Paris, Editions de Minuit, 1952, 1 volume, in-8, broché, 54 p. Edition originale sur papier ordinaire.
bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris Librairie Auguste Blaizot 1949 In-folio, en feuilles, couverture illustrée, emboîtage de l'éditeur. Edition originale de Jean Paulhan , illustrée par Jean Fautrier de 27 compositions gravées selon des techniques différentes souvent associées (eau-forte, lithographie, xylographie, héliogravure, aquatinte), dont une eau-forte pour la couverture (dont il existe trois versions différentes) un frontispice lithographié, un titre gravé, 24 compositions in texte et 5 reproductions en lithographie vernies hors texte. Tirage limité à 218 exemplaires. Un des 204 exemplaires numérotés sur vélin. Chemise et étui très légèrement défraichis sinon bel exemplaire. In-folio, Loose as isued under illustrated wrappers, chemise and slipcase. Original edition illustrated with 27 prints by Jean Fautrier : twenty etchings (twelve with aquatint, one with heliogravure, and one with heliogravure and aquatint), one heliogravure, two zincographs, one woodcut, one aquatint wrapper, and eight reproductions Limited edition of 218 copies. One of the 204 numbered on vélin du Marais. The most important illustrated book by Fautrier. (Mason 227 - 260) . Literary collaborations played an important part in Fautrier's printmaking and throughout his career he worked on a number of projects for books. One of these was Jean Paulhan's text Fautrier l'enragé, published in September 1949 in an edition of 250, for which Fautrier provided forty-eight images including 'The Executed' and 'Oradour'. Paulhan's text for Fautrier l'enragé is a eulogy of Fautrier's work and the prints serve not as illustrations, but as examples of the artist's oeuvre. Most of the images date from between 1946 (when the project appears to have been conceived) and 1948, and were printed on Fautrier's own press at Châtenay. In addition to these, Fautrier included the three earlier images which Mason has suggested are those which Frénaud intended to use in his unrealised book, 'The Executed', 'Oradour' and 'Les Otages' (repr. Mason 1986, p.127 no.254). As with 'Oradour' and 'The Executed', this last includes mask-like faces, suggesting the anonymous victims of wartime brutality. Of the other prints provided by Fautrier for Fautrier l'enragé, some derive from the 'Otage' series, while others are depictions of cadavers and truncated bodies.
Paris Jean Paulhan et ses environs, Lettre de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan 1-7 2013 6 vol. broché 7 numéros en 6 vol. in-8, brochés, pagination diverse, quelques photos en couleurs. Tête de série publiée de 2013 à 2019 : 1/ Autour des Hain-Teny ; 2/ Grande Guerre ; 3-4/ Jean Paulhan, côté familles ; 5/ Jean Paulhan jugé par ses pairs I ; 6/ Jean Paulhan jugé par ses pairs II ; 7/ Petit bestiaire de Jean Paulhan. Contributions Bernard Baillaud, Jean-Claude Zylberstein, Claire Paulhan, etc. Bon état.
Saint-Maurice d'Etelan L'air du Temps, Pierre Bettencourt 1947 In-8 Broché, couv. rempliée illustr Ed. originale
EDITION ORIGINALE. Couverture ornée d'une composition imprimée en gris. Lettrines imprimées en rouge. Tirage unique à 250 exemplaires numérotés sur Arches. Un des 50 réservés à l'auteur, celui-ci enrichi sur la première page imprimée d'un envoi signé des initiales de Jean Paulhan "pour A. Pieyre de Mandiargues son ami". Sur cette même page, il a également corrigé de sa main la mention imprimée "Jean Paulhan né en 1896", biffant 96 et notant "non". Pieyre de Mandiargues rencontre Paulhan en 1946, à son retour de Monte-Carlo. Il évoque ainsi le directeur de La Nouvelle Revue Française : "Jean Paulhan avait vingt-cinq ans de plus que moi, ce qui n'est pas rien, mais cet homme de soixante-deux ans avait une jeunesse de corps, d'esprit et de cour difficilement imaginable...". Il fut jusqu'à la fin un de ses plus précieux compagnons littéraires. Bon exemplaire 0
Édition originale. Exemplaire Marcel Proust avec envoi autographe de Jean Paulhan.Reliure de Jean de Gonet. Paris, Camille Bloch, 1921. 1 vol. (110 x 140 mm) de 81 p. et [1] f. Reliure à plats rapportés de medium poncé et verni, dos en veau estampé avec deux lanières apparentes, doublure velours, garde de papier nubuk noir, couverture conservée, chemise et étui (reliure signée de Jean de Gonet, 2005). Édition originale. Un des 575 exemplaires sur Arches, celui-ci hors commerce (n° II). Envoi signé : « à Monsieur Marcel Proust, en hommage d'admiration entière et de confiance très attachée. Jean Paulhan ».
Dans un article ancien de Libération (20 mai 1992), le libraire et bibliophile Jacques Guérin avançait en substance que les envois à Proust « n'existaient pas ». Il se souvenait de l'arrivée lors du déménagement : « dans l'entrée de l'appartement vide, je tombe sur un tas de livres brochés, avec la première page arrachée. Madame Proust a arraché les dédicaces parce qu'elle ne veut pas que son nom traîne partout. Il n'y a plus aucun livre avec dédicaces à Proust. » Nous devons tempérer ces souvenirs, puisque, si beaucoup ont été perdus en effet, il y a quelques rescapés. Pyra Wise en a tenté le recensement en soulignant le manque d'égards de Proust envers les livres : « quand il les emprunte, il les rend généralement en mauvais état quand il ne les oublie pas dans un fiacre ! » Un peu plus de 110 exemplaires au total sont connus à présent. Jean Paulhan était le secrétaire de Jacques Rivière à la NRF depuis 1920, tandis que Proust était édité par cette maison depuis 1918. Ils devinrent amis, même si leur différence d'âge (treize ans) n'alla pas sans distance. Paulhan participa aux relectures des épreuves de La Recherche, notamment pour Le Côté de Guermantes, et, après la mort de l'écrivain, aida Robert Proust et Jacques Rivière à organiser l'édition du premier essai de correspondance générale de l'écrivain. Paulhan lui aura offert un exemplaire, de ses trois premiers livres, tous sur grand papier : Le Guerrier appliqué, Jacob Cow avec « une confiante admiration » et celui-ci. Le Jacob Cow a également été établi par Jean de Gonet, dans une reliure jumelle, datée de 2006 (Beaussant-Lefèvre, 2013, n° 119). Vingt-trois autres reliures similaires, commandées par le libraire Jean-Claude Vrain à Gonet, ont été décrites dans son catalogue Marcel Proust (p. 134-142). Aucun des trois exemplaires Paulhan de Proust n'y figurait. WISE (Pyra), « Une bibliothèque amicale. Les livres dédicacés à Marcel Proust », Revue d’études proustiennes, n° 5, 2017, p. 251-274 ; J.-Cl. Vrain, Catalogue Marcel Proust, 2022.
Paris, Sansot, sans date [1917] In-12 de 156pp., 1f., 1f.bl., broché sous couvertures imprimées bleues.
"Édition originale. Elle est ornée de 2 vignettes, l'une au titre, reproduite en couverture, et l'autre, gravée sur bois, en cul-de-lampe dans un encadrement. Tirage à 500 exemplaires tous numérotés. Un des 470 exemplaires sur Bouffant, venant après 30 vergé; celui-ci n°104. De son expérience militaire, Jean Paulhan tire un récit d'une surprenante modernité où un narrateur analyse minutieusement les résultats sur lui-même d'une application à la guerre. Envoi autographe (au faux-titre) de Paulhan à son ami le poète Vincent Muselli: à Vincent Muselli / en hommage / de sympathie et d'amitié / Jean Paulhan. Contrairement à ce que pourrait faire penser cet envoi un peu impersonnel en apparence, Vincent Muselli, ancien collaborateur des Marges d'Eugène Montfort, était un très bon ami de Jean Paulhan. Par la suite, reconnaissant par là l'intelligence et le courage de la démarche d'un poète osant appliquer la perfection des formes classiques aux sujets contemporains, voire triviaux, Paulhan ne manquera jamais de faire à Vincent Muselli une place au sommaire de la N.R.F., auprès des auteurs les plus modernes et iconoclastes de l'entre-deux-guerres. Très bel exemplaire. Jean-Yves Lacroix, Bibliographie des œuvres de Jean Paulhan, 14."
Jean Paulhan et ses environs, Lettre de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan 2014 1 vol. broché in-8, broché, 137 pp., quelques photos en couleurs. Excellent état, comme neuf.
Paris NRF Gallimard 1982 in-8° Collection " Cahiers Jean Paulhan " . Ce dossier aussi complet que possible sur le séjour de Jean Paulhan à Madagascar , ses relations avec les Malgaches , leur langue , les haiteny , révèle une étape capitale dans sa formation . Littérature , Belles Lettres .- 422 p. , 600 gr.
Couverture souple Très Bon État . 1ère Édition
Petit in-12 (170 × 110 mm) de 180-[4] pp. ; broché, couverture imprimée, non rogné.
Édition originale. Recueil de textes «anti-moralistes» et polémiques sur l’autonomie de la littérature par rapport au politique, l’engagement idéologique des écrivains et le patriotisme en littérature. Cet ouvrage constitue une sorte de supplément aux Fleurs de Tarbes, essai publié par Paulhan en 1941. « “Je ne suis pas un moraliste. Je ne sais s’il faut être patriote [...]”, ainsi commence l’une des “Sept lettres aux écrivains blancs”, rédigées en 1947 et recueillies l’année suivante dans De la paille et du grain (1948). Paulhan y assimile la “trahison” d’un Alphonse de Châteaubriant à celle de Romain Rolland qui aurait, lui aussi, “trahi la cause de la France” par son pacifisme pendant la Grande guerre. Il remonte ensuite à celle de Rimbaud en 1870. Durcissant son propos au fil des polémiques avec Les Lettres françaises – au point que son nom en tant que co-fondateur du journal sera bientôt retiré de la man- chette –, Paulhan poursuit son jeu d’analogie étoffé de citations anti-patriotiques : Benda- Maurras, Éluard-Rebatet, Aragon-Drieu. Plus, il va jusqu’à insinuer qu’un Alphonse de Châteaubriant a pris des leçons d’anti-patriotisme chez Romand Rolland, Drieu chez Aragon (qui, pendant sa période surréaliste, avait déclaré “je conchie l’armée française”) : “L’on me dira que personne n’a pris un instant Aragon au sérieux. Mais je sais un homme qui admirait Aragon, qui le prenait même au tragique : c’est l’infortuné Drieu La Rochelle” (Drieu s’est suicidé quelques semaines après l’exécution de Brasillach) ». Cf. Gisèle Sapiro, « Un gardien de la littérature “pure” contre les moralistes : Jean Paulhan », in Regards sociologiques, no 17/18, 1999, pp. 149-166. Un des 10 exemplaires sur Guérimand (jonquille) réservés à l’auteur. Envoi autographe signé de Jean Paulhan au couple Supervielle. pour Pilar et Julio [Supervielle] Jean [et en haut de la page ce proverbe fictif, inventé par Paulhan :] Si j’étais une huître, je ne cultiverais pas ma perle (proverbe florentin) Dos légèrement ridé, petits acci- dents aux coins de la couverture, sinon très bon exemplaire broché, imprimé sur un papier d’une belle teinte jonquille, très soutenue.
Cercle du Livre Précieux 1970 Complet “Polygraphie II” du tome 5 des oeuvres complètes de Jean Paulhan. In-8 broché sous couverture rempliée. 22 cm sur 13. 545 pages. Tranches poussiéreuses sinon bon état d’occasion.
Titres contenus dans le tome 5 ; Discours muet. Braque le patron. Peindre en Dieu. La peinture cubiste. Ateliers. Fautrier l’enragé. L’art informel. Jean Paulhan critique d’art. Politique. De la paille et du grain. Lettre sur la paix. Lettres aux directeurs sur l’Europe. Lettres aux directeurs de la Résistance. Dossier. Barbaresques. Lettres à un jeune partisan. Jean Paulhan, citoyen. Bibliographies Bon état d’occasion
Cahiers Jean Paulhan Gallimard, Cahiers Jean Paulhan, 1987, 314 p., broché, couverture très légèrement salie, bon état et intérieur bien propre.
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Cahiers Jean Paulhan Gallimard, Cahiers Jean Paulhan, 1980, 206 p., broché, haut du dos frotté, coins des plats un peu cornés, tranche et dernière garde salie, sinon intérieur propre.
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Cercle du Livre Précieux 1966. 5 beaux volumes reliés, dos avec titres dorés, in-8, 315, 341, 436, 524 et 545 pages + tables.
Il avoue être bien ennuyé que René Jouglet sera « par décision officielle, seul directeur en titre des éditions Grasset », ajoutant : « Que trame-t-il ? ». Il lui indique ce qu’il a écrit dans les « cahiers » avec détail : « vraiment, vraiment, le devoir de rendre à la France toute sa figure et toutes ses voix me semble, en ce moment, aussi impérieux que l’était, en 1940, un autre devoir. Et je ne vois guère qui aillent là-contre, que des soucis politiques… Où cela me mènera-t-il ? Suivant toute apparence, sur la liste noire… ». Il lui assure que personne n’a eu le plus léger doute sur son courage, « ou je me trompe beaucoup, que vous ne seriez peut-être pas courageux pour d’autres pour vos hommes. (Jean Blanzat était résistant au sein du Groupe du musée de l’Homme) Je vous écris, sans grande envie d’écrire. Pardonnez-moi. Tout semble grave, et tout rend anxieux. Ici avec des prés et leur brebis, ce grand calme, ces silences, ces arbres qui blanchissent tous à la fois, il est peut-être plus honteux qu’ailleurs de se sentir du côté de ceux qui sont protégés, non de ceux qui protègent. (Je suis surpris, quand je me rappelle 1914, de voir à quel point la guerre m’était indifférente, je ne me posais même pas la question de sa fin. Comme tout a changé… ». Il vient de rentrer d’El Goléa où il a passé trois jours chez Dubuffet, et est stupéfait de trouver « La petite ordure des L.F. Evidemment, cela tient de la maison GR (Grasset ?), mais je n’aurais pas pensé (tout en m’attendant vaguement à quelque chose) qu’ils pussent être aussi infects… ». Il lui confirme que pour J.D. (Jacques Decour), « il a été exécuté le 30 mai, après 72 jours de secret…», et tient à lui apporter « un Goethe ». Pour « Sybilla et Saint-Saturnin : je continue à penser que la nrf devait les publier, même manqués : ne fût-ce que pour donner l’exemple d’un grand dessein – de ces grands desseins qui nous manquent. (Et que l’auteur fût un peu inférieur au dessein ce n’en était que plus excitant. Il me semble que tu vois un peu trop dans la nrf un palmarès : ce n’est pas [seulement] parce qu’ils étaient meilleurs que d’autres qu’on publiait un récit, un poème ; ou moins bons, qu’on les refusait… ». Enfin, la démission de J.G. ( ?) lui semble une excellente chose pour son ami. « Te revoilà, sans ce voile d’action politique (qui fait tellement illusion) tout à fait en face de toi. Je crois que tu dois- si même tu ne le sens pas tout prêt en toi, et exigeant- te remettre à écrire un roman, ou du moins une longue nouvelle. Tes critiques… Tu les écrivais trop vite, tous ces derniers temps. Je sais bien que cela leur donnait peut-être une sorte d’indolence gracieuse ; naturellement, tu écris "charmant". Mais tu peux avoir une force, qui ne se montre qu’à la longue, et que (moi du moins) j’attends de toi. Il n’y avait rien, j’en ai peur, de nécessaire dans tes notes de la Bataille (les écris-tu toujours ? impossible de la trouver en Suisse ici non plus… ». Les trois lettres qu’il adresse et qu’il signe avec quelques commentaires supplémentaires à Jean Blanzat sont destinées au Comité national des écrivains (CNE, organe de la résistance littéraire) qui sont, pour la première lettre, une critique sévère à l’égard de Romain Rolland qui selon lui, aurait "trahi la cause de la France" d’après une lettre qu’il aurait écrite à Bachelin en avril 1921, et publiée dans le catalogue Charavay, lettre, qu’il cite partiellement. « …Ma conviction est absolue qu’en fait la guerre de 1914-1918 a eu pour véritable objet (profond, non avoué) de détruire la nation qui travaillait le mieux, au profit des nations qui travaillaient moins bien, et principalement l’Angleterre. C’est un crime contre les intérêts de l’humanité. Elle le paiera », poursuivant, « Voilà donc ce que pensait, voilà ce qu’écrivait Rolland, alors que la France, deux fois envahie en quarante cinq ans, rassemblait déjà ses forces – et tentait de grouper celles du monde – contre une troisième invasion. Vous avez reconnu les deux thèmes de la propagande pangermanique, qu’allait reprendre bientôt la propagande hitlérienne… ». En conclusion, il précise que cette « vérité » provoque de grands remous et de grandes émotions au sein du CNE. « vingt ripostes, une lettre signée par seize écrivains qui m’adjurent de changer d’avis, une page entière des Lettres Françaises (avec échos anonymes, mensonges et faux), une soirée commémorative en Sorbonne […] On m’a toujours assuré qu’il fallait, à tous risques, dire la vérité. Je dis la vérité. Quant aux risques, nous en avons vu d’autres. ». Dans la seconde lettre, datée du 15 mai 1947, Paulhan conteste le manifeste d’Aragon, considérant que ce manifeste qui cite, « non sans éloge, divers textes de Rimbaud », est trompeur. Aragon « se trompe exprès. Drôle de mensonge : naïf, car nous sommes tout de même quelques uns à lire Rimbaud ; imprudent, car le trac se trouve encore dans les bibliothèques. A-t-il un tel mépris de ses lecteurs qu’il pense les gagner à sa cause par des procédés, dont le savon Cadum ne voudrai pas pour sa propagande – ni la police pour ses enquêtes ? Mais le mensonge Rimbaud, comme l’erreur Rolland, posent des problèmes, qui dépassent de loin le cas d’Aragon. ». Pour conclure, il ajoute de sa main : « nous avons trop souffert des mensonges des gens de droite. Ne laissons pas trop mentir les gens de gauche. A demain peut-être. Jean ». Enfin dans la dernière lettre du 4 juillet 1947, Paulhan qui défend les principes de "droit à l'erreur" à l’encontre de Vercors qui lui, soutient, la notion de "responsabilité de l'écrivain", (débat déclenché par l’épuration des intellectuels), s’insurge contre cette « liste noire », liste établie en 1944, à l’issue d’une commission voulant établir des critères pour sélectionner les écrivains compromis. « Je ne suis pas un moraliste. Je ne sais s’il faut être patriote, et l’on m’assure qu’un mensonge peut avoir sa raison d’être ; même sa noblesse. Ce n’est pas mon affaire. Ce que je cherche, c’est la raison d’un certain malaise, que je ne suis pas seul à éprouver. Je dois l’avouer, au sein du C.N.E., si peu que j’y ai mis les pieds. Je les cherche... ». Il ne veut pas se sentir « l’âme » d’un juge. « Quand je vous demande au nom de quels principes vous jugez, et ce que signifie votre liste noire, vous me faites deux sortes de réponses – dont la première est plaisante, évidement sincère, au demeurant indiscutable. Indiscutable, parce qu’elle ne prête pas à discussion… ». Paulhan évoque également la conception de Vercors en le citant (Petit pamphlet des dîners chez Gazette) : « Je ne juge pas. Je ne les condamne pas ni les punis – ni les acquitte. Ils m’inspirent de la répulsion, c’est mon droit je pense ? … De penser à eux, ça me soulève le cœur. On ne veut pas les voir, c’est tout. Parce qu’ils nous dégoûtent, qu’ils nous débectent, que leur physionomie nous coupe l’appétit… ».
Paris s.d. (circa 1955), 13x9cm, une feuille.
Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 22 lignes rédigées à l'encre noire adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque. Trace de pliure centrale sur la carte qui représente le tableau de Georges Braque intitulé : Cliffs and Boat. Jean Paulhan prend des nouvelles de sa correspondante : "Etes-vous tout à fait guérie? Si c'était moi plutôt qui allais chez vous ?" et s'étonne de la petitesse des taxis parisiens : "Ces taxis pour personnes naines sont effroyables..." De l'étroitesse des taxis, Jean Paulhan bascule sur la frilosité éditoriale de Gallimard : "Imaginez que G.G. ne garde ni Blanchot, ni Noël Devaulx, ni... ni... [...]Au fond G.G. devient Hachette et toute l'expérience de la (jeune) nrf est à recommencer." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Julliard, 1997 1 volume 13,9 x 22,5cm Encollé. 281p., 3 feuillets. Très bon état.
Recueil de "200 lettres inédites" échangées entre l'écrivain Alexandre VIALATTE, romancier, chroniqueur au journal "La Montagne", traducteur de Kafka, Nietzsche... (1901-1971) et l'essayiste Jean PAULHAN, directeur de la "Nouvelle revue française" (1884-1968), enrichi de lettres de Max BROD, Gaston GALLIMARD, André GIDE et Julien MONOD; édition établie, préfacée et annotée par le comédien et auteur dramatique Denis WETTERWALD: une correspondance qui "nous en apprend autant sur la patience, la curiosité et la rigueur de Jean Paulhan éditeur que sur la fragilité d'Alexandre Vialatte romancier"; documents en appendice: critique du roman d'Alexandre Vialatte "Battling le ténébreux" par André MALRAUX ("N.R.F"., 1928), "Ode à Jean Paulhan", d'Alexandre VIALATTE, chroniques d'Alexandre VIALATTE de "La Montagne" (1953) et "Paris-Match" (1963) sur Jean Paulhan; bibliographies des oeuvres des 2 écrivains. 1ère édition; exemplaire avec bande annonce de l'éditeur.
Paris Société des Lecteurs de Jean Paulhan 1998 1 vol. broché in-8, broché, 59 pp. Avant-propos de André Berne-Joffroy. Edition originale limitée à 300 exemplaires hors commerce. Recueil des allocutions prononcées par Roger Judrin lors de chaque assemblée générale de la Société des lecteurs de Jean Paulhan, depuis sa fondation jusqu'en 1997. Très bon état.
Ed. Claire Paulhan, 2019. In-8 br. Coll. " Correspondance de Jean Paulhan ". Edition établie et annotée par P. Fréchet et C. Paulhan. Préface de C. Paulhan. E.O.
Troyes : Centre Culturel Thibaud de Champagne (Cahiers bleus n°12), 1978 - grand format (in-4) broché sous couverture illustrée d'un portrait de J. Paulhan, 117pp. - tirage limité à 650 exemplaires : n°628 - bon état -
Poèmes de Charles Simic - hommage à Jean paulhan : lettres de Jean Paulhan à Roger Lambert-Loubert, Yvon Belaval, Castor Seibel, Robert Wogensky, dont certaines en fac-similé - voix champenoises - chroniques -
Paris Société des Lecteurs de Jean Paulhan, Librairie Giraud-Badin 1987 12 vol. broché 12 fascicules in-8, agrafés, de 14 à 32 pp. chacun. Ensemble de 11 bulletins de la SLJP, suivant l'actualité des études sur Paulhan entre 1987 et 2009. Avec le précieux index établi par Thierry Deplanche, mis à jour pour les bulletins 1 à 27 (1978-2004). Très bon état.
Paris Société des Lecteurs de Jean Paulhan, Librairie Giraud-Badin 2000 1 vol. broché in-8, agrafé, 76 pp. Index des bulletins de la SLJP, suivant l'actualité des études sur Paulhan entre 1978 à 2000. Très bon état.
1966 Cercle du Livre Précieux, 5 volumes, 1966-1970 cartonnages éditeurs, environ 22x13cm, tranches salies, lettres dorées du titre sur les dos passées, quelques rares et menus frottements sur les bords du cartonnage, bon état néanmoins et intérieurs bien propre.
Suivi de :- Jean Paulhan, voyageur et conteur, ou le monde inconnu par André Dhôtel- Un possédé du réel par Maurice-Jean Lefebve- J.P. par André pieyre de Mandiargues, - Jean Paulhan, critique d'art par Jean Grenier- Jean Paulhan, citoyen par jacques Debû-Bridel- Bibliographies par Jean Claude Zylberstein. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris: Les Editions Lilac, 1951.Softcover broche. Limited edition no. 758/939,Edition originale.Étude de Jean Paulhan (1884-1968) sur le divin marquis, qui a écrit "l'évangile du mal" et influencé au même titre que la Bible, toute la littérature. "La complice" de Sade, n'est autre que Justine, qui fut "une femme heureuse", point sur lequel Paulhan est catégorique et sur lequel la "critique devrait finir par se faire une raison".
bel envoi autographe auteur,l'envoi est;sous le faux titre: ou le pire est l'ennemi du mal pour G.L.(LIMBOURG);affectueusement J.P. bon etat
Cercle du Livre Précieux 1966 5 volumes. In-8. Reliures éditeur plein skivertex vert, 323 - 341 - 436 - 524 - 423 pp. Bel ensemble.
Exemplaires sur vélin. Tome I : Récits. Les instants bien employés suivis de Jean Paulhan, voyageur et conteur ou le Monde inconnu par André Dhôtel. Tome II : Langage I - La Marque des lettres suivie du Santuaire par Roger Judrin. Tome III : Language II -Le don des langues suivi de Un possédé du réel par Maurice-Jean Lefebvre. Tome IV : Polygraphie I - Sade et autres primitifs suivis de J.P. par André Pyere de Mandiargues. Tome V : Polygraphe II - La tache aveugle suivie de Jean Paulhan critique d'art par Jean Grenier et Jean Paulhan, citoyen par Jacques Debû-Bridel. Bon état d’occasion
Paris Editions Claire Paulhan 1989 1 vol. broché in-8, broché, 358 pp., 8 planches hors-texte, bibliographie. Bon exemplaire enrichi de cet émouvant envoi de Claire Paulhan (nom du dédicataire non mentionné) :"Faire ce travail d'éditions, c'est, comme je le dis souvent, aider les mots à échapper à l'oubli, leur tendre la main pour les hisser hors de la terre grave des cimetières. Cette image m'obsède (et me soutient) mais "il est possible que tout ceci n'ait point du tout eu le sens que je lui donne et rien qui ressemble à un sens", écrivit mon grand père, en 1918... Avec mes amitiés". Très bon état.