Paris, Imprimerie d'Ad. Blondeau, s.d. (1848) in-4, 3 pp. .
Daté du 6 [pour 26] février 1848, c'est-à-dire du deuxième jour après la nomination du gouvernement provisoire, cet appel émanant d'un avocat corse exerçant près la Cour d'appel de Paris a pour objet de présenter la candidature de son signataire, Francesco Maria Patorni (1803-1852), aux élections prochaines. Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Imprimerie de L.-E. Herhan 1833 in-8 dérelié
66 pp.Il s'agit d'un ensemble de consultations d'avocats (Patorni est le premier, mais suivent Crémieux, Dupin âiné, Odilon Barrot, Hennequin, etc.) sur le légitime héritier des armes de Napoléon après la mort du Duc de Reichstadt. En effet, le testament de l'Empereur avait transmis à son fils l'épée d'Austerlitz, la sabre de Sobieski, et diverses autres armes ; outre que le gouvernement autrichien s'était toujours opposé à la remise desdites armes, le jeune duc était mort en 1832. Qui devait donc hériter du legs ? Marie-Louise ? les oncles du jeune Napoléon II ? la France ? Né à Bastia, Patorni (1803-1852) se montra toute sa vie fervent bonapartiste et il conclut non selon les termes du droit, mais sur un mouvement sentimental et romantique, partagé par la plupart de ses confrères. Comme l'on sait, l'épée d'Austerlitz, conservée par Bertrand jusqu'en 1840, fut alors déposée sur le cercueil de l'Empereur de retour de Sainte-Hélène. Elle est actuellement conservée au Musée de l'Armée des Invalides