Paris, J.-J. Risler, 1838. In-12 de 23-(1) pp., , demi-toile violine, cuverture bleue imprimée conservée (reliure du XIXe siècle).
Nouvelle édition augmentée de l'ouvrage de Jean-Baptiste Pérès publié anonymement pour la première fois en 1827.On sait que l'auteur irrité des démonstrations de l'inexistence de Jésus-Christ, opposa ses paradoxes à ceux de Dupuis, l'auteur de l'Origine de tous les cultes ou Religion universelle, 1794. En suivant la même méthode, il offrit de prouver que Napoléon n'a jamais existé : il n'est qu'un mythe solaire, un mythe d'Apollon.« La première édition est anonyme et a paru en 1827. M. Pérès, se trouvant à la campagne chez un de ses amis, y rencontra un jeune étudiant, partisan effréné de Depuis et de ses systèmes ; M. Pérès chercha à le convaincre de l'inanité des démonstrations de Dupuis, et il finit, par lui offrir de lui prouver en suivant la même méthode que Napoléon n'a jamais existé. L'offre fut acceptée. M. Pérès se mil à l'oeuvre et au bout de quelques jours il lut à son adversaire le charmant petit écrit que vous savez. On s'en amusa beaucoup, et M. Pérès le laissa imprimer à Agen » (Quérard & Bourquelot). Jean-Baptiste Pérès fut successivement professeur de physique et de mathématiques chez les oratoriens de Lyon, avocat à Agen puis conservateur de la bibliothèque de la même ville où il mourut en 1840.Bel exemplaire malgré quelques rousseurs.Blavier, 246 ; Quérard et Bourquelot V, 631.
Paris, 33 rue des Saint-Pères, Paris, 33 rue des Saint-Pèress. d. (v. 1875) ; in-12, cartonnage demi-percaline verte, coins, couv. verte imprimée. (Reliure de l’époque) L’édition originale (anonyme) de cet opuscule a été publié à Agen en 1835. Dans Editions originales romantiques p. 128, Derôme attribue le texte à Petrus Borel. (Vicaire III, 1090). Jean-Baptiste Pérès était bibliothécaire de la ville d’Agen. Il est né à Valence d’Agen en 1752 et mort à Agen en 1840. Il avait fait ses études chez les Oratoriens de Condom avant d’entrer lui-même dans cet ordre et d’enseigner la philosophie, les mathématiques et les langues anciennes en Bretagne et à Lyon. Il était diacre quand la Convention supprima les ordres religieux. Il quitta Lyon et retourna à Agen en 1796. En 1807 il y exerça comme avocat avant d’être nommé bibliothécaire en 1826. Andrieu Agenais II. p. 190-191.Pérès démontre que Napoléon, véritable mythe, n’est qu’une personnification allégorique du soleil dont le cours est rappelé par des succès et des revers légendaires. C’est une critique du système de Dupuis dans l’Origine des cultes. H. I. Marrou, dans ses cours sur la méthode historique, prenait ce livre en exemple contre les conséquences du positivisme historique. Voir aussi Blavier Fous littéraires. Edit. des Cendres pp. 359-362.
Lyon, Impr. de Louis Cutty, (1791) in-8, 46 pp., broché.
Discours prononcé lors de la séance publique du Comité central des 31 clubs de Lyon par l'Oratorien Jean-Baptiste Pérès. La brochure est favorable à la Constitution civile du clergé et s'oppose à Yves Alexandre de Marbeuf qui se dit Archevêque et Lyon et primat des aules.Martin & Walter, III, 26845. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT