Isabey, Jean-Baptiste (1767-1855, Peintre, Portraitiste et Décorateur)
Reference : 8479
(1841)
13,5 c 20,6 Le Lude 1841 "Au Lude ce vendredi 14 mai. Enfin me voilà au lude arrivé de ce matin, le premier mot du marquis de Talhouet a été Cicéri. Sait-il que vous êtes ici, sait-il que nous y restons jusqu'au premier juin. Lorsque vous lui écrirez, dites lui bien que je lui en voudrais à la mort si j'apprenais que les travaux l'appelassent au Mans et qu'il ne vint pas nous voir. Je n'ay pas voulu différer de t'en écrire. Nous sommes ici tous gens qui t'aiment, savoir ...(?)buffon, le duc de Crussol, le grand David [?], Jules Deville, M. Asselin, M. de Laboulay, August fils du marquis et 5 ou 6 encore ? moi. J'y resterais jusqu' à la fin du mois.. J'y ai une copie à faire. Cela m'a déterminé aux frais du voyage. Mille choses bonnes à toute la famille particulièrement à la bonne nolot que Eugénie doit aller voir pour la féliciter en notre nom du petit garçon que Dieu lui a envoyé en consolation. Ton bon ami. Isabey". En 1841 Jean-Baptiste Isabey est un peintre et portraitiste officiel, reconnu et fréquentant les personnalités en vue. Elève de David, il a fait carrière sous l'Empire et sous la Restauration. Le château du Lude (près du Mans, dans la Sarthe) est alors la propriété du marquis Auguste de Talhouët (1788-1842), général et baron d'Empire, qu'il tenait de sa mère. Le château apparait ici comme une résidence d'artistes et de gens de bonne compagnie. Rappelons qu'Isabey a peint dans les années 1830 le portrait de la marquise de Talhouët (1799-1854), née Alexandrine Roy, fille du comte Roy riche ministre des finances sous la Restauration. Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868) a été un peintre et décorateur de théâtre très en cour lui aussi. Les familles Isabey-Cicéri sont très liées. Cicéri, qui a travaillé avec Jean-Baptiste Isabey, a épousé sa fille Alexandrine en 1810. Leur fils est le peintre paysagiste Eugène Cicéri (1813-1890). Et le frère d'Alexandrine, Eugène Isabey (1803-1886) a été lui aussi un peintre de renom. Notons que Jean-Baptiste Isabey s'était remarié en 1829. C'est vraisemblablement sa deuxième femme Eugénie Maystre qui semble être évoquée à la fin de sa lettre. La lettre mentionne la présence de Cicéri au Mans. Rappelons qu'il a réalisé les décorations de la salle de théâtre du Mans inaugurée en 1842. Ses liens avec le Lude semblent avoir été durables, puisqu'il est également le créateur du décor d'une soirée dramatique et lyrique organisée au château du Lude en 1866. (Thèse de Ph. Brochard sur Eugène Cicéri, 2021). Enfin, La mention de la "bonne Nolot" fait-elle référence à la fille de Cicéri qui avait épousé le peintre François-Joseph Nolau (1804-1883). Marques de pliures. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Superbe lettre. Probablement rédigée en vue de l’organisation d’une exposition ou d’un Salon. Il a reçu deux lettres et en adresse un compte rendu à son « cher Boitard ». « Voici le résumé de deux lettres que je reçois, une de Saintin (le peintre Louis Henri Saintin), une de Delaunay (le peintre Jules-Elie Delaunay). Saintin ne pourra rien envoyer mais il travaille ardemment ses amis pour les faire envoyer. Delaunay m’annonce que Cabanel n’enverra pas le Moise et demande s’il faut lui faire envoyer un Orphée (autre envoi de Rome, moins intéressant). Je réponds oui, il dit que Dubufe (le peintre Edouard Louis Dubufe) enverra probablement un de ses meilleurs portraits d’homme, le portrait de Barre le sculpteur, et qu’il a une odalisque très importante. Dans le genre de la dernière du Salon mais qui appartient aux Goupil (Adolphe Goupil, fondateur de la société internationale Goupil & Cie, l'un des plus gros marchands d'art du XIXe siècle). Ces derniers veulent bien nous la prêter ainsi que plusieurs autres jolis tableaux nouveaux mais à une condition, c’est que nous nous engagions formellement à retourner ces tableaux chez eux pour le 25 Décembre. En voici la raison, ces tableaux sont vendus à un grand marchand anglais qui ouvre une exposition le 1er Janvier. Ils ne peuvent manquer de les lui expédier à cette époque (cette mesure n’est applicable parmi les tableaux des Goupil qu’à l’odalisque de Dubufe et aux quelques tableaux choisis dont je vous ai parlé). Je crois qu’il n’y a pas à hésiter à accepter cette condition qui démontre de la part de Goupil un grand désir de nous être agréables. Mais je ne puis trancher cette question. Répondez donc un mot à ce sujet à Mr Boussod (Léon Boussod), l’associé des Goupil rue Chaptal 9, en lui disant que je viens de vous transmettre l’aimable proposition qu’il avait fait à Delaunay et que vous l’acceptez avec la condition en le remerciant beaucoup. Priez-le alors de vous envoyer à l’avance pour le livret la liste spéciale de ces quelques tableaux… ». Il termine sa lettre en apportant les précisions suivantes « Delaunay remue ciel et terre, il est transformé en homme actif et ardent. Il travaille pour nous faire deux choses, aura-t-il fini ? Dite à Doré (l’illustrateur et peintre Gustave Doré) de le pousser. Gérome (le peintre Jean-Léon Gérome) doit être à Paris, que Doré lui écrive donc pour les Gladiateurs et qu’il insiste à mort. Car Delaunay m’annonce le combat de coqs mais pas un mot des Gladiateurs. Gardez-vous d’en parler aux Goupil. Delaunay espère aussi un tableau de Dupray (le peintre Henri Dupray), un jeune célèbre... ».
MAKOWSKI (Jozef Tadeusz, dit Tadé) peintre de genre et illustrateur polonais (1882-1er novembre 1932), actif en France depuis 1909.
Reference : 30C29
Belle correspondance amicale et professionnelle. Il voyage à travers la France et se réjouit de lui donner de ses nouvelles à chacun de ses déplacements. De Breuilpont dans l’Eure, il se console du mauvais temps en prenant du repos et sera de retour à Paris vers le 25 et le questionne. « Il parait que vous avez fait un voyage charmant avec Gromaire ». Arrivé dans le Golf du Morbihan où il se trouve depuis quelques semaines « dans un petit village près de St Gildas », il lui avoue que « le pays est très beau et si le temps voulait s’arranger, ce serait charmant. Je me repose en travaillant un peu… » A Bannay, dans le Cher, il se trouve chez Mlle Clémence Fouchard : « j’ai échoué dans un petit village aux environs de Cosne. La Loire avec ses plages de sable fin, ses sites et sa pêche est proche ; c’est vous dire que je me distrais en dehors de mon travail. Entouré de braves gens, je travaille de mon mieux. Qu’en sortira-t-il ? Je resterai ici encore quelques semaines pour me reposer en même temps… ». A Massais, dans les Deux-Sèvres, il lui apprend que « Gromaire a été opéré de l’appendicite… ».
On joint une coupure de presse du 3 novembre 1932 annonçant la mort du peintre « Le peintre Tadé Makowski est mort sans connaître la gloire qu’il méritait et pourtant l’apport de ce maitre dans l’art contemporain est considérable ».
paris 1904 une Lettre sur papier blanc (filigrané : "cheval ailé" UNIVERSAL), format : 17,7 x 11,2 cm(une grande feuille pliée en deux), lettre autographe manuscrite à l'encre noire avec signature autographe manuscrite de Marcel BASCHET, le Mercredi 24 Mai 1904,
André-Marcel Baschet, né le 5 août 1862 à Gagny (Seine-et-Oise) et mort le 28 décembre 1941 à Paris, est un peintre et illustrateur français. Marcel Baschet est le second fils de l'éditeur d'art Ludovic Baschet ............... c'est une lettre de 10 LIGNES adressée à Arthur Hustin le peintre (conseiller municipal du Raincy et secrétaire général de la questure du Sénat) ....... Arthur Louis HUSTIN est né en 1850 à Haspres dans le Nord. Il décède en 1924 au Raincy. Après une licence de droit obtenue à Douai, il suit des cours de peinture à Paris. Il participa à la guerre de 1870 puis s'installa à Paris en 1895. Il se distingua dans plusieurs disciplines, débuta dans la presse en 1871 et prit part à la vie artistique parisienne. Il fut secrétaire de Jules Ferry avant de devenir son chef de cabinet en 1893. En 1895, il devint Chevalier de la Légion d'Honneur puis fut élevé au rang d'Officier en qualité de secrétaire général de la questure du Sénat........ UNIQUE.......en bon état (good condition) ....... contenu de la lettre : ".....Mercredi 24 mai 1904 ..... Cher Monsieur Hustin.....je tiens à vous remercier de l'article paru dans l'Echo du Raincy. J'ai tout de suite pensé qu'il avait été dicté par notre bonne amitié. Croyez moi votre bien aimé et reconnaissant... (signé) Marcel BASCHET....Je n'oublie pas votre protégée..." ..... UNIQUE ..... en parfait état (very good condition). en trés bon état
LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
[PEINTURE] - [PHOTOGRAPHIE ORIGINALE]. [NORMANDIE]. - PHOTOGRAPHIE TRES ORIGINALE XIXe DU PEINTRE LOUIS SARABEN DANS UN DE SES TABLEAUX... - [SARABEN, Louis Alexis]. -
Reference : 190
Photographie originale d’époque (XIXe) (12,2 x 17 cm), contrecollée sur carton (20,5 x 24,5 cm). - Au verso, au crayon à papier : « Portrait de Louis Alexis Saraben. Ecole du Havre. Salon 1874 et 1879 ». - Très bon état général (voir photos). -
Intéressante photographie originale représentant le peintre au centre de l’un de ses tableaux.Assis sur une chaise devant une de ses œuvres, avec blouse et palette de peintre à la main, l’artiste semble être en train de peindre le paysage de falaises qui se trouve derrière lui. ---- Nous joignons copie d'un portrait photo du peintre. ---- Louis Alexis Saraben (Le Havre 1851-1907) suit les cours de Charles Lhuillier (1824-1898) à l’école municipale des Beaux-Arts du Havre, puis à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris ceux de Pils (en 1873) et d’Henri Lehmann.Il reçoit le 2e prix au concours Constant-Troyon en 1873 et est reçu au Salon de 1875 dès son premier envoi. Il revient au Havre avant 1884 et se marie en 1890. Devant subvenir aux besoins de sa famille, il s’oriente vers la réalisation de décors de boutiques, de décors éphémères et la décoration théâtrale. C’est dans cette continuité qu’il expose des décors de théâtre dans la section Arts décoratifs au Salon des artistes français, au Grand Palais, en mai 1905.Saraben continue toutefois la peinture de chevalet et expose plusieurs paysages de falaises (1888 exposition municipale des beaux-arts de Rouen, « Le Cap d’Antifer, près Etretat ; 1889 Société des amis des arts de Rouen, « Falaises près d’Etretat » ; 1898 médaille d’argent au concours de paysages normands organisé par la Société des beaux-arts de Caen ; 1902 Société des amis des arts du Havre, « La falaise du Havre », « Falaise entre Honfleur et Trouville » ; 1904-1905 exposition de Tours, « Côte normande »…).Quelques mois après son décès, près de 200 tableaux sont dispersés lors de la vente de ses œuvres les 6 et 7 mai 1908. Très bon état général (voir photos). - - -
Auguste Jugelet (1805-1874), peintre, peintre de marine. L.A.S., 28 janvier 1868, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Très sympathique lettre commençant par : « Si j'étais aussi susceptible que Diogène, je briserai ma palette, car je me sers de blanc et de noir pour ma grisaille, et vous, avec du noir seulement, vous faites plus de plaisir ». Puis il donne le secret de sa grisaille en ajoutant « n'en parlez pas » : « pour faire un ciel calme, c'est de la fumée de soustados qui mélangée avec la couleur lui donne de la finesse. Pour un temps orageux, c'est celle du crapoulos. Et pour le soleil couchant, c'est le cinq centimes adas(?) qui convient. Pour les mers, j'emploie le caporal en cigarette ». Il n'utilise donc des cigares et du tabac ! Très beau document. [129-2]
Intéressantes lettres concernant les intrigues et manœuvres aux seules fins d’obtenir un prix au salon [le Salon de la Société des artistes français de 1902] et celui de Rosa Bonheur également en 1902, aidé de ses relations et de son fidèle entourage. « J’ai vu depuis l’autre jour Monsieur Lafenestre (Georges Lafenestre, le poète et critique d’art français, 1837-1919), qui m’a chargé de vous dire de bonnes choses ainsi qu’à Madame Dorchain. Il m’est, je crois très dévoué et sa réception, simple et cordiale m’a touché profondément. Monsieur Muntz (Eugène Muntz, historien de l’art français 1845-1902) m’a bien reçu également, j’ai causé avec lui à cœur ouvert. Puis enfin avec le grand maitre Carolus Duran » (le peintre et sculpteur français). « Il m’a appris que la lutte serait dure et j’ai cru voir qu’il était décidé à appuyer un concurrent (Mr Tardieu) (le peintre français Victor Tardieu, peintre français (1870-1937), qui a fait : le Travail (grande salle) et qui n’a pas pu décrocher sa seconde médaille avec ce tableau. ». Au Salon de la Société des artistes français de 1902, Tardieu expose une vaste toile intitulée « Travail » et gagne le premier prix national du Salon. « Si vous voyez Carolus Duran à la Macédoine faites lui valoir cela et montrez-moi en septentrional et en Rosati. Je joins à ma lettre la liste des membres du Conseil supérieur pour qu’à votre prochaine réunion vous puissiez ne pas en rater un. Monsieur Massenet est à la campagne, je vais faire suivre votre lettre. Ce sera le 18 le grand jugement. Pensez-vous que pour cette date monsieur Larroumet ne pourra pas être de retour ? Merci encore pour le dernier coup que vous allez donner […] Il termine par un PS : Pour le Rosa-Bonheur, nous avons raté, c’est mon concurrent le plus sérieux pour le prix national qui l’a décroché ». [En effet, c’est le peintre Charles Hoffbauer qui fut récompensé en 1902, par son tableau « Révolte des Flamands », [œuvre acquise par le Memorial Hall de Philadelphie]. « Moi ! Toujours moi ! Encore moi ……Effronteries », c’est ainsi que Bourgeois s’annonce dans la seconde lettre, dans laquelle il veut encore l’informer des visites effectuées chez les trois conservateurs de musées, chez [Léonce] Bénédite, [Albert] Kaempfen et [Armand] Dayot lesquels ont été chaleureux et particulièrement à son écoute. « Ils ont eu l’air vraiment de s’intéresser vivement au but à atteindre. Monsieur Lafenestre n’était pas là, et ne devant rentrer qu’à la fin de la semaine […] Si vous avez vu Roujon, il a du vous dire qu’il m’avait vu… Il m’a donné des détails sur mon tableau ce qui prouve que celui-ci l’avait déjà intéresse avant que ma demande fut à examiner. Je n’ai donc plus rien à faire. Maintenant il faudrait voir autre chose dans le cas où le Prix du salon ne venait pas. Le Prix Rosa Bonheur 1500 frs. est décerné par le Comité. Aucune demande écrite pour ce prix n’est acceptée. Il faut être patronné et dans ce cas comme mon patron s’absente par principe de ces réunions, il nous faut me faire d’autres patrons. Je verrai Bonnat, Tattegrain, Detaille, Vayson, voilà tout ce que je puis faire pour moi. Et vous cher Monsieur Dorchain ! Ecoutez je suis tellement confus de vous condamner à de telles orgies de lettres ; vous pouvez me maudire. Ce Comité opère de suite après les votes des médailles vers le 1er mai je pense. Ce n’est donc pas utile de vous déranger de suite. Pour le Prix du Salon. Je me renseigne et vous avertirai en heure et temps. Me voilà bientôt dans l’attente d’une réponse de l’Etat. Un fois samedi passé il faudra attendre les offres. Dieu veuille qu’à tout prix je reçoive n’importe quelle offre… ».
Cicéri, Pierre-Luc-Charles (1782-1868), Peintre et Décorateur De théâtre)
Reference : 8480
13,3 x 20,7 "Trop aimable Demoiselle, Madame Lepilleur votre bonne tante m'a dit que vous aviez le désir de voir un autographe de votre vieux barbouilleur Cicéri. Permettez moi, également, de vous offrir une petite image de la main de quatrevingts ans et qui de....[?} de l'âge, mais dont le coeur a vingt ans pour s'empresser d'être agréable à une jeune personne aussi distinguée que l'on puisse trouver en ce monde. Daignez agréer l'expression de mes sincères compliments. Le vieux Cicéri." Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1872) a été un peintre et décorateur de théâtre très en cour sous l'Empire, la Restauration et le Second-Empire. Cicéri avait épousé en 1810 sous l'Empire la fille du peintre et portraitiste Jean-Baptiste Isabey (1767-1855). Leur fils fut le peintre paysagiste Eugène Cicéri (1813-1890). Sur la fin de sa vie, Cicéri s'était retiré à Saint-Chéron, village situé dans la vallée de l'Orge au sud de Paris (Essonne). Quelques rousseurs. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
1952 une revue en plusieurs langues, brochée (agraphée) in-folio éditeur(paperback in-folio editor) (24 x 34 cm), 1ère de couverture illustrée en vert jardin et noir par Léon Prébandier, titre en noir (cover printed and illustrated by Léon Prébandier), exemplaire avec notation manuscrite du peintre nantais GUY-DAVID : "..Offert par madamme Fiamma VIGO, Roma 28/9/72..." + lettre manuscrite du peintre GUY-DAVID à propos de l'exposition de ses Oeuvres à la galerie NUMERO (Galeria Fiamma Vigo à Rome) ou il parle de ce qu'ont dit sur lui les critiques d'art Elio Mercuri et sandra orienti (Journal "il populo"), ainsi que quelques mots sur Madame Fiamma VIGO ...., revue de 24 pages illustrée en noir, Anno IV - serie III - N°2 settembre 1952 Firenze "Numero" Fiamma Vigo et Alberto Sartoris Editor,
Numéro. Arte e Letteratura. Firenze, directeurs : Fiamma Vigo et Alberto Sartoris..............au sommaire : alberto sartoris - iniziazione al sintetismo, Albino Galvano - Giochi di Specchi , H.G. - Portrait de Picasso par un de ses amis , Johannes Hübner - Unisono di Krafte, J.P. Hodin - Graham Sutherland : The English and European Aspect of his Art, Patrick Waldberg - le Surréalisme à Sarrebruck, Matelda Capisani - il movimento espressionista Tedesco "Die Brüche", M. Capisani - Permeke, Lodovico mamprin - il movimento Astratista olandese de Stijl, Robert Lebel - Léonard de Vinci et le comportement de l'artiste Moderne...etc...en parfait état (as new condition).
Eugène Vavin (1803?-1885), peintre. L.A.S., sd, 2p in-8. Au peintre Claude-François Mirault (1784-1862), président de l'Athénée des Arts. Lettre concernant des billets récupérés la veille pour lui. Il en demande les numéros. Nous avons trouvé peu de choses sur ce peintre. Il a exposé dans plusieurs salons entre 1834 et 1842 et est mis comme sociétaire perpétuels décédé en 1885 dans l'annuaire de l'association des artistes de 1888. Il semble que c'est le même Eugène Vavin qui fut le président de la société d'agriculture de Pontoise. [375]
LUKA (Madeleine) peintre française de figures, portraits, paysages, fleurs, (Maffliers, (Val d’Oise) 1894-1989)
Reference : 28C26
Belle correspondance amicale et professionnelle. Fin 1945, elle est très flattée « de cette union mystique ». Elle a reçu ses vers qui sont « fort beaux » et l’ont inspirée pour ceux qu’elle lui envoie. « Venez samedi », poursuit-elle. « On reparlera de l’exposition.... ».Dans la seconde lettre ornée, d’une coccinelle, d’une église et d’une fleur, elle le prévient que l’illustration de sa poésie est terminée, « Evidemment si vous l’aviez illustrée vous-même, c’eut été mieux » avoue-t-elle, « Enfin vous verrez votre ange triste aux portes de la ville. Je pense que je me vois très bien à sa place.... Si vous pouvez venir lundi, je vous montrerai mes peintures de moins de 4 ans. ». Février 1980, elle débute sa lettre par une fleur et un escargot et elle lui indique qu’elle était bien au Musée d’Art Moderne, « pour y aller voir Forces Nouvelles », et qu’elle expose au salon des Indépendants.
L’ensemble
ROGER Barthélémy (Barthélémy Joseph Fulcran dit) peintre, graveur français aux multiples activités dont celle de marchand d’estampes (1770-1841)
Reference : 109C23
Très intéressant document à propos de l’exécution de cette gravure. « Je reconnais avoir reçu la somme de trois cents livres acompte sur la gravure de la planche de Daphnis et Chloé d’après les dessins de Prudhon peintre, dont quittance à Paris ce 10 Germinal an 5.». A la suite, il reconnait avoir reçu les sommes d’acompte et du solde pour l’exécution de cette gravure en faveur de l’imprimeur Pierre Didot. « Je reconnais avoir reçu du Citoyen Didot, la somme de trois cents livres acompte sur la planche de Daphnis et Chloé, dont quittance Paris ce 16 Messidor an 5.». « J’ai reçu de Monsieur Didot la somme de cent livres pour solde de la planche ci-dessus nommé. A Paris, ce 20 Messidor an 5.».
A propos du Salon des Artistes français et des récompenses associées à cette exposition. Il souhaite à son « cher collègue et ami », une seconde médaille. « Je vous remercie bien vivement de vos compliments qui me font d’autant plus de plaisir que vous êtes un peintre de la bonne souche du bon maître Vollon. Votre intérieur d’église est extrêmement bien et nul plus que moi ne serait heureux de lui voir une seconde médaille, et ce ne serait que justice. Au moment des propositions, il vous a manqué 2 voix mais j’ai travaillé mes amis depuis et j’espère bien qu’au moment du vote définitif vendredi être plus heureux ».
Pierre BERTRAND - [1884 - 1975] - Peintre français - (Peintre officiel de la Marine)
Reference : 33137
1 page in8 - trés bon état -
Il espère que son exposition sera l'occasion de le revoir - Il rentre du Maroc ou son fils fait "son service dans la Marine à Casablanca" - Mais ce n'est pas le thème de son exposition, ses travaux faits là-bas y étant d'ailleurs restés -
in-8vo.
Le peintre répond à une invitation pour une exposition neuchâteloise et annonce l'envoi de 2 petites toiles pour la mise en vente, citant les titres, formats et prix de celles-ci: "Coucher de soleil sur la Jungfrau" et "Weisshorn depuis Riederalp". Geisser (1824 - 1894) était un paysagiste et peintre de genre, né à Altstätten (St-Gall), il s'établit d'abord à Zurich et à partir de 1865 à Lausanne, d'où il a aussi écrit la présente lettre (depuis le chalet Elisabeth, son domicile). Il a représenté un grand nombre de sites alpestres suisses. 3 xylogravures (14.5 x 23 cm) de ses oeuvres sont incluses (Glacier du Mont-Blanc de Cheillon - Le Weisshorn - Sentier de Forêt aux Plans). Schweizer. Künstlerlexikon, 1, 559. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Un Dessin Original, Encre et lavis à l'encre brune, Format : 27 centimètres de haut par 35,5 centimètres de large, sur papier crème, signée en bas à gauche, Période création/exécution : 19e siècle.
Peintre paysagiste né à Sceaux (Hauts-de-Seine) et mort à Paris (Sceaux (Hauts-de-Seine) 8 septembre 1796 Paris 25 février 1860)..... Peintre, Aquarelliste & Lithographe, élève du peintre italien Félix Marie Ferdinand Storelli (1778 1854) et de Jacques Auguste Régnier (1787 1860), Jean Jacques Champin expose au salon entre 1819 et 1859 et obtient une Médaille 2ème classe (1824) et une Médaille 1ère classe (1831).......SUPERBE.....benezit 2 p.655......RARETE.......en trés bon état (very good condition). trés bon état
Il se rétablit « d’une santé ébranlée » et ne pourra se rendre à Paris pour l’exposition de son confrère « … Vous savez que j’aime le peintre et l’homme que vous êtes et j’aurais aimé vous le dire de vive voix devant vos œuvres … ».
Edgar Degas (1834-1917), peintre, sculpteur. Copie de ses sonnets, sd [entre le 28 et le 30 septembre 1917?], 8p in-8 oblong. Rare copie ancienne des fameux sonnets de Degas, écrits en 1888 et 1890, provenant des papiers du critique d'art Arsène Alexandre (1859-1937). Ces sonnets, connus seulement des proches de Degas, ont été publiés en 1914 dans un tirage limité à 20 exemplaires sur papier japon, pour les amis ; puis en 1918 par Paul Lafond dans son Degas. Ils ne semblent pas avoir été publiés à part avant 1943. Arsène Alexandre n'en eut pas d'exemplaire mais eut cette copie, qui porte d'ailleurs une note au crayon de sa main en tête du premier poème « les sonnets de Degas ». Degas meurt le 27 septembre 1917 et dès le lendemain, Le Figaro publie en première page un article d'Alexandre sur Degas où il dit notamment : « Il a même à certaines époques de sa vie écrit des sonnets que l'on dit fort beaux », preuve qu'il ne connaissait pas les sonnets à ce moment-là. Le 1er octobre, c'est aussi Le Figaro qui publie pour la première fois, à gros tirage, un sonnet de Degas, transmis par Alexandre. Il s'agit du 5e sonnet commençant par « Il semble qu'autrefois la Nature indolente ». Cela prouve donc qu'un lecteur du Figaro lui a transmis la copie de ce sonnet ou plutôt la copie des huit sonnets, très-certainement la copie en notre possession. Nous pouvons affirmer cela car, du vivant d'Alexandre, seules deux éditions ont existé (1914 et 1918), présentant les sonnets dans un ordre différent. L'ordre de notre copie est bien celui de l'édition de 1914. De plus, après la parution du livre de Lafond, il n'y a plus d'intérêt à faire une copie de l'édition de 1914. Malheureusement, il ne nous a pas été possible d'identifier quel ami de Degas avait envoyé les sonnets à Arsène Alexandre. En février 1935, dans L'Art et les Artistes (n°154), Arsène Alexandre cite deux cours passages de sonnets pour appuyer son propos sur Degas. Le numéro est d'ailleurs largement consacré au peintre avec un article d'Alexandre d'une trentaine de pages. Provenance : papiers et ouvrages d'Arsène Alexandre dispersés à Saumur en 2018. Arsène Alexandre est mort à Brain-sur-Allones, près de Saumur. Belle copie ancienne. [353-2]
Héloïse Colin dit Héloïse Leloir (1819-1873), peintre, illustratrice de mode.
Reference : 014966
Héloïse Colin dit Héloïse Leloir (1819-1873), peintre, illustratrice de mode. L.A.S., samedi 11 avril 1841, 1p in-8. Au peintre Claude-François Mirault (1784-1862), président de l'Athénée des Arts. « Monsieur, mon père a beaucoup regretté de ne pas se trouver à la maison lorsque vous vintes hier. Il me charge de vous prévenir qu'il est tout disposé à concourir pour sa part à l'oeuvre pieuse pour laquelle vous faites appel aux artistes : il fera remettre chez vous dans le plus court délai, l'ouvrage qu'il destine à cette nouvelle souscription. Daignez agréer monsieur les salutations respectueuses de votre très humble et obéissante Héloïse Colin ». Peu commun. [364]
rouen 1890 une carte de visite avec nom et adresse manuscrite à l'encre brune en partie gauche et une aquarelle originale en couleurs d'Albert Lecrinier en partie droite représentant un officier en Uniforme d'Apparat, format : 12 x 8 cm, sans date 1890 environ,
bel Exemplaire..en trés bon état (very good condition). en trés bon état
[COURSES DU PETIT PORT - NANTES HIPPISME] FRANCE MARTIN : PEINTRE NANTAIS
Reference : 25729
(1954)
NANTES 1954 1 dessin Original sur papier blanc ( avec un sous verre de protection) réalisé à la mine de plomb et encre de chine, signée FRANCE MARTIN ( format : 34 x 26 cm) , Noté : Grand Steeple de Nantes, Handicap, Prix de Briord - 10 Octobre 1954 - V. PERALDI 2-sur BAHIA (casaque Marron brun; J. Orange) derrière BAMBINO II
FRANCE MARTIN : PEINTRE résident à Tharon-plage (44), médaille de vermeil de la société d'Arts, Sciences et Lettres, membre de l'Association Taylor et sociétaire des Artistes Français, Membre de la Société Artistique de l'Ouest, élève de Jules PONCEAU .......... Valère PERALDI était un jockey entraineur fameux de Mesnil-le-Roi ....... beau dessin Original d'époque affiché à l'époque au PAVILLON DU PETIT-PORT (SALONS LOQUET) et conservé par l'ancien propriétaire des Salons Loquet - NANTES ..... en trés bon état (very good condition).
[COURSES DU PETIT PORT - NANTES HIPPISME] FRANCE MARTIN : PEINTRE NANTAIS
Reference : 25730
(1950)
NANTES 1950 une aquarelle Originale en couleurs sur papier blanc, réalisé à l'encre de chine et aquarelle, signée F. MARTIN (FRANCE MARTIN) en bas à droite à l'encre noire ( format : 32,5 x 24,7 cm) , représentant au centre : le portrait en buste d'un jocquey + en remarque en bas à gauche : un jockey sur son cheval + en bas à droite en remarque un jockey prés de son cheval + une vue d'un chateau Nantais en haut à droite en remarque (manoir de la Morrhonnière)
FRANCE MARTIN : PEINTRE résident à Tharon-plage (44), médaille de vermeil de la société d'Arts, Sciences et Lettres, membre de l'Association Taylor et sociétaire des Artistes Français, Membre de la Société Artistique de l'Ouest, élève de Jules PONCEAU .......... belle aquarelle Originale d'époque affichée à l'époque au PAVILLON DU PETIT-PORT (SALONS LOQUET) et conservée par l'ancien propriétaire des Salons Loquet - NANTES ..... en trés bon état (very good condition).
[COURSES DU PETIT PORT - NANTES HIPPISME] FRANCE MARTIN : PEINTRE NANTAIS
Reference : 25731
(1950)
NANTES 1950 une Aquarelle Originale en couleurs sur papier blanc, ( avec un sous verre de protection) réalisé à l'encre de chine et aquarelle, signée F. MARTIN (FRANCE MARTIN) en bas à droite à l'encre noire ( format : 31,8 x 24 cm) , représentant au centre : le portrait en buste d'un jocquey + en remarque en bas à gauche : un jockey debout a côté de son cheval + une vue d'un chateau Nantais en haut à droite en remarque (manoir de la Morrhonnière),
FRANCE MARTIN : PEINTRE résident à Tharon-plage (44), médaille de vermeil de la société d'Arts, Sciences et Lettres, membre de l'Association Taylor et sociétaire des Artistes Français, Membre de la Société Artistique de l'Ouest, élève de Jules PONCEAU ..........belle aquarelle Originale d'époque affichée à l'époque au PAVILLON DU PETIT-PORT (SALONS LOQUET) et conservée par l'ancien propriétaire des Salons Loquet - NANTES ..... en trés bon état (very good condition).
[COURSES DU PETIT PORT - NANTES HIPPISME] FRANCE MARTIN : PEINTRE NANTAIS
Reference : 25732
(1955)
NANTES 1955 une gouache en couleurs (gouache noire et craie rose) sur papier blanc, signée F. MARTIN (FRANCE MARTIN) en bas à droite à l'encre noire ( format : 32 x 24,5 cm) , représentant au centre : le portrait en buste d'un jocquey, noté : NANTES CONCOURS HIPPIQUE 1955 en bas à gauche à l'encre noire,
FRANCE MARTIN : PEINTRE résident à Tharon-plage (44), médaille de vermeil de la société d'Arts, Sciences et Lettres, membre de l'Association Taylor et sociétaire des Artistes Français, Membre de la Société Artistique de l'Ouest, élève de Jules PONCEAU ..........belle gouache originale d'époque affichée à l'époque au PAVILLON DU PETIT-PORT (SALONS LOQUET) et conservée par l'ancien propriétaire des Salons Loquet - NANTES ..... en trés bon état (very good condition).