Petit, Père Bernard ; Rémond, René ; Pucheu, René ; Domenach, Jean-Marie ; Daniélou, Jean ; Borne, Etienne ; Biard, Père Pierre ; d’Harcourt, Philippe ; Besnard, A. M. ; Julia, dominique ; Riché, Pierre ; Potel, Père Julien ; De Chalendar, Père Michel ; Bellet, Père Maurice ; Jaubert, Annie ; Rogues, Père Jean ; Delarue, Mgr Jacques ; Monneron, Jean-Louis ; Toulat, Père Pierre ; Maitre, Jacques ; Le Guillou, M. J. ; Oraison, Père Marc ; Gargam, Père Georges ; Bruaire, Claude ; Casalis, Pasteur Georges ; Isambert, François ; Jossua, Jean-Pierre :
Reference : 5370
(1969)
Paris, Desclée de Brouwer (Collection Recherches et Débats), 1969 ; in-8, broché ; 255, (1) (table), (5) pp. (annonces de l’éditeur) ; couverture blanche et bleue imlprimée en noir et blanc.
Exemplaire en bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
Teilhard de Chardin (Pierre), sur - Henri Madelin, préface - François Crouzel - Edouard Boné - Bernard Vandermeersch - Jacques Fabre - François Russo - Madeleine Barthelemy-Madaule - Christian d'Armagnac - Gustave Martelet - Gérard-Henry Baudry - cardinal Casaroli à Mgr. Poupard - père Arrupe
Reference : 85962
(1982)
Editions Le Centurion Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1982 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, avec des bandes vertes et marrons sur les bords du plat supérieur grand In-8 1 vol. - 192 pages
1ere édition, 1982 Contents, Chapitres : Avant-propos - Allocution du père Madelin, 17 septembre 1981 - 1. François Crouzel : L'oeuvre scientifique du père Tailhard - Edouard Boné : Le paléontologiste à l'épreuve du temps - Bernard Vandermeersch : L'origine de l'homme selon la paléontologie actuelle - Jacques Fabre : Les niveaux réels et les mécanismes de l'évolution - 2. François Russo : Les langages du père Teilhard de Chardin - Madeleine Barthelemy-Madaule : La problématique teilhardienne - Christian d'Armagnac : Foi en l'homme et foi en Dieu - Gustave Martelet : Les grandes intuitions chrétiennes de Teilhard - Gérard-Henry Baudry : Le Christ et la fin de l'histoire - François Russo : Eléments de bibliographie - Annexes : Lettre du cardinal Casaroli à Mgr. Poupard - Lettre du père Arrupe au père Madelin - Lettres inédites : Lettre au père Gaston Fessard, au père René d'Ouince, au père Edouard Boné - Nexus, texte de 1940 couverture jaunie avec quelques rousseurs et des parties un peu insolée, la couverture reste en bon état, intérieur propre, papier un peu jauni, étiquette de particulier sur le haut de la première page, cela reste un bon exemplaire
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012487
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 7 août 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma chère Marie, Le mois d'août à toujours été un de mes mois favoris. Le 1er, anniversaire de ma naissance, le 14 celle de Henri, le 28 celle de Xavier. Puis on y faisait la fête, celle de notre mère, celle d'Aline. Le 15 passait pour notre fête à tous parce que nous nous appelons tous Marie. J'ai trois noms, Augustin le 28, Marie le 15, Louis le 25. Aussi pendant ce mois les souvenirs pour la famille abondent. J'ai commencé hier la neuvaine de l'Assomption, tu en as une bonne part. Oui le Bon Père Rathanys (?) est mort. Je l'ai assisté dans ses derniers moments. C'est une perte pour nous, mais le Bon Père sera plus heureux au ciel. Je suis heureux de voir que tu t'occupes de nos Pères de la rue Lafayette. Je me rappelle qu'une fois pendant les vacances, maman m'emmena chez eux, elle leur portait une douzaine de paires de bas parce qu'elle avait vu que l'un d'eux avait des bas percés. Je pense bien comme toi que cette maison aura des difficultés. Les allemandes s'éparpillent dans Paris. Ils fuirent ce quartier-là. Dès lors le but premier de cette ouvre viendra à manquer, où bien il faudra trouver d'autres ouvres à faire là ou bien il faudra se retirer. Le Pauvre Père de Bigand doit avoir bien des inquiétudes. C'est dans cette maison que Henri à commencer à pratiquer la médecine. Ce que tu me dis de ses processions à Paris me semble bien vrai. Les hommes y manquent. Ils y manquent comme simples fidèles, ils y manquent comme représentants des corps constitués, gouvernement, armées... En un mot il manque à ces processions une représentation de la nation. Ce n'es plus un culte national. C'est un culte public où on retrouver encore le Clergé, l'Eglise, puis avec elle la vie privée, les femmes, les mères, les enfants mais on n'y voit plus la vie publique, sociale. Aussi le Bon Dieu ne bénit-il pas les affaires publiques. [...] La mère St Dominique te prie de recommander partout son ouvre aux prières des bonnes âmes. Prie pour elle à Montmartre à Ste Geneviève. Mets-y des cierges pour nous. Adieu chère sour, je t'aime plus que tu ne peux penser, bien plus que je ne peux dire. Je vous embrasse tous. Ton frère Augustin. » Belle lettre familiale dans laquelle on voit que la diffusion de Drumont s'est faite jusqu'en Chine ! Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012489
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 5 octobre 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Il me semble que je suis bien en retard avec toi. Je voudrais t'écrire souvent, je remets au lendemain, les malles partent et je te laisse en retard. Et puis, il y a encore les chaleurs, les affaires qui mettent des bâtons dans les roues de la bonne volonté. Même la maladie, car le Bon Dieu m'en a envoyé une petite tout juste pour me rappeler que je ne suis pas exempt de ce châtiment là. Donc j'ai été 10 jours au lit... gastrite... affection dysentérique, voilà les noms que les médecins disaient mais nous avions du choléra à Shanghai et on avait peur de tout ce qui y ressemblait. Donc je me suis demandé si le Bon Dieu voulait de moi... mais non. Je n'étais pas encore mur pour le ciel. Les journaux vous ont peut-être déjà dit que nous avons eu cette mauvaise maladie ici. Pendant le mois d'août, il est mort 12 ou 15 européens à l'hôpital du choléra. Un peu plus dans les familles. Et les chinois ont payé un tribut bien plus fort. On dit que pendant 3 ou 4 jours, ils ont eu 200 ou 300 morts par jour. Mais il est impossible d'avoir un nombre exact. Tout autour de Shanghai, la maladie a sévi longtemps, nos Pères des paroisses chinoises donnaient plusieurs extrêmes onctions chaque jours, quelques fois cinq ou six à la suite l'une de l'autre. Il semble que c'est maintenant fini à Shanghai et que ça diminue beaucoup dans les campagnes. Les sours de Charité à l'hôpital ont perdu une sour, la sour Pauline Faisais. Elle y était chargée de la cuisine - c'est une grosse charge dans un hôpital - et s'en acquittait très bien. 36 ans d'âge. 18 mois de Chine. La pauvre sour était en cure à son office le mercredi à 11h. A 3h elle se met au lit. Dès le soir on désespérait et le samedi elle mourait. J'ai fait son service le 29 sept. C'était une de mes premières messes après ma maladie. C'est une grosse perte pour les bonnes sours. Nous avons eu aussi nos victimes. Le fr. infirmier du collège. Il était bien faible déjà, le choléra a eu beau jeu sur lui. Puis un Père italien de 64 ans, très fort, mais tout dévoué à ses 4000 chrétiens qu'il saignait à 2 heures d'ici. Le Bon Père avait donné de 60 à 80 extrêmes onctions dans le mois de septembre. Il fut pris le 27 mais continua à donner des extrêmes onctions. Le 28, il dit encore la messe à grand peine, p[ar]c[e] q[ue] c'était dimanche et pour consommer les saintes espèces. Mais déjà les chrétiens qui connaissent bien cette maladie le regardaient comme perdu. Ils nous l'amenèrent aussitôt après la messe, il nous arrivait à 11hŸ et mourait à 4h malgré les efforts des médecins qui ont essayé des remèdes héroïques. Ce bon Père avait été chassé par la révolution de plusieurs provinces. Il était venu se consacrer à la mission. Il meurt les armes à la main. C'est là une belle mort de missionnaires. Chez la m. St Dominique, deux enfants ont été prises. Toutes deux en sont revenues. L'une d'elles (11 ans) était bien à l'extrémité, condamnée par le médecin. Je crois qu'elle doit la vie aux prières faites pour elle. On tenait beaucoup à ne pas la perdre pour la réputation de la maison. [...] Je vous embrasse tous bien fort. ton frère Augustin. » Belle lettre sur les difficultés des missions en Chine, le choléra, les nombreux morts, etc. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
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Le Sarment / Fayard 1986 in8. 1986. Broché.
Etat correct
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012493
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Eglise Saint Joseph, Shanghai, 11 octobre 1892, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Je suis bien souvent avec vous de cour et de prières. J'espère que le Bon Dieu continue à bénir l'affaire du mariage de ta fille. Je suis fort édifié de l'esprit de foi qui vous conduit à cette affaire. Le Bon Dieu la bénira. Vous prenez le bon moyen d'assurer l'avenir, tenez toujours les yeux sur la volonté de Dieu. Lui seul a l'avenir entre les mains. J'espère que les prochaines malles me donneront des nouvelles plus complètes. [...] Tu sais maintenant que St Antoine de Padoue nous a exaucé. Les deux nappes d'autel sont arrivées, d'abord la petite, puis la grande. La M. Dominique les a fait monter, la petite pour l'autel de La Chapelle de congrégation où je dis la messe les jours de réunion, la grande pour le grand autel de leur chapelle où je dis la messe presque tous les jours. Elles ont servi déjà souvent. Je les reconnais aussitôt. Je suis heureux de penser que votre long travail sert à la gloire de Dieu. Merci encore. J'ai reçu aussi la brochure que je demandais sur la cour chinoise, merci encore. Je vois avec plaisir qu'on commence à mieux connaître la Chine de convention qui est bien loin de la vraie. Cette vrai Chine une fois connue témoignera bien. haut en faveur de la vraie religion qui seule peut la sauver. Priez souvent pour la conversion de la Chine. Elle déterminerait celle de l'Asie... Dieu seul peut faire ce miracle. Demandons-le. Les journaux, les télégrammes nous ont parlé de votre choléra. Nous qui l'avons presque toujours, nous en avons été préservé d'une manière singulière. Eté horriblement chaud, sans pluie, sans orages, et pas un seul cas de choléra à l'hôpital. En même temps, le télégramme apportait aux journaux les nouvelles de votre épidémie. Ces télégrammes, tous anglais, exagéraient le choléra de Paris, battaient la caisse pour clamer l'immunité de l'Angleterre. En réalité, la France, je crois, a été peu éprouvée et vous en êtes tirés désormais. Je voyais ce matin un journal (anglais naturellement) expliquant que Paris se fournit en désinfectant pour ses rues à Londres. J4ai lu ce que les journaux disaient de vos grandes chaleurs. Ici le thermomètre montait plus haut, mais elle n'ont causé aucune épidémie. Je voyais qu'en Amérique des chaleurs moindres que les nôtres tuaient chevaux ou piétons. Ici rien de semblable. Je te remercie encore de ce que tu as fait pour Léon Hambert(?). Je me suis attaché à cet enfant, que je n'ai jamais vu, à cause de l'affection de notre père pour le sien. Ces pauvres enfants ont beaucoup perdu en perdant leur mère. Si l'aîné est à Paris, fais-lui tout le bien que tu pourras. Salue les de ma part. D'après ce que leur père me dit d'eux, il doit y avoir beaucoup de bon. Dès lors, on peut corriger ce qui est moins bon. Les sours de charité ont été éprouvées cette année. La plus ancienne des sours de l'hôpital est morte. Une autre fort vieille est morte à Hantcheou (?). Ce sont deux vides et il vient peu de nouvelles de France. [...] Adieu chère sour, je vous embrasse tout bien fort. Ton frère Augustin. » Belle lettre avec des détails autour de la mission. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Collège De Pataphysique - Collection "Euterpe Et Polyhymnie" Paris 1961 Plaquette In-8 carré ( 225 X 160 mm ) de 12 pages ( non paginé ), agrafée sous couverture imprimée. Edition originale, tirage à 969 exemplaires, 1/113 exemplaires sur paperasse saumon des Phynances. Bel exemplaire marquée de la Chandelle verte.25 merdre 88 ( 11 juin 1961 ). Collection Euterpe & Polyhymnie, n° IX. Réf. Goudemare, n° 310 et Promptuaire, p. 84.
Le Club Françasi De Livre Paris 1961 Cartonnage éditeur in-8 à l'italienne ( 215 X 208 mm ) pleine toile verte sous rhodoïde. Titre doré sur dos lisse et Ier plat.La bible en 503 scènes gravées .68 pointes sèches du XVIIe siècle dédiées à la Reyne Mère.Légendes et commentaires par le R. Père Antoine Girard choisis par J. Darche.
Flammarion, Père Castor (album N° 72), 1937. Fasc. in-folio, 6 f. dont la couverture. Ex-dono : "Pour la cheftaine, ses amies parisiennes".
Albums jeux prédécoupés qui comptent parmi les introuvables du Père Castor. Maquettes de Guitte DEFFONTAINES, dessins de MENTZEL, qui deviendra l'un des plus fameux graveurs de son temps, sous le nom d'Albert FLOCON. Mentzel fut l'élève d'Albers au Bauhaus, avant de fuir le nazisme et de s'installer à Paris. Il a également réalisé le Cirque animé au Père Castor. Il sera en particulier proche de Bachelard, travaillera avec Vasarely, et influencera fortement M.C. Escher. / Precut games album, among the unobtainabled of Père Castor. Drawings by Mentzel, who then bacame one of the most famous engravers of his time, under the name of Albert Flocon. Mentzel, Albers' pupil in the Bauhaus, flew before the Nazi and settled in Paris. He also made Cirque animé for Père Castor. He worked with Vasarely, and strongly influenced M.C. Escher. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.
Nantes imprimerie chambon 1920 un tirage d'essai à l'envers en noir sur papier crème d'une étiquette de côté d'une boite de Thon . on peut lire sur le bandeau de papier de droite à gauche : "THON MARINÉ LA RUCHE" dans un encadrement d'un filet large noir, avec noté dessous : Imp. L. Chambon Nantes - puis on peut voir au centre : un dessin représentant une RUCHE avec des lauriers notée : marque de fabrique - pratique - experience dans un encadrement d'un filet large noir - puis en partie gauche CONSERVES ALIMENTAIRES P. FLON PÈRE NANTES dans un encadrement d'un filet large noir, avec noté en bas : H. & M. Barau et Cie fabricants de boite en métal Nantes breveté S.G.D.G., Format : 16 x 58 cm, sans date (1920) Nantes (imprimerie Chambon) pour CONSERVES ALIMENTAIRES P. FLON PÈRE NANTES (FRANCE),
certainement à l'occasion d'un devis demandé par la Maison de CONSERVES ALIMENTAIRES P. FLON PÈRE NANTES (FRANCE) à l'Imprimerie Chambon à Nantes ......LOUIS CHAMBON était le successeur d'Alfred RIOM industriel Nantais, ferblantier, imprimeur sur métaux .... BEL EXEMPLAIRE .... RARE ..... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
I. [PAEZ, Gaspar / MENDEZ, le Père Alphonse] II. [KIRWITZER, Wencelas Pantaléon] III. [ANDRADE, Antonio de]
Reference : LCS-8124
Rare réunion de trois lettres jésuites écrites d’Ethiopie, de Chine et du Tibet. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1629.Soit 3 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff., 262 pp. mal chiffrées 252, (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 102 pp., (1) f.bl. ; III/ (4) ff., 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 168 x 108 mm.
I/ Première édition de la traduction française de ces relations écrites par les jésuites Gaspar Paez (pour 1624 et 1625) et Alphonse Mendez (pour 1626) envoyés en mission en Éthiopie. Sommervogel, Bibliothèque de la compagnie de Jésus, V, 258 ; Carayon 906. Inconnu à Chadenat, Brunet et Barbier. II/ Première édition de la traduction française de ces lettres adressées de la Chine au Père Mutio Vitelleschi, général de la Compagnie de Jésus. Cordier, Bibliotheca Sinica, 815 ; Chadenat 4896. En raison du soutien qu’il apporte aux missions jésuites en Extrême-Orient, c’est pendant le « mandat » de Vitelleschi que les jésuites connaissent leur âge d’or en Chine. Les lettres présentes dans ce recueil, rédigées par un religieux, exposent ce qui s’est passé dans les missions jésuites en Chine en 1624. L’auteur de cette relation est probablement Wencelas Pantaléon Kirwitzer car il a signé la dernière des lettres. Mais le présent ouvrage a parfois été attribué au Père Darde ou au Père Jean-Baptiste Machault. Les deux premiers chapitres donnent une vision globale de la situation politique de la Chine et des progrès de la religion chrétienne dans ce pays à l’époque. Les autres lettres témoignent de la situation des diverses missions établies à travers tout le pays. Kirwitzer est un astronome et un mathématicien qui entra chez les jésuites en 1606. Il partit en mission en Asie avec d’autres jésuites en 1618, séjourna à Goa et en Chine, où il mourut en 1626. « Curieux et rare recueil » (Chadenat). « Je crois pouvoir attribuer cette traduction au Père Darde… Elle pourrait cependant être du P. J.-B. de Machault » (Sommervogel). III/ Première édition française de la lettre écrite du Tibet par antonio de Andrade, datée du 15 août 1626. Streit V, 310; Cordier BS 2901. Antonio de Andrade, né en 1580 à Oleiros (Portugal) et mort (empoisonné) le 19 mars 1634 à Goa était un prêtre jésuite portugais, missionnaire en Inde et au Tibet. « Il se fit remarquer dès l’origine par la finesse de son esprit et la maturité de son jugement ; c’est du moins ce que nous dit Barbosa. Bientôt il passa dans les missions de l’Inde, et il arriva à Goa dans la première année du dix-septième siècle. Nommé supérieur de la résidence du Mogol, il apprit là qu’il existait au Thibet certains vestiges du christianisme ; ou plutôt il eut connaissance de ces formes extérieures du culte de Boudha, qui ont frappé d’une surprise si grande plusieurs voyageurs par leur analogie avec notre culte. Antonio de Andrade n’hésita pas à entreprendre un voyage immense ; et, revêtu de l’habit mogol, il se dirigea vers le Thibet. Ce qu’il eut à souffrir de privations dans ce voyage difficile serait trop long à raconter : il suffira de dire que, dans les contrées montueuses qui séparent l’Inde du Thibet, il eut à braver un froid assez vif pour que les doigts de ses pieds fussent gelés complètement. Il parvint enfin à Caparanga en 1624, cité qui était alors la résidence du chef militaire du Thibet. On affirme qu’il y prêcha l’Evangile, et qu’il put même édifier un temple à la Vierge, dans la construction duquel les grands de la cour se faisaient un devoir de l’aider : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il retourna dans le Mogol, qu’il y alla chercher de nouveaux ouvriers évangéliques, et qu’il pénétra une seconde fois au Thibet, où il fut reçu avec autant d’empressement qu’il l’avait été la première fois. Ce fut alors qu’il fut élu provincial de la résidence de Goa, puis député du saint office. Barbosa prétend que les juifs de Goa lui administrèrent un poison subtil, dont il mourut. » (Biographie générale, II, 545). Antonio de Andrade fut donc le premier européen à traverser l’Himalaya, en 1624. Il faudra attendre deux siècles avant qu’un autre européen pénètre à nouveau dans la ville de Caparangue. Il fonda en 1626 la mission jésuite au Tibet et édifia alors la première église chrétienne du Tibet. Il date sa relation du 26 août 1626, date à laquelle la construction de l’église fut achevée. Il décrit dans son récit les mœurs religieuses et sociales du Tibet de l’époque, ainsi que les cérémonies bouddhistes. Carl Ritter écrivait dès 1833: "Special value attaches to the artless and candid narrative from the fact that the book is rare, that the enterprise was remarkable, and that this geographical source has been left unused for two hundred years; it opened up a mountain region, which recently has had to be scientifically rediscovered." (Die Erdkunde von Asien).Précieux exemplaire de cette réunion de trois lettres jésuites de la plus grande rareté, écrites Éthiopie, de Chine et du Tibet, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012482
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Ousi [actuelle Shanghai ?], 17 avril 1872, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Je reviens du nord de mon district où j'ai passé toutes les fêtes de Pâques, depuis deux mois je suis en course et je dois repartir après demain matin. Je te trouve toujours fidèle à ton affection pour moi et ta lettre du 6 février m'attendait ici. J'ai reçu aussi les journaux que vous m'envoyiez, l'album des ruines de Paris et la photographie de mgr Surat. Je vous remercie de vos attentions délicates. [....] Vous pensez bien que parmi mes chrétiens j'ai toute sorte de personnes, les riches exceptés toutefois. Ici plus que partout ailleurs la malédiction de l'Evangile pèse sur eux. Outre cette raison principale, on peut ajouter qu'ici plus que partout ailleurs cette classe tient d'autant plus à la terre qu'elle y jouit davantage. La grande majorité de ces pauvres gens cultive quelques arpents de terre. L'admirable fécondité du sol leur demande au plus quatre mois de travail et ils ont une récolte de riz qui leur donne la nourriture de la famille d'abord puis de quoi vendre assez pour pourvoir aux vêtements et aux autres besoins. Je n'ai qu'un catéchumène qui possède 200 arpents, il n'en cultive que 40 qui suffisent amplement pour ses besoins, mais le pauvre homme est trop simple, il se laisse gruger par tous ses parents et amis payens, il en est toujours à la misère. J'ai aussi parmi mes chrétiens deux anciens prêtres des idoles, l'un brûlait l'encens devant Fo et les autres dieux que la Chine a empruntés à l'Inde, il avait la tête rasée, c'est un Bonze. Il est maintenant cuisinier dans un thé tenu par des payens (comme qui dirait dans un café). L'autre faisait pousser sa queue et récitait les prières chinoises devant je ne sais quel héros du céleste empire, c'est un Fao sse (?). Comme j'avais refusé la communion au Fao sse qui n'était pas assez instruit et accordé cette faveur au Bonze qui dans sa simplicité savait et croyait le nécessaire. L'orgueil du Fao sse se réveilla et se traduisit en coup de poing sur la tête de son émule. C'était au moins un signe qu'il désirait le bienfait de la communion. Mais ce désir ne me paraissant pas assez surnaturel je lui donnais pourtant tous les torts. Parmi mes catéchumènes, j'ai aussi d'anciens rebelles, ils ont bien des meurtres à se reprocher, Dieu leur a pardonné, la justice chinoise ne s'en préoccupe pas, mais si jamais on établit les lois françaises en Chine et qu'il vienne un procureur de la république ou du Roi, je le prierais bien sincèrement de ne pas trop chercher à savoir le passé. Vous voyez combien nous avons besoin du secours de Dieu, priez beaucoup pour ces pauvres gens, pour que les payens ouvrent les yeux, j'espère que le Bon Dieu, à son heure, aura pitié d'eux. Ici comme en France on s'attend à de grands évènements. Prions pour que Dieu les tourne à sa gloire. Priez aussi pour moi, que vos prières m'accompagnent partout et nous aurons ainsi tous part à la même récompense. Adieu tout à tous et à chacun. Mon respect et mon affection toute entière, surtout à notre bien aimé père. Ton frère tout dévoué. Aug. M. Colombel s.j. » Magnifique témoignage sur le développement des missions en Chine et à Shanghai. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
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Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012486
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., 6 juillet 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Merci toujours pour tes bonnes lettres. Elles me disent assez que vous aimez toujours le Bon Dieu, que le Bon Dieu vous aime, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. Si dans les détails que tu me donnes je ne vois pas cela, ils me feraient de la peine. Mais non, tout ce que tu me dis de toi et des tiens dit que vous l'aimez, que vous le servez et je vous en aime davantage. Continue donc à me parler bien au long de chacun. Ta fille devient grande. La mère St Dominique m'en dit du bien. Vous vous préoccupez de son mariage. Je prie bien souvent pour que le Bon Dieu lui donne un bon mari. Lui seul connait l'avenir. C'est à toi qu'il a remis le soin de chercher sa volonté pour ta fille. Adresse-toi donc à lui dans la prière. Tu as sans doute autour de toi des Pères, des prêtres qui connaissent Amélie, qui te connaissent, demande-leur conseil. Je vois avec joie que cette chère enfant veut avant tout un mari qui aime et serve le Bon Dieu. Dis-lui bien que je prie avec vous pour cette affaire. Et ton Augustin ? Il a dû aller encore passer quelques semaines au régiment, je pense. Comment s'y comporte-t-il ? S'y tient-il bien ? en Chrétien ? Quelles idées en rapporte-t-il ? Il me disait qu'il voulait être soldat...? Est-ce sérieux ? A la distance où je suis, je ne peux en juger. Il peut se faire que oui. Il y a des raisons de croire que non. Là encore, c'est auprès du Bon Dieu que tu pourras trouver conseil. Ecris-moi longuement sur eux tous. Et Emmanuel...? Le voyez-vous souvent ? Sa mère se dévoue bien pour lui. Je suis heureux de la voir près du collège, j'espère que les Pères suppléeront un peu à l'absence de notre cher Henri. Il y a aussi plusieurs Lauras au collège. Tes enfants les voient-ils quelques-fois ? Avez-vous gardé quelques relations avec eux ? Si j'allais à Paris, je ne verrais que des figures nouvelles et pourtant j'aime bien tous ces chers enfants dont j'espère presque jusqu'au nom. Parle-moi d'eux-tous. Je suis heureux de te voir aller chez les Dames auxiliatrices. Elles sont excellentes. La mère St Paul peut te parler de Shanghai, elle en reçoit souvent des nouvelles. Il y a aussi rue de la Barouillère deux jeunes religieuses qui viennent d'ici. Je serais heureux que ta fille put faire connaissance avec elles. Elles sont à peu près de son âge et nées à Shanghai. Je leur ai fait bien souvent le catéchisme. Ici ces bonnes mères font toujours beaucoup de buis. Il y a deux mère chinoises appliquées à la visite des malades, elles baptisent beaucoup d'enfants chez les païens. Nous avons baptisé chez elles mercredi dernier un jeune homme protestant dont j'avais baptisé moi-même la femme et l'enfant. Prie souvent pour leurs ouvres. Adieu chère soeur, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère Augustin. Merci pour les semaines religieuses, les annales &... Où en est l'église de Montmartre ? Il y a je crois un album où on a réuni les dessins faits pour son bulletin, il se vent à l'église même. Donne-le moi... Je pourrai m'imaginer un pèlerinage à Montmartre. Le souvenir qui m'en reste c'est d'y être allé avec notre père, Xavier et Henri. J'avais 6 ou 7 ans. Je me souviens d'un moulin à vent qu'il y avait là. » Belle lettre familiale. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Editions du Carmel. 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 pages augmentées de quleques illustrations en noir et blanc,dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
"Table : Dieu, notre Père, par MArie-Anne Vannier - la paternité comme mission et vocation, par Didier Kihm - La paternité de Saint Joseph, par Bernard Dubois - Rembrandt : Une histoire d'un père ""prodigue d'amour"", par Paul Baudiquey - etc. Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle"
[Abbaye de Sylvanès] - GOUZES, Père André Op. ; ASSEMAT, Père Gilbert (introd.) ; LAMOUREUX, Guy (photos)
Reference : 52086
(1980)
1 vol. in-4 en chemise cartonnée, Abbaye de Sylvanès, Camarès, s.d. (circa 1980), env. 15 pl. photos noir et blanc avec poèmes au verso. Avec une page d'introduction à l'ensemble de sculptures dont les photos illustrent l'ourage.
Très bon état pour cet ouvrage original. Sur la base de photos de détail de l'ensemble de sculptures "La Mise au Tombeau" (Chapelle Saint-Jacques, village de Monestiès, département du Tarn), des poèmes sur le thème de la Passion du Christ, par le Père Gouzès, de l'abbaye de Sylvanès. Cet ensemble de 20 sculptures grandeur nature est un chef d'oeuvre commandé en 1490 par Louis d’Amboise, évêque d’Albi, pour son château épiscopal de Combefa. Il représente les trois derniers épisodes de la Passion (Crucifixion, Piéta et Mise au Tombeau). Quant à l'auteur, le père dominicain André Gouzès, à partir de 1975, il a été à l'origine de la restauration de l'Abbaye cistercienne de Syvlanès (Ariège), qui était à l'abandon depuis la Révolution.
Lyon, Périsse, 1756, 1 pleine basane, dos en partie manquant, coins et coupes émoussées, coiffes manquantes. Reliure à restaurer. fort in-8, titre, 13 ff.n.c., 836 pp., ex-libris manuscrits: "Vernier Elisée", "Joseph Bonnel", "Ce sinonyme appartient à moi Claire Amal du lieu de Ribiers......"
Cet ouvrage est attribué au Père Jacques Vanière par Barbier; Sommervogel, VIII, 450, démontre que cette attribution est impossible pour les premières éditions et estime que les initiales P. V. Conviendraient mieux au Père François Vavasseur ou au Père Georges Viald.
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris Nantes René HATON 1896 -in-8 demi-toile 1 fort volume, reliure d'époque demi-toile vert jardin imitation chagrin in-octavo (binding half calfskin in-octavo) (22,8 x 14,5 cm), dos long (spine without raised band), décoration "or" (gilt decoration), titre frappé "or" (gilt title) avec un filet à froid de part et d'autre du titre, pièce de titre sur fond orange, papier marbré vert foncé et vert clair aux plats, toutes tranches lisses (all smooth edges), cachet violet de la Compagnie de Jésus de Nantes en bas du titre, orné d'un portrait du R. P. Pierre-Michel Fessard en héliographie Dujardin en noir en frontispice + une photographie hors-texdte en noir du "Menilstat" (habitation de la famille Fessard à Baons-Le-Comte prés d'Yvetot, lieu de naissance du père FESSARD) + un fac-similé hors-texte en noir dépliant d'une lettre du R.P. BECKX annonçant le pçre Fessard en chine + une photo hors-texte en noir du père Fessard en mission en chine + un portrait hors-texte du père fessard (autre que celui du frontispice) + un fac-similé hors-texte en noir d'une lettre de 3 pages du père Fessard à son frère, légères rousseurs habituelles pour les livres de cette époque, (IV + 520) pages, 1896 Paris René HATON Editeur,
Edition Originale..... Sujet : Fessard, Pierre-Michel (Le R. P.) ......... . bien relié .... RARE .... en bon état (good condition). bon état
À Paris, Par la Compagnie des Libraires, 1726-1733 9 vol. in-folio, env. 930 pp. par vol., index dans chaque vol., très copieux index (350 pp.) dans le T. IX, veau fauve, dos ornés à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque). Petit manque à certaines coiffes, usures aux coins, tache sur le premier plat du tome III et sur le second plat du tome VIII. Bon exemplaire malgré les défauts signalés.
Première édition complète.Pierre de Guibours, en religion père Anselme de Sainte-Marie, s'était pris de bonne heure d'une véritable passion pour les études généalogiques. Après avoir publié un ouvrage en deux volumes le Palais de l'Honneur et le Palais de la gloire (1664-1665), il entreprit de rédiger avec quelques collaborateurs son grand oeuvre : l'Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, qui parut en 1674 en deux volumes.Une nouvelle édition fut envisagée rapidement, celle-ci étant jugée imparfaite par le père Anselme lui-même. Mais sa mort en 1694 vint ralentir le projet et il fallut attendre les travaux de son collaborateur, Caille du Fourny (nouvelle édition en 1712 en deux volumes) puis une refonte complète par le père Ange de Sainte-Rosalie et le père Simplicien, pour que l'édition définitive voit le jour, "œuvre capitale qui a rendu et rendra encore beaucoup de services" (Saffroy).L'illustration comporte une belle gravure en frontispice, de style allégorisant, par Cochin d'après Coypel, 9 vignettes, placées en en-tête, gravées par Tardieu, Cochin, Simonneau, Baquoy, Thomassin ou Beaumont et surtout de très nombreux bois in-texte de blasons héraldiques.Saffroy, I, 10302 b. Franklin, 557-568. Bourgeois et André, III, 1404. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Feuilles de Terpsichore, Le Roy, aine; - COUSINEAU Père et Fils Luthiers et Marchands de Musique ( publishers ) .
Reference : 12379
(1785)
1785 Fort volume reliure mi XIXe s?- titré Terpsichore - LA JUIVE.,dos usé - Feuilles de Terpsichore ; Paris : Chez les Srs. Cousineau père et fils, [1785/7?],gravés par Roy l'ainé,année 2, du no. 1 a 52 in folio,210p;,tables ,manques ? les numeros 49 et 51,reliés a la suite No.15,18,47 de la 3e année ,et en double numeros 18 et 35 de la 2e année,et le numero 1 de la 9e année (weekly issues) -RISM B II, p. 181. - Bestaat ook voor klavecimbel. Voor harp; voor zangstem en harp.-- relié avec HALEVY F. / SCRIBE LA JUIVE - partitions gravées chants 1 à 18 - Paris ,Berlin SCHLESINGER - Londres [1835]= M.S. - 2003 - morceaux détachés pour piano etc.
58 titres gravés ,tres rare suite de pieces de musique du XVIIIE siecle,entierement gravées,pour clavecin,orgue,violon,bon etat general,mouillures claires au 2 premiers feuillets,Songs with harpsichord,Violin and harpsichord music; Harpsichord music - FEUILLES DE TERPSICHORE, OU, JOURNAL Compose d'Ouvertures, d'Airs arranges et d'Airs avec Accompagnement POUR LA HARPE. Il paroit une Feuille de ce Journal tous les Lundis. Prix 1ll. 4s. On s'abonne moyennant 30ll. Chez les Srs. Cousineau Pere et Fils, Luthiers Brevetes de la Reine et de Madame la Comtesse d'Artois, rue des Poulies, et on recevra 52 Nos. Francs de Port tant a Paris qu'en Province. On trouve a la meme adresse un Journal de Clavecin dont le prix et les livraisons sont les memes. Grave par Le Roy l'aine. A PARIS.
Paris - Jérusalem, J. Mersch, Imprimeur - Imprimerie des PP. Franciscains 1902 2 tomes. In-8. Reliure de l’époque demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs, filets dorés, auteur et titre dorés. T. 1, IX + 176 pp., 1 carte géographique, en quatre couleurs, des environs du Thabor, 1 carte topographique, en héliogravure, du plateau de ce mont et de ses ruines, illustrations en photogravure hors texte ; 164 pp. - T. 2, 198 pp., 2 plans hors texte dont 1 dépliant, 2 cartes topographiques hors texte, 10 gravures ; 64 pp. ; XXIII + 250 pp., 1 plan dépliant, 32 illustrations dans et hors texte. Ouvrages en bon état.
Le Mont Thabor, notice historique et descriptive ; La Montagne de Galilée où le Seigneur apparut aux apôtres - Deux questions d’archéologie palestinienne : L’église d’Amwâs ; L’église de Quoubeibeh ; La crypte du Credo, comment on vient de retrouver le grand sanctuaire chrétien du Mont des Oliviers au IVe siècle, par le Père Léon Cré (Extraits de la Revue illustrée de la Terre Sainte et de l’Orient chrétien) ; Le prétoire de Pilate et la forteresse Antonia. Le père François Joseph Meistermann (1850-1923), dit Barnabé d’Alsace, ne fut pas que prêtre et missionnaire franciscain. En Italie, Chine ou Terre Sainte, il s’était fait également bâtisseur, archéologue, professeur et historien. Bon état d’occasion
LACORDAIRE, MAURIAC (François), GARRIC (Robert), MOTTE (T.R. Père), GILLET (Père).
Reference : 108924
(1940)
Paris Gallimard, "Collection catholique" 1940 1 vol. broché in-12 étroit, broché, 60 pp. (couverture défraîchie).
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012484
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Nankin, 1er avril 1888, 3p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Alleluia ! C'est le jour de Pâques que je t'écris. Nos pauvres chrétiens sont venus en grand nombre. Les païens encore plus pour voir. Que le Bon Dieu leur ouvre donc les yeux du coeur ! Oui, je reçois tes annales catholiques, très fidèlement. Je t'en remercie mille fois, elles font grand plaisir à moi et à tous les pères qui sont autour de moi. Puis quand nous les avons bien lues, elles sont reliées en volume et gardées dans notre bibliothèque. De ce que tu m'envoies aujourd'hui : 1° La revue du monde catholique, très bien. Je l'ai lue en entier, les pères mes voisins la lisent, envoie nous la pendant quelques mois. Les journaux quotidiens sont trop détaillés pour nous, nous ne pouvons les lire, mais les revues mensuelles ou bimensuelles sont notre affaire. Nos pères de Paris en publient une maintenant, envoyez-nous la. Je la désire beaucoup. 2° Les mystères de la franc-maçonnerie dont tu m'envoies les 2 dernières livraisons font plaisir aux pères qui m'entourent, si tu m'envoies la suite, tu me feras plaisir. 3° Les contes chinois ne sont pas forts. C'est mal traduit et mal choisi. On aurait pu trouver bien mieux. Adieu ma chère Marie. Priez beaucoup pour notre pauvre Chine. Je vous embrasse tous. Ton frère Augustin. » Joli témoignage autour des missions. Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012485
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 13 mars 1890, 2p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Merci de ton exactitude à me donner des nouvelles de ton fils. Je les attendais car j'ai bien souvent prié pour lui. Remerciez bien le Bon Dieu. Nous devrions mettre autant et plus de soin à remercier Dieu des grâces accordées qu'à les lui demander. Dis à ce cher enfant de se montrer reconnaissant. Qu'il voue au service de Dieu la vie que Dieu lui a laissée. La mère Saint Dominique te remercie bien du bon souvenir que tu lui gardes. Je lui ai montré tes lettres et je sais qu'elle t'aime beaucoup. Leur ouvre va toujours bien. Elles sont très aimées ici par les dames de toute la société. Ton ornement est à notre petite chapelle domestique. Toutes les fois qu'il sert, je suis heureux de penser que votre travail sert à la messe. Vous aurez une part des prières qui s'y font. Adieu cher sour Je vous embrasse de tous coeur. Ton frère Augustin. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012488
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 4 septembre 1890, 4p in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, C'est, je crois, le 4 septembre 70 que vous autres parisiens vous avez proclamé la R.F. et depuis la France l'a adoptée et, quoiqu'on en dise, les autres peuples la considèrent avec de grands yeux, sans savoir ce que deviendra cette nouvelle invention. Sera-t-elle le marchepied d'un trône, sera-t-elle la tempête qui s'étendra sur l'Europe entière, le monde entier peut-être ? Sera-t-elle le noyau d'une république universelle comme les avancées (?) le disent...? Dieu le sait, seul il le sait je crois. Les fr[anç]ais ne sont plus assez chrétiens pour mériter la bénédiction de Dieu, les aidera-t-il dans leur politique tout humaine ? Mais Dieu a promis son secours à l'Eglise, elle est certaine de durer toujours. Dieu a suscité des Empereurs et s'est servi d'eux pour son Eglise, puis des Rois... Empereurs et Rois ont bien mal répondu aux avances de Dieu, Dieu s'est retiré, ils tombent. Et maintenant, qu'est-ce que Dieu suscitera pour soutenir son Eglise ? Ici je m'arrête, je ne me sens pas l'esprit de prophétie. Mais j'ai confiance que le Bon Dieu tirera le bien du mal, que son Eglise trouvera toujours les secours qui lui seront nécessaires. Et en pratique tenons-nous toujours bien près d'Elle, pressons-nous sur son seul par la Foi, d'abord, par l'obéissance à tous ses commandements, par la pratique de ses sacrements et avec cela nous serons certains de recevoir notre part de la durée perpétuelle que Dieu lui a promise. Voila presque un sermon à propos de mal date. Tu vois où j'en suis en politique, c'est le cléricalisme à outrance, mais pas dans le sens commun. Oui j'ai reçu tous tes livres. Merci, merci et encore merci. Les Carmélites m'ont demandé le B. Verboyre, elles l'ont lu au réfectoire et viennent de me le renvoyer. Nos Pères de notre collège m'ont pris le général de Sonis et le lisent aussi au réfectoire, enfin la m. St Dominique m'a pris le dernier, la Campagne du Cassini pour le faire lire à ses sours. Tu vois que tes livres servent. Pour moi, je les lis tous, mais trop vite. En trois jours j'ai eu fini le général de Sonis et les autres encore plus vite. Ils sont très bien surtout le Gl. Il est consolant de voir que le Bon Dieu donne encore de tels hommes à la France même quand elle est en République. Je te prie de m'envoyer encore un ou deux livres. Je voudrais avoir les Confessions de St Augustins et les Soliloques du même saint. Mais en français. Je voudrais les faire lire, on ne les a pas ici. Je pense que tu trouveras cela facilement. Et encore, mais pour moi-même cette fois. J'ai vu le titre d'un livre, "Le culte de la croix avant J.C." par l'abbé Ansault. Je ne sais ce que c'est mais moi-aussi je crois retrouver en Chine des traces fort anciennes du culte de La Croix. Peut-être trouverais-je dans ce livre quelque-chose qui soit dans le courant de mes idées. Enfin, il se publie à Paris une "Revue des Religions". Le P. Delaporte te dira ce que c'est. Envoie m'en deux ou trois numéros comme spécimen. Tu vois ma chère sour que j'abuse de tes aumônes. Je crois que ta charité me le pardonnera et que le Bon Dieu t'en récompensera. Adieu, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère Augustin. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai.
Reference : 012490
Révérend Père Augustin Colombel (1833-1905), missionnaire jésuite en Chine, père de l'astronomie moderne en Chine à qui on doit la construction de l'observatoire de Shanghai. L.A.S., Shanghai, 30 octobre 1890, 3p 1/4 in-8. A sa soeur Marie-Thérèse Colombel (1839-1912), baronne Richerand : « Ma bien chère sour, Je viens te demander une bonne ouvre, je te prie d'y mettre tout ton cour. Nous avons ici pour consul général Mr Wagner. Ce bon monsieur nous a rendu bien des services, il a souvent mis toute son autorité et ses meilleurs soins au règlement de nos affaires et le Bon Dieu y a ajouté quelquefois souvent le succès. Nous lui devons donc de la reconnaissance. De plus Mr Wagner est tout spécialement bon pour moi. Je suis souvent intermédiaire entre lui et monseigneur, et j'ai moi-même bien des rapports avec lui pour les affaires de mes paroissiens. Et en tout cela j'ai trouvé chez Mr Wagner la plus grand bienveillance. Or Mr Wagner a ici même une nombreuse famille. Sa femme est prise d'une maladie du fois et elle est obligée de fuir nos climats. Elle va partir samedi prochain par la malle pour Paris où elle consultera les médecins et se soignera le temps nécessaire. Madame Wagner emmène avec elle une grande fille de l'âge de la tienne, une autre de 15 ans et son dernier fils de 8 ou 9 ans. Je te prie donc instamment de tâcher de les voir, le plus souvent que tu pourras. Il y a là un devoir de reconnaissance de ma part, mais aussi une bonne ouvre à faire. Cette bonne dame est très bonne mais les longs séjours que la carrière de son mari lui ont imposés en pays étrangers l'ont deshabituée de la confession. Je crains que si elle venait à mourir à Paris, elle n'ait personne auprès d'elle pour lui parler des sacrements. Les deux filles sont venues communier dimanche pour obtenir la bénédiction de Dieu sur leur voyage. J'ai été demander hier à Mr Wagner où descendait sa femme. Il n'y a rien encore d'assuré, ils chercheront à Paris. J'ai donné ton adresse, Mr Wagner m'a dit que sa femme irait te voir dès son arrivée. Lui-même lui écrira par le ministère des affaires étrangères où Mme Wagner ira prendre ses lettres, là on saura son adresse. Le P. Fournade a nos lettre par la même voie, il pourrait donc aussi l'y savoir. Si 10 ou 15 jours après la réception de cette lettre, tu n'as pas vu Mme Wagner, prie le P. Fournade de savoir son adresse et va la voir. Il y a là un bonne ouvre à faire. Cette bonne Dame est sans famille, sans parents à Paris, tu pourras lui rendre service. Que ta fille rende aux deux siennes tous ceux qu'elle pourra. Si tu fais connaissance avec elles, tu pourras y envoyer Mme Colombel et son fils, et la mère St Paul &... Mr Maignot nous est revenu. Il m'a fait vos commissions. Ta fille a reçu des couleurs. Tu sais ce que sont devenus tes livres, on en finit actuellement la lecture au réfectoire chez les mères. Elles t'en remercient bien. Adieu chère et bonne sour, je vous embrasse tous bien fort. Ton frère, Aug. M. Colombel s.j. » Cette lettre a été publié avec quelques autres sur le blog du Bibliomane Moderne le 14 octobre 2021. Elles apportent un éclairage particulièrement intéressant sur le développement des missions jésuites en Chine et à Shanghai en particulier. [242]