Les exemplaires en maroquin sont particulièrement rares puisque RBH, ABPC et le fichier Berès ne recensent en maroquin que l'exemplaire Jacques Bemberg. Paris, Guillaume Desprez, 1756. In-folio de (2) ff., 1 frontispice gravé, xii pp., 103 pp., 107 planches gravées dont 31 sur double page. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, fleurs de lys dorées aux angles, grandes armoiries impériales russe au centre, dos à nerfs orné de six grandes fleurs de lys, filets or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées, doublures et gardes de moire bleue. Reliure parisienne de l’époque. 420 x 280 mm.
L’exemplaire offert par le roi Louis XV à l’Impératrice de Russie Élisabeth 1ère (1741‑1762). Titre imprimé en rouge et noir, fleurons, vignettes, culs-de-lampe et lettres ornées, gravés par Cochin. Illustration : frontispice avec un portrait de Louis XIV d'après Cazes gravé par Cochin et 107 planches dont 31 imprimées à double page. Elles sont gravées par Cochin, Lucas et Hérissent et d'autres d'après les dessins de Mansart, Pierre Dulin, Robert de Cotte, Maler, Charles de La Fosse, B. Boulogne, Louis de Boullongne, Jean Jouvenet, Nicolas Coypel et divers autres artistes. En 1670, Louis XIV désigna Louvois (1641-1691), Secrétaire d'État à la Guerre depuis 1656, pour la mise à exécution de l'un de ses plus grands projets : la construction d'un hôpital destiné aux blessés de guerre. Le Roi réconcilierait ainsi d'un même geste la France, le peuple démuni des très nombreux blessés et l'armée, ouvrant ainsi la voie à des projets de conquêtes grandioses par un État-nation unifié. Louvois avait réorganisé les armées et les contrôlait d'une main de fer. L'architecte en chef du projet, Libéral Bruant (1635-1697), choisi par Louis XIV et Colbert parmi huit projets, propose pour l'Hôtel des Invalides un plan quadrillé sur le modèle de l'Escurial, motif sur lequel il avait déjà travaillé au cours d'un autre chantier : l'hôpital de la Salpêtrière. Les vocations de ces deux institutions se rejoignent. Elles doivent offrir la charité aux délaissés, supprimer la mendicité et masquer les soldats mutilés de la funeste Guerre de Trente ans que l'on voyait traîner dans Paris. Tandis que le cardinal Mazarin avait souhaité réunir les misérables à la Salpêtrière, les vétérans, auparavant livrés à leur propre sort, seront dorénavant nourris et logés aux Invalides. Depuis l'entrée principale située au nord, on accède à la cour royale. Les bâtiments qui encadrent cette grande place abritent au rez-de-chaussée les réfectoires, tandis qu'au troisième on trouve les manufactures et les ateliers occupent les pensionnaires : une cordonnerie, une tapisserie, mais aussi un atelier de calligraphie et d'enluminure qui se rendra célèbre bientôt. L'ordre s'imposait : tous les invalides devaient participer à la vie de l'institution. Les chambres des soldats, des officiers et des moines étaient réparties dans différents bâtiments. Les plus faibles trouvaient quelques soins et repos dans les infirmeries placées à l'est de la chapelle royale et organisées selon un plan en croix. Des jardins sont plantés de l'autre côté, à l'ouest. Symboliquement, l'église des soldats et la chapelle royale se situent au centre de la composition. Dès 1674, ce gigantesque ensemble occupe, sur la plaine de Grenelle, une superficie de plus de treize hectares. Il comprend une caserne, un couvent, un hôpital, une manufacture, un hospice, une église, une chapelle, et même une boulangerie. À la fin du XVIIe siècle, environ quatre mille personnes vivent à l'hôtel des Invalides. La mort de Colbert permet à Louvois d'écarter le Libéral Bruant et de confier le chantier à son protégé Jules Hardouin-Mansart. Il crée la célèbre chapelle royale et son dôme fameux. Elle forme l'un des édifices les plus complexes et le plus richement décoré du XVIIe siècle français, qui abrite aujourd'hui le tombeau de Napoléon. À l'origine réservée à l'usage exclusif de la famille royale, elle communiquait avec l'église des soldats au nord par le chœur où les offices étaient célébrés. Louis XIV ordonne un programme décoratif tout entier tourné vers la gloire de la nation, de l'armée, de l'Église catholique et de lui-même. L'entrée nord, par exemple, est traitée comme un arc de triomphe, où l'on retrouve en haut la figure du Roi Soleil et Louis XIV prenant les traits d'un empereur sur sa monture. Le plan de la chapelle est centré : une croix grecque s'inscrit dans un carré presque parfait. Tous ces éléments attirent le regard vers le haut pour admirer la coupole - ou dôme - qui coiffe la croisée (point de convergence des travées). Il s'agissait de la plus haute construction de Paris avant l'érection de la tour Eiffel en 1889. Au soir de sa vie, Louis XIV écrit dans son testament que l'hôtel des Invalides est l'œuvre la plus utile de son règne. Il est fier d'avoir réuni, sous un même toit, charité, assistance, gloire des armées et de la Nation : «Entre différents établissements que nous avons faits dans le cours de notre règne, il n'y en a point qui soit plus utile que celui de notre Hôtel royal des Invalides». Les Invalides furent loués dans tout le pays, et même au-delà. Le tsar Pierre le Grand ne manque pas de visiter l'ensemble en 1717 et s'attarde même à table avec les soldats. L'Europe entière construisit des ensembles similaires comme à Chelsea en 1682 (commandité par Charles II), à Pest en 1724, à Vienne en 1727, à Prague en 1728, à Berlin en 1748, à Ulriksdal en 1822, à Runa en 1827, ou encore à Madrid en 1837. L'immense programme décoratif des Invalides ne fut terminé qu'au milieu du XVIIIe siècle. L'hôpital et son église furent en effet ornés de peintures et de sculptures exécutées par les plus grands artistes du temps. C'est cette splendeur d'art que le talentueux graveur Cochin a voulu ici restituer. Gabriel-Louis Calabre Pérau (1700-1767) achève en effet avec sa Description historique de l'hôtel royal des Invalides (1756) les travaux d'édition effectués auparavant par Le Jeune de Boulencourt (Description générale de l'Hostel Royal des Invalides, 1683), Jean-François Félibien des Arvaux (Description de la nouvelle église de l'hostel royal des Invalides, 1706) et Jean-Joseph Granet (Histoire de l'hôtel royal des Invalides, 1736). Pérau écrit dans son Avant-propos : «On avait la vérité historique de l'établissement, la description et les plans tant généraux que particuliers. Mais lorsque la Peinture et la Sculpture eurent orné l'église du dôme de toutes leurs richesses, les amateurs parurent souhaiter que par le secours de la Gravure, on mit les Curieux en état de parcourir & d'examiner dans le silence du cabinet les différents chefs-d'œuvres que les Arts réunis ont répandu de toutes parts dans ce somptueux Monument». Les exemplaires en maroquin sont particulièrement rares puisque RBH, ABPC et le fichier Berès ne recensent en maroquin que l'exemplaire Jacques Bemberg. Le célèbre exemplaire offert par le roi Louis XV à Élisabeth 1ère Impératrice de Russie qui fait entreprendre la construction du palais d'Hiver et du couvent Smolny dans la capitale, qui comptait à l'époque 75 000 habitants et réaménage Peterhof et Tsarskoïé Selo. C'est le fameux style Élisabeth, magnifique et baroque, qui allait donner son empreinte à cette époque brillante. Les bals de la Cour sont renommés dans toute l'Europe. Son règne marque aussi le début de la francophilie et de l'usage de la langue française dans la noblesse qui allait durer jusqu'à la révolution de 1917. Le premier théâtre russe est fondé, beaucoup de pièces traduites du français sont jouées, comme celles de Molière. L’impératrice fait venir de Paris la compagnie dramatique de Charles Sérigny en 1742. Les acteurs français recevaient un contrat de deux à cinq ans. La compagnie demeura seize ans à Saint-Pétersbourg, tandis que d’autres s'installaient. Ce flot ininterrompu durera jusqu'en 1918, notamment au théâtre Michel. Élisabeth donne aussi l'impulsion au renouveau de la musique d'Église, mais pour le reste, il s'agit d'une culture massivement importée dont la greffe demandera encore du temps. L'image de la cour est brillante et francisée, mais il s'agit parfois d'une façade, car les courtisans - comme dans d'autres cours - ne sont pas tous cultivés et préfèrent rivaliser par le luxe de leurs dépenses. Certains possèdent leurs propres troupes de théâtre et leurs orchestres de chambre. D'autres possèdent des bibliothèques immenses et se font construire des palais néoclassiques par des architectes italiens. Les dames de la cour s'habillent comme à Versailles. Bibliographie: Katalog der Ornamentstichsammlung 2513; Millard I 385-387; Cohen de Ricci 788 (fausse collation).
.: Paris, Guillaume Desprez, 1756, in-folio, 43 x 28 cm, (i-iv) + xii + 104 + 108 etched & engraved plates (77 full-page, 31 double-page, frontispice included), bound in full mottled calf, raised back with gilt decoration and a red morocco label, red-painted edges. Both covers with a triple gilt fillet with large gilt lillies in the corners. Some expertly restorations at the headcap and the lower end of the spine, title page with some faint foxing spots and some thumb marks, a few unobtrusive stains on some plates, but in all an excellent and complete copy. Millard I , 132. Ornamentstichkatalog Berlin 2513. Not in Fowler.
PERAU (G.-L.) - MEUSNIER DE QUERLON (A.-G.) - MERCIER SAINT-LEGER (Abbé B.) - LA PORTE (Abbé J.de) - BARBAZAN (Et.) - GRAILLARD DE GRAVILLE (B.-C.).
Reference : 003024
(1745)
1745 Fontenoy [recueil A], Paris [recueils C à Y], Bruxelles [recueil Z], sans nom d'éditeur, 1745-1762. Vingt-quatre parties reliées en douze volumes in-12 (106 X 174 mm) basane fauve, dos cinq nerfs ornés, caissons dorés, dentelles dorées en queue et tête, pièce de titre maroquin ocre, coupes filetées, tranches rouges (reliure de l'époque). Tome I : titre imprimé en rouge, IV (avertissement), un feuillet de table, 224 pages - titre imprimé en rouge, un feuillet (avertissement et table), 222 pages ; Tome II : IV (dont titre imprimé en rouge & avertissement), 2 feuillets de table, 208 pages - titre imprimé en rouge, 247 pages, 2 feuillets de table ; Tome III : titre imprimé en rouge, 265 pages, 3 feuillets de table - titre imprimé en rouge, II (avertissement), un feuillet de table, 195 pages ; Tome IV : titre imprimé en rouge, 248 pages, 1 feuillet de table, (1) - titre imprimé en rouge, 236 pages, 1 feuillet de table ; Tome V : titre imprimé en rouge, 209 pages, 1 feuillet de table - titre imprimé en rouge, 210 pages, 3 feuillets de table ; Tome VI : titre imprimé en rouge, 235 pages, 2 feuillets de table & avertissement - titre imprimé en rouge, 235 pages, 2 feuillets de table ; Tome VII : titre imprimé en rouge, 227 pages, 5 pages non chiffrées (table) ; titre imprimé en rouge, 226 pages, 1 feuillet de table ; Tome VIII : titre imprimé en rouge, 219 pages, 2 feuillets de table - titre imprimé en rouge, 216 pages, 1 feuillet de table ; Tome IX : titre imprimé en rouge, 226 pages, 1 feuillet de table - titre imprimé en rouge, 214 pages, 1 feuillet de table ; Tome X : titre imprimé en rouge, 235 pages, 1 feuillet de table - titre imprimé en rouge, 256 pages, 2 feuillets de table ; Tome XI : titre imprimé en rouge, 239 pages, (1) page de table - titre imprimé en rouge, 219 pages, 4 pages de table non chiffrées ; Tome XII : titre imprimé en rouge, 210 pages, 3 feuillets de table - titre imprimé en rouge, 197 pages, (3) pages de table.
ÉDITION ORIGINALE de cette importante compilation de 24 PIÈCES HISTORIQUES « fugitives » sur les sujets les plus divers, RARE COMPLÈTE. Curiosité typographique, tous les titres sont imprimés en ROUGE. On trouve dans cette collection des textes rares ou curieux qui vont du XVIe jusqu'au début du XVIIIe siècle : actes royaux ou du parlement, libelles, relations de batailles, pièces et correspondances diplomatiques, documents relatifs aux régions de France, anecdotes et faits divers (crimes horribles, parfois teintés de merveilleux), détails sur la vie politique en France et en Europe, essai scientifique ("Essai sur les comètes", II, 177-199), etc. Citons parmi les pièces concernant les voyages : "Sur le naufrage de Saint-Paul […] si c'est dans l'isle de Malte, ou dans l'isle de Meleda, qu'il fut mordu d'une vipère" (II, 19-122), "Mémoire sur la Louisiane ou le Mississipi" (II, pp. 123-176) - "Détail de ce qui s'est passé en l'armée des Chrétiens en Hongrie, contre les Turcs en l'année 1600" (XIII, pp. 107-130) - "Relation de la prise de la ville de Mahomette sur les Turcs, par les Chevaliers de Malthe, en l'année 1602" (XIII, pp. 148-156) - "Prise des forteresses de Lepante, par les Chevaliers de Malthe, le 20 Avril 1603" (XIV, pp. 210-219). « C'est une collection de pièces historiques assez bien choisies ; l'abbé Perau en a publié les deux premiers volumes ; Mercier Saint-Léger est l'éditeur du troisième ; Querlon, l'abbé de La Porte, Barbazan et Graville ont eu part à ce recueil » (MICHAUD). Exemplaire du Comte René de GALARD DE BÉARN (1699-1771), avec son ex-libris héraldique gravé collé sur le premier contreplat de chaque volume. BEL ENSEMBLE dans une fraiche reliure d'époque en basane glacée de qualité. (Barbier, IV, 49 – sabin, 68417 – Michaud, "Biographie Universelle", XXXII, 449 - O.H.R., planche 2137). FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Ventabren, Les Rouyat, 1977. In-12 broché, XVI-174 pp., 2 planches h.-t. dépliantes.
Réédition en photogravure de l'ouvrage de 1745, attribué à Gabriel-Louis Pérau (1700-1767), prieur à la Sorbonne, qui s’octroya le titre d’abbé sans jamais avoir été ordonné. Très bon état. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A Amsterdam, M. DCC. XLV., (1745), in-8vo, XXX + 240 p. + 5 planches simples de musique marquées B à F. + 9 planches, num. I à VIII dont 5 dépl. & 1 planche n.n.; +34 p. (Chansons), cartonnage d’attente (Pappband).
One of the first editions. Une des premières éditions, variante avec XXX + 240 p. et 5 planches de notes chiffr. B à F.Impression sur beau papier bl. de Hollande, entièrement non rogné, cartonnage d’attente de l’époque. Cet ouvrage est attribué à l'abbé Perau. M. Ladrague pense qu'il pourrait bien n'être que l'éditeur et que l'auteur réel serait Giovanni-Gualberto Bottarelli.Il existe plusieurs éditions imprimées à Amsterdam: 1745, 1766, 1771, 1781. Notre édition, datée 1745, est rare.XXX + 1 f. blanche + 112 p. avec 5 planches de chansons (B à F) de musique gravée + 2 plans de Loge dépl (planche I & II) + 1 planche gravée (pl. III); + „Suppl. au secret des Francs-Maçons“ p. 113 à 198 avec 2 pl. dépl. (Loge pour réception d’un Maitre. pl. IV & V) + 1 pl. simple (VI) + 1 pl. non numm. „Le Chiffre des Francs-Maçons rendu public“; + 1 f. bl. + p. 200 à 240 (titre Secret des Mopses avec vign. gravé) + 1 pl. gravée (Pl. VII) + 1 dépl. (VIII) Plan de la Loge des Mopses; 1 f. bl. + 34 p. (chansons). Caillet. 8506 (vol 3 p. 257) Wolfstieg, Bibl. der freimaurischen Lit. (Band 2, S. 402:) 29963. 2: 1745, XXX, 240, 34 p. 9 planches + 5 ff. notes musique (notre ouvrage), variante: 29962 (variante: XXVI, 240, 33 p., 8 planches + 5 ff. de notes). Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Amsterdam et Leipzig, Arkstée & Merkus 1757 2 volumes in-4 reliés en plein veau fauve de l'époque, aux plats ornés d'un triple filet d'encadrement doré, dos à nerfs ornés de motifs floraux, pièces de titre et de tomaison, double filet doré sur les coupes, tranches rouge - coiffes arasées, début de fente en queue du premier plat du T I, mors épidermurés, frottements aux plats, coins percés - T. 1 : [5 ff.], CXXXIV pp., 159 pp.; T. 2 : [2 ff.], 259 pp. Ouvrage illustré de 84 planches hors-texte 61 dépliantes, dessinées par Pierre Patte d'après l'auteur et gravées sur cuivre par Moitte, Tardieu et Patte lui-même, finement mises en couleurs sauf 4, représentant des costumes militaires et des plans de bataille.
Seconde et meilleure édition du grand traité militaire du maréchal de Saxe, la première publiée par l'abbé Pérau sur le manuscrit original de 1740. La première édition, publiée un an plus tôt à La Haye, par Zacharie Pazzi de Bonneville, est généralement tenue pour moins aboutie. Composé en treize nuits, sous l'emprise de la fièvre, l'ouvrage théorise le recrutement, l'entretien et la formation des troupes, puis l'association de l'infanterie et de la cavalerie, la fortification et le retranchement, et enfin les qualités nécessaires aux généraux ; il est suivi de curieuses Réflexions sur la propagation de l'espèce humaine. Exemplaire d'un exceptionnelle fraîcheur dont les 24 planches représentant des militaires ont été traitées dans des teintes pastels de toute beauté. Bon état d’occasion
1757 veau moucheté époque. (Coiffe sup. endomm.). in-12, XX, 162pp., (3ff.), Paris Herissant 1757,
Bon exemplaire.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
À l'Orient, G. de l'Étoile, 1778, in-12, , Basane mouchetée havane, dos long orné de frises et de compas dorés, pièce de titre noire, tranches rouges, Cet ouvrage se divise en trois parties distinctes, citées dans l'ordre du livre, et dont la dernière provient d'une autre édition, établi dans une reliure maçonnique : - Véritable travail des trois premiers grades de la maçonnerie. À l'Orient, s.n, 1778. [4], 152-214 pp. Seconde édition chez cet éditeur, sans manque de texte malgré une pagination débutant à la p. 152. En réalité, les chapitres annoncés dans la table des matières se trouvent dans les deux parties suivantes. Il se présente sous forme d'un dialogue d'un Vénérable avec un apprenti maçon, un compagnon et un maître, tous trois formant les premiers grades de la maçonnerie. Elle possède son propre titre et faux-titre. - L'Ordre des francs-maçons trahi, et leur secret révélé. À l'Orient, G. de l'Étoile, s.n. XVI-142-[2] pp. 1 pl. Seconde édition chez cet éditeur, première partie du texte précédent, comprenant une illustration dans le texte in fine et une grande planche dépliante. Il contient notamment Le Supplément au Secret des francs-maçons, l'Abrégé de l'histoire d'Hiram à Doniram ainsi que le Catéchisme, les Signes et le Remarques. Elle possède son propre titre. - Recueil de chansons de la Très-Vénérable confrairie des francs-maçons, précédé de plusieurs pièces de poésies maçonnes. À Jérusalem, s.n, 1772. 156 pp. Nouvelle édition de ce recueil de poésies et chansons maçonnes. Elle possède son propre titre. Dorbon, p. 377; Fesch, 1045. Tampons ex-libris de Nadaud Fils, trompette des villes, crieur public de La Rochelle et ses signatures dont une datée du 1er octobre 1869. Elle possède une invitation à une réunion imprimée pour une réunion exceptionnelle à propos d'Initiations scandaleuses. Épidermures, déchirure et restaurations à la planche, restaurations de papier, déchirure p. 153-154, quelques petites déchirures marginales, quelques petites taches ou rousseurs, 2 gravures manquantes à la deuxième partie. Couverture rigide
Bon
1784 A l'Orient, chez G. de l'Étoile, entre l'Equerre & le Compas, vis à vis du Soleil, 1784, in 12 de XII-106-(2) pp., vignette maçonnique gravée sur la page de titre, et 2 grandes fig. des plans de loge sur une grande planche dépliante in fine, rel. maçonnique moderne de plein veau marron, encadrement de filet doré avec étoiles frappées à froid dans les angles sur le 1er plat, avec au centre un triangle de velin ivoire mosaïqué, sur le quel se trouve un dessin à l'encre de Chine reproduisant la vignette gravée sur bois qui se trouve sur la page de titre : un rameau d'accacia surmonté d'une équerre surplombant un compas ouvert surmonté d'une étoile le tout dans un triangle, dos lisse, pièce de titre dans la hauteur, fleurons dorés en tête et en pied,entièrement non rogné, page de titre lég. salie, réparations anciennes à la planche dépliante, bon ex.
Édition non répertoriée, ni dans Fesch, ni dans Caillet.
Paris, chez Guillaume Desprez, Imprimeur-Libraire ordinaire du Roi & du Clergé de France, 1756. In-folio, veau marbré, triple filet doré en encadrement des plats, fleurs de lys en écoinçon, dos à nerfs orné de fleurs de lys, dentelle intérieure, tranches rouges (reliure de l'époque). [3] ff. - XII-104 pp.
Edition ornée d'un frontispice allégorique de Louis XIV par Cazes gravé par Cochin, d'un fleuron par Cochin, de deux bandeaux par Dulin gravées par Cochin, de deux lettres ornées par Cochin et Pasquier et de 107 grandes planches d'architecture et de sculptures, dont 31 à double page, d'après Boullogne, Cherotet, Corneille, Coypel, De La Fosse et Jouvenet, gravées par par Cochin, Aveline, Fierville, Foin, Hérisse et Lucas. (Cohen, 788).Louis XIV décide en 1670 la création de l’Hôtel royal des Invalides pour que "ceux invalides qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie passent le reste de leurs jours dans la tranquillité". Les premiers pensionnaires s’y installent en 1674.Les travaux des bâtiments principaux (logements, infirmerie, réfectoire), confiés à Libéral Bruant, architecte du roi, sont réalisés de 1671 à 1674. A partir de 1676, Jules Hardouin Mansart réalise les pavillons d’entrée. La construction de l’église prendra trente ans et sera inaugurée en août 1706.Petit manque à la coiffe supérieure ; trace ancienne d'ex-libris.Bel exemplaire.