P., Chapelot, 1913, in-12, ix-259 pp, 62 photos sur 32 pl. hors texte, dont le frontispice, une grande carte dépliante en couleurs (qui manque souvent), reliure demi-toile carmin, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, qqs rares soulignures crayon, bon état
"Bénéficiaire de la fameuse lettre blanche accordée par l'état-major bulgare à quelques représentants de la presse, Alain de Penennrun, correspondant de l'Illustration, a été de ceux qui, avec M. René Puaux, ont de Mustapha-Pacha rejointe Jana le quartier général de la Ille armée et assisté aux combats livrés devant Tchataldja. Même itinéraire donc, et même scènes entrevues; mais ce journal de marche laisse une impression tout autre que l'exposé de l'excellent professionnel qu'est le reporter du Temps. C'est plus coloré, plus vivant, et, militairement, plus précis. Aussi bien, Alain de Penennrun n'est, lui, qu'un journaliste occasionnel : ce pseudonyme dissimule un officier de l'armée active, passionné de son métier. Il voit les choses en soldat, et certains détails, à peu près dépourvus de sens pour un profane, ont pour lui une signification très précise. Tout le monde peut lire la déroute sur les chemins jonchés de morts et de débris, ou philosopher à la rencontre d'un convoi de blessés, mais non pas toujours interpréter comme il sied ce qui s'offre à la vue, et deviner le reste. Ces pages alertes sont très dignes d'être lues. Alain de Penennrun rend un juste hommage à l'élan du soldat bulgare, à l'énergie et aux talents des chefs, à la remarquable organisation de l'armée victorieuse. Ses critiques sont minimes. Mais encore les fait-il, et n'hésite-t-il pas à déclarer que, tous comptes faits, les Bulgares ont perdu la bataille de Tchataldja. Ils peuvent donner des raisons : l'état sanitaire, l'inutilité du sacrifice..., militairement leur échec n'est pas niable. Le triomphe n'en est pas moins éclatant : Lule-Burgas, et hier Andrinople témoignent suffisamment de l'héroïsme bulgare." (La Revue critique des idées et des livres, 1913) — "Sous le pseudonyme d'Alain de Penennrun se cache un jeune et brillant officier de l'armée française. Dès les premiers bruits de guerre entre les puissances balkaniques et ;la Turquie, celui-ci, profitant d'un congé, gagna Sofia pour suivre et voir à l'œuvre l'armée bulgare. Malgré les difficultés sans nombre auxquelles il se heurta dès son arrivée, il réussit, grâce à sa qualité de représentant de l'Illustration sous laquelle il voyageait, à se faire accréditer auprès des armées bulgares comme correspondant de guerre et à obtenir l'autorisation de les accompagner dans leur vertigineuse randonnée à travers la Turquie. Doué d'un remarquable talent d'observation secondé par une plume des plus alertes, il écrivit au jour le jour ses souvenirs et ses impressions; il envoya ainsi à l'Illustration, au cours même de la campagne, des relations claires et précises qui mirent immédiatement son nom en relief. Rentré en France, le jeune militaire s'est proposé de retracer les faits dont il a été le témoin et de faire connaître à ses camarades de l'armée les observations qu'il a recueillies et les quelques critiques qu'il a eu l'occasion de faire au cours de sa mission. Il a été ainsi amené à écrire cet excellent journal de marche si vivant, si varié que par moments on croit lire un roman d'actualité. L'ouvrage est tout particulièrement intéressant et instructif ; il est fait tout entier d'impressions vécues, écrit dans une langue claire, chaude et colorée, accompagné presque à chaque page de photographies abondantes et suggestives. Il est dans son ensemble un légitime hommage rendu à la valeur de l'armée bulgare et de ses chefs; il se termine en outre par une pensée réconfortante : les victoires des Bulgares sont presque des victoires françaises. Leurs généraux, qui se sont couverts de gloire sur les champs de bataille de Thrace, sont en effet les élèves de nos maîtres les plus distingués, les BonnaJ et les Langlois; les méthodes de combat, les procédés de tir, le matériel qui a lui-même donné de si merveilleux résultats, tout cela est de fabrication et d'importation françaises." (Journal des sciences militaires, 1913) — "René Puaux et Alain de Pennenrun suivent l’armée bulgare de Sofia à Tchataldja pendant la campagne de 1912. L’état-major bulgare observe les règlements adoptés par les Japonais au cours de la guerre de Mandchourie et chaque journaliste reçoit un code d’instructions précisant ce que la censure l’autorise à transmettre. À Sofia, les journalistes sont regroupés avec les attachés militaires. Un train spécial les conduit sur le front. Cinq reporters français sont autorisés à « battre librement la campagne » : Puaux, Pennenrun, Vallier (Le Matin), le marquis de Segonzac (L’Echo de Paris) et Ludovic Naudeau (Le Journal). Pennenrun admire la détermination et le courage de ce peuple chrétien en armes, dont il est convaincu du bon droit : « Et voici pourquoi nous assistons à ce réveil formidable et puissant d’une jeune chrétienté qui, demain, l’épée à la main, frappera aux portes de Constantinople pour rétablir la croix à Sainte-Sophie. » S’ils entendent parler d’excès des irréguliers bulgares ou de quelques troupes, ils rendent hommage au comportement de l’armée bulgare : « Si les bandes irrégulières macédoniennes et aussi les troupes bulgares se sont quelquefois montrées un peu trop disposées à reléguer les considérations humanitaires au second plan (sic), ce n’est pas le cas autour de nous. Plus de dix fois, voici que des prisonniers turcs isolés ou en groupe se sont présentés à ma vue, escortés par des soldats bulgares, et, toujours, j’ai admiré chez les vainqueurs la véritable fraternité qu’ils déployaient à leur égard, partageant amicalement avec eux cigarettes et nourriture. » En revanche, les récits d’atrocités turques que recueille Pennenrun sont à faire frémir, et il les accrédite : « On ne peut même pas suspecter d’exagération les auteurs de ces terribles récits. Tout cela, ce sont des choses vues par des centaines de témoins oculaires. Des photographies ont même été prises. Tous les témoignages concordent »." (Yves Ternon, 2008)
P., Chapelot, 1914, in-12, viii-268 pp, 35 pl. de photos hors texte, 7 croquis, 2 cartes dépliantes hors texte in fine, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs pointillés, titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Rare
Sous le pseudonyme d'Alain de Penennrun se cache un jeune et brillant officier de l'armée française, envoyé du journal l’Illustration à l’État-major serbe en juillet 1913. Doué d'un remarquable talent d'observation secondé par une plume des plus alertes, il écrivit au jour le jour ses souvenirs et ses impressions. Le premier chapitre est consacré à l'étude de l'origine du conflit qui mit simultanément aux prises la Bulgarie avec la totalité des forces des autres nations balkaniques. Les chapitres II et III sont des notes de voyage (passage à Belgrade, puis à Uskub, arrivée au quartier général du prince Alexandre de Serbie). Le chapitre IV est une étude technique de la bataille de la Bregalnitza. Les chapitres V à VII sont consacrés aux combats d'Egri-Palanka, à l'arrêt des opérations, aux négociations de Bucarest, et à une tournée rapide au milieu des troupes roumaines. Le chapitre VIII contient des remarques personnelles sur les opérations de la deuxième guerre balkanique, une brève comparaison des quatre armées principales des Balkans, et une étude rapide de la situation politique telle qu'elle paraît résulter du traité signé à Bucarest le 10 août 1913.
1913 Paris, Librairie Chapelot, 1913, in 12 relié demi-percaline bleue, IX-259 pages.
Portrait en frontispice et nombreuses planches de photographies hors-texte. RARE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
CHARLES-LAVAUZELLE & Cie. 1913. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Intérieur acceptable. 137 pages. Frontispice en noir et blanc, avec serpente. 12 planches dépliantes (sur 13), de croquis en noir et blanc. Etiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre et dans quelques marges. Manque la carte en couleurs.. . . . Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
CHAPELOT. 1913. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 258 pages. Une carte dépliante en couleurs, avec une petite déchirure (5cm), en fin d'ouvrage. Portrait noir et blanc, en frontispice. Quelques planches de photos en noir et blanc. Etiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre et dans quelques marges.. . . . Classification Dewey : 949.9-Bulgarie
Classification Dewey : 949.9-Bulgarie
Paris, Librairie Chapelot, 1913, in 12 de IX-259 pp., 1 p. de table, rel. d'ép. demi-veau bleu nuit, dos lisse orné d'un fleuron doré, couvert. illustrée en couleurs cons., agréable ex.
Nombreuses photographies hors-texte, 1 grande carte dépl. en couleurs.
PARIS, Librairie Chapelot, 1913 - In-8, 12 x 19 cm - 1 ere Eition - Broché - Couverture illustrée en couleurs - IX + 259 pages - Nombreuses photosNB HT - Bon état
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1914 PARIS, Lib. chapelot - Edition Originale - 1914 - In-12 - Broché - couverture illustrée - Portrait du Prince alexandre de Serbie - nombreuses illustrations N.B H.T. - Complet des 2 plans dépliants H.T.- envoi manuscrit de l'auteur: "A mon cher frère et à ma chère soeur, très affectueusement, Lunéville, le 14 novembre 1913, A. de Penennrun". - Couverture un peu tachée, Sinon bel exemplaire, très frais
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