Librairie des Saints-Pères, 1910, in-8°, x-440 pp, préface de Dom Besse, broché, couv. salie, bon état, prière d'insérer joint
"Une note de ce bon livre établit avec clarté dans quelle mesure l'ouvrage de M. Pariset diffère des nôtres. Notre méthode est inductive : nous partons de l'expérience politique pour en retrouver les principes ; la méthode de M. Pariset est déductive ; supposant les principes connus ou démontrés, il en dérive les connaissances nécéssaires. Comme on le devine et pour les raisons que résume fort bien Dom Besse, l'idée du droit domine toute la démonstration." (Crition, L'Action Française, 1910)
Paris, J.B, Baillière, 1841, in-4, 33 pp, demi-toile bordeaux moderne, Rare tiré à part extrait du IXème volume des Mémoires de l'académie royale de Médecine. La publication de Leuret sur "la révulsion morale dans le traitement de la folie" est précédé du rapport sur ladite publication, fait par Messieurs Louis, Pariset et Double et lu dans la séance du 1er juin 1841. François Leuret (1797-1851), anatomiste et psychiatre français souligna l'importance d'une approche humaine et rationnelle dans le traitement des malades mentaux et défendait la thèse selon laquelle les "fous criminels" étaient des individus malades incapables de contrôler leur comportement. Leuret définissait le délire comme une idée fixe possédant une cohésion interne, à laquelle il convenait d'appliquer un traitement moral. Leuret, violemment critiqué par Esquirol, était, comme les aliénistes de cette première moitié du XIXe siècle, convaincu du bienfait des fameuses "méthodes morales". Dans son mémoire, l'auteur se défend contre les critiques de ses adversaires en donnant une série d'observations concrètes : Leuret s'appuie sur deux sujets monomaniaques qui ont guéri grâce à sa méthode "morale". Sa méthode de traitement s'organise sur deux grands axes : la "diversion" et la "normalisation". Selon lui, il est nécessaire de traiter les "fonctions altérées", de réorienter les esprits afin qu'ils ne se focalisent plus seulement sur leurs manies (diversion) et d'agir sur les fonctions intactes (normalisation). En fonction de la nature de l'aliénation et du caractère de l'aliéné, Leuret propose d'utiliser les deux méthodes, ou une seule ou une alternance des deux. Leuret prônait aussi l'intimidation et la révulsion, il usait notamment des affusions et des douches froides pour le traitement des malades afin de contraindre les malades à guérir. Méthode contradictoire pour un homme qui soulignait que les médicaments et autres moyens physiques fatiguent les organes et le corps sans redresser l'entendement des patients. Bel exemplaire de cet intéressant mémoire. Couverture rigide
Bon 33 pp.
1818 Couverture rigide Paris, L. Colas, 1818. In-18, reliure demi-veau, dos lisse orné, quelques éraflures sur les plats, charnière inférieure fendillée en queue, coins émoussés. XXXV, 504 pages, manquent 7 pages de table en fin d'ouvrage (table des maladies). Formules pour baumes, élixirs, liqueurs, opiats, pommades, pilules, poudres, sirops et autres remèdes. C-L de Gassicourt était un pharmacien réputé, qui accéda à certaines responsabilités en matière de salubrité publique pendant le premier empire. Bon état intérieur, exemplaire de cette quatrième édition en assez bon état.
Assez bon