1996 1996. ouvrage broché de 426 pages CNRS éditions 1996 édition originale. Corps différence des sexes et parenté chez les Ankave Anga. Cet ouvrage décrit et analyse le contexte symbolique les modalités quotidiennes et les aspects rituels des relations entre les hommes et les femmes chez les Ankave une société d'horticulteurs forestiers du centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette première étude d'un groupe anga des basses terres permet également une comparaison avec d'autres Anga (Baruya et Sambia) qui révèle de profonds contrastes dans les organisations sociales de cette région. Chez les Ankave les représentations du corps et celles des éléments du monde végétal et animal associés aux substances qu'il produit et excrète sous-tendent et relient plusieurs domaines de la réalité sociale. En particulier on attribue aux substances féminines - et notamment au sang dont les mères nourrissent le foetus - un rôle primordial dans la procréation et la croissance des êtres humains auquel font écho un antagonisme sexuel moins marqué que chez d'autres groupes anga la forme des échanges qui ponctuent les étapes du cycle de vie et diverses particularités du système de parenté. Ces représentations de la gestation et de la naissance modèlent également les initiations masculines. Comme souvent en Nouvelle-Guinée celles-ci répondent au souci de transformer les garçons en adultes - et autrefois en guerriers - tout en établissant l'asymétrie des rapports entre les sexes. Mais alors que plusieurs groupes anga attribuent au sperme la capacité de faire croître les initiés lors de pratiques homosexuelles ritualisées c'est le jus du pandanus rouge un substitut végétal du sang que les Ankave mettent au centre des rites masculins. A propos de l'auteur : PASCALE BONNEMÈRE est chargée de recherche au CNRS (Centre de recherche et de documentation sur l'Océanie Marseille). Elle mène des enquêtes de terrain chez les Ankave depuis 1987 et a publié plusieurs articles clans des revues et ouvrages spécialisés. Sommaire :. Les Ankave : leur passé et leur présent. L'organisation sociale. Le couple la famille. Relations de parenté échanges du cycle de vie. Les champs d'activité des deux sexes. Les représentations du corps. Différenciation sexuelle et socialisation. Images de femmes d'hommes et de leurs relations. Corps différence des sexes et parenté. De la personne des rituels et du statut des femmes : une brève incursion chez les Anga. en BON ETAT ; complet et solide sans déchirures ni annotations; intérieur impeccable propre et encore frais ; quelques traces de pliures sur la 4ème de couverture. envoi obligatoirement en mode suivi et traçable (lettre max colissimo recommandé)
Bon état
Papeete & Paris. 2007. Au vent des îles & Musée du Quai Branly. In-4, relié, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, 213pp. Édition bilingue français-anglais. Textes sur 2 colonnes. Catalogue accompagnant l'exposition au Musée du Quai Branly. Exemplaire proche du neuf
CNRS Editions / Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1996, in-8 br., 426 p., coll. "Chemins de l'Ethnologie", 7 cartes, 17 figures, état de neuf.
Cet ouvrage décrit et analyse le contexte symbolique, les modalités quotidiennes et les aspects rituels des relations entre les hommes et les femmes chez les Ankave, une société d'horticulteurs forestiers du centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette première étude d'un groupe anga des basses terres permet également une comparaison avec d'autres Anga (Baruya et Sambia) qui révèle de profonds contrastes dans les organisations sociales de cette région. Chez les Ankave, les représentations du corps et celles des éléments du monde végétal et animal associés aux substances qu'il produit et excrète sous-tendent et relient plusieurs domaines de la réalité sociale. En particulier, on attribue aux substances féminines — et notamment au sang dont les mères nourrissent le foetus — un rôle primordial dans la procréation et la croissance des êtres humains auquel font écho un antagonisme sexuel moins marqué que chez d'autres groupes anga, la forme des échanges qui ponctuent les étapes du cycle de vie et diverses particularités du système de parenté. Ces représentations de la gestation et de la naissance modèlent également les initiations masculines. Comme souvent en Nouvelle-Guinée, celles-ci répondent au souci de transformer les garçons en adultes — et autrefois en guerriers —, tout en établissant l'asymétrie des rapports entre les sexes. Mais alors que plusieurs groupes anga attribuent au sperme la capacité de faire croître les initiés lors de pratiques homosexuelles ritualisées, c'est le jus du pandanus rouge, un substitut végétal du sang, que les Ankave mettent au centre des rites masculins. Voir le sommaire sur photos jointes.