[Paris], Pierron imprimeur, 1856-1862. 5 vol. in-folio, [1] f. 50 pl. + [1] f. 50 pl. + [1] f. 50 pl. + [1] f. 50 pl. + [1] f. 50 pl., cartonnage de l'éditeur illustré, dos de percaline chagrinée verte (3e volume manquant, frottements, petites déchirures et taches aux cartonnages, quelques petites taches et déchirures marginales sans atteinte aux planches).
Édition originale de 5 des 6 premiers volumes de ce recueil de gravures décoratives. Elle regroupe des planches gravées par Péquégnot reproduisant du mobilier, des décorations architecturales et des vases ornés par des artistes français tels Bérain, Blondel, Delafosse, Diéterlin, Eisen, Marot, Le Pautre ou d'artistes étranger comme Polydore de Caravage et Le Caravage. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
On joint une lettre en partie imprimée, signée par le chimiste et médecin alsacien Charles Adolphe Wurtz (1817- 1884), doyen de la Faculté de Médecine de Paris, et adressée à ce même professeur Jules Regnauld, précisant que suite à des ordres reçus du Recteur et du Ministre, les Cours et Actes de la Faculté de Médecine sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, et que l’administration est transférée provisoirement à Versailles (Paris, 3 mars 1871) probablement des suites du siège de Paris. 1 p. in-8, à l’en-tête de la Faculté de Médecine de Paris. Curieuse lettre à propos de fromages, dont le destinataire semble friand, lettre rédigée au début du Siège de Paris. « J’avais si peu oublié la question fromagère que dès hier (6 oct.) ma femme a exécuté une longue reconnaissance dans maints quartiers. Elle a trouvé à la seule Halle des Livarots ; c’est un maitre auvergnat peu connu des grands amateurs assez coloré et généralement arrosé d’amoniaque (sic) sous la forme primitive. En tems ordinaire l’épreuve courante (comme un marolle) valait six sous, il est coté à 7 frs ! Elle n’a finalement rien trouvé mais j’ai ouvert des négociations avec un mien ami qui doit lui-même suborner un épicier (en flattant ses ardeurs poétiques) bref tout espoir n’est pas tout à fait et je compte bien déterrer cette pierre philosophale que nous nommons gruyère ». Il en vient à lui donner des nouvelles de la guerre franco-prussienne. « Je viens d’assister aujourd’hui (vendredi 7 oct. à 11h et demi) au départ de deux ballons chargés de lettres et de sept personnes, entre autre, Gambetta. Ils ont pris la direction du N.N.O. ils étaient peu élevés et le vent me paraissait faible et peut être incertain. Je crois cependant que le vent d’est domine et qu’ils le rencontreront à une certaine altitude. Que Dieu les conduise. J’espère qu’ils emportent de nos lettres. A l’heure où je vous écris (midi) j’entends une canonnade assez soutenue dans le sud. Aussitôt le fromage trouvé, je vous le porterai… ». [Le 7 octobre 1870, Gambetta quitta Paris à bord du ballon "l’Armand Barbès", rejoignant le gouvernement replié à Tours.].