Paris : Jean du Bray et Pierre Variquet, 1663 Petit in-4, (18)-122-(5) pages. Vélin de l'époque, titre à l'encre au dos. Galeries de vers marginales restaurées.
Ex-libris manuscrit de l'époque sur le contreplat : "Enguehard" (sans doute le médecin Jean Enguehard ou son fils, également médecin, Jean-Baptiste). Inscription manuscrite sur la première garde volante : "Dono auctoris De[...]cenne 1663". Première édition du premier livre écrit en français sur le "charbon du pauvre". Patin a dédié l'ouvrage à son protecteur, le grand magistrat Guillaume Ier de Lamoignon (1617-1677), président du parlement de Paris : "Le soulagement que vous donnez aux Parisiens, & particulierement aux Pauvres, par le moyen des Tourbes, ne sera pas inutile à la gloire de Vostre Nom…" (épître dédicatoire). "La tourbe, quoique très différente et à tous égards très inférieure en qualité au charbon de terre, a néanmoins de temps en temps, comme dans d'autres pays, fixé l'attention du gouvernement français, pour aller au-devant de la cherté et de la disette du bois de chauffage dans la capitale. On voit dans un traité des tourbes, in-4, en 1663, par Charles Patin, […] un brevet du roi, du 30 nov. 1658, et lettres patentes du 18 décembre suivant, portant en faveur du sieur de Chambré, pouvoir, faculté et permission de faire tirer seul, et par ceux qu'il commettra, pendant trente ans, des tourbes à brûler dans l'étendue de vingt-cinq lieues aux environs de Paris." (J. E. Bertrand, Descriptions des arts et métiers, 1781)Fils du célèbre Guy Patin, Charles Patin (1633-1693) est un médecin et numismate précurseur dont la carrière à la Faculté de médecine de Paris fut tôt brisée par Louis XIV pour libertinage érudit et trafic de livres interdits. Ayant pris la fuite avant son arrestation en 1667, il parcourut l’Allemagne et l’Italie avant de s’établir à Padoue, où il occupa successivement les chaires de médecine et de chirurgie. Il fut membre de l’académie des Ricovrati et de celle des Curieux de la nature (Leopoldina). Patin s'occupa également longuement de numismatique et d’archéologie. Kress n° 1116 ; Brunet IV, 438.
À Lyon, chez Claude Muguet, 1674, in-12, [12]-273-[1] pp, titre-frontispice, portrait, 1 carte dépl, 5 pl. gravées, Basane havane de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, tranches mouchetées, Seconde édition. L'ouvrage a paru à l'origine sous le titre de Quatre relations historiques par Charles Patin, médecin de Paris (A Bâle, 1773). L'ouvrage fait l'histoire des villes européennes du XVIIe siècle : chaque relation a un dédicataire différent. Y sont décrites les villes de Vienne, Salzbourg, Zurich, Prague, Munich, Leyde, Genève, Berlin, etc, avec de nombreuses descriptions de monuments, antiquités et de diverses curiosités. Charles Patin (1633-1693), fils de Guy Patin, était médecin et numismate. Mouillure marginale claire, pages un peu gondolées. Coiffes arasées, mors fendillés, coins usés. Couverture rigide
Bon [12]-273-[1] pp.,
S.n., à Basle 1673, In-12 (9x15,8cm), (8) 3-336p., relié.
Edition originale.un frontispice allégorique, une vignette de titre, une carte dépliante et 5 gravures (ruines romaines, inscription antique, bijoux antiques, sarcophage égyptien) hors-texte dont 2 dépliantes. Le portrait de l'auteur est manquant. Reliure en plein veau brun mouchetée et glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de veau brun. Restaurations en coiffes, mors et coins. Manque pages de garde marbrées sur les feuillets vierges. Ex libris du XXe : Bibliotheca Altholii doctoris. Relations des voyages en Europe de Charles Patin. La première à Vienne, en Hongrie et en Bohème où Patin visite les cabinets de peinture et d'arts ; la seconde en Allemagne dans les villes d'Ulm, d'Augsbourg, dans le Tyrol italien, puis à Munich et en Bavière. De même, l'auteur visite de nombreux cabinets et collections d'arts. La troisième relation commence à Bâle puis Heidelberg, Manheim, et les villes rhénanes, puis Utrecht, enfin Amsterdam, La Haye. La dernière relation de voyage décrit la Souabe et le wirtemberg, Nieustat, Nuremberg, la Saxe et d'autres provinces allemandes. Chaque fois, Patin visite les collections d'art et de médailles, d'antiques... Chaque relation est composée comme une lettre adressée à un Prince d'Allemagne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Sive icones et vitae professorum, Patavii, MDCLXXXII. publice docentium. Pars prior. Theologos, Philosophos & Medicos complectens. typis Petri Mariae Frambotti, Patavii, 1682. In-8 (mm. 234x164), p. pelle antica, decoraz. e tit. oro al dorso (restaur. ai bordi), pp. (2),137 (ma 141),(3). Ripetute nella numeraz. le pp. 125-128. Bella antiporta incisa con varie figure allegoriche; al frontespizio vignetta con marca calcografica non censita (uccello in volo. Ai lati. Igea e Atene); due pregevoli testate figurate (alla dedica e alla Prefazione); ornato da grandi capilettera figur. a vignetta inc. su legno. Il volume è illustrato da 33 magnifici ritratti a mezzo busto, in bordure con le armi araldiche del personaggio raffigurato, per lo più incisi in rame da Martial Desbois. Pregiata e rara "edizione originale". Trattasi della prima parte, la sola pubblicata. Cfr. Biographie Universelle,XXXIII, p. 127.Il famoso medico e letterato Charles Patin (1633-1693), offre qui un contributo imprescindibile per la storia dello Studio padovano.Qualche traccia d'uso, ma certamente un buon esemplare su carta forte.
1695 Amsterdam. Chez Pierre Mortier. 1695. 1 volume in-12, veau moucheté, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, avec petit manque en coin, coiffes restaurées. (6) pp. ; 272p.
Edition illustrée d'un frontispice, d'un portrait de l'auteur, d'une carte dépliante et de 5 planches hors-texte dont 2 dépliantes. L'édition originale est de 1674. Fils de Guy Patin, Charles est surtout connu comme médecin et numismate, sujet sur lequel il publia de nombreux écrits. Il s'exila pour se soustraire aux effets d'une lettre de cachet lancée contre lui par Colbert et reçut un accueil empressé des princes étrangers. Il visita la plupart des cours d'Allemagne, se fixa à Bâle pendant un moment et finit ses jours à Padoue. Dans une lettre datée 1671, il relate sa visite à Londres, peu de temps après le grand incendie qui détruisit une grande partie de la cité en 1666, impressionné par “la multitude du peuple et l’abondance des richesses”, découvrant avec étonnement les ruines de l’église Saint Paul, le pont de Londres arborant les têtes empalées sur une tour de ces “execrables parricides de la Majesté”. Signature manuscrite Becdeliève.
Paris, Vve Mabre Cramoisi, 1695 – In 12°, basane, dos à nerfs (défauts à la reliure dont mors supérieur fragile, ...)Frontispice allégorique, 11 ff., 291 pp., 4 figures gravées à pleine page, 1 figure à mi-page et 22 figures in texte (médailles recto-verso)
Paris, Sirey 1945 xiii + 457pp., non coupé, 25cm., qqs. cachets, bon état, E30754