La Haye, Paris, Hardouin, 1782. In-12 de VIII-143 pp., veau fauve, dos lisse, titre doré en long, armes sur les plats (reliure du XIXe siècle).
Édition originale attribuée au critique d'art Paul (Barbier IV, 604). « Un pamphlétaire, dont l’anonymat dissimulerait la figure de Paul, confirme cette figure de l’artiste précepteur du bon goût, de la vertu civique. Le propos maintient une apparente fidélité monarchique dans son éloge de Louis XIV, protecteur des Beaux-Arts, en la personne de Le Brun, de Le Sueur et de Puget car, à cette époque, « nous eûmes des grands hommes, parce qu’un grand homme savait les distinguer, les reconnaître » (Sur la peinture, ouvrage succinct, qui peut éclairer les artistes sur la fin originelle de l'art, 1782). Ces accents très voltairiens savent se conjuguer avec une lecture plus rousseauiste de la production artistique du règne de Louis XV, marquée par la domination de peintres décadents comme de Troys, Restout, Coypel et surtout dans « les mixtives ingénieuses et perfides de Boucher ». Cette fois, le constat est plus grave, puisque la vue de ces toiles « fait que le civisme vous arrache le pinceau des mains, que l’amour de l’art vous déchire le cœur » (ibid). Dans ce texte nourri des lectures les plus variées (Algarotti, Shaftesbury, Webb), l’art se réduit à une propédeutique chargée de propager un idéal civique, où la quête du beau se réduit à la recherche des moyens de l’élévation des membres du corps social. Selon une formule pour le moins troublante, l’art est « plus une moralité qu’une œuvre matérielle ». Il se pense d’abord par sa fonction, par ses fins, plus que par sa matérialité. Cela explique que l’auteur puisse opposer la fonction de l’artisan, qui doit être « le physique de l’Etat », à celle de l’artiste qui en est « la spiritualité ». Un maître en peinture ne doit-il pas « former le cœur, élever l’âme et le génie de ceux qui se rangent auprès d’eux, faire pour l’art des champions illustres pour la patrie des citoyens » ? Seuls de tels « artistes citoyens » (ibid) sauront mettre un terme dans « le désordre, l’insouciance qui abâtardissent les talents au sein des arts » pour au contraire recouvrer « l’antique patriotisme » (ibid). » (Édouard Tillet).Bel exemplaire aux armes de Pavé de Vandeuvre. Quelques petites rousseurs.Tillet Édouard. Quand même le peintre se devait d’être un citoyen : Tentative d’analyse des discours sur les arts picturaux au siècle des lumières In : Sujet et citoyen : Actes du Colloque de Lyon (Septembre 2003). Aix-en-Provence : Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2004.
Paul Adam (1862-1920), écrivain, critique d'art, C.A., sd [avril 1902], 2p in-16 (10 lignes). Paul Adam « retenu à la chambre par ordre du médecin n'a pu, à son très vif regret venir vous dire combien il partage votre douleur, et combien est cruelle pour lui la perte d'un maître et d'un ami si cher ». Il écrit donc ici à la veuve d'Aurélien Scholl. [109]
Paul Gsell (1870-1947), écrivain, critique d'art. L.A.S., Paris, 27 mars 1936, 1p in-4. A Gaston Baty (1885-1952), homme de théâtre, cofondateur du Cartel des quatre. Il lui signale le Congrès international du théâtre qui aura lieu à Vienne en septembre. Des troupes françaises joueront à Vienne à cette occasion, il cite ainsi la Comédie-Française et l'Opéra, et il propose donc à Baty d'y participer en précisant les conditions. Intéressante lettre. [327]
Paul Adam (1862-1920), écrivain, critique d'art, L.A.S., sd [Samedi, 1885 ?], 2p in-12 (10 lignes). Il remercie Scholl pour la citation de sa chronique en tête de l'Echo de Paris. « Vous êtes pour moi d'une bonté parfaite ». La lettre date probablement, vue l'écriture de fin 1885 ou 1886, peu après la parution de son premier livre Chair Molle. [109]
( TAPUSCRIT) - GSELL Paul (1870 - 1947, écrivain, critique d'art, scénariste.
Reference : 9761
Ensemble de 3 tapuscrits ou copies de tapuscrits de Paul Gsell, en 5 dossiers. Diogène le Chien. Pièce en Trois actes. Tapusctit in-4° sous chemise ocre ou beige formant couverture, titre manuscrit au 1er plat par l'auteur, broché par ruban. 2 exemplaires, un de 144pp. , l'autre non paginé. Les 2 avec nombreuses ratures et corrections autographes de l'auteur. Cette comédie a été radiodiffusée en 1937, avec une musique de Henri-Emile Sauveplane (cf. BNF). Déchirures aux couvertures, on a joint des pages volantes d'un 3ème exemplaire incomplet. /
Le Mistère(!) de Sainte Jeanne d'Arc. Huit vitraux. Tapuscrit in-4° de plus de 100 feuillets ( pagination séparée à chaque vitrail), sous chemise verte, titre manuscrit au 1er plat. Sans date (vers 1924 ?). Table manuscrite par l'auteur " Groupement des tableaux" avec le titre de chaque tableau. Seule une partie semble avoir été publiée: "Le Mystère de Sainte Jeanne d'Arc (une scène)" , dans la Revue Mondiale n° du 15 juillet 1924 et occupe les pp. 153-160. ( Cf. BNF)./ L'Unique Amour. Scènes de Fersen, Scènes de Marie-Antoinette. 2 copies de tapuscritsi n-4°, sous couverture orange, titre manuscrit au 1er plat. Sans date (vers 1939). 148 ff. ch. et 163ff. ch. (écrits au recto). Sans édoute écrits pour le “Cent cinquantenaire de la Révolution française, 1789-1939 Scénario pour une fête de plein air par Paul Gsell“. Mise en scène de Pierre Aldebert... ( cf BNF). On a joint une lettre autographe signée de l'auteur au sculpteur Noel Feuerstein (1 page in-4°, avec ratures et corrections, datée de Paris, le 27 janvier 1937) sur Diogène et sa signification politique. ( Reu-CO2)
[Paul VERLAINE] - Arthur SYMONS, poète, critique d'art, et traducteur britannique (1865-1945).
Reference : 119C25
Verlaine vient pour la première fois à la maison d’édition Heinemann à Londres et Symons souhaite l’accueillir le plus chaleureusement possible. Il demande donc à l’éditeur une bonne adresse pour aller dîner en lui précisant avec humour qu’il faudra surveiller la consommation de vin de Verlaine… Symons traduira en anglais les poèmes de Baudelaire, de Mallarmé et de Verlaine avec lequel il entretiendra une correspondance assidue.
Il le remercie pour le prix qu’il a reçu à l’Académie des Beaux-arts. « Je suis confus d’avoir laissé passer les jours sans vous remercier davantage de votre aimable et si efficace entremise auprès de l’Académie des Beaux-arts. Je sais que ce prix, c’est à vous que je le dois, à l’estime que vous portez à mes travaux d’écriture… ».
Paul SENTENAC - [1884 - 1958] - Ecrivain et critique d'art français
Reference : 34316
2 pages in4 - bon état -
Interessante lettre: Il regrette de ne pouvoir assister au repas qu'il donne à la Galerie Vibaud à l'occasion de l'exposition d'Alice Souverain et des Peintres ingénus - Dans l'Officiel des Spectacles, il a consacré une chronique à l'exposition de Valentine Laroche à la Galerie Welcome - Il lit avec intérêt son journal, "Le Pont des Arts", dans lequel il lui serait agréable qu'il parlât de son nouveau petit ouvrage sur le peintre italien Guido Codagnone -