[s.l.] (Paris), [s.n.], 1917, in-8, agrafé, 62 p, 2 cartes dépliantes dont une en couleur. [Cachet : Exemplaire n°...Remis le 20-09-17 à Munich sous chef de Cabinet du Ministre de l’Armement]. Le général Alexandre Percin, (1846-1928), lance en 1917 une pétition auprès des députés et sénateurs afin de demander au gouvernement “l’adoption d’un canon d’infanterie, [ce qui] permettrait de terminer la guerre à bref délai”. Avant-guerre déjà, il écrit de nombreux ouvrages techniques qui critiquent l’animosité existant entre officiers d’artillerie et d’infanterie, la paresse intellectuelle des mêmes cadres, l’inanité des « manœuvres de parade » sans rapport avec la réalité. Nommé à des postes de plus en plus élevés, jusqu’à inspecteur général de l’artillerie, il fait améliorer le réglage du tir et surtout la liaison entre les armes : l’artillerie doit être au service de l’infanterie ; seul le fantassin peut véritablement savoir quelles sont les zones à bombarder pour faciliter sa progression. Mais il se heurte aux fortes oppositions de Buat, Fayolle, Nivelle, Foch, tout en étant fréquemment louangé dans des ouvrages allemands et des revues comme Artilleristische Monatshefte. (Rémy Cazals, CRID)
Décoloration des plats, dos déchiré, intérieur propre. Rare
Paris, Albin Michel, 1910, in-8, reliure demi-toile, couverture conservée, 284 p.
Ex-libris et classification bibliographique Collection Claude Parent. Coins frottés, qqs accolades au crayon bleu, bon état général.
Paris, Bernard Grasset, 1919, in-12, br., 328 p.
En 1914, l’auteur, en réserve, est rappelé pour commander la première région militaire. Chargé de la défense de Lille, il est critiqué pour avoir abandonné la ville en laissant aux Allemands 400 canons et 53 000 fusils intacts. Il affirme dans son livre Lille en 1919 qu'il n'a fait qu'exécuter les ordres. Ex-libris et classification bibliographique Collection Claude Parent. État correct sous papier cristal.
1 lettre dactylographiée de 14 feuillets numérotés (dactylographiés au recto), datée du 25 septembre 1914, à Saint-Georges de Didonne (Charentes-Inférieure), signée par le Général Percin
Au lendemain de la prise de Lille par les troupes allemandes, confronté à l'hostilité de la population, au silence puis à la prudence du Ministre de la Guerre, le général Percin adresse cette lettre à l'un de ses amis (vraisemblablement le Général Maurice Nadal) "en vous priant de la faire lire autour de vous. Vous m'aiderez ainsi à sortir de la situation intolérable dans laquelle je me débats depuis un mois". Il expose par la suite, en détail, la situation à son arrivée à "Lille, le 3 août 1914", et ses efforts pour armer une place de guerre dont le déclassement avait été évoqué à la Chambre. Il attribue l'hostilité dont il est actuellement victime à la confusion suscitée dans les esprits par la coïncidence entre son déplacement à d'autres fonctions par ses supérieurs et la prise de Lille.
Alexandre Percin (1846-1928), général, cabinet du ministre de la guerre Louis André, responsable du système des fiches anticléricales.
Reference : 015303
Alexandre Percin (1846-1928), général, cabinet du ministre de la guerre Louis André, responsable du système des fiches anticléricales. L.A.S., Paris, 30 octobre 1903, 1p in-8. Il demande à un colonel son avis sur une réclamation. [352-2]