François Maspéro (Reinwald) , Bibliothèque Internationale des Sciences Economiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1975 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche grand In-8 1 vol. - 344 pages
reprint en fac-similé de l'édition Reinwald de 1900, ici 1975 Contents, Chapitres : 1. La durée du travail : Généralités - La durée du travail - La réduction des heures de travail - 2. Les salaires : Le taux des salaires en France - 3. Le travail des femmes : L'extension du travail féminin - Les conditions du travail féminin - Le budget de l'ouvrière - La règlementation du travail féminin - 4. Le travail des enfants - 5. La mortalité professionnelle : Les causes de la morbidité professionnelle - La mortalité par accidents - La mortalité générale - 6. Comment vit la classe ouvrière : Causes de la cherté des produits - Enchérissement de l'alimentation - Enchérissement des loyers - Le budget de l'ouvrier - Qualité de l'alimentation - Le prix et les conditions du logement - 7. La mortalité dans les classes ouvrières - 8. Chômage et misère - 9. L'alcoolisme - 10. Conclusions. - Fernand-Léonce Émile Pelloutier, né à Paris le 1er octobre 1867 et mort le 13 mars 1901 à Sèvres (Seine-et-Oise), est une des grandes figures du syndicalisme et de l'anarchisme français au XIXe siècle. - D'abord attiré par les idées républicaines, il rallie ensuite le socialisme et adhère, en 1892, au Parti ouvrier français de Jules Guesde. Il écrit, avec Aristide Briand, une brochure intitulée De la révolution par la grève générale. Il est ensuite séduit par les idées anarchistes. Élu secrétaire de la Fédération des bourses du travail en 1895, Pelloutier critique la stratégie terroriste de Ravachol et préfère développer les bourses du travail. Sous sa direction, leur nombre progresse fortement, passant de 33 en 1894, à 81 en 1901. Par leur vocation et leur fonction, ces lieux apparaissent aux yeux des exploités plus efficaces et plus pragmatiques que les simples syndicats de métier. Pour Pelloutier, les bourses du travail sont l'expression du syndicalisme intégral. Pensées comme des organisations de solidarité, elles sont dotées de divers services de mutualité : bureaux de placement, caisses de solidarité, caisses de maladie, de chômage, de décès On y trouve aussi des bibliothèques destinées à permettre aux travailleurs de mieux comprendre leur situation par les lectures d'Adam Smith, Proudhon, Marx, Kropotkine, Zola, Bakounine Pelloutier y organise également des cours du soir. Adepte de l'autonomie ouvrière, il remit à l'ordre du jour les enseignements de Proudhon et de Bakounine, et est reconnu à ce titre comme un actualisateur de la pensée anarchiste. Après avoir eu toute sa vie des problèmes de santé, Pelloutier meurt prématurément et dans le dénuement en 1901. (source : Wikipedia) - nb : cette étude parue en 1900 permet d'avoir un état des lieux du monde ouvrier au début du Xxe siècle, dans le prolongement des travaux de Villermé parus au milieu du XIXe siècle, mais orienté du côté des travailleurs et de leur protection. couverture legerement brunie, avec quelques rousseurs et de tres legeres pliures aux coins, sinon bon état, intérieur propre, papier à peine jauni
Paris, C. Reinwald, 1900 in-12, [3] ff. n. ch., 344 pp., demi-percaline Bradel citron, dos orné de filets et fleuron dorés, pièce de titre (reliure de l'époque).
Edition originale.Fernand-Léonce Pelloutier (1867-1901), rallié en 1892 au socialisme dans sa version guesdiste, fut élu en 1895 secrétaire général de la Fédération des Bourses du travail et se révéla une des grandes figures du syndicalisme et de l'anarchisme français au XIXe siècle. Son frère cadet Maurice Pelloutier (1870-1940) adhéra dans son sillage à ses luttes, du moins jusqu'à la mort de Fernand. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, C. Reinwald, Schleicher frères, 1900 in-12, [3] ff. n. ch., 344 pp., un f. n. ch., demi-chagrin cerise, dos à nerfs fleuronné, couverture et dos conservés (reliure moderne).
Edition originale.Fernand-Léonce Pelloutier (1867-1901), rallié en 1892 au socialisme dans sa version guesdiste, fut élu en 1895 secrétaire général de la Fédération des Bourses du travail et se révéla une des grandes figures du syndicalisme et de l'anarchisme français au XIXe siècle. Son frère cadet Maurice Pelloutier (1870-1940) adhéra dans son sillage à ses luttes, du moins jusqu'à la mort de Fernand.RELIÉ AVEC : le prospectus de la collection ([3] ff. n. ch.).Vignette ex-libris Patris-Cougousse (Aveyron). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Rochecorbon, chez l'auteur [Tours, impr. Gibert-Clarey], 1924. Brochure in-8°, couv. impr., texte imprimé en bistre, (1) f., 61 pp., (2) ff.[C33]
Envoi autographe signé de l'auteur sur la garde. Deuxième recueil du poète frère du militant socialiste. Pas dans Laurencin.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Editions Schleicher Frères, 1911, format 203x133mm, broché, 124 pages, portrait de Fernand Pelloutier par Maurice Froment en illustration du frontispice, quelques rousseurs sur le frontispice et couverture un peu usagée sinon bon exemplaire.
François Maspero. 1975. In-8. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 344 pages - rousseurs sur le 1er plat - 2ème plat absent - mouillure sur la coiffe en pied.. . . . Classification Dewey : 301-Sociologie
Réimpression en fac-similé de 1900. Classification Dewey : 301-Sociologie
FRANCOIS MASPERO. 1975. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 344 pages - traces de mouillures sur le dos .. . . . Classification Dewey : 301-Sociologie
Réimpression en fac similé 1900 - Sommaire : la durée du travail - les salaires - le travail des femmes - le travail des enfants - la mortalité professionnelle - comment vit la classe ouvrière - la mortalité dans les classes pauvres - chomage et misère - l'alcoolisme - conclusion. Classification Dewey : 301-Sociologie
Maspero, 1975, in-8 br., 344 p., réimpression en fac-similé de l'édition de 1900, "Bibliothèque internationale des Sciences économiques", dos légèrement frotté en queue, bon état.
Voir le sommaire sur photos jointes.
P., François Maspero, 1975, in-8°, 344 pp, broché, bon état
Réimpression en fac-similé de l'édition publiée chez Reinwald en 1900. — "Dans sa remarquable biographie de Fernand Pelloutier, J. Julliard nous avait déjà vanté les qualités de cette étude que Pelloutier et son frère ont consacrée à la vie ouvrière et qui fut publiée en 1900. Saluons donc la bonne idée qu'ont eue les Editions Maspero de nous offrir en fac-similé ce livre depuis longtemps introuvable. Pelloutier a été l'un de ces rares militants révolutionnaires français – militant et théoricien : n'a-t-il pas contribué largement à mettre en forme et à propager les éléments doctrinaux du « syndicalisme d'action directe », au premier rang desquels la grève générale ? – à baser son projet révolutionnaire à la fois sur une pratique (et principalement celle des Bourses du travail) et sur une connaissance sociologique de la classe ouvrière. Ce livre est, pour une grande part, la reprise ordonnée d'un certain nombre d'articles que F. Pelloutier avait donné à des publications ouvrières à la fin du XIXe siècle. Ces articles étaient eux-même, sur des sujets variés (durée du travail, travail des femmes et des enfants, mortalité professionnelle, budgets ouvriers, chômage, alcoolisme...), des synthèses faites par l'auteur à partir, soit d'observations personnelles, soit surtout d'une documentation extrêmement éclectique, où le pamphlet anarchiste avoisine le traité du professeur en médecine. C'est un tableau, incomplet sans doute, mais combien riche, de l'exploitation ouvrière à la Belle Epoque. Non seulement en France, comme son titre l'indique, mais à travers le monde industriel, la comparaison d'Etat à Etat n'étant pas la moindre des ressources d'un livre dépourvu, en revanche, de grandiloquence et d'abstractions. On lira tout particulièrement le chapitre sur « le travail des femmes », où la tendresse (sans larmes) le dispute à l'indignation (sans cris) au spectacle de l'esclavagisme industriel – dont la femme a été (avec l'enfant) la première victime." (Michel Winock, revue Esprit, 1975) — "On a prétendu justifier l'empressement mis par le Capital à féminiser son personnel en alléguant que les « traditions d'ordre, d'économie et de sobriété de la femme lui permettent d'accomplir une tâche égale à celle de l'homme en se contentant d'un moindre salaire », ce qui revient à dire que les traditions d'égoïsme des négociants et des industriels les autorisaient à tirer profit des meilleures qualités féminines, et que, dans une société fondée sur un mauvais système économique, être bon, c'est être fatalement dupé. En fait, ce pitoyable essai de justification est purement rhétorique... on avoue hautement que la dépréciation du salaire qui en est la conséquence, permet au Capital de traverser impunément la crise économique et de s'alimenter de la détresse générale. Voyez les demoiselles téléphonistes ! Ces jeunes filles ne gagnent, après un stage gratuit de quelques mois, que 800 francs par an. Or quel est leur travail et dans quelles conditions l'exécutent- elles ? Elles sont généralement au nombre de cinquante ou soixante dans des salles hermétiquement closes, où l'air est sursaturé d'émanations malsaines et dont la température s'élève pendant l'été à plus de 30 degrés. Elles restent debout pendant dix heures, exposées ainsi aux désordres génitaux les plus graves, ont presque constamment le transmetteur à la bouche, le récepteur à l'oreille, et n'interrompent cette occupation que pour manœuvrer les jack-knives (conjoncteurs) ou relever les annonciateurs. D'une pareille tâche que retirent-elles ? Des affections nerveuses, des troubles de l'appareil circulatoire et de l'appareil respiratoire. Quant aux femmes employées dans la fabrique ou dans l'usine, on n'oserait dire ce qu'est leur vie pendant vingt ou trente années... Combien avons-nous connu de jeunes femmes travaillant quatorze heures par jour et se nourrissant de fruits, d'aliments achetés tout préparés dans les abominables gargotes des faubourgs parisiens, pour épargner quelque peu leur insuffisant salaire !... Voici les casseuses de sucre. Priez l'une d'elles de vous montrer sa main. Les ongles sont à demi rongés; l'extrémité du doigt présente un méplat produit par l'usure de la chair... Quelque fois ce ne sera plus un doigt que vous verrez mais un moignon sanglant que l'ouvrière recouvre d'un linge, non pas tant pour moins souffrir que pour ne pas tacher le sucre qu'elle manipule... Que dire des "porteuses", de celles qui débarrassent le scieur de pains et fournissent les plaquettes de sucre à la consommation du cassoir ! Ces plaquettes se transportent dans des caisses pesant environ 16 kg. Les ouvrières transportent par jour sept à huit cents de ces caisses d'un bout à l'autre de l'atelier (ici 25 mètres de longueur)... Des hommes ne voudraient pas faire ce travail même à raison de 50 centimes l'heure. Les femmes sont payées 20 centimes !"
Place d'armes (1 mai 2002), 98 pp., broché, bandeau d'origine, bon état.
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François Maspéro Couverture souple Paris 1975
Très bon In-8. 344 pages. Édition-facsimilée de l'originale parue en 1900.