Paul Fort (1872-1960), poète. Poème A.S., 21 décembre 1932, 2p in-4 (40 vers). Au politique et bibliophile Louis Barthou (1862-1934). Poème titré « La Plainte de l'Arche de Noé vers Monsieur Louis Barthou en ces jours de cataclysme universel ». Ce long poème est en réalité une lettre appelant à la souscription pour son ouvrage L'Arche de Noé (publié en 1934) que Paul Fort a copié en quantité pour envoyer à ses clients potentiels. La plupart sont envoyées en novembre ou début décembre et il n'envoie à Barthou son poème que fin décembre. Deux choses changent dans toutes ces versions : le titre et le second vers du neuvième quatrain qui est ici : « Cher Monsieur LOUIS BARTHOU ! Nous sommes las d'errer ». Il modifiait ce vers en fonction de la longueur du nom du destinataire. Nous trouvons la trace de nombreux destinataires : Henri de Rothschild, Jean Chantagut, A de Suzannet, Edmond Bégot, Albert Natural, Raymond Richard, René Druart, le docteur Georges Heuyer. Beau document. [367]
Paul Fort (1872-1960), poète. L.A.S., sd [1930], 2p in-8. Au politique et bibliophile Louis Barthou (1862-1934). « Monsieur le Président, un trouvère auquel vous avez bien voulu témoigner de la sympathie vient une fois encore frapper indiscrètement à votre huis et vous prier, non sans trouble, de l'aider à franchir une passe difficile, en ces jours de plus en plus fermés à la poésie ». Il décrit ensuite son ouvrage, L'Amour enfant de Bohème. Belle lettre pour lui demander sa souscription. [367]
Paul Fort (1872-1960), poète. L.A.S., 19 juin 1931, 1p in-8. Au politique et bibliophile Louis Barthou (1862-1934). « Monsieur le Ministre, Du monde voltigeant des fées, du château de Richard Coeur-de-Lion, des jardins de Sâadi, du couvent de Saint François d'Assise, enfin des veillées de la Bretagne et des Provinces de France, vient à vous le souhait d'un trouvère qui les chanta, que votre estime a toujours encouragé, d'un trouvère auteur de ces Contes de ma Soeur l'Oie (soeur où ne se limite pas sa famille) et qui bientôt vont paraître. Et quel souhait ?. Celui de vous voir rester son indulgent lecteur. ». Belle lettre pour lui demander sa souscription. [367]
Fort Paul (1872-1960), poète. L.A.S., Paris, 18 novembre 1923, 1p In-8 (9 lignes). Il écrit à Jacques Patin, rédacteur au Figaro, pour demander au journal d'annoncer que son drame en 5 actes, Les Compères du roi Louis a été reçu à la Comédie Française à l'unanimité. [170]
Poème A.S., 4p In-8 (45 lignes). Poème en prose intitulé La Chapelle abandonnée et tiré de La Tristesse de l'homme (1910). Ce texte parut ensuite dans les Annales le 1er mars 1914. Elle se reflète dans une mare où les rainettes vont chanter, où le claire de lune vient boire, où les nuages vont pleurer. Beau document. Papier très fin, écrit uniquement sur le recto, anciennement plié en deux, petits défauts, ouverture sur le dernier feuillet sans atteinte au texte.
L.A.S.+enveloppe, Paris, 21 juin 1933, 1p In-8 (13 lignes). Il écrit à Jacques Patin, rédacteur au Figaro, afin de trouver une place pour un feuilleton pour une autre personne non nommée. Il est en « malheureux état » et prie Patin de l'excuser pour son écriture très différente de d'habitude. Il mentionne aussi ce que le Figaro a déjà fait en sa faveur, sous la plume de Camille Mauclair.
L.A.S.+enveloppe, Paris, 8 février 1931, 1p In-8 (18 lignes). Il écrit au rédacteur du Figaro Jacques Patin afin de faire publier un page sur sa pièce Les compères du Roi Louis, qu'on lui a dit être « une ouvre d'art » et souhaite donc « aide et protection » au moment de la reprise. Beau courrier
L.A.S., Paris, 21 février 1923, 1p In-8 (12 lignes). Il écrit à Jacques Patin, rédacteur au Figaro, pour lui transmettre son « faible avis », après quelques jours d'absence de Paris. Il le prie de remercier Robert de Flers pour le « service inestimable » qu'il lui rendra. La lettre a été coupée et l'avis en question a disparu en vue d'une publication.
1 page in8 - bon état -
1 - Il demande de l'excuser d'écrire si mal en ce moment. Sa lettre l'a rendu content car, pour un poète, "l'estime des meilleurs,...voilà sa fortune". - 2 - Voeux pour 1935 - 3 - "Pour demander à mon ami Jacques Deval de rester fidèle, par ce temps de misère...". Il lui demande de s'interesser à ces "Chants du malheur" et à leur poète...- Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
6 pages in8 - bon état -
Il parle longuement de ses difficultés financières et de celles de sa famille : plus de souscripteurs pour son "Livre de l'espèrance", nécessité d'établir ses filles dans leur salon de coiffure.. "moi, je n'ai plus que des dettes, nous ne vivons plus que de crédits".- Emouvante lettre d'un "vieil homme qui n'est qu'un vieux poète, rien qu'un vieux poète".."qui s'accroche pour vivre aux derniers buissons" - Il demande un prêt de 2000 francs pour installer ses filles - "Ecrivez moi...Répondez à ce long cri" -
42 pages in4 - trés bon état -
Manuscrit autographe signé (et dédicacé à Maurice Dubrulle) de cet ouvrage: "Pensif, du haut de l'esplanade, je tends ma main, celle d'un dieu, vers l'horizon ouvrant sa rade au clair de lune sous mes yeux. ..."- On y joint un exemplaire broché signé de l'édition originale de l'ouvrage noté "volume hors librairie" -