Paris, Dentu, 1806. In-8 de 346 pages.,reliure demi veau trés frottée et usée,texte correct.
ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. La première, de 1804, comptait 2000 vers en moins. Elle aurait sans doute suffi, car ce supplément de métromanie n’a contribué ni aux fastes de la poésie épique sous Napoléon ni à la gloire du poète Parseval Grandmaison, un homme né sous Louis XV et dont le luth se tut en 1834. Né trop tôt, il appartient à une génération de crise poétique française, celle des Luce de Lancival, Creuzé de Lesser, Millevoye et autres Baour-Lormian.Dans ce recueil qui n’est fait que d’imitations, il suppose que dans les Champs Eliséens, Homère, le Tasse, l’Arioste, Milton, Virgile et Camoëns viennent tour à tour chanter les amours d’Andromaque et d’Hector, de Renaud et Armide, de Médor et Angélique, d’Adam et Eve, de Didon et Enée, des Lusitains et des Néréides. C’est une suite de tableaux détachés émaillés de descriptions du style Delille.Parseval était fils de fermier général. Dans sa jeunesse il avait entrepris de cultiver la peinture dans ...
Paris, Impr. de Dentu, Paris, Impr. de Dentu1806 ; in-8, veau fauve raciné, encadrement de filets dorés, dos lisse orné de lyres répétées et dentelles dorées, tranches marbrées. (Reliure de l’époque) XXVIII pp., 344 pp., 1 f. - Titre frontispice gravé avec vignette.ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. La première, de 1804, comptait 2000 vers en moins. Elle aurait sans doute suffi, car ce supplément de métromanie n’a contribué ni aux fastes de la poésie épique sous Napoléon ni à la gloire du poète Parseval Grandmaison, un homme né sous Louis XV et dont le luth se tut en 1834. Né trop tôt, il appartient à une génération de crise poétique française, celle des Luce de Lancival, Creuzé de Lesser, Millevoye et autres Baour-Lormian.Dans ce recueil qui n’est fait que d’imitations, il suppose que dans les Champs Eliséens, Homère, le Tasse, l’Arioste, Milton, Virgile et Camoëns viennent tour à tour chanter les amours d’Andromaque et d’Hector, de Renaud et Armide, de Médor et Angélique, d’Adam et Eve, de Didon et Enée, des Lusitains et des Néréides. C’est une suite de tableaux détachés émaillés de descriptions du style Delille.Parseval était fils de fermier général. Dans sa jeunesse il avait entrepris de cultiver la peinture dans l’atelier de Suvée. Peut-être aurait-il dû continuer dans cette voie au lieu de versifier sans trêve. Même la Révolution, qui lui fit perdre toute sa fortune, ne sut le troubler outre mesure. Pendant tous ces bouleversements Parseval continuait sans mollir, d’aligner ses vers médiocres. Bonaparte qui voulait un poète dans son expédition d’Egypte l’emmena dans ses bagages. La terre des Pharaons n’impressionna nullement ce barde qui pendant tout son séjour au Caire se consacra à la rédaction des Amours épiques. Comme bien des artistes dépourvus de talent, Parseval était extrêmement vaniteux. La préface et le discours préliminaire témoignent de l’infatuation du personnage.Exemplaire habillé à l’époque d’une élégante reliure ornée de luths.
Paris Dentu 1806 1 vol. relié in-12, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs, XXXVIII + 344 pp. Seconde édition revue et augmentée. Exemplaire signé par l'auteur et l'éditeur, enrichi d'un titre gravé à la date de 1811. Reliure postérieure. Nerfs et mors légèrements frottés. Quelques rousseurs éparses. Bon état.
Paris, G. Dentu, 1811. In-8, reliure en plein veau de l’époque, dos estampé, pièce de titre rouge, reliure agréable avec un petit manque au niveau de la coiffe supérieur du second plat, XXVIII-344 pages. Exemplaire à double signature autographe par l'auteur et l'éditeur et mentionnant 1806. Une signature autographe en forme d’exlibris sur la page de garde.
A Paris, de l'Imprimerie de Dentu, 1806. Un vol. au format in-8 (208 x 132 mm) de 1 f. bl., 1 page de titre gravée n.fol., xxviii - 344 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-veau glacé caramel, dos lisse orné d'un entrelacs de filets à froid, larges fleurons romantiques dorés et à froid, titre doré, large palette dorée en tête et queue, tranches jaunes et mouchetées.
Seconde édition, en partie originale. Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps s'ouvrant sur une jolie page de titre gravée ; en regard d'un feuillet agrémenté de la signature autographe de l'auteur ainsi que de l'éditeur. ''Cet ouvrage se compose de la réunion des divers épisodes que les plus fameux poètes épiques ont composés sur l'amour, et que j'ai enchaîné entre eux de manière à en faire un ensemble régulier. Il semble que ces grands génies se soient plu à répandre sur la peinture de cette passion, tout ce que la chaleur de l'âme et le charme de l'imagination peuvent offrir de plus séduisant. Ils y ont recueilli pour ainsi dire la plus pure essence de leur talent''. Quérard VI, La France littéraire, p. 611. Coiffe de tête très légèrement élimée. Très rares rousseurs dans le texte. Quelques feuillets très légèrement oxydés. Nonobstant, très belle condition.
P., Imprimerie de Dentu, 1806, in 8° relié pleine basane mouchetée de l'époque, dos lisse très orné, étiquette maroquin vert, tranches marbrées, plats encadrés d'une roulette dorée, XXVIII-346 pages ; un tritre-gravé ; quelques rousseurs éparsesfrottis d'usage à la reliure, coiffes usées.
Bon exemplaire. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, Dentu, 1811, 2e ed. in-8 demi-basane, dos lisse, pièce de titre maroquin rouge, lettres dorées, XXVIII + 344 pp, vignette en titre. Quelques notes manuscrites. Mors fendus, frottements, sinon couverture correcte. Intérieur en bon état.
Paris, Dentu, 1806. In-8° broché de 346 pages. Couverture d'époque muette et usée, intérieur trés frais.
Baudouin frères, libraires / Urbain-Canel, libraire Paris, 1826, in-8 broché, 5ff.-448pp.-1f. 13 planches hors texte tirées sur Chine appliqué, dessinées par Emile ou Edouard Wattier et lithographiées par Constans. Edition originale (datée de 1826 et non 1825 comme il est souvent dit, bien qu'annoncée à la Bibliographie de la France du 21 décembre 1825, en tirage de luxe, sur vélin et illustrée. Le tirage ordinaire se vendait 7fr, celui-ci 14fr. Une seconde édition, très remaniée, est publiée la même année. Il semble que seule la première édition de luxe ait été illustrée. François-Auguste Parseval de Grandmaison (1759-1836), peintre, poète et Académicien nommé le 16 janvier 1811 au premier fauteuil travailla vingt ans à cet ouvrage, lourd de plus de 10 000 alexandrins. L'auteur et son oeuvre fût, alors, élogieusement accueilli par la critique, de Hugo (alors agé de 24 ans) à Chateaubriand, remplissant le salon de Mme Ancelot. / Aucune indication ne permet de savoir qui, des deux frères Wattier, réalisa les illustrations. Certaines de ces lithographies sont de vraies réussites. Ouvrage broché, tel que paru, sans rousseur, condition rare. Tous petits manques en bas du dos. Une curiosité.