jours, ambitieux, mais sans moyens, finit sa laborieuse carrière comme inspecteur général des écoles de droit, ce qui n'était déjà pas si mal. Cioranescu, XVIIIe, 49565. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Ex-Tribum, Inspecteur-général des Écoles de Droit.A Paris, Chez Hacquart - An XIII. - 1805 - xij et 322 pages.Reliure plein veau raciné de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièce de titre maroquin rouge. Filet à froid encadrant les plats. Coins émoussés. Coiffes manquantes. Intérieur sain. Rares rousseurs. Bon état. Format in-8°(20x13).Jean André Perreau (1748-1813), journaliste, professeur de droit et homme politique, Homme de lettres, rédacteur du "Vrai citoyen" (1791), membre puis secrétaire et président du Tribunat (1803), Inspecteur général des écoles de droit.
Paris, Imprimerie des annales d'agriculture, An VI - 1797, in-8, XVI-390-[1] pp, Demi-basane aubergine de l'époque, dos lisse, ex-libris doré en pied du dos [Caffe], tranches marbrées, Étude du caractère et du physique de l'homme, de l'enfance à la vieillesse : avec, en fin de volume, des observations relatives aux femmes, dans lesquelles l'auteur pose la question de savoir si elles ont les moyens d'entreprendre les mêmes étude que les hommes Jean-André Perreau (1749-1813) participa à la formation des Écoles centrales et enseigna au Collège de France. Il fut rapporteur du Code civil en 1800. Ex-libris moderne (diable moqueur au monogramme "N.H." pour Nicole Hebecourt). Dos frotté. Rousseurs éparses, principalement en début et en fin de volume, petite lacune à un feuillet, sans toucher le texte, rares surcharges au crayon. Couverture rigide
Bon XVI-390-[1] pp.
Neuchâtel : imp. de la société typographique, 1782 In-8, iv-146-(2) pages. Demi-veau du XIXe siècle, dos lisse orné.
Bel exemplaire en dépit d'une fente en tête de la charnière du premier plat. Première édition de ce roman oriental critiquant la politique de Necker. "Cette brochure fut interdite en raison des allusions critiques qu'elle contenait relativement aux ministres et aux institutions d'alors. L'on voulut voir Necker sous les traits de Mizrim" (INED 3521).Le juriste Jean André Perreau (1748-1813) fut professeur du droit de la nature et des gens au Collège de France, professeur de législation à l'Ecole centrale du Panthéon puis inspecteur général des écoles de droit. L'ouvrage relate l'histoire du gouvernement d'un supposé roi égyptien, avec les chapitres suivants : "de la religion", "du gouvernement", "des gens de lettres, de leurs ouvrages et de la liberté d'écrire", "de l'impôt", "des loix pénales", "moyens de rétablir les mœurs", "de l'instruction publique", "de la réforme des loix", "des mendians, des maisons de force et des hôpitaux", etc. Quérard VII, 63 ; Barbier III, 318.
A Londres, chez T.P. Cadel, 1784. In-8 de VIII-211-(4) pp., veau havane glacé, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Petite utopie rédigée d'après un manuscrit traduit du grec en latin. En 1782, Perreau avait déjà donné une satire des moeurs politiques de son temps : Mizrim, ou le Sage à la Cour. INED, 3522 : « Eloge de la liberté commerciale, de l'agriculture, du travail, et des vertus familiales et sociales. Revue des institutions de la France de l'époque ». Bel exemplaire.
Londres, et se trouve à Paris, Merlin, 1772. 1 vol. in-12, basane marbrée, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en basane verte, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l'époque, coins râpés. Agréable exemplaire. 326 pp., (1) p. Feuillet de titre défraîchi, 2 ff. tachés. Il manque le faux-titre.
Edition originale de ce roman épistolaire qui dénonce à travers la correspondance amoureuse fictive entre un indigène américain et une européenne, les crimes commis par les Espagnols en Amérique au nom de la religion. Barbier III, 1276; Cioranescu, 49560; Quérard VII, 63; Sabin, 61007.
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Paris, Baudouin, Messidor an IX (1801). In-8, demi basane époque, dos lisse orné de lyres, de roulettes et de filets dorés, titre doré, toutes tranches jaunes, faux-titre, titre, CXII, 238 pp, 1 pp non chiffrée. Coins émoussés, coupes usées, coiffes, mors et plats frottés, petites épidermures sur le mors supérieur, mouillure angulaire en début de volume, rousseurs éparses.
Jean-André Perreau (1749-1813) contribua à l'élaboration du "Code Civil".
Londres (Paris) [et] Neuchâtel, sans nom [et] de l'imprimerie de la société typographique, 1782. 2 tomes en un volume in-8 de VIII-240; IV-146-[2] pages, plein veau brun, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges. Menus défauts. Tampon bleu au verso de la page de garde, 2 M entrelacés, avec la devise "à tout hasard".
Pourvu des charges de Maître des requêtes en 1762, Guemadeuc fut forcé de se démettre de cet emploi en 1779 suite à quelques fâcheuses aventures, dont la principale est la suivante: le garde-des-sceaux Miroménil fut averti qu'on lui volait très régulièrement des couverts en argent à sa table, il découvrit que le coupable était Gemadeuc. Convoqué à son cabinet, Miroménil lui reprocha sa bassesse. Mais celui-ci se voyant découvert ne se déconcerta point, et croyant se tirer d'affaire par une sotte plaisanterie, répondit que M. le garde-des-sceaux lui ayant annoncé qu'il y aurait toujours un couvert pour lui, il avait cru pouvoir s'en emparer sans indiscrétion. L'aventure fut connu de tout Paris, et Baudouin de Guemadeuc fut enfermé durant 15 mois, sans autre vêtement qu'une culotte et une veste de nankin. Il se consola par la culture des sciences, et plus particulièrement l'astronomie. Plus tard il rédigea L'Espion dévalisé, que Mirabeau fit imprimer en Suisse, et que vendait le libraire Fauche à Neuchâtel, ce qui lui attira quelques problèmes de la part du gouvernement prussien, sur demande de la France. En effet, le duc de Choiseul y est maltraité, mais on y croise également M. de Boulogne, intendant de finances, Mme de Gourdan, fameuse proxénète, le chevalier Turgot, frère du ministre, d'Ambrun, le marquis d'Angivilliers, d'Argenson, le cardinal de Bernis, Diderot, etc.. Drujon, I, 331; Michaud, Bio. Universelle, 66, p. 206. Le second ouvrage fut rapidement interdit, car il est une critique Necker (Mizrim) et donc du gouvernement de Louis XVI. L'auteur y forme des considérations assez audacieuses: liberté de la presse, éradication de la mendicité, réforme du système judiciaire et bien sûr de la fiscalité. Drujon, I, 638; INED, 28, 3521. Ces deux titre sont ici en édition originale.
[REVUE] Jacques de Lacretelle, Vassily Photiadès, Lila de Nobili, André Rolland de Renéville, Gustave Roud, A.-J. Bataillard, Raymond Schwab, Claude Roger-Marx, Jules Bertaut, René Dumesnil, Jean Adhémar, Madeleine Callet, Nicolas Rauch, Jean-Louis Clerc, Louis Chéronnet, Geneviève Perreau, Guy Bernard, Raymond Cognait (Tal Coat).
Reference : 14739